Magical Story
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 Magical Story  Le Pont Supérieur 

 Infirmerie

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Rei
Maudit soit les Anam!
Aspirant du Zénith
Rei
   Posté le 03-01-2008 à 19:06:37   Voir le profil de Rei (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Rei   

Décidemment, la tisane avait fait plus qu'effet sur le Skylow qui continuait de ronfler. Il était clair que sa morsure ne saignait plus, du moins pas autant qu'au début, mais elle allait probablemment laisser une belle cicatrice sur le bras droit du pirate. Quant aux restes de ses "blessures", elle n'étaient que trop minimes pour être mentionnées ici. Tout ce qui lui fallait c'était du repos, s'étant donné à fond contre l'Eldrak.

- Hmm... aahh... matellooott! Tennnez.... un peu de rhum... "répondit" le pirate, les yeux fermés, à la question de l'infirmier, laissant celui-ci plutôt perplexe.

La tisane avait mit Rei dans un profond état de... repos. Il parlait dans son sommeil à travers quelques ronflements mais il n'ouvrait toujours pas les yeux.

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Thème de Rei
Lovie
Portesprit Grondant
Lovie
   Posté le 06-01-2008 à 13:23:08   Voir le profil de Lovie (Offline)   Répondre à ce message   http://aetas.alloforum.com   Envoyer un message privé à Lovie   



L'infirmier parut étonné de la réaction du pirate, puis sourit aux paroles balbutiées.

"En voila un qui va vite se remettre! "

Puis il partit s'occuper d'autres patients.

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Paine
Nature sensible...
Rôdeur du Chêne
Paine
   Posté le 07-01-2008 à 02:29:15   Voir le profil de Paine (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Paine   

Caleen avait hâté le pas afin de rejoindre l’infirmerie le plus vite possible, pour s’enquérir de l’état de Mitoko, Anthonyo ne les ayant, Ley’lec et elle, décidemment pas attendus. Ce n’était pas plus mal au fond, plus vite elle était arrivée à l’infirmerie, plus vite elle pourrait être soignée. Si tant est qu’on puisse soigner un corps soumis à la volonté de son propriétaire, et qui ne désirait pas prendre du repos. Au-delà de cet examen, Caleen avait bien compris qu’il y avait autre chose qui faisait lutter Mitoko contre ce sommeil dont elle avait tant besoin, et l’elfe n’avait osé aller plus avant afin d’avoir la réponse à cette énigme. Peut-être aurait-il mieux valu… Enfin, les regrets, c’était bien beau, mais ça ne permettait pas d’avancer, ce qu’il fallait maintenant, c’était mettre en pratique cette réflexion qui avait été la sienne, depuis qu’elle avait vu Mitoko s’effondrer devant elle, impuissante à la secourir de quelle façon que ce soit. Déjà, être là à ses côtés quand elle se réveillerait, si ce n’était pas déjà le cas.

Son angoisse, il y avait une personne qui la partageait, et s’inquiétait tout autant de l’état de Mitoko, c’était bien sûr son frère lycan. Ley’lec était toujours aussi fébrile, et il n’y avait que la présence de Caleen qui avait su l’apaiser, présence qu’il avait recherchée et qu’il ne quittait plus depuis. Cette dernière devait parfois faire une légère pression sur son échine afin qu’il réfrène ses ardeurs, qui le poussaient à s’élancer le plus rapidement possible vers l’infirmerie. D’accord, Caleen voulait y arriver le plus promptement possible, mais elle n’avait pas osé monter sur le dos du loup. Il l’aurait probablement acceptée, ainsi qu’il l’avait déjà fait auparavant, mais rien n’était moins sûr sans la présence de Mitoko, aussi Caleen s’était-elle abstenue. De plus, il était bien trop nerveux pour ne pas faire un écart qui eut pu être fâcheux, une infirmerie n’étant pas un endroit où l’on pouvait faire une entrée aussi remarquée que celle que Mitoko et Caleen avaient faite pour l’examen.

Ainsi donc, l’elfe et le lycan côte-à-côte arrivèrent bientôt devant la porte de l’infirmerie. Ne sachant si Ley’lec serait le bienvenu en ces lieux, Caleen préféra d’abord jeter un coup d’œil alentour, voir s’il n’y avait rien qui puisse troubler encore plus qu’il ne l’était le pauvre lycan, qui trépignait d’impatience et d’angoisse. Fort heureusement, Caleen pourrait réagir si ce dernier s’affolait, le lien empathique noué avec ce dernier dans la salle d’examen, bien malgré elle, ne s’étant pas encore dissipé. Elle pourrait anticiper ses réactions, et donc parvenir à le contrôler quelque peu.
Non loin de l’entrée, sur un des lits, un humain aux longs cheveux bruns semblait dormir, seuls ses vêtements déchirés trahissant la blessure qui lui avait valu d’être conduit ici. L’elfe ne comprit pas ses quelques paroles décousues, mais il paraissait simplement rêver. Une drôle de sensation parcouru le corps de Caleen, comme une sorte… d’apaisement, à le regarder ainsi. Sans doute était-ce là l’effet d’un narcotique sur ce jeune homme, qui l’avait entraîné dans un rêve des plus agréables.
Mis à part lui, il n’y avait guère d’autres personnes à l’infirmerie, il ne régnait pas dans cet endroit l’atmosphère de souffrance que l’on attendait d’une salle de soins. Cela rassura quelque peu Caleen, au sujet de Ley’lec, qui ne serait que peu troublé par la présence d’autres personnes, mais aussi pour son empathie, qui ne pourrait lui faire ressentir la souffrance des Sans-Destin blessés. L’elfe avait beau s’être habituée à son don, elle gardait la hantise de ce genre d’endroit, où une seule erreur de sa part pourrait se révéler très fâcheuse. Et c’est un euphémisme… Non, pour l’instant, mis à part cet homme, fort heureusement il n’y avait aucun autre sentiment "parasite".
Un peu plus loin, la chevelure blonde de Mitoko se fit bientôt voir, chevelure pâle et trempée de sueur, qui procura à l’elfe un nouveau pincement au cœur. Quel déchirement de la voir dans cet état, dont elle était en partie responsable… Prenant soin de guider et retenir à la fois Ley’lec, qui ne manquerait pas de se précipiter vers sa sœur, Caleen se s’approcha du lit de son amie.

"Comment va-t-elle ?" s’enquit Caleen auprès d’Hec’tor, en prenant entre ses mains celle de Mitoko.

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Personnage dans le RP : Caleen Son thème
Zono Demether
Der Wahnsinn von soeben
Portesprit Eclatant
Zono Demether
   Posté le 07-01-2008 à 09:19:22   Voir le profil de Zono Demether (Offline)   Répondre à ce message   http://rpgdomaine.com   Envoyer un message privé à Zono Demether   

Arrivant à l’infirmerie, Zono alla rejoindre une elfe aux longs cheveux vert qui semblait parler à Hec’Tor, il vit alors Mitoko dans un immense état de fatigue. Il semblait que la jeune Elfe voulait savoir où en était l’état de Mitoko, le jeune demi vampire décida de s’approcher alors…



« Encore un peu, et elle aurait pus avoir des troubles mentaux assez conséquent, mais normalement si elle continue de se reposer, cela devrait aller. Vous pouvez restez auprès d’elle, mais faite bien attention à ne pas la réveiller »

il fit un sourire rassurant au Crinos et à Caleen, avant de poser son regard sur Zono, regard qui sembla changer immédiatement, il prit par la gorge Zono et se mit à le traîner vers une remise ou il l’enferma.

« Je dois m’entretenir de quelque chose avec ce garçon, veuillez bien m’excusez, si vous avez besoin de moi toquez »

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Theme de Zono
Nessa
Nothing could be worth, just smile!
Aspirant de l'Aube
Nessa
   Posté le 12-01-2008 à 19:39:25   Voir le profil de Nessa (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Nessa   

[aile rouge, entraînement à l'arme blanche]

Perdue dans ses pensées, repassant en détail chaque mouvement de l'examinateur, et listant tous les conseils que celui-ci avait pu lui donner, Nessa poussa toujours aussi délicatement la porte qui s'était présentée à elle, après une nouvelle marche dans le vaisseau, trop occupée pour se soucier des directions qu'elle prenait.
La petite elfe resta stupéfaite en entrant là : une grande, très grande salle, avec des lits de chaque côté, une lumière pas trop crue mais pas vraiment douce pour autant...Son regard continua seul à parcourir l'endroit, procurant à Nessa quelques frissons d'inquiétude ? Peur ? En tous cas, au vu de ces drôles de machines, à côté de certains lit, l'elfe aux cheveux bleus n'était vraiment pas rassurée, comme pouvaient en témoigner ses iris mauves.
Malgré elle, Nessa fit un pas...puis deux...puis trois, retenant son souffle.

« Ce doit être là où l'on soigne les Sans-Destins... », pensa-t-elle.

Continuant de promener son regard sur les personnes présentes dans la salle, elle reconnu une chevelure...et une fourrure. L'elfe de la serre ! Mais...Mais que pouvait bien faire le compagnon de la jeune femme blonde de la serre avec Caleen !? Est-ce que...Est-ce que par hasard...? Oui, la jeune femme blonde...Mi...Mi...Mitoko ! C'est cela, Mitoko, avait l'air relativement mal, déjà, lors de leur rencontre...Sans vraiment se maîtriser, Nessa avait pressé le pas et s'était retrouvée près de la jeune sylvaine. Ce qu'elle appréhendait se trouva confirmé lorsqu'elle arriva tout près du lit. Après un rapide salut envers le compagnon à poils, pour qu'il ne soit pas vexé ou qu'il ne prenne pas sa présence pour une intrusion malveillante, l'ondine s'adressa en un chuchotis à Caleen :

« Mademoiselle...Mademoiselle Caleen...? Comment va-t-elle ? Elle est là depuis longtemps ? é__è »

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Ne pas désespérer!
Paine
Nature sensible...
Rôdeur du Chêne
Paine
   Posté le 20-01-2008 à 01:29:39   Voir le profil de Paine (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Paine   

Ne pas la réveiller… aucune inquiétude à avoir, ce n’était absolument pas dans l’intention de Caleen que de déranger Mitoko dans son sommeil. Tout ce que l’elfe se contentait de faire, était d’étreindre doucement la main de l’endormie, tandis que de l’autre, elle caressait la tête d’un Ley’lec gémissant, qui devait se demander ce qu’il se passait. Voilà ce qu’il se passait : Caleen n’avait pas été assez prudente, et n’avait pas su arrêter Mitoko quand il était temps. Et voilà pourquoi elle se retrouvait là : la jeune génome était bien allé à la limite de ses forces, et cela s’était révélé plus que dangereux…

Pourquoi, mais pourquoi Caleen l’avait-elle laissée faire ? Parce qu’elle était bien trop gentille et conciliante, et qu’elle n’avait jamais le dernier mot… Alors pourquoi insister lorsque l’on sait à l’avance que ce sera un échec ? La réponse était sous ses yeux : un visage pâle et crispé, encadré par des mèches blondes éparses, d’une jeune fille que la fatigue avait terrassée. Si Caleen avait su que cela pouvait en arriver là… Mitoko n’avait cessé de lui affirmer que tout allait bien…
Même si en tant qu’empathique, Caleen avait su déceler le mensonge chez son amie, elle n’avait en aucun cas voulu s’immiscer dans ce qui relevait de l’intimité de Mitoko, car il était évident que ce qui la rongeait ainsi, au point qu’elle ne veuille dormir, étaient des soucis, de douloureuses angoisses qui n’appartenaient qu’à elle. L’insistance de Caleen aurait-elle mené quelque part ? Quand on connaît Mitoko et sa volonté de fer, on est en droit d’en douter…
L’elfe avait donc cru prendre la bonne décision en laissant la jeune génome suivre son choix, et tels étaient les principes dans lesquels elle avait été élevée, dans le respect d‘autrui, qui faisait dire qu’il n’appartenaitt à personne de dicter sa conduite à autrui. Ah, si Loreleï avait été là ! Elle n’aurait pas hésité à forcer Mitoko à prendre du repos, et forcer n’est pas une parole en l’air. Et dans le même genre, Lilianna non plus n’aurait pas pris de gants… Seulement, les deux jeunes femmes étaient absentes, ensembles qui plus est, dans cette mission spéciale confiée par Hyr en personne, et puis, Caleen devait bien se débrouiller un peu seule. Même si cela ne lui plaisait pas, en tant qu’amie, si elle voulait mériter ce nom, elle se devait de parfois d’outrepasser certaines limites imposées par l’éducation et les principes…
Cela passait-il par l’utilisation de son don ? Tant de scrupules accompagnaient chaque utilisation de son empathie, que cela lui serait bien difficile… Pourtant, l’expérience lui avait bien montré qu’elle pouvait se rendre très utile, si elle savait comment s’en servir : n’avait-elle pas aidé Kyo à venir à bout des démons qui assaillaient son subconscient ? – il y avait d’ailleurs bien longtemps qu’elle n’avait eu de nouvelles, elle espérait que ce dernier allait bien. Peut-être pourrait-elle en faire de même pour Mitoko. Oui, c’était certain, et c’est ce que l’elfe avait prévu de faire, une fois l’examen terminé.
L’examen… sans doute était-ce le facteur qui avait entraîné Caleen à faire ce mauvais choix… Non pas qu’elle veuille le réussir à tout prix, ce n’était absolument pas une priorité, mais elle y avait vu un but à atteindre, une ligne à franchir, avant de pouvoir s’arroger le droit de s’immiscer dans la vie "privée" de Mitoko. Profiter de ce temps passé ensemble pour tisser des liens bien plus forts que ceux induits par la simple nécessité… En ce sens, c’était un succès, du moins Caleen le pensait-elle, mais d’un point de vue extérieur, ne pourrait-on l’accuser d’avoir privilégié quelque chose d’aussi trivial qu’un examen plutôt que la santé de Mitoko ?... La meilleure façon d’être utile à cette dernière, et de se faire pardonner cette conduite si insouciante vis-à-vis de cette dernière, était de réparer son "erreur". Les yeux fermés, l’elfe aux cheveux verts inspira à nouveau, pour se préparer et ne pas avoir d’hésitation lorsque la jeune femme du Zénith se réveillerait. Ou plutôt, lorsqu’elle serait parfaitement reposée, ce qui prendrait sans doute un certain temps. D’abord, être là à son réveil, la discussion que Caleen appelait de ses vœux viendrait plus tard.
Telle était la culpabilité qui rongeait doucement l’elfe.

"Merci docteur, je vais juste rester auprès d’elle, et je veillerais à ce que Ley’lec reste calme également." répondit-elle à Hec’tor.

Puisque ce dernier n’avait pas relevé la présence du lycan, cela supposait qu’il avait le droit de rester auprès d’elle, et, même s’il semblait relativement calme, se sentait en devoir de veiller sur lui autant que sur Mitoko. D’autant plus que depuis qu’ils avaient quitté la salle d’examen, Caleen était sollicité par les sentiments de Ley’lec, sans qu’elle ne parvienne à avoir de contrôle sur son empathie. Mais étant donné qu’elle ressentait pour ainsi sire la même chose que le lycan, l’elfe paraissait moins affectée qu’à l’ordinaire, et supportait mieux cet involontaire déploiement de son don.
Caressant toujours tout doucement la tête du jeune crinos, l’elfe tourna la tête lorsqu’elle vit un nouvel arrivant aux cheveux roux s’approcher du lit de Mitoko, mais elle n’eut que le temps de le saluer d’un signe de tête que ce dernier se faisait entraîner de manière vive et précipitée par le médecin, qui arborait une expression de colère visible même sans empathie. Pourquoi donc réagissait-il ainsi ? Le jeune homme, que Caleen avait croisé plusieurs fois, et même bousculé lors du bal de Noël, était un proche de Mitoko, venu prendre de ses nouvelles – étonnamment rapidement d’ailleurs, il avait donc du être prévenu par quelqu’un – elle n’e doutait pas, alors voir Hec’tor réagir de la sorte était inexplicable… Ce n’était pas comme si c’était lui le responsable de l’état de Mitoko…

Les yeux rivés vers la porte derrière laquelle ils avaient disparus, toujours un peu étonnée, Caleen ne vit l’elfe ondine que lorsque cette dernière arriva près d’elle, et lui parla de sa douce voix incertaine.

Nessa a écrit :

« Mademoiselle...Mademoiselle Caleen...? Comment va-t-elle ? Elle est là depuis longtemps ? é__è »


Nessa ? L’elfe sylvaine ne s’était pas du tout attendue à voir l’ondine ici, elle qui ne connaissait pour ainsi dire pas Mitoko, mais au-delà de l’étonnement que cela engendrait, cela ne manqua de faire plaisir à Caleen. Rester au chevet de Mitoko avec Ley’lec n’était pas une corvée, pas du tout ! Mais la solitude commençait à peser légèrement sur les épaules de l’elfe, qui, ne l’oublions pas, n’était pas non plus épargnée par la fatigue. Depuis l’attaque de Traverse, la sylvaine n’avait guère eu le temps de se reposer, ni même de se changer – elle portait toujours la même robe ayant souffert de l’attaque des élémentaux – non plus qu’après l’entraînement sur Neadora. Et les soucis, elle n’en était pas exempte, notamment en ce qui concernait Loreleï, sa tête de mule de meilleure amie qui n’avait pas voulu se reposer après l’épreuve traumatisante qu’elle avait subie sur Traverse…
Elle n’en avait rien laissé paraître jusqu’à présent, mais son fin visage elfique avait prit une teinte bien plus pâle qu’à l’ordinaire, et c’est un sourire attristé qu’elle offrit à Nessa.

"Pas très longtemps non, nous venons à peine de terminer l’examen. Le médecin a dit qu’elle avait juste besoin de repos, car elle est vraiment allé jusqu’au bout de ses forces. Mais il s’en faut de peu pour que cela devienne grave…"

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Personnage dans le RP : Caleen Son thème
Zono Demether
Der Wahnsinn von soeben
Portesprit Eclatant
Zono Demether
   Posté le 20-01-2008 à 01:59:00   Voir le profil de Zono Demether (Offline)   Répondre à ce message   http://rpgdomaine.com   Envoyer un message privé à Zono Demether   

Le demi vampire fût traîner dans un endroit qui ressemblait à une réserve isoler, Hec’tor le balança contre le mur. Zono tenta de se rattraper, mais il fût bon d’admettre qu’il ne réussit qu’à éviter à sa tête de toucher assez violemment le mur.

« T’était passer où ? Tu n’as pas vu qu’elle était morte d’épuisement ? Encore quelque jours et de grave traumatisme aurait pus la toucher. Tu ne peux pas faire attention à ton amie ? Te cherche pas d’excuse, avec les cernes qu’elle à, c’est pas pour une seule nuit blanche »

Le demi krusnik s’était mit à observer Hec’tor, quelque larme semblait couler, mais fait étrange cela ne semblait pas être complètement des larmes de Tristesse.

« J’était partie sur une terre tenter de m’entraîner car l’être que je suis actuellement ne pourra jamais aider Mitoko » Il se releva et, aussi étrange que cela puisse paraître d’une personne aussi pacifique que lui, donna un coups de tête dans le ventre d’Hec’tor qui ne l’ayant pas vu venir eut le souffle couper l’espace d’un instant.

« JAMAIS, NE DIS PLUS JAMAIS QUE JE N’AI PAS D’EGARD POUR CELLE QUI ME FAIT AIMER LE FAIT DE VIVRE CHAQUE JOUR.»

Quand Zono lui hurla au visage, ses yeux virèrent au rouge sangs et l’espace d’un instant, Hec’tor put apercevoir l’image d’une personne qu’il détestait plus que tout, ainsi son bras partit tout seul pour s’arrêter dans l’œil du vampire, Zono percuta ainsi violement et de nouveau le mur de la réserve. Ce dernier se releva chancelant avec un super œil au beurre noir qui s’était formé quasiment instantanément due à l’écart des forces.

« Je ne pouvait pas aller à son encontre… Elle m’avait promit ! Et peut importe que tu ne me crois pas»

Il sauta sur Hec’tor et les deux vampires se lancèrent dans une sorte d’étrange combat, il fallait dire qu’Hec’tor bien que plus fort, n’était pas particulièrement axé sur le corps à corps, et que Zono lui, ne l’était pas plus que lui.

Il Fallait remarquer quand dehors de la Remise, les différents visiteurs de l’infirmerie pouvait entendre la conversation « cordiale » entre Zono et hec’Tor…

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Theme de Zono
Mitoko triball
May i help?
Artiste du Ciel
Mitoko triball
   Posté le 20-01-2008 à 02:51:35   Voir le profil de Mitoko triball (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Mitoko triball   

Le silence... le noir... rien... et cette sensation de flotter, de se laisser porter. Comme ce lieu était apaisant.
Apaisant ? Oui, pour un temps. Mais ce néant qui l’entourait… Non, il en devenait angoissant…
Quelqu’un ? Quelque chose ? Rien ? Encore rien. Toujours rien… Allait-elle rester ici encore longtemps ? Ne se produirait-il donc rien ? Rien ne viendrait-il donc troubler cette atmosphère terriblement calme et en un sens, cruellement oppressante ?... Non, rien… Mais… et si… quelqu’un ?... Myllia ?... Non, elle était trop loin à présent… Lilianna ?... Pouvait-elle seulement lui mander une faveur à nouveau ?... Gareth ?... Non, il en avait lui aussi assez fait… Fan’her ?... Ses responsabilités passaient avant tout… Celiel ?... Elle le connaissait si peu… Dreac ?... Il avait ses propres soucis… Caleen ?... Oui Caleen… Non, c’était trop tôt… Et… Zono ?...

‘‘Cesse donc de te torturer l’esprit. Personne ne viendra pour toi.’’

Cette voix… encore…

‘‘Qu’espères-tu donc ? Que l’une de ces personnes vienne t’arracher à ce sentiment de vide qui t’oppresse ? Mais tu ES ce vide ! ’’

Et de nouveau, ce rire dément aussi tranchant qu’un poignard qui vous lacérait corps et âme… Que faire pour le faire taire ?... Pour que cette voix la laisse enfin en paix ?...
Se recroquevillant sur elle-même, la jeune femme porta ses mains à ses oreilles pour essayer de les en recouvrir dans l’espoir de faire taire les paroles de cet homme cruel…
Un sol, indissociable du noir d’ébène qui l’entourait, se matérialisa alors sous elle alors qu’elle se tenait recroquevillée, agenouillée, tête tournée vers ses pieds. Le rire se tut, mais un bruit de pas perturba le silence des lieux. Elle put alors sentir le contact du tissu contre sa peau, la frôlant d’abord pour venir ensuite se poser contre son coude. L’homme se tenait là, penché sur elle. Elle fermait les yeux pour ne plus le voir, mais elle devinait sa présence…
Il se mit alors à susurrer à quelques centimètres de son visage et le timbre grinçant et doucereux de sa voix lui parvint aussi clairement que si elle ne tenait pas ses mains fermement plaquées sur ses oreilles.

‘‘Tu me feras toujours autant rire, pitoyable créature. Et chacune de tes visites sont pour moi à la fois grandement amusantes et terriblement répugnantes. Ne comprendras-tu donc jamais rien ? Oh, bien sûr que non, puisque que ta tête et ton âme défaillantes sont aussi vides que cet espace qui nous entoure. Mais comment t’en vouloir ? Toi qui es si imparfaite. La vérité hein ? C’est cela que tu recherches ? Mais je n’ai de cesse de te la répéter. Serais-tu donc sourde, ma foi ? Non, tu as bien trop peur de devoir y faire vraiment face, voilà tout. Inutile, imparfaite et couarde. Et tu penses vraiment que tu sois digne d’être secourue ? Que quelqu’un voudrait tendre la main à un être aussi pathétique que toi ?’’

Ne pas l’écouter… elle ne devait pas l’écouter… Ses amis, eux étaient là, et lui… Ils…
Le vieil homme repartit d’un grand rire moqueur profondément amusé.

‘‘Tes amis ? Et ce… Zonotyr ? Allons, sois réaliste. Que peux bien représenter un erzats pour eux ? S’ils savaient, qu’en penseraient-ils ? Laquelle choisiraient-ils ? S’ils ont autant de discernement que moi-même, ils ne fait aucun doute sur leur choix. ’’

Laquelle ?... Pourquoi ?... Un choix ?... Il fallait faire un choix ?... Deux… si deux il y avait vraiment… Y aurait-il de la place pour elle ?...

‘‘Hum hum, je vois que tu commences à te poser les bonnes questions. En effet, si la première est d’une perfection indéniable, et que la seconde, demeure une copie imparfaite. Quel serait-donc l’intérêt de conserver la copie ? Qu’en dis-tu ? Autant garder l’originale, et se débarrasser de l’autre.’’

Une simple… copie ?... Rien de plus ?... Rien… d’autre ?... Rien…
La douleur, les larmes amères et chaudes… Non, elle ne pouvait plus les faire taire… Des perles d’eau salées roulèrent sur ses joues pour disparaître immédiatement au contact de ce sol qui n’était lui aussi que néant.

‘‘Non… non… je ne veux pas…
-Quoi donc mon enfant ? Disparaître ?
-Non… une copie… je ne veux pas… je…
-C’est pourtant ce que tu es, et que tu resteras. Pourquoi t’acharnes-tu donc à imaginer qu’il puisse en être autrement ?
-Parce que… parce que…
-Tu vois, tu ne trouves même pas quoi redire à cet état de fait. Alors résigne-toi enfin. Accepte de n’être rien d’autre !
-Non ! Je ne peux pas ! Je ne veux pas !’’

Ténèbres, bourreau, tout s’envola, se dissipa brusquement lorsqu’elle renouvela cet injonctive déchirante, se redressant d’un seul coup sur sa couchette pour s’y tenir assise, les yeux baignés de larmes et les joues rouges, de colère, de déception, de douleur et de peur.

‘‘Je ne veux pas !!!’’

Le souffle court, les traits tirés sur son visage plus pâle que jamais, la reprise de contact avec la réalité se fit brutalement pour la pauvre génome, et c’est d’un regard totalement confus qu’elle balaya la petite assistance qui se trouvait à son chevet ne comprenant ni où elle était, ni pourquoi, et que faisait tout ce monde autour d’elle.



Complètement désemparé et affolé par le cri aux accents de plainte poussé par sa sœur, le crinos s’approcha plus encore, dans une attitude timide, du lit où elle se trouvait toujours étendue pour allonger le cou, se dérobant à la caresse de Caleen non sans douceur, et poser son imposante tête sur les genoux de cette dernière en émettant un gémissement inquiet. Ses flancs ne quittèrent cependant pas le contact des jambes de l’elfe, comme si, sur l’instant, il avait lui-même besoin d’une sorte de soutien afin d’en témoigner à son tour à cette personne qui lui était chère.

Plus machinalement qu’autre chose, Mitoko porta alors la main droite à la tête du lycan pour la caresser sans grande vitalité, juste parce qu’elle cherchait inconsciemment à le rassurer. Inconsciemment, c’était le mot, parce que pour l’instant, elle ne savait plus très bien où elle en était. Tout ce qu’elle comprenait, c’était qu’elle avait encore causé bien du souci à son entourage, et pour cela, elle s’en voulait amèrement…
Peut-être Garland n’avait-il pas tout à fait tort ?... Peut-être aurait-il mieux valu pour eux tous que ce soit l’‘‘autre’’ qui ait croisé leur chemin ?...
Le regard fixé sur ses draps, elle n’osa pas relever les yeux. Ni vers Caleen, ni vers Ley’lec, ni vers… cette autre elfe… Nessa ? Oui, c’était ça, Nessa… Encore une personne qui se retrouvait impliquée dans ses histoires pitoyables…
Elle continua donc de faire courir ses doigts, l’air absent, dans les entrelacs de poils de la fourrure soyeuse du lycan. Ley’lec… N’était-il pas déjà suffisamment accablé par ce déracinement qu’on lui avait imposé et ce mal en lui contre lequel il devait lutter de toutes ses forces pour qu’elle lui impose en plus de tels soucis… Et Caleen… ah la belle impression qu’elle avait du lui faire… Voilà un début d’amitié sacrément prometteur… Pourvu que l’elfe ne lui en tienne pas trop rigueur… pourvu que…
Un profond soupir lui échappa, bien malgré elle, alors qu’elle réprimait un tremblement qui agita son corps alors qu'elle cherchait la force en elle de relever la tête pour affronter le produit de sa bêtise incommensurable… Ce qu’elle parvint à faire à grand peine, mais lorsque les mots effleurèrent ses lèvres, privées de cette couleur rosée qui en faisaient en temps normal deux pétales de rose, quelque chose l’empêcha d’aller plus avant dans sa tentative et ses paroles s’étouffèrent en un murmure :

‘‘Caleen… Ley’lec… et vous mademoiselle je…’’

Des excuses avortées, voilà sur quoi avait aboutie cette tentative, et pas par manque de courage, non, mais parce que son esprit encore embrumé avait été brusquement secoué. Enfin, secoué, le mot était peut-être un peu fort sachant qu’elle avait la curieuse et désagréable impression que tout tournait soudain au ralenti autour d’elle… Sans doute était-ce d’ailleurs pour cela qu’elle ne réagit pas immédiatement aux premiers éclats de voix qui s’étaient élevés non loin, d’une… pièce semblait-il ?...
Telle une noctambule, son regard se figea sur la porte derrière laquelle on pouvait aisément deviner qu’une querelle avait éclatée, et son corps tout entier se tourna dans sa direction, elle amorça même un début de mouvement pour quitter son lit, mais son état de fatigue la contraignit à en abandonner ne serait-ce que l’idée.

‘‘Zono ?...’’

Que faisait-il ici ?...
Une expression franchement inquiète se peignit alors sur le visage aux traits déjà extrêmement tirés de la jeune femme.
Qu’est-ce qui pouvait bien se passer derrière cette porte ?... Et pourquoi ?... Elle n’avait pas réussi à saisir le sens de leur paroles pourtant… elle avait la certitude qu’une fois encore, elle était à l’origine d’une situation fâcheuse… Et son cœur fatigué se serra davantage encore rendant sa respiration douloureuse, mais qu’importe, elle l’avait mérité… Oui, elle en était persuadée… C’était là une juste punition, voilà tout…

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Mimi's theme



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Yno
Le doute m'envahit, tandis que cett
Légende
Yno
   Posté le 20-01-2008 à 16:14:26   Voir le profil de Yno (Offline)   Répondre à ce message   http://rpgdomaine.com   Envoyer un message privé à Yno   



Un peu plus loin dans l’infirmerie, Alia était couchée sur un des lits de l’infirmerie.
Cela faisait deux jours qu’elle était dans cette sorte de coma.
Un sans destin revenant de Mission l’avait retrouver inconsciente et l’avait donc porter jusqu'à l’infirmerie.

Sorte de Coma, car la jeune femme ne devait sûrement pas rêver au vue de sa sueurs et de sa mine douloureuse…

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Fiche Lili/Thème
Shushu
Un tant soit peu trop sensible
Slashing Adept
Shushu
   Posté le 20-01-2008 à 20:31:04   Voir le profil de Shushu (Offline)   Répondre à ce message   http://hallucinations.site.voila.fr/   Envoyer un message privé à Shushu   

En effet, Alia n'était pas dans ce qu'on appelle un sommeil réparateur, et encore moins dans un des rêves les plus doux qu'il lui était donné d'avoir, bien au contraire ... Déposée à part, on pouvait la voir serrer dans son poing, un bout de drap, tandis qu'elle tournait la tête encore et encore, comme dans un cauchemar. Si seulement ça n'avait été que ça, comme elle aurait voulu, mais parfois il y a des choses bien pires que les cauchemars qui habitent nos nuits ... Hélas.

« As-tu peur de disparaître ? » Pourquoi n'aurait-elle pas peur ? Pourquoi devrait-elle disparaître ? Où était-elle d'ailleurs ? Il fait si froid ici dans ce lieu. C'est si noir, pourtant elle voudrait voir, qu'on lui dise où elle est, les ténèbres, le vide, la douleur, c'est donc de ça qu'elle doit rêver à chaque fois ? Une main qui se serre, mais où était-elle donc ? Un monde froid et hostile, une douleur aiguë en permanence, mais aucun cri qui n'arrive à sortir de sa bouche. Le noir complet, l'environnent extérieur n'existe plus. Mais a-t-il un jour existé ? A-t-elle eu un jour plus qu'une conscience, n'a-t-elle jamais été qu'un pantin, une petite marionnette dans les mains de puissance supérieure ? Tout n'est que ténèbres dans l'intimité de son âme. Il n'y a rien, à part un calme plat. Le silence y règne seul sa présence se sent dans ces ténèbres. Alia à l'impression de s'y perdre. Mais c'est avec délice qu'elle le faisait avant. Avant hélas, parce que maintenant, il y a cette douleur qui semble si familière mais à laquelle elle ne se fait pas. Le temps n'a plus d'importance, le temps n'ai rien là-bas ou plutôt ici pourtant, comme elle aimerait voir l'endroit où elle est, rien qu'un moment, voir ce qu'elle est, parce qu'ici, elle n'a pas conscience de qui elle est.

« Veux-tu vraiment voir ? » Bien sûr qu'elle voulait voir, mais peut être n'aurait-elle pas dû. La vue lui fut rendue comme dans un rêve. Mais elle n'y vit que du noir. Et une fine lumière irradiant de son corps. La vue rend les souvenirs. Elle était Alia. Ou ne l'était-elle pas ? Aliandra la Sans Destin. L'était-elle vraiment ? Elle était en train de rêver. Mais était-ce un rêve ? Pourquoi en serait-ce un ? Et si c'était la vérité, et si elle était obligé de vivre ici dans cet endroit ? « C'est sûrement le cas. Regarde dans le miroir. » La personne qui parlait, elle ne la connaissait pas, enfin elle ne pensait pas la connaître, la voix était familière sans plus, et elle s'exécuta avant de chercher un miroir. Mais il n'y en avait pas. Comment regarder dans quelque chose d'inexistant ? Soudain, elle cessa de flotter et tomba brusquement sur le sol, un dallage noir et froid, une salle peu éclairé, même pas du tout, la seule lumière venait de ce grand miroir mural flottant à quelques centimètres du sol. Et un rire. La jeune femme se releva dans ce monde, qui ne devait être qu'un endroit de son imagination, vu qu'au dehors, son visage était juste agité, les yeux clos, et sa main serrait depuis maintenant deux jours le drap du lit dans lequel on l'avait déposé.

Un regard dans le miroir, une jeune femme, de longs cheveux blonds, la même apparence qu'elle, mais seul un détail choque, la couleur des yeux, le reflet à des yeux rouges, des yeux rouges brillants de malice. Qui est-elle ? Est-ce donc son propre reflet ? Alors où sont ses yeux bleus gris, ses yeux qu'on disait si froids ? « Pauvre petite fille dans un endroit abandonné des gens. Et si on t'oubliait ? » L'oublier ? Pourquoi on devrait l'oublier ? « Et si les gens ne voyait en toi qu'Eclipse ? » Qu'est-ce que ça voulait dire ? Elle était Alia, elle n'était pas Eclipse. « En es-tu vraiment sûr ? Après tout Mela'p ne te voit que comme son ancienne maîtresse, ne t'a-t-il donc pas cherché que parce que tu étais Eclipse, et non pas Alia ? Ne t'appelle-t-il pas Eclipse et non Alia ? » Ce n'était que des coïncidences, et puis c'était quoi ce reflet qui lui parlait ? Un double ? Non. « Tu as compris n'est-ce pas ? » Non. « Tu es vouée à disparaître. Que se soit toi Alia, qui le veuilles ou non. Après tout n'es-tu pas entré de ta propre volonté ici comme toujours ? Ne t'es-tu pas éloigné des autres ? Ne recherches-tu pas à disparaître de leur mémoire ? » Non, ce n'était pas ça, ça ne pouvait pas être ça. « Tes souvenirs, ta haine envers Faerie, Deirdre, tu les as encore ? » Non elle les haïssait encore. Pourtant elle n'avait pas essayé de tuer Deirdre quand elle l'avait vu, et quand Loric lui avait parlé de Faerie, elle n'avait pas eu cette envie de la tuer non plus.

« Tu vois. Alors qui es-tu ? Alia ? Eclipse ? » Elle ne sait plus qui elle est, c'est tellement simple de jouer avec des souvenirs. Chaque jour elle rêvait de Mela'p, elle réentendait Eclipse, et à la Géhenne. « Tu te rappelles la Géhenne ? Ils t'ont prises pour l'un des leurs. Mais à Traverse, n'ont-ils pas essayé de te tuer ? » Les mains sur les oreilles, devant ce miroir, la jeune femme tomba au sol. Pourquoi. Pourquoi s'acharner ? « Et puis qu'est-ce que tu as fait de bien dans ta vie ? » De bien, fallait-il vraiment avoir fait quelque chose pour être, pourquoi tout devenait si compliqué ? « N'as-tu pas tué ta soeur, et Ambor en vivant ? N'as-tu pas été incapable de sauver Rufus ? Et ton monde, ne sont-ils pas morts en vain ? Tu vie bien égoïstement tu ne crois pas ? » Elle ne savait pas, elle ne savait pas qui elle était, était-elle quelqu'un, et cette femme en face d'elle, qui était-elle ? « Je suis toi, tu parles toute seule, tu pleurs devant le vide, tu es attardé ma pauvre. Dire qu'Eclipse t'as choisi, à moins que ça ne soit un rêve. Alia ou Eclipse ? Humaine, ou Elementale ? Rappelle-toi, toi qui as eu si peur d'entendre des voix dans ta tête, tu ne trouves pas ça stupide de parler à un miroir inexistant ? » Et le miroir disparu, et elle était toujours au sol. Combien de temps avait duré ce songe ? Etait-ce un songe ? Etait-ce son imagination ? Qui était-elle ? Elle ne savait plus elle-même, alors qui pourrait l'aider ?

Ce n'était pas la fin du rêve à peine le début. Le miroir et le reflet avaient beau avoir disparu, ce n'était pas pour ça que la jeune Sans Destins daignerait ouvrir les yeux et sortir de son coma. Ca serait bien trop facile. Non, bien au contraire, son poing se serra davantage sur le morceau de drap, tandis que dans ce monde qu'on appelait subconscient un autre scénario commençait pour la jeune femme.


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Mon thème
Personnage RP : Alia

Nessa
Nothing could be worth, just smile!
Aspirant de l'Aube
Nessa
   Posté le 22-01-2008 à 09:49:53   Voir le profil de Nessa (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Nessa   

L'examen...Oui, celui que les deux demoiselles étaient venues préparer lors de leur "rencontre" dans la Serre. Alors Mademoiselle Mitoko était là parce qu'elle était à bout de forces ? Elle n'avait donc pas tenu sa parole de se ménager...Mais pourquoi ? Comment en était elle arrivée à un tel comportement ? Cela ne regardait pas l'ondine qui la connaissait à peine, et pourtant, Nessa était préoccupée. La jeune femme blonde était si pâle !

"Je vois...Et vous, Mademoiselle Caleen...Comment vous sentez-vous ? Vous avez l'air fatiguée également...Voulez-vous que j'aille vous chercher quelque chose ? Ou voulez-vous que je reste un peu avec elle, le temps que vous allyez prendre l'air ? é__è "

Le compagnon à poils de Mademoiselle Mitoko, bien que calme, ne semblait pas vraiment tranquille non plus. Nessa se retint de vers quelque mouvement que ce soit envers lui : ne la connaissant pas, il aurait pu mal réagir, bien qu'il l'ait déjà autorisée semble-t-il à approcher la demoiselle allitée. Elle se contenta donc d'un regard amical, bien qu'inquiet aussi.
La petite malade paraissait rêver...Ou plutôt faire un cauchemar, au vu des expressions de douleur qui passaient successivement sur son visage : il se crispait, se tordait...Jusqu'à ce que des larmes perlent à ses yeux fermés.

Des éclats de voix à l'autre bout de la pièce, bien qu'atténués par une porte, leur parvinrent. Mitoko se réveilla en pleurs à ce moment. Elle était visiblement surprise de voir qu'elle n'était pas seule, et la dispute qu'on entendait toujours un peu plus loin la tracassait beaucoup.

"Mademoiselle Mitoko...Calmez-vous, je vous en prie...Ca va aller..."

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Ne pas désespérer!
Zono Demether
Der Wahnsinn von soeben
Portesprit Eclatant
Zono Demether
   Posté le 23-01-2008 à 17:14:32   Voir le profil de Zono Demether (Offline)   Répondre à ce message   http://rpgdomaine.com   Envoyer un message privé à Zono Demether   



« Je vois » Fit Hec’tor avec un œil au beurre noir lui aussi à l’œil gauche… « Faudrait quand même que t’apprennes à te faire écouter Zono… Non mais je plaisante pas elle aurait put avoir plus de problème encore… »

Les deux personnes avaient décidé d’arrêter cette pâle comédie de bagarre infantile.

« Ah, je sais mais, je n’y arrive pas vraiment. » Fit Zono qui se massait le bleu à son bras,à moitié assommé.

« Anthonyo arrête pas de clamer qu’il à un nouveau apprentis, mais pour ce genre de chose, je ne pense pas qu’il pourra t’aider vu qu’il est lui-même dans ce cas avec Rikku… Enfin, bon va la rejoindre… Même si la prochaine fois je t’en colle une encore plus grosse »

Zono ouvrit avec une rapidité étonnante, malgré son état, la porte et fila directement vers la jeune femme blonde qui semblait s’être réveiller.

Il saluât poliment les deux Elfes ainsi que Ley’lec mais reporta son attention bien vite vers Mitoko, clignant assez rapidement de son œil au beurre noir, il s’asseya sur son lit et la prit dans ses bras, la serrant du plus fort qu’il le pouvait, ses paroles ne pouvant venir… Quelque larme semblait commencer à venir à ses yeux…

Oh oh, ces personnes sont bien étranges, je vais pouvoirs les analysé avec joie ! il y à même des Elfe et… oh ! Un Crinos. J’ai entendu parler de Luastria…. Bien le bonjour, sans destin d’Adora !

Faneel qui était restée silencieuse à la ceinture de Zono, semblait s’être réveiller du « sommeil » dans laquelle elle s’était plongée. Elle semblait d’ailleurs peu au courrant des dernière nouvelles, enfin des dernière nouvelle vieille de juste 15-16ans…
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Au loin Hec’tor sortait de la remise, et alla se passer un peu de baume aux niveau de son œil afin de pouvoirs masquer son œil au beurre noir, il se promit de venir un peu plus tard les voir…

Je ne l’avais même pas remarqué… C’est un orkanien… un demi vampire ayant tout de même le préfixe des vampire…
Cette impression tout à l’heure, j’ai perdu tout contact avec la réalité quand j’ai crut voir mon petit frère… Tyr, hein ? Ne serait tu pas… l’espoir que j’ai crut apercevoir à une époque ?


Il pianota assez nostalgiquement sur son sneak pour observer une photo de famille…
Puis il reporta son attention sur la jeune blonde qui semblait cauchemarder…

Il alla à son chevet en attrapant une serviette au passage et entreprit de tenter d’éponger son front.

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Theme de Zono
Rei
Maudit soit les Anam!
Aspirant du Zénith
Rei
   Posté le 24-01-2008 à 03:55:17   Voir le profil de Rei (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Rei   

Alors que les autres patients désespéraient, déprimaient à travers leur coma, à travers un noir absolu, alors que la déception, les réprimandes, la confusion, la haine, la tristesse, emplissait leur sommeil, alors qu'ils croyaient que plus jamais ils allaient revoir leurs amis, leurs parents(quoi que ça, c'était déjà fait) et bien il y avait au moins un patient, qui nageait (et c'était le cas de le dire) en plein bonheur.

Un bateau, le plus rapide et le plus grand qu'on n'ait jamais connu dans tout Altala. Gouverné par un seul pirate, gouverné par le meilleur des pirates et mené par, selon le capitaine, une bande d'incapable. Oui une bande d'incapable car c'est ce qu'on pouvait entendre crier une grosse voix qui retentissait à travers tout le pont. Un voix grave et forte, qui pourrait vous faire glacer le sang et vous rendre chauve pour le reste de votre vie. C'est un pirate, grand et fort, qui sortit de ce qui s'apparentait à être la cabine du capitaine. Il avait un cache-oeil noir sur l'oeil droit et un grand chapeau noir, triangulaire, trônait sur son crâne qui était déjà bien garni de longs cheveux bruns.

- Allez! criait le personnage. Et que ça saute matelot! Grouillez-vous! J'ai pas que ça à faire! Nettoyez le pont! Cirez moi les boulets de canon je veux qu'on puisse se voir dedans! Et lorsque vous aurez terminé peut-être aurez-vous droit à une chope de rhum à la taverne du grand requin sur l'île de la carapace! Allez hop matelots et que ça saute!

Oui, c'était ce que ce patient voyait en ce moment. Il nageait en plein délire, il était heureux dans son élément. Car il ne se doutait pas qu'en fait, tout ceci n'était qu'un pauvre rêve et qu'il ne tarderait pas à se réveiller. Alors qu'il terrorisait une bande de villageois dans une taverne, alors qu'il buvait jusqu'à être ivre au point de ne plus être capable de se tenir debout, un cri de femme retentissa à travers la taverne. Où était des paroles? Le capitaine, saoul comme une botte, avait cru entendre un "Je ne veux pas!".

- Quoi?! s'exclama-t-il. Une demoiselle en détresse? balbultia-t-il, son vocabulaire, qui ne volait déjà pas bien haut, étant diminué à cause de la quantité d'alcool qu'il avait ingurgité. Qui va là?! Où êtes-vous? Avez-vous besoin de quoi que ce soit? Si vous voulez je peux vous offrir une chope pleine de bon rhum!

Mais, alors qu'il se retournait vers le tavernier pour commander du rhum pour la demoiselle, qu'il n'avait toujours pas vue, le décors avait légèrement changé. Ces murs blancs... ils avaient repeinturé? Depuis quand? Mais... il n'était plus dans une taverne... ces... machines tout près de lui... il était assit sur un lit? Mais... ces murs, ces objets, ce lit, les draps de ce lit, ces gens là-bas, tous attroupés autour d'une couchette. Un mot, ou plutôt une suite de mot, vint donc à l'esprit du Skylow : le navire géant. Tout ça n'était qu'un rêve?! Donc... le vaisseau géant, qu'ils appelaient le Lusturichepasquoi, qu'il avait prit pour un rêve, était en faite un rêve et ce qu'il avait prit pour la réalité était en faite un rêve? Wooo... oh la! Une petite chope de rhum ne ferait pas de mal au pauvre pirate qui ne s'y retrouvait plus.

- Hey! Matelot! cria-t-il, dans l'espoir de voir un de ces gars qui le soignait arriver. Par ma barbe, que je dois raser d'ailleurs, qu'est-ce qui se passe ici?!

Un Skylow dans l'incompréhension, en manque d'alcool, totalement déçu de voir qu'il avait "reperdu" son Aigle Argenté, qu'il se retrouvait dans un monde où il ne se sentait pas à sa place, voilà à quoi ça ressemblait. Ooohh le pauvre...

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Thème de Rei
Paine
Nature sensible...
Rôdeur du Chêne
Paine
   Posté le 26-01-2008 à 01:41:13   Voir le profil de Paine (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Paine   

La sollicitude ne Nessa ne pouvait que toucher Caleen, même si à présent qu’elle s’était excusée auprès de la jeune ondine, et avait découvert un lien plus fort que leur inimitié séculaire entre elle, n’en attendait peut-être pas tant. Quoi que, depuis qu’elle savait être liée à Nessa par son frère, sans toutefois connaître la relation exacte qu’il y avait entre eux, Caleen se sentait bien proche de la jeune elfe aux cheveux bleus, sans nul besoin de savoir quelle était la nature de sa relation avec Kerwilen – bien qu’elle en ait déjà une petite idée.

"Ne vous inquiétez pas, je suis un peu fatiguée c’est vrai, mais je vais bien. Un peu de repos et il n’y paraîtra plus."

On aurait pu penser que la réaction de Caleen était la même que celle de Mitoko, à savoir le déni de la réalité, il n’en était rien : c’était une simple fatigue somme toute normale après tout ce qui s’était passé depuis le début de cet examen. Bien entendu, la contrariété et la culpabilité ajoutaient à son visage déjà pâle des plis et des cernes assez peu gracieux, cependant elle conservait le sourire et la sincérité se lisait sur son visage juvénile.
De toute façon, Caleen ne savait pas vraiment mentir, elle n’y était pas habituée dans son ancienne vie, et n’avait guère eu à le faire chez les Sans-Destin. La sincérité avait presque été un mode de vie… à moins que ce ne fut la naïveté de la jeunesse qui lui faisait penser cela ? En tout cas, il lui était un peu difficile de concevoir ce genre de mensonge, si facile à percer à jour, surtout quand on était empathique. Il est vrai que sur son monde, Caleen n’avait pas encore développé ce don, mais elle avait déjà des facilités à lire sur les visages, d’ailleurs puisqu’elle n’arrivait pas à se détacher des sentiments de Ley’lec malgré tous ses efforts, il lui restait cette solution pour se montrer utile à cet instant précis, lorsque Mitoko se réveillerait.

Justement, Caleen devait-elle s’estimer heureuse de ne pas percevoir réellement les sentiments de Mitoko lorsque cette dernière se réveilla si brusquement? Peut-être bien, étant donné ce cri de douleur, de peur mêlée de désespoir qui résonna dans l’infirmerie. A moins que ce ne fût une simple impression, le seul écho roulant n’étant pas dans la salle de soin mais bien dans l’esprit de l’elfe aux cheveux verts que ce cri avait surprise et troublée en même temps.
Les elfes de Lleawylen n’étaient pas versés dans l’art de la psychologie et de l’influence du subconscient sur les rêves tel que le décrivit le célèbre Dr. Freud, néanmoins ils avaient certaines connaissances dans le domaine de l’esprit. Il est vrai que l’esprit humain et l’esprit elfique comportent des différences, mais l’expérience de Caleen lui avait démontré qu’elles étaient assez minimes en fin de compte, la majorité des différences se situant dans leurs actions respectives. Tout cela pour dire que Caleen avait en partie compris les réticences de Mitoko à prendre du repos : c’est peut-être pour cette raison qu’elle luttait contre l’endormissement, pour ne pas sombrer dans un sommeil qui était tout sauf réparateur… Quels étaient donc les démons qui pouvaient tourmenter à ce point la pauvre jeune femme ? Caleen devait s’être montrée une bien mauvaise amie, pour ne pas avoir tenté de trouver la réponse à cette question, afin de l’aider lorsqu’elles étaient seules…

"Mitoko…"

Caleen aurait bien voulu lui dire quelque chose, mais Nessa l’avait devancée, et l’elfe aux yeux chocolat ne voulait pas brusquer la jeune génome, elle ne voulait pas qu’elle se sente agressée, même si c’était par des personnes qui désiraient simplement s’enquérir de son état. Aussi attendit-elle quelques instants, que la génome puisse se rendre compte de ce qui s’était passé, en jetant un œil autour d’elle, tandis que Ley’lec lui aussi démontrait à Mitoko sa présence et son soutien en posant son museau sur elle. Comme Caleen était toujours connectée avec ce dernier, elle ne put que parfaitement comprendre ce que ce dernier ressentait, et ce que signifiait le contact de ses flancs sur la peau de l’elfe. Oui Ley’lec, je suis là, ne t’inquiètes pas, pensait-elle, en posant une main sur ce flanc offert, essayant de faire le tri entre ses propres émotions et celles confuses du lycan, qui au final se ressemblaient tant.

"Mitoko, finit-elle par dire, évitez de vous agiter, vous avez besoin de repos, de beaucoup de repos. Vous auriez du me dire à quel point vous étiez exténuée…"

Non, en fait, elle n’aurait pas du le lui dire, elle avait promis de le lui dire, et de s’arrêter si la fatigue se faisait trop présente. Mais Caleen ne l’en blâmait pas, c’était à elle-même qu’elle faisait tous les reproches, de n’avoir pas su insister comme il le fallait…
Le repos… Mitoko pourrait-elle véritablement y goûter ? Les circonstances ne s’y prêtaient guère, entre la dispute qui se déroulait un peu plus loin, entre ce jeune homme aux cheveux roux et le médecin, et l’autre jeune homme couché dans un des lits proches, que Caleen avait remarqué en entrant, et qui semblait lui, non pas sujet à un cauchemar, mais à un agréable rêve. Si on ne pouvait le blâmer pour cette éloquence, il n’en était pas de même d’Hec’tor… Car enfin, c’était lui qui faisait le plus de scandale, dans un endroit où devait régner le calme. Que lui était-il passé par la tête ? Ce devait être quelque chose de bien grave pour qu’il puisse ainsi laisser de côté son éthique… Elle n’entendait rien de ce qui se disait, mais ce qui interpela Caleen fut plutôt la réaction de Mitoko en entendant elle aussi cette "dispute" au loin. Oui, elle avait bien reconnu la voix du jeune homme, probablement la personne qui avec qui elle conversait par sneak lors de l’examen. Et probablement quelqu’un de très proche de Mitoko…

Dispute enfin terminée, les voilà tous deux qui sortent de la pièce exigüe, et pour tout dire bien amochés… Pourquoi cette violence ? Mais Caleen n’eut pas le loisir de pousser plus en avant ses questionnements, ni de remarquer que la voix qui ne semblait appartenir à personne venait de l’épée accrochée à la ceinture de Zono, que ce dernier était déjà auprès du lit de la génome. Et lorsque ce dernier l’enlaça sans autre forme de procès, il n’y eut plus guère de doutes dans l’esprit de la jeune elfe aux cheveux verts quant à la relation entre Mitoko et ce jeune homme. Aussi, l’elfe finit-elle par se résigner à laisser la place à une personne qui serrait certainement plus à même de soulager Mitoko de ses peines et de ses soucis. Caleen attendrait simplement une autre occasion, un moment où elle aurait sa place. Ce n’était visiblement pas celui-là.

"Je crois que nous sommes de trop à présent Nessa… Mitoko… je vais vous laisser seule avec lui, mais avant toute chose, je voudrais que vous me promettiez de vous reposer… De vraiment vous reposer…"

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Personnage dans le RP : Caleen Son thème
Shushu
Un tant soit peu trop sensible
Slashing Adept
Shushu
   Posté le 26-01-2008 à 10:19:29   Voir le profil de Shushu (Offline)   Répondre à ce message   http://hallucinations.site.voila.fr/   Envoyer un message privé à Shushu   

Qu’importent les interventions de dehors, qu'importe le bruit qu'il pouvait y avoir dans l'infirmerie, Aliandra n'était pas près d'ouvrir les yeux. Pas maintenant et surtout pas dans cet état. N'importe quelle intervention venant du monde réel n'aurait pu la sauver. D'ailleurs, celle-ci tourna violemment la tête, signe que le cauchemar continuait pour elle. Un cauchemar qui deviendrait sans doute le début d'une folie, si on ne la sortait pas de là bientôt.

« Tu vas mourir » La jeune femme se retourna. Etonnement sur le visage, le mot mourir se répétait encore et encore dans sa tête. Toujours la même voix, mais pas de reflet. Haletante, elle se releva, les jambes tremblantes. Est-ce qu'elle parlait toute seule ? Est-ce qu'elle devenait folle ? Mais ne l'était-elle pas ? Pas sûre, ne se parlait-elle pas ? D'ailleurs que faisait-elle encore ici, à genoux au sol, observant le vide. D'ailleurs le vide se transforma bientôt en un labyrinthe de couloirs, aux dédales familiers. « Tu reconnais ? » Oui et non. Avait-elle déjà parcouru ce genre de couloir ? Ce couloir là ? Ces couloirs ? Les avait-elle déjà emprunté. Il semblait si semblable à ... « Merendio que de souvenirs. N'y as-tu pas laissé les gens que tu aimais là-bas ? C'est tellement bête de les voir mourir à nouveau. Tu ne crois pas ? » Non. Tout mais pas ça. Se relevant, elle dérapa, s'accrochant à la tapisserie. Ca ne devait pas recommencer. Le carnage ne devait pas recommencer, pas encore, pas à nouveau. La jeune femme courait à perdre haleine, dans les couloirs qui représentait bel et bien le palais de Merendio, le palais de son enfance. En face une porte. Une porte qu'elle franchissait souvent avec crainte petite, mais la dernière fois qu'elle l'avait franchi, elle y avait vu l'horreur, et la mort. Tremblante, elle avança sa main vers la porte, sans pour autant oser la pousser. Mais la porte s'ouvrit, et la jeune femme poussa un cri, s'appuyant contre la porte. Cette fois encore, elle n'avait pas pu la sauver. Sa mère baignait encore et toujours dans son sang, son coeur encore lié par quelques veines trônant à côté sur le lit royale. C'était si horrible.

« Tu n'as pas pu la sauver encore une fois » Alia secoua la tête. Que le cauchemar cesse, que tout cesse pour de bon. Qu'on arrête un peu, elle n'avait que quinze ans ce jour là, et elle n'était pas pardonnable, sa mère était morte par sa faute. Un pas hésitant, l'autre qui se suis, elle relève la tête, le visage ravagé par les larmes, mais autour d'elle le décor a changé. Une mélodie se fait entendre, dans les ruelles d'une ville en hiver. Alia se retourna et lâcha le mur qui auparavant était une porte. Comment pouvait-elle changer d'endroit comme ça. Sans comprendre, elle se mit à avancer au fil de la mélodie qui se transformait en ... Chanson ? « Oui c'est ça une chanson. Si triste, tu ne crois pas ? De savoir que la mélodie va bientôt se transformer en un cri monstrueux ? » Non pas ça. Alia venait de comprendre. Courant de toutes ses forces, elle voyait les ruelles et les maisons défiler devant ses yeux mais ce n'était pas assez rapide, rien ne l'était, pourtant elle devait y arriver. Il fallait y arriver avant la fin de la chanson. Encore une ruelle, encore une ... « Trop tard » Encore une fois elle hurla. Mais elle hurla d'arrêter. Car au fond d'elle, elle savait qu'elle ne tiendrait pas. Devant elle, une longue procession qui se dirigeait en dehors de la ville. Mais cette fois-ci, elle ne serait pas là pour caresser les longs cheveux blonds de sa soeur. Elle ne verrait pas ses yeux bleus opalins s'ouvrir et l'enfant s'éveiller, elle était morte, comme il y a si longtemps déjà sur son monde. C'est si dur de voir sa soeur morte. Mais ça ne fait que commencer. Une douleur profonde qui s'insinue dans ses veines dans son esprit. Lentement, elle ferma les yeux et se laissa choir dans la ruelle, ne voulant plus voir la procession avancer. Pourtant ...

« Grande soeur ? » Une voix sortie d'outre tombe. Une voix douce et tellement limpide, comment la propriétaire de cette voix pourrait-elle être à l'origine de l'enfer que la jeune femme vivra d'ici. En parlant d'elle, elle ouvre alors les yeux. Cette voix ... Alia se tourna alors vers l'enfant près d'elle. Elle n'avait pas passé la dizaine d'année, pourtant elle se tenait là devant elle. Alors qu'elle essayait de lui répondre, aucun son ne sortit de sa gorge, aphone jusque dans sa douleur. « Pourquoi n'es-tu pas revenue ? » Elle était revenue ... Mais trop tard. Comment pouvait-elle l'expliquer ? Seul des larmes perlaient à nouveau son visage, signe de sa douleur, signe que son amour pour sa soeur ne s'éteindrait jamais. Susie, sa Susie. Aussi jolie que possible, avec ses longs cheveux blonds, bouclant parfois, avec ce regard pure et innocent. Susie ... « Viens grande soeur. Il y a un endroit sublime que je veux que tu vois ... » Prenant la main de l'enfant, elle la suivit à travers la ville qui prenait peu à peu l'apparence d'un champ de bataille. La mort d'Ambor, était-ce donc ça qu'on voulait lui faire revivre ? La mort d'Ambor ? Non pas ça. Pourtant Susie l'emmenait sur le champ de bataille, tirant toujours la jeune femme de sa petite main vers le cadavre d'un cavalier, vers la mort de son esprit « Ils vont tous mourir ... Par ta faute ... » Elle n'avait pas de voix pour parler, mais elle en avait pour hurler. Se dégageant de l'étreinte de l'enfant, elle se mit à fuir, courant toujours plus loin.

« Pourquoi m'abandonnes-tu ? » Elle l'abandonnait parce qu'elle n'y arrivait plus voila tout. A toujours contrôler sa peur, elle finit par devenir inexistante. Toujours. Et dans sa tête, des images se succédait, que ce soit la mort de sa mère, d'Ambor, ou encore celle de Rufus qu'elle avait fui sans oser avancer, sans oser s'approcher du corps, toutes ses images, tous ses lambeaux de souvenirs ne cessaient d'être revécu comme une scène de théâtre tragique, sur une mélodie qui n'en finissait pas. Douce mélodie macabre. Mélodie de sa vie. Dans le monde réel, la jeune fille inconsciente, tenant toujours le drap dans son poing serré, bougea son autre main pour la placer machinalement sur son ventre, sur une ancienne cicatrice ... Qui finalement ... Lui ferait encore bien du mal. « Tu veux toujours être Alia ? Celle qui ne craint pas la peur mais qui au fond, ne supporte pas d'être seule ? Ou encore voudrais-tu être Eclipse, dont la vie ne fut qu'une mascarade ? Qui se sacrifia pour quoi ? Pour rien ? Surtout quand on voit ce qu'elle est devenue ? » Ce n'était plus sa soeur qui parlait. C'était cette voix si familière, cette voix qui l'avait guidée depuis le début dans cette ... « Et oui une arène. » Seule. Seule dans cet endroit. Seule sur ce sable souillé par d'autres combats. Et pourtant toujours cette voix. Montre-toi. C'est ce qu'Alia aurait voulu dire, c'est ce qu'elle pensait encore et encore. Qu'elle se montre, que la propriétaire se montre, en dehors d'un miroir. Et l'ennemi se montra.

Quelqu'un dans une armure sombre, un masque sur le visage. Quelqu'un qu'elle ne connaissait pas. Devant elle, apparurent alors Mela'p et l'Exécutrice. « Laquelle prendras-tu ? » Les deux. Le combat à deux lames commençait à devenir une habitude. Son adversaire eut comme un ricanement au moment où elle empoigna les deux lames avant de faire apparaître une épée en main. Comme elle se doutait un peu, celle-ci leva son épée et chargea. Elle essaya de l'atteindre à la tête. Alia para le coup sans trop de difficultés, et elle riposta aussi vite. La jeune femme parait chacun de ses coups facilement. Son adversaire essaya alors de l'atteindre au poignet. Alia l'esquiva tant bien que mal avant de se fendre pour une énième fois. Elle l'évita une fois encore et l'attaqua et se fut à son tour de l'éviter. Et la danse continua encore et encore. Comme un jeu sans fin. Et pourtant elle commençait à se blesser chacune leur tour. Et les paroles de son adversaire la touchait bien plus qu'elle ne voulait le croire. Une danse pour un combat ? Une danse pour la vie sans doute. Il suffisait de trouver le rythme de cette danse pour mener sa vie ...

« Qui es-tu ? Que défends-tu en te battant ? Toi qui n'est rien ? » Et Alia chargea. Elle chargea les deux lames levées. Mais l'Exécutrice tomba lourdement au sol, tandis qu'elle continuait sa course, le poignet ensanglanté, la main droite toujours levée. Et le coup final eut lieu. Aussi long à venir que fut la danse à être apprise. L'adversaire s'arrêta alors, les mains sur Mela'p enfoncé dans son ventre, tenant la lame et essayant de l'enlever en vain. Mais impossible, il était aussi bien ancré en elle, que ne l'était cette haine qu'avait ressenti la jeune femme blonde en chargeant contre cet ennemi. Le masque tomba alors, et les genoux d'Alia lâchèrent devant ce spectacle. « Dommage ... Que tu ... te haïsses ... autant ... » C'était elle qu'elle haïssait ? Elle ou Eclipse ? Les deux sans doute. Alia et Eclipse, elle les haïssait toutes les deux. Elle ne se supportait plus. Elle porta alors machinalement les mains sur son ventre. Là où se trouvait Mela'p à présent. Une plaie qui datait de sa bataille sur son monde, mais aussi de Traverse, bizarrement au même endroit ... Etait-ce un suicide ? Avait-elle reportait toute cette rage au point de créer un monde illusionniste pour essayer de se blesser ? Elle avait toujours eu peur de mourir. Mais était-elle si fasciné par celle-ci, au point de la chercher par moment ? Le décor et l'arme disparurent alors tandis qu'elle fermait les yeux. Le cauchemar enfin terminé.

Dans l'infirmerie, le visage de la jeune Sans-Destins se radoucit, comme un rêve qui se finit. Pourtant, même si son rêve avait prit fin, il restait toujours une trace de ce qu'elle venait de vivre. Le longs de ses joues, coulant doucement des perles d'eau salée d'une couleur rubis, partant de ses yeux fermés. Qui eux, ne tardèrent pas à s'ouvrir. Des prunelles fixant le plafond, les larmes de sang ne cessaient de couler. Son poing se relâcha alors, et le drap froissé s'échappa doucement de ses doigts retombant alors sur elle. Son regard se porta alors sur la droite, laissant voir de prunelles de la même couleur que ses larmes, deux prunelles rouges sang, au regard effrayé. Qui était-elle ? Que faisait-elle ? Où était-elle ? Combien de question qui resterait sans réponse ? Un sanglot s'échappa alors de ses lèvres, le seul bruit qui prouvait qu'elle était réveillée d'un coma court, mais pourtant si dur pour la jeune femme qui laisserait une autre trace que les larmes, ou encore la prunelle de ses yeux. Le drap reposant alors sur son corps, prenait peu à peu une couleur rougeoyante, sa main baignant déjà dans le liquide poisseux. Pourtant pas un signe de douleur ne s'afficha sur son visage inexpressif. Elle ne bougea plus, son regard couleur rubis perdu au loin ...


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   Posté le 26-01-2008 à 17:44:10   Voir le profil de Mitoko triball (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Mitoko triball   

( Hj : ‘titia, juste une ‘tite précision, Mitoko ne pleure pas. ^^’’ Pour l’instant. XD Et encore toutes mes excuses pour la longueur du post... =____= )



Nessa a écrit :

"Mademoiselle Mitoko...Calmez-vous, je vous en prie...Ca va aller..."


Paine a écrit :

"Mitoko, finit-elle par dire, évitez de vous agiter, vous avez besoin de repos, de beaucoup de repos. Vous auriez du me dire à quel point vous étiez exténuée…"



La main caressait le poil, machinalement, sans plus même avoir véritablement conscience de ses gestes. Le contact avec cette fourrure familière avait quelque chose de rassurant, suffisamment pour que l’esprit de la génome, à peine en phase de recomposition, ne s’effondre pas à nouveau totalement. Suffisamment, pour lui faire reléguer au second plan l’homme du cauchemar… Mais il restait malgré tout là… bien présent sans son cœur… Et cette querelle qui avait éclaté non loin, grondant comme le tonnerre, lui rappelait son propre cri, sa propre tentative pour échapper à des paroles… terribles… Oh cœur… calme toi… la tempête est passée… le calme ne devrait plus tarder à revenir… Alors pourquoi le grondement du tonnerre ne voulait-il donc pas se taire ?...
Fatiguée… elle était si fatiguée… que son esprit se mettait à divaguer en d’étranges rêveries sur le temps, les éléments et leur incontestable et effrayant pouvoir… Non, la tempête n’était pas finie, et elle se trouvait en plein cœur de celle-ci…
Un instant, Mitoko, le regard vague, toujours posé sur cette porte close, manqua de se laisser aller et de se replier sur elle-même, corps et âme. Mais, plus que cette étrange requête qui tonna dans l’air, portée par la voix forte et claire d’une personne qui se trouvait juste à côté ; la voix, comme l’homme, lui disaient d’ailleurs étrangement quelque chose quelle n’arrivait à saisir dans les brumes de sa mémoire chancelante ; c’est autre chose qui parvint à la tirer réellement de cette torpeur dans laquelle elle se ré-enfonçait malgré elle…
Ces deux voix, si douces, si pleines de compassion et malgré tout, si teintées d’inquiétude…
Une lueur naquit enfin dans le regard de la jeune femme qui se remit, quel soulagement, à briller de la flamme de la lucidité.
Caleen… Nessa… et dire qu’elle avait manqué de les laisser elles aussi en arrière… de partir sans elles… De quitter tout le monde… L’espace d’un instant, oui, elle avait pensé à tout abandonner… et maintenant, elle se trouvait répugnante… Quoi qu’en dise la voix, elle n’était définitivement pas seule… pas encore… et, agir aussi égoïstement c’était… Les mots qui lui vinrent ne lui semblèrent pas assez fort pour qualifier l’ignominie de la chose… Mais elle avait soudain l’impression d’avoir trahi bien des gens… A commencer par la personne qui était très certainement en train de subir des foudres à sa place…
A toutes ces personnes, elle devait au moins des excuses, et des explications sans aucun doute, mais pas tout de suite, quand elle aurait les esprits plus clairs…
Second essai. Elle ouvrit la bouche et s’apprêta à adresser les justes excuses que méritaient déjà ces trois là.

‘‘Je…’’

Mais encore une fois, un fait indépendant de sa volonté vint l’en empêcher. La porte. La porte venait de s’ouvrir et deux hommes en sortirent, l’un plus rapidement que l’autre. A sa démarche et son allure d’abord, elle le reconnut immédiatement. Ses lèvres toujours entrouvertes, les mots encore suspendus à ces dernières, Mitoko le regarda s’approcher. Mais c’est le geste qu’il eut pour elle qui la laissa par-dessus tout muette de stupeur, au point qu'elle en occulta même le fait que l'épée qu'il portait à sa hanche venait de parler.
Ce témoignage d’affection… non, c’était même plus fort encore que ça… elle s’en rendait bien compte à la manière dont il s’accrochait à elle et la serrait de toutes ses forces… par… peur ?... Il avait donc eu peur ?... De quoi ?... Pourquoi ?... Les réponses… il lui semblait en partie déjà les connaître, mais… Garland… Garland lui, semblait douter qu’elles soient les bonnes…
Elle essaya cependant de ne plus y penser pour le moment, malgré le doute qui pressait son cœur de tous les côtés. Le bien-être, le sentiment de réconfort, mais plus encore, celui d’exister dans cette étreinte, ce contact, lui apparut comme une nécessité à la guérison de son être meurtri.
Alors qu’elle se laissait couler contre ce corps en une profonde expiration, sa tête se posant sur l’épaule du demi-vampire, elle éprouva néanmoins un autre besoin, peut-être plus curieux encore… Sa main toujours perdue dans le poil de Ley’lec se glissa jusqu’au cou du lycan et son bras l’enlaça, alors que son autre main se mit à chercher une autre forme de contact : la main de Caleen. Lorsqu’elle la trouva enfin, elle la pressa avec douceur mais en lui faisant bien comprendre qu’elle ne désirait pas la lâcher de si tôt.
Là, oui, là, elle avait enfin l’impression de se sentir mieux… Elle ne pouvait plus tomber… pas tant qu’elle se sentait soutenue…
Cependant, en même temps que la voix de Caleen se fit entendre, la main de cette dernière sembla lui échapper, pas physiquement non, mais, spirituellement. Mitoko ne s’en formalisa pourtant pas. Il lui parut logique que l’elfe ne se sente plus vraiment à sa place face au tableau que Zono et elle devaient offrir. C’était plutôt elle qui s’en sentit un brin honteuse, espérant qu’elle ne lui tienne pas rigueur d’avoir l’impression de se retrouver soudain écartée momentanément de cette histoire où elle avait pourtant eu un rôle prépondérant…
La jeune blonde se promit d’ailleurs que Caleen aurait droit à des explications. Elles auraient une conversation, et elle tâcherait d’éclaircir cette situation qui devait paraître profondément obscure à l’elfe de la manière la plus sincère possible. Elle lui devait au moins ça… après tout ce qu’elle avait fait pour elle… tout ce qu’elles avaient traversé ensemble… Sinon… sinon… elle ne se sentirait pas digne de cette amitié naissante entre elles…
N’osant pas forcer Zono à se détacher d’elle ; et peut-être aussi parce qu’elle avait encore cruellement besoin de son contact… ; elle se tourna néanmoins de sorte à pouvoir convenablement répondre à sa camarade, mais aussi à la pauvre Nessa qui devait être encore plus perdue dans tous les remous d’une histoire dont elle n’avait fait qu’effleurer du doigt la surface sombre et opaque à ses yeux…
La voix légèrement tremblante et extrêmement faible elle réussit quand même à s’exprimer :

‘‘ Caleen je… avant que vous ne partiez… j’aimerais vous présenter mes plus sincères excuses… Je… j’aurais du vous expliquer… Je suis désolée… Je vous ai causé tellement de souci… Je sais que les mots n’arrangeront rien mais… je vous en fais la promesse… un jour… quand vous voudrez… je vous dirai tout… Et… merci… encore… pour tout…’’

Bien que marqué par l’épuisement tant moral que physique, le visage de la génome reflétait la sincérité pure. Elle s’essaya même à un sourire timide avant de reprendre :

‘‘Quant au repos… que je le veuille ou non, je crois que je vais bien être forcée d’en prendre… Et puis, l’examen achevé, je n’ai plus aucune raison de chercher à m’y soustraire… Alors oui, je vais en prendre... ’’

Un petit rire, bien qu’un peu amer, s’échappa de sa gorge. Elle tourna alors la tête vers l’autre elfe à la chevelure bleutée en affichant cette fois un air profondément navré.

‘‘Toutes mes excuses à vous aussi mademoiselle Nessa… Notre première rencontre n’avait déjà pas été de tout repos, mais celle-ci atteint des sommets de singularité… J’espère sincèrement que notre prochaine rencontre elle, se présentera sous de meilleurs auspices et ne pas vous avoir inquiétée plus que de raison…’’

Elle inclina humblement la tête pour appuyer ses dires. Son regard se porta alors sur la dernière personne, et non la moindre, à laquelle elle n’avait pas encore présenté d’excuses. Sa main effleura la tête du lycan en tressaillant.

‘‘Ley’lec… toi aussi… s’il te plait… pardonne-moi… Je ne te cause que du souci…’’



Comme si le crinos allait en vouloir à cette sœur si chère à ses yeux et à son cœur ! En voilà une idée qui lui sembla curieuse !
Se dressant sur ses pattes arrières, il posa ses pattes avants sur le lit et, d’un rapide coup de langue, déposa une léchouille sur le nez de Mitoko.
Bien sûr que non il ne lui en voulait pas. Mais, ça ne sous-entendait pas qu’il ne s’inquiétait pas pour elle et qu’il ne désirait pas, lui aussi, la voir aller mieux !

Mitoko sourit avant de caresser franchement la tête du lycan et de lui gratter derrière les oreilles du bout des ongles.

‘‘Merci vieux frère…’’

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   Posté le 28-01-2008 à 13:38:08   Voir le profil de Nessa (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Nessa   

((HJ Oups, désolée, Mimi, erreur d'interprétation de ma part ^^"" ))

Ses deux hommes qu'on avait entendu se quereller au loin l'un était à présent au chevet de Mitoko, lui aussi, mais...Eux-mêmes auraient besoin de soins, d'après ce que l'elfe aux cheveux bleus pouvait en juger.
Même ici, en un lieu qui devait regrouper des forces pour lutter contre un Mal, il fallait que le ton monte et qu'on en vienne aux mains ? Enfin, quoi qu'il en soit, cette dispute avait cessé, puisqu'ils étaient maintenant solidaires depuis l'éveil de la demoiselle.
Demoiselle qui d'ailleurs, depuis son réveil également, semblait toujours aussi mal, en témoignent ses excuses à tout le monde, y compris à l'ondine qui pourtant ne voyait pas ce que Mitoko pourrait se reprocher.

"Ne vous excusez pas, Mademoiselle Mitoko, il n'en est nul besoin. En revanche, si vous voulez vraiment faire quelque chose, reposez-vous, s'il vous plaît."

À l'évocation de leur première rencontre, Nessa sourit.

"Il est vrai que la première fois qu'on s'est vue n'était pas une rencontre que l'on pourrait qualifier "d'ordinaire" ^^' Mais elle n'en était pas moins plaisante ! ^^ "

Nessa n'alla pas plus loin. Mademoiselle Mitoko devait avoir ses raisons pour s'être mise en un tel état...Raisons qu'elle semblait prête à partager avec Mademoiselle Caleen. Pourvu que cela les soulage toutes les deux ! Elles semblaient à la fois si proches et si déférentes l'une envers l'autre !

Le crinos n'était pas moins contente et inquiet au réveil de son amie...Ou plutôt de sa soeur puisqu'elle l'appelait "vieux frère"...Mademoiselle Caleen et lui semblaient également proches. Ils traversaient ces moments ensemble pour Mademoiselle Mitoko, à n'en pas douter.

Mademoiselle Caleen enjoignit d'ailleurs Nessa à laisser le jeune homme s'occuper de la malade. Les deux elfes s'étaient promis une discussion, lors d'un moment plus calme et plus propice que dans la Serre. Il était venu, bien que les conditions soient encore une fois pour le moins étranges. Lui emboîtant le pas, Nessa jeta un dernier regard au lit.

"Au revoir, Mademoiselle Mitoko, j'espère vous trouver plus en forme la prochaine fois ! ^^' Occupez-vous bien d'elle, Messieurs..."

Puis, se retournant vers l'elfe à la chevelure verte :

"Je vous suis, Mademoiselle Caleen ^^ Connaissez-vous un endroit plus..."calme" où nous pourrions...? "

"Faire plus ample connaissance" ? Oui, c'est inévitable, et pourtant...C'est comme si Nessa connaissait déjà un peu Caleen... "Discuter", alors ? C'était évident, mais parfois certains silences sont tellement plus forts !
Nessa ne trouvait plus ses mots. Cette chevelure lui rappelait tant celle de Keri ! Et...Mademoiselle Caleen était la soeur de cet être si cher à son coeur. Indéniablement, l'ondine voulait connaître cette sylvaine. Vraiment, qui aurait pû croire une telle histoire sur Lleawylen ?

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   Posté le 28-01-2008 à 19:11:29   Voir le profil de Lovie (Offline)   Répondre à ce message   http://aetas.alloforum.com   Envoyer un message privé à Lovie   

[salle d'entrainement a la magie... non non, c'était meme pas prémédité!! ]

Elle avait les yeux vitreux et ne voyait presque qu'a travers un voile brumeux qui enveloppait non seulement sa vue, mais également son esprit cotonneux. Celui-ci, meme calmé par Ker'yian, avait des confrontations parfois violentes entre ses pensées. Etait-ce les siennes ? A qui d'autres ? Et quelle migraine ! Et sa langue qui avait doublé de volume sous la dhésydratation et l'étouffait presque dans sa gorge.
Lovie n'avait pas décroché un mot depuis sa sortie de la salle, longeant piteusement les couloirs, errant dans le vaisseau, se laissant guiser par l'habitude et ses pieds qui devaient se souvenir du chemin deja tant de fois emprunté, trop de fois... Elle poussa la porte de l'infirmerie, imaginant le monde, nombreux, au vue du brouhaha qui règnait dans cette pièce, mais ne s'attarda pas et de toute facon, trop faible pour distinguer quoique ce soit...

D'ailleurs, elle percuta mollement un infirmier et faillit partir en arrière, mais celui-ci eut le reflexe de l'attrapper par les bras afin de lui rétablir l'équilibre. Dans un souffle, et sachant ce qu'elle avait, l'arme s'empressa d'établir le diagnostic afin d'accelerer la prise en charge.

"Déshydratation."


L'infirmier força la jeune femme a s'assoir dans un coin de la pièce sur un siège solide et englobant et revint bientot avec une seringue (désolée pour le vocabulaire pauvre du milieu médical...) et une poche d'un liquide incolore ressemblant à de l'eau... Peut-etre un peu plus nutritif. Saisissant habilement le bras gauche de Lovie, il l'ouvrit et planta l'aiguille dans la veine apparente du creux du coude, relia le tout a la poche suspendu a coté et fit couler le tout. Il avait paré au plus urgent. Puis il repartit et vint chercher des bouteilles d'eau pour quand la langue se serait dégonflée et que Lovie pourrait boire de nouveau sans s'étouffer...

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   Posté le 28-01-2008 à 22:53:45   Voir le profil de Mitoko triball (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Mitoko triball   

Rei a écrit :


Mais, alors qu'il se retournait vers le tavernier pour commander du rhum pour la demoiselle, qu'il n'avait toujours pas vue, le décors avait légèrement changé. Ces murs blancs... ils avaient repeinturé? Depuis quand? Mais... il n'était plus dans une taverne... ces... machines tout près de lui... il était assit sur un lit? Mais... ces murs, ces objets, ce lit, les draps de ce lit, ces gens là-bas, tous attroupés autour d'une couchette. Un mot, ou plutôt une suite de mot, vint donc à l'esprit du Skylow : le navire géant. Tout ça n'était qu'un rêve?! Donc... le vaisseau géant, qu'ils appelaient le Lusturichepasquoi, qu'il avait prit pour un rêve, était en faite un rêve et ce qu'il avait prit pour la réalité était en faite un rêve? Wooo... oh la! Une petite chope de rhum ne ferait pas de mal au pauvre pirate qui ne s'y retrouvait plus.

- Hey! Matelot! cria-t-il, dans l'espoir de voir un de ces gars qui le soignait arriver. Par ma barbe, que je dois raser d'ailleurs, qu'est-ce qui se passe ici?!

Un Skylow dans l'incompréhension, en manque d'alcool, totalement déçu de voir qu'il avait "reperdu" son Aigle Argenté, qu'il se retrouvait dans un monde où il ne se sentait pas à sa place, voilà à quoi ça ressemblait. Ooohh le pauvre...





Alerté par l’appel de l’un des convalescents qui venait de reprendre ses esprits, un infirmier de taille moyenne, d’une petite trentaine d’années et aux favoris aussi bruns que ses cheveux courts coiffés à la hâte, s’approcha rapidement, soucieux de répondre au plus vite à ses interrogations afin de lui faire baisser la voix en ce lieu où calme et repos étaient exigés. Il s’empressa d’ailleurs de poser deux mains, à la poigne certaine, sur les épaules de l’homme pour l’enjoindre à se rasséréner.

‘‘Du calme, du calme, vous devez rester tranquille. Avez-vous un souci ? Besoin de quelque chose ? L’une de vos blessures vous fait-elle souffrir ? ’’

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   Posté le 30-01-2008 à 04:31:13   Voir le profil de Rei (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Rei   

L'infirmerie... oui, c'est là qu'il était... encore une fois. Donc... la mission était terminée? Ils l'avaient menés à bien? Pourtant Rei était encore une fois étendu dans cette foutue couchette. Son bras... oui... il était toujours dans une attèlle... oui! Cette morsure que lui avait fait ce foutu canin dans cette région campagnarde. Tout devenait un peu plus clair... sa veste, quelqu'un lui avait donc remis? Mais en dessous il n'avait plus son gilet de laine... dommage... c'était un vêtement plutôt chaud. Son... bracelet bleu! Où était-il? Le pirate ne l'avait plus à son poignet! Il fouilla dans une de ses poches de sa veste et retrouva rapidement le sneak. Satisfait, bien que de toute façon il n'avait toujours pas comprit la totalité du fonctionnement de cet outil, il remit bien en place ce qu'il prenait pour un bijou à son poignet droit. Sa pierre... ou plutôt celle de Maddy... oui, c'était bon, elle était toujours dans sa veste.

Alors que le Skylow commençait légèrement à comprendre ce qui se passait un de ces matelots à la toge blanche venait de l'empoigner par les épaules. Lui aussi, décidément, avait besoin de se raser la barbe. Une de ses blessures? Le matelot devait probablemment faire mention de sa morsure. Rei enleva sa veste et ensuite l'écharpe de fortune dans lequelle son bras droit se retrouvait. Il examina, d'un oeil de pirate (et ça ne veut pas dire qu'il regarde bien, au contraire), sa morsure. Celle-ci avait laissé de belles marques de crocs et les entailles semblaient rapidement guérirent et il était clair que ça allait laisser quelques cicatrices. Rei sourit à la vue de la morsure.

- Ah bah ça ce sera une belle cicatrice! s'exclama-t-il, toujours aussi fort que prédécemment, le grand sourire aux lèvres. Ce sera une excellente histoire à raconter aux autres matelots de ce navire je peux vous l'assurer!

Enfin il avait retrouver sa couleur basanée habituelle et son bras ne semblait plus le faire souffrir, et nous disons bien : "semblait". Donc... pour résumer la situation, la mission était terminée, ses coéquipiers devaient se reposer, Rei avait sûrement eu sa paye, il avait perdu son gilet de laine dans la bataille contre les loups-pierres et... il sentait un peu, et ce n'était pas pour le mieux.

- Je vous remerci pour votre hospitaliter mon cher... hmm... quel est donc votre nom?

À présent, Rei s'était levé pour faire face au matelot et souriait de toute ses dents. Quelqu'un qui ne le savait pas ne se serait jamais douté que cet homme revenait d'une mission plutôt périeuse et qu'il venait à peine de sortir du lit.

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Mitoko triball
   Posté le 30-01-2008 à 17:32:56   Voir le profil de Mitoko triball (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Mitoko triball   



L’infirmier resta néanmoins sceptique. Enfin, tant que l’homme était de nouveau sur pieds et avait bonne mine, c’était sans doute l’essentiel. Et comme ils commençaient soudainement à avoir un afflux de patients…

‘‘John, John Wyle. Mais, faites-moi le plaisir de ne pas trop vous surmener pendant quelques temps. Prenez au moins un ou deux jours de repos pour récupérer. Les blessures ne permettent de raconter de belles histoires que lorsqu’elles guérissent vraiment.’’

L’infirmier posa une main sur l’épaule valide du pirate, la lui pressant légèrement dans un geste amical.

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   Posté le 31-01-2008 à 19:06:00   Voir le profil de Lovie (Offline)   Répondre à ce message   http://aetas.alloforum.com   Envoyer un message privé à Lovie   

Lovie commençait à ressentir les effets rapides de la poche diffusée en intraveineuse. Ce devait etre un coktail détonant, car sa langue commença à retrouver sa dimension et son élasticité habituelle. Elle claqua un coup son palais, estimant le degré de secheresse de sa gorge.
A taton, ses doigts fins explorairent le bras du fauteuil qui faisait face a la pièce bondée. Enfin ils rencontrèrent la bouteille précieuse du liquide vital. Lorsque Lovie s'en saisit, elle faillit la lacher, sous le poid imprévu de l'eau contenue. Elle assura sa prise, et put apporter fraicheur et humidité à ses lèvres. Elle vida la bouteille d'un trait et poussa un soupir soulagé. Alors qu'elle vidait ensuite la seconde, ses yeux vitreux reprirent de leur éclat, et elle distingua enfin silhouette et visage.

Elle était encore étourdie de sa crise d'angoisse. Et elle en ressentait encore les effets secondaires pervers. Cela faisait longtemps... Depuis sa visite avec l'étrange professeur Mihara d'ailleurs, qu'elle n'avait pas eu une telle confusion dans son esprit. Elle avait de nouveau l'impression d'entrendre les pensées et les souvenirs de quelqu'un d'autre, sans comprendre d'ou cela pouvait bien provenir... de sa migraine c'était sur, mais de sa folie ? Cela parlait par bribes, mais elle essayait de lutter pour ne pas entendre, pour ne pas voir... elle ferma fort les paupières, mais quand elle les rouvrit, ils se figèrent dans l'éclat vert d'une chevelure particulière. L'elfe aux yeux chocolat. Elle l'aurait reconnu entre mille, et a ses souvenirs, les siens pour sur cette fois-ci, elle n'avait jamais rencontré personne d'autre avec une chevelure si particulière... Comme un flash, elle plongea dans les yeux chocolat, happée littéralement.

Si la sensation de danger et de mort lors de son entrainement était encore si présent, cette vision ne fut pas pour la ramener à plus de joie. A chaque battement de cils, elle revoyait a travers cette personne qui avait l'air charmante et si douce... *Angelyne* l'image de celle qui lui avait été chère, qu'elle... qu'elle avait assassiné. Par ce qu'elle pouvait faire, avec Ker'yian ? Avant ? *Angelyne* et voila que ces pensées autre en rajoutaient une couche dans la confusion. Ou était le passé, quel était le présent ? Mais qu'avait-elle fait ? C'était si ignoble...

Si la soif l'avait apaisé physiquement, le moral n'était pas au mieux... Si la fuite était dans l'action, cet arret soudain et ce moment de répis la rattrapait en plein élan. Elle se prit soudain le visage à deux mains et ne put retenir ses sanglots, hachés par quelques hoquets entrecoupés lorsqu'elle reprenait sa respiration... Elle était partagée entre le remord, la nostalgie, la solitude, telle une chape de plomb sur ses épaules.

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Ikkaru
Moombas au pouvoir !
Barde des Nuages
Ikkaru
   Posté le 02-02-2008 à 17:30:34   Voir le profil de Ikkaru (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Ikkaru   

Ivy n'avait rien à faire . Il fallait dire que pour une androïde , quelques avantages permettaient de gagner un temps considérable . Elle ne mangeait , apprenait , tout du moins ce qu'il y a avait à lire au mot pour mot , la réalité était différente , elle ne dormait pas , se contenter de recharcher ses batteries tout au plus quelques heures mais cela ne changeait en rien le fait qu'androïde a aussi ses inconvénients . L'androïde avait donc beaucoup de temps devant elle et n'ignorait pas qu'elle avait demandé à Amraël la permission de pouvoir observer les soins prodigués à l'infirmerie . La voilà donc à l'infirmerie . Rien ne prédisposait à sa présence quand on la voyait oisive et en parfaite santé . Trop occupés , les infirmiers la remarquèrent à peine , mais après de lourds murmures , une jeune infirmière vint à sa rencontre :


- Bonjour Madame , je me nomme Amy Gainstherrow . J'ai cru m'aperçevoir que vous demeuriez au même endroit depuis plus de trois quart d'heures . Souffrez-vous d'un défaut de mobilité ? Peut-être est-ce une perte d'esprit momentanée , cela arrive parfois : le cerveau perd potentiellement cosncience pour une durée limitée . Le peu de conscience subsistant maintient le corps dans un espace stationnaire . Peut-être souffrez-vous trop pour bouger ou dire quoi que ce soit . En cas de non réponse , j'en déduirai que ...



Ivy toisa la jeune infirmière . Elle ne portait ni lunette ni calpin à la main comme beaucoup de jeunes infirmières . Elle se permettait aussi de concorder à la perfection avec certains fantasmes qu'ont les hommes sur les infirmières avec ses talons hauts et son chemisier déboutonné sous sa blouse . Sa chevelure rouge était son permier signe distinctif . Son visage d'un sèrieux trahissait un peu de dépit pour une non moins importante passion pour son métier .

- J'ai la permission de Sir Amraël pour observer les opérations , répondit Ivy .
- Ahh ... je vérifierai cela . Bien , si vous n'avez pas de problèmes , je vais m'occuper d'autres patients .


A peine ses mots furent-ils prononcés que la porte de l'infirmerie s'ouvrit à la volée . Amy avait durant un temps toujours été surprise par ce genre d'intrusion soudaine qui n'annonçait rien de bon . Depuis , cela se mut en habitude et d'un pas vif elle fit un tour à 180° , constatant que , comme trop souvent , un sans-destin d'age moyen tenait par l'épaule un plus jeune gravement blessé .

- Que s'est-il passé ? bombarda l'infirmière .
- C'est une attaque d'heartless , lui répondit le plus âgée à la volée .
- Posez-le là .
- J'ai commencé à m'affoler quand le sang a cessé de couler et qu'il est devenu aussi blemme qu'une crotte de moomba ( les crottes de moombas sont blanches ^^ ) .


Peu choquée par de telles connaissances sur la nature moomba , l'infirmière fendit à l'aide de ciseaux la chemise ansanglantée de son patient . Elle découvrit une large blessure dont quelques morceaux de la chemise avaient du mal à se séparer , collés à celle-ci . Il fallut donc laisser quelques pans de vêtements afin de ne pas faire souffrir trop le patient . Celui-ci était en nâge et , semble-t-il , n'avait pas la force de crier mais gardait de grand yeux ouverts fixès sur le plafond .

- Bien , reprit Amy . Je suis infirmière supèrieure , j'ai beaucoup moins d'expèrience qu'un médècin et biens moins de connaissances mais ne vous en faîtes pas , je suis qualifiée pour soigner ce genre de blessures . Tiens , il est vraiment blemme comme vous dîtes , je me demande s'il ne va pas mourir .
- Mais ne dîtes pas ça !

Tout en parlant , l'infirmière s'éxécutait , deux autres membres du personnel l'assistaient .

- Le Phenolphatère est un puissant anesthésiant qui ralentit les battements du coeur et inhibe la réceptabilité des nerfs . Il a ceci de révolutionnaire qu'il laisse une partie de conscience au patient ; je vous demanderai donc peut-être de prier votre ami de faire certains gestes ou de me dire s'il peut bouger certaines parties de son corps .
- .... Carlos ... murmurait la victime .
- Bien , fit Amy en enfilant des gants . Vous allez voir à l'oeuvre l'efficacité du matèriel médical du Luastria .

Tandis qu'une infirmière se chargeait de faire un nettoyage sommaire de la plaie afin d'y voir plus clair , Amy se chargea d'injecter le Phénolphatère au patient . Elle constata après quelques secondes que le patient souffrait toujours autant et réitéra l'injection .

- Pardon , j'ai raté la veine .
- Quoi ! Mais nous n'avons pas de temps à perdre !
- Je le sais bien .

La plaie était maintenant on ne peut plus visible . L'anesthésiant effectif , on se chargea de retirer les derniers pans de vêtements . Y regardant de plus près , Amy grimaça devant la plaie . Les bords craquelés de sang lui donnait un aspect répugnant . A cela s'ajoutait la peau qui s'empourprait tout autour et l'on devinait à l'intèrieur de la plaie une liquide-solide jaunâtre pleins de grumeaux .
Amy s'impliqua donc à nettoyer en premier lieu tout le pue superficiel . Pour se faire ,elle s'était munie d'un tout petit tube aspirateur comme ceux qu'on trouve chez les dentistes et puisque le sans-destin dénommé Carlos dévisageait oisivement le pue qui filtrait à travers le tube , elle l'injoncta :

- Il y a trop de sans-destins et pas assez de personnel . Puisque vous êtes-là , voulez-vous enlever les caillots de sang ? Tenez .
Elle lui passa une lingette dépoursièrante .
- Il n'y a rien de plus efficace pour contenir le sang . Gertrude utilisera un de nos produits miracles qui décoagule le sang , je vous demande de passer cette lingette après son passage .

En effet , une allemande d'une soixantaine d'année s'affairait à la tâche . De son côté , Amy acheva sa tâche d'une manière grossière et se saisit aussitôt d'un imposant tube duquel sortit un gel bleuâtre et qu'elle enduit précausionnement à l'intèrieur de la plaie .

- Bien ! cria-t-elle soudain ! Après la partie chimique , passons à la pratique ! Fer à suture ! .

Gertrude lui passa un petit fer de dimension approprié .

- Bien , aidez-moi ! Ici nous cousons rarement nos patients , étant donné le type de blessure occasionés , il est trop risqué que quoi que ce soit se découde . Alors nous suturons la plaie en brulant la peau . Pouvez-vous m'aider et joindre les lèvres de la plaie .

Carlos effectua sa tâche avec répugnance et difficulté mais non moins de coeur à l'ouvrage s'il fallait sauver son ami . Aussitôt , Amy passa le long de la plaie son fer à suture . La peau crépita en se soudant et la plaie fut bientôt refermée .

- Bien !

Amy se saisit pour terminer d'un petit pistolet et perfera de nombreux trous invisibles à l'oeil nu aux côtés de la plaie . Un peu de pomade est un énorme pansement conclurent l'affaire .

- Bien ! Votre ami est sains et sauf , du moins je le pense . Toute mes condoléances s'il se survit pas .
- Mais ... mais .
- Ne vous faîtes pas , il n'y a pas vraiment de raison , nous avons seulement beaucoup de mauvaises surprises . Votre ami a perdu peu de sang , son sang a coagulé à une vitesse fulgurante et évité trop d'effusion . Je dois lui faire un examen plus poussé pour savoir si l'organisme n'est pas plus touché : là aussi nous avons beaucoup de surprises . Mais j'ai pris pour habitude d'expliquer aux patients ce que je leur fait . Puisque la victime est presqu'inconsciente , je vais le faire à vous . C'est très simple : le gel que j'ai appliqué dans la plaie est très pratique , il contient des microorganismes innofensifs pour l'homme qui rongent les tissus morts . Le liquide dans lequel ils baignent , c'est-à dire le reste du gel aidera votre ami à cicatriser et évitera les infections . Ce liquide ne disparait pas dans l'organisme mais reste localisé , j'ai donc fait des trous miniatures à travers lesquels le gel qui a servit pourra s'évacuer . C'est en premier lieu , quand ses trous seront bouchés , le gel s'évacuera par les pores de la peau mais ce n'est pas intutile je vous l'assure . Quand votre ami aura un peu cicatrisé , le gel rongera la peau brûlée et BOUM , presque plus aucunes traces du mal . Eh oui , j'ai un certain sens esthétique . Bien , puis-je vous confier la tâche de changer chaque jour le pansement de votre ami . Le gel resortira très lentement sous une couleur orangée , le pansement en sera tachée ; ne vous en faîtes donc pas si vous remarquez cela .
- Je ... je , d'accord .
- Si vous êtes absents pour le faire , une infirmière s'en occupera . Si vous le faîtes , ce sera toujours un peu de travail en moins pour nous tous , fit-elle l'air exténuée .


La porte s'ouvrit à la volée ! Une jeune femme tenait une autre sans-destin par l'épaule . Cette fois-ci , le sang coulé à flot et pas et l'on se précipita à leur rencontre .

- Vite aidez-moi ! Nous avons été attaqué par un véritable monstre . Mon ami a évité ses griffes de justesses mais une partie proéminente a été touchée .
Le mèdecin qui avait accouru constata avec effarement que la poitrine de la demoiselle manquait .
- Vite , venez-ici ! Il faut vite la soigner et lui rattacher cette partie ! Auquel cas , elle devra passer plusieurs semaines dans le module de soin qu'utilise les examinateurs pour recomposer un corps à partir d'ADN . Evitons-lui un réveil pénible ... Avez-vous la partie manquante ?
- Tenez ...
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Ivy enregistra toute la scène , en tira les conclusions qui s'imposaient et se prépara à sortir quand elle aperçut , ce qui était rare , une sans-destin qu'elle connaissait .Elle s'approcha précausionneusement et sans brusquer la victime se prépara à l'interpeller quand elle s'aperçut que la patiente était prise de gros sanglots . Ivy connaissait ce que les humains faisaient dans ce cas là mais ne le comprenait pas . Sans aucune conviction , elle décida de les imiter , s'approcha de la patiente et la serra dans ses bras , un peu trop fort même peut-être :

- Allez-vous bien ... Lovie ?

Cette dernière phrase était toujours sans conviction , mais au moins l'androïde essayait-elle .

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Yno
Le doute m'envahit, tandis que cett
Légende
Yno
   Posté le 02-02-2008 à 20:01:52   Voir le profil de Yno (Offline)   Répondre à ce message   http://rpgdomaine.com   Envoyer un message privé à Yno   



Hec’Tor avait éponger le front d’Alia avant de remarquer qu’une plaie commençait à s’ouvrir.
En quelque enjambée il attrapa du désinfectant et une compresse, ferma le rideau de l’infirmerie puis retira le drap qu’il jeta au sol.

Il observa la jeune femme qui ne semblait pas encore remise de son cauchemar, et lui expliqua cependant ce qu’il allait faire, car sa le génait un peu de faire sa, sans le lui dire.

« Je vais devoir enlever vos vêtement à l’endroit de la plaie, la nettoyer avec le désinfectant puis la refermer avec un sort de soin que je couplerais avec quelque fil… »

Il déboutonna les vêtements afin de pouvoirs voir la blessure au ventre et souffla en la voyant.
Il mit du désinfectant sur la compresse et se mit à nettoyer la plaie, une fois ceci fait, il soigna le tissu de la peau et fit en sorte de la refermer ensuite avec du fils.

« Voila, c’est terminer, il faudra juste pas trop bouger, si vous ne voulez pas qu’elle s’ouvre de nouveau… Je dirais deux- trois jours. Le soin à déjà fait le pire. »

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Fiche Lili/Thème
Shushu
Un tant soit peu trop sensible
Slashing Adept
Shushu
   Posté le 02-02-2008 à 20:14:14   Voir le profil de Shushu (Offline)   Répondre à ce message   http://hallucinations.site.voila.fr/   Envoyer un message privé à Shushu   

Alia ne comprit pas vraiment la suite. Quelqu'un qui épongeait son front se retrouva près d'elle lançant le drap, tandis que sa main près de sa blessure, glissa lentement le long de son corps. Pourtant lorsqu'il lui parla, les yeux rouge et inexpressif de la jeune femme bougèrent pour fixer le medecin. Elle capta quelques mots, mais non sans mal. Plaies, désinfectant, soins ? Etait-elle blessée ?

Pourtant la suite s'executa, il devait surement faire ce qu'il avait dit. Soigner sa blessure. La jeune femme ne bougea pas, ses larmes avaient cessé de couler, laissant de fines traces brillantes sur son visage d'une couleur rougeoyante, mais elle n'esquissa même pas une grimace quand il recousut la plaie après l'avoir soigné.

Ne pas bouger ? Rester ici ? Mais ici c'était où ? Tout semblait si compliqué. Mettre un nom sur un visage, sur l'endroit où elle était, tout cela lui semblait dur. Pourtant, elle porta la main à son visage pour effacer les traces laissées par ses larmes avant de cligner des yeux une fois.


- Où sommes-nous ... Je me souviens pas ...

Ce qu'elle n'osait pas ajouter, c'est qu'elle ne se rappelait pas vraiment si elle était Alia, ou si elle était Eclipse. Elle savait juste qu'elle était sur le Luastria, et qu'elle était Sans-Destins, le reste restait encore flou, pourtant elle ajouta comme une évidence.

- Je voudrais sortir ...

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Mon thème
Personnage RP : Alia

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