Moi ma vie... Je ne vois pas ce qu'elle d'importante.
Kitsune
L'homme croit ce qu'il désire....
Portesprit Mugissant
Posté le 06-11-2005 à 19:02:11
Je sais pas si je met la mienne pas envie de vous faire peur^^ mais si vous voulez savoir alors dites le moi et j'essayerai de la mettre au complet. Message édité le 06-11-2005 à 23:33:53 par Kitsune
-------------------- Perso RP:Hikaru Kyo
Talentyre
Cerveau vendu séparément
Guerrier de l'Etincelle
Posté le 23-12-2005 à 21:07:49
*un mois et demi plus tard...*
J'veux bien Kit XD
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Kitsune
L'homme croit ce qu'il désire....
Portesprit Mugissant
Posté le 23-12-2005 à 21:15:08
Je l'ecrirai puis la posterai...... Je sais pas encore quand....... Message édité le 23-12-2005 à 21:19:13 par Kitsune
-------------------- Perso RP:Hikaru Kyo
Kitsune
L'homme croit ce qu'il désire....
Portesprit Mugissant
Posté le 23-12-2005 à 22:02:53
Suite a un mega bug de mon ordi, je sais pas si je vais poster ma vie, ayant ecrit depuis 30 min et jetai ka la moitié , jai tout perdu sui démotivé la.....
-------------------- Perso RP:Hikaru Kyo
Shiranui
Meileen's Metalcore Angel
Mage de Saphir
Posté le 23-12-2005 à 23:00:03
ça m'est déjà arrivé durant l'écriture du premier cycle de MS... Aaaaaaaaaaaaaaaaah nostalgie...
Le 12 novembre 1989 est apparu sur Terre, cet etre renard qui fout deja la m***e des sa naissance car etant né a 12h55 en plein l'heure de dejeuner
Je vous raconterai ma vie en 3 parties, l'ecole, la famille, l'exterieur.
L'Ecole:
Je suis rentré en maternelle a l'age de 2 nas. Tout ce passe bien jusqu'a l'entrée en primaire ou ayant des facilités, on me fai passer un test de QI. Revelant des capacités superieures a la moyenne (Jai 145 de QI) On me fait passer au CE1 apres 3 mois de CP, la etant plus jeune que les autres, je suis le souffre-douleur de la classe pendant toute la primaire. Entrée au college, je suis rentrée dans un college ayant un section priviligié avec mise en place d'un tutorat pour les jeunes surdoués, j'y suis resté pendant 2 ans, m'ayant faits mes 1ers amis. A l'entrée de ma 4eme je dois changer de college et rentrer dans mon college de secteur (Voir La famille pour explication) ou la je reste solitaire malgré quelques connaissances.Ensuite en fin de 4eme, je demenage et integre le lyvée du nouveau secteur ou je suis ou je reussi a créer une relation d'amitié avec un jeune homme. On habitait a coté et suite a des problemes de jalousies de ses autres, je me fais rejeté et frappé. Restant toujours seul, je me suis fais rackétté plusieurs fois dont une ou je me suis pris un coup de couteau dans la cuisse gauche. Cachant tout ca a ma mere, je reste solitaire juska mon entrée au lycée ou je retrouve mon ami, alors ke les autres etaient parti dnas un autre lycée. Depuis l'ecole se passe plutot bien, je reste toujours un peu en retrait mais je ne risque plus rien........
La famille :
Je suis né de mere homosexuelle et de pere inconnu (par moi bien sur), né par le désir d'un couple de femes voulant un enfant a eux deux. Je suis le dernier de ma famille, ayant 2 grand demi-freres et 3 grandes demi-soeurs, je suis le seul qui n'ai aucun freres et aucune soeurs propres.
2 1eres demi-soeurs = soeur 2 demi-frere et la 3 eme demi soeur = frere et soeur
Mais malgré cela je my sens bien, je suis le petit frere, ca ne change rien. Je grandis peu a peu, et mon grand frere commence ses premieres embrouilles et ses premiers problemes qui me touchent car a l'age de 8-9 ans je vois mon grand frere se faire virer de la maison, je m'en sui vu grandment affecté. Puis quelques temps apres, ma mere et celle que je qualifiai de seconde mere ont décidé de se separer, je tombe dans une deprime de voir ma 2eme maman partir et retourner sur notre ile dorigine la reunion. J'ai donc du quitter mon 1er college pour aller a celui du secteur pour me rapprocher de ma mere, souffrant de son eloignement. Il y a 4 ans, ma mere s'est mise avec une autre femme, que je n'aime pas du tout mais pour le obnheur de ma mere je suis obligé de faire l'hypocrite, de faire semblant de bien m'entendre, ca m'affecte aussi alors je me clois (du verbe se cloitrer) devant mon ordinateur essayant d'oublier tout ca. Depuis ses 4 ans, mon frere et ma soeur sont partis, ils ont leur appartements. Depuis les rapports entre mes freres et ma mere se degradent a cause de cette femme que personne n'arrive a supporter. Et depuis ca continue petit a petit......
L'exterieur :
Dans cette partie, c'est tout ce que j'ai fais a l'extetrieur et que pratiquement personne ne sait, je fais une exception pour vous....A l'age de 8 ans, je commence mes délits, bagarres de rue et autres incendies de voitures, ayant grandi dans une cité je trouvai ca normal, c'est a cet age la que mon démon a commence a s'insinuer en moi, ma seconde personnalité naissait. A 10 ans, lors d'une bagarre entre moi et un gars age de 13 ans, elle reussit a prendre le dessus et du coup j'inflige une double fracture du tibia a mon adversaire, depuis tout le monde avait peur de se battre avec moi.A 13 ans, l'age ou j'ai demenagé, j'ai compris que la violence ne resolvait rien, jai donc arreter mes conneries et ma 2nde personnalité s'est endormi. Elle s'est reveillé depuis peu, alors que je ne recommence rien, je suis seulement en déprime depuis 4 mois, et j'arrive pas a en sortir malgré les quelques personnes qui m'aident....(Je me tairai sur la cause de ma déprime......meme si certaines personnes la connaissent...)
-------------------- Perso RP:Hikaru Kyo
Mitoko triball
May i help?
Artiste du Ciel
Posté le 24-12-2005 à 00:11:10
Wouaoh! A chaque fois que j'en apprends plus sur les autres je me prend une claque en voyant que ma vie est plutot douce comparée à la leur.
Kitsu!!!!!!!!!! Faut plus déprimer!!!!!!!!! *Lui fait un calin*
C quant on connait la vie des autres que l'on peut faire le point sur sa propre vie !
la mienne n'a rein d'extraordinaire sinon que "confidentiel"
mais un de ses jours je me lancerai peut être ^^
-------------------- mike le dragon-master ^^
Talentyre
Cerveau vendu séparément
Guerrier de l'Etincelle
Posté le 24-12-2005 à 01:25:49
Mais n'oubliez pas qu'il faut toujours garder un "jardin secret". Si on dévoile tout sur sa vie privée, ça devient sans limite. J'ai, pour ma part, un jardin bien fermé à quintuple tour^^
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Mitoko triball
May i help?
Artiste du Ciel
Posté le 24-12-2005 à 02:26:42
Moi itou! Et la clef est bien cachée! Peut-etre meme un peu trop... Nééé!!!!! *Smile*
Ceux qui ont pas mi, mettez votre vie enfin ^^ Et puis ma vie ca a pas ete en enfer non plus si?
-------------------- Perso RP:Hikaru Kyo
Talentyre
Cerveau vendu séparément
Guerrier de l'Etincelle
Posté le 24-12-2005 à 11:55:36
Je dois vous avouer... Je suis une chasseuse de démon ^o^"
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Arsenika
Meileen Blackpearl
Silent Adept
Posté le 24-12-2005 à 13:04:28
Eh bien tu en as fait des choses mon tit renard, une vraie terreur "calinou" Tiens je sais même plus si j 'ai mis la mienne XD
-------------------- BLoG : MAJ : 07 / 04 Thème de Meileen : Within Temptation : Stand my ground
Shushu
Un tant soit peu trop sensible
Slashing Adept
Posté le 24-12-2005 à 14:57:45
Ah bossé pour ce topic ^^
Née le 26 août 1991 dans la clinique de Croix (près de Lille dans le Nord de la France pour être précis) par une belle après midi dirons-nous, la jeune Shushu et inscrit à la mairie sous le nom de Gaëlle Couplet. Elle a une jeune sœur de 11 mois de plus qu'elle avec qui elle va adorer s'engueuler et faire chier ses pauvres parents. Tout commence bien pour la petite n'enfant avant qu'elle se casse la jambe suite à un putain de connerie vers l'age de ses 1 ans et demi si ma mémoire est bonne. La gamine avait voulu imiter sa sœur qui adorer sauter de la terrasse vers la maison (la terrasse est en hauteur -_-").
Shushu est plâtré, de la jambe gauche (à moins que ce soit la droite). Résultat : Fracture du fémur + fracture cachée. Conseil du médecin : Elle ne doit pas marcher. Idée de Shushu : traîner sa jambe et gambader dans l'appartement et chez la famille. Pourrie gâtée dés la naissance cette enfant à une jolie vie jusqu'à son entrée en primaire. Bien qu'elle enchaîne connerie sur connerie avec l'aide de sa sœur et de sa cousine. (ex : pétée la barre du rideau chez sa marraine…)
Le primaire. La joie des bambins d'aller à l'école et d'essayer de se prendre pour des grands. Euh le primaire c'est vague pour moi. Je dirais juste qu'il y a eu une entorse à la cheville. Les course poursuite avec les garçons qu'elle ne supporte pas. Les amitiés ratées, euh la classe de découverte et la classe de neige… Euh je crois que c'est tout pour ce passage de ma vie.
Caractère de la gamine : pleurnicharde et studieuse malgré tout. Elle déteste les gens, surtout les garçons qui ont eu tendance à l'emmerder. Donc nous dirons antisociale. A part avec les gens qu'elle connaît bien et qui forme son petit monde.
CM2, année à part. Classe de neige (citée au dessus mais bon). Je rentre un samedi soir toute heureuse. Embrassade et tout le quotidien. Le lendemain journée tranquille. La nuit, 1h et quelque, du bruit, ma sœur se lève, ouvre la porte, j'émerge. Surprise, le Samu et là, j'angoisse. Shushu sort des couvertures suit sa sœur regard par dessus son épaule. Elle devient blême. Sa mère passe sur un brancard ou chaise roulante (mémoire qui flanche) masque à oxygène. Les larmes lui monte aux yeux.
Son père est livide, il leur dit au deux sœurs "Maman, va pas bien, le Samu l'emmène à l'hôpital. C'est un infarctus". Le mot résonne dans la tête de la gamine. "Infarctus" C'est quoi ? Maman qu'est ce que t'as ? Pourquoi tu t'en vas dit ? Tu vas pas mourir hein ? Tu vas pas nous laisser… Toutes ses pensées s'emmêlent. On nous emmènent chez mamie. On dort la bas. Notre père vient nous chercher à Midi, "y'a plus de danger, vous allez retournez à l'école. Maman va mieux."
L'école, le calvaire pour moi. J'angoisse. Ils sont au courant ça se voit. Ils me jettent tous des regards inquiet ou compatissants. Je craque, les joyeux bambins sont là pour moi. La cloche sonne je rentre en classe, la profs me regardent. Je craque encore. "Mais merde me dis-je, pourquoi tous le monde est au courant ??"
Puis soudain tous s'éclairent je me souviens que ma mère travaille à l'école. Les jours passe, le week-end d'après ma mère rentre à la maison. Elle va mieux. Elle travaille plus jusque l'année prochaine. Tous le monde est au petit soin avec elle. Je les comprends, j'ai eu si peur de perdre ma maman. Depuis je lui voue un amour sans limite pour avoir ce courage.
Le collège (6ème à 4ème). Un autre monde. Celui des plus grand. Adieu la corde à sauter, élastiques, jeu du loup, cache-cache et toutes les rondes enfantines qui bercent le primaires. Phrase culte : T'es au collège maintenant, t'as grandis.
Alors de nouveaux amis car le CM2 c'est l'engueulade avec le groupe de joyeux bambins qui ont accompagnés son enfance. Adieu la douce et gentille Marine née le même jour qu'on croyait être son Alter-Ego alors qu'on ne comprenait même pas le mot. Un nouveau groupe, des éléments perturbateurs en classe, toujours aussi pleurnicharde et elle déteste toujours autant les gens.
Pour bien commencer le collège elle s'arrange pour qu'en milieu d'année de la 6ème elle se retrouve dans le bureau de la directrice pour avoir été dans le grenier de l'école alors que c'est interdit (elle pense toujours que c'est faux car c'est pas dans le règlement qu'on a donné au début de l'année). Euh que dire à part qu'elle supporte pas les gens ? Rien de spéciale sa vie est banale elle n'en ferait pas un roman.
5ème.Année qui change tout. Elle s'engueule avec un groupe, elle repart dans le groupe des joyeux bambins de son primaire. Donc re bonjour Marine Alter Ego de toujours. Cette gosse va me faire chier toute la vie je le sens. Nouvelle matière au programme latin (c'est con, ça pourrit la vie). Et Aussi l'IDD, session pour les exposé.
4ème, qualifions cette année d'année tournant. (Comme à la guerre 39-45, rien à voir dans le schmil blik ) Engueulade avec les joyeux bambins. On reste avec des gens du niveau du dessous après s'être fait jarter. Et puis le net en juillet rencontre de M'sieur Khaotil sur Bhaldi (souviens-plus comment ça s'écrit) et de pas mal de monde comme Shouny, euh Yno et Danny vaguement. Bonne année cours de guitare (en passant j'avais eu l'idée d'en faire en 5ème à Noël).
Et puis là début 3ème. Continuons le Net mais sur Magical Story. Dépressive pendant le mois d'août, dépressive à l'école, seule au début. Mais la solitude passe, je reste avec des seconde, il m'ont en quelque sorte adoptée dans leur groupe. Je les adore, elles sont adorables. Et la vie continue.
Dernier jour d'école. Ca fait deux semaines que j'angoisse car je dois ouvrir la fête de Noël en jouant un morceau de guitare. Les quelques répétition ne suffisent pas à mon goût. La veille entraînement intensif. J'arrive enfin à le savoir sur le bout des doigts. Le midi répétition générale. on me fout la paix, tant mieux. Après une heure de sport. Dispensée, j'angoisse. Puis l'heure de maths, on fout rien, j'angoisse encore plus. La sonnerie retentit, je cours à travers toute la cour. Je vois les gentilles secondes avec qui j'ai passée le tiers de l'année scolaire déjà. Je leur dit au revoir bonne année, joyeux noël et je repart en galopant. Je sors dans la rue pour re rentrer dans le collège par le garage. La fêtes à lieu au café brasserie.
Ma guitare et accorder, je rejoue vite fait la mélodie. Les notes tremblent un peu. La salle se remplie. Angoisse. L'appel des classes je retournent près de la scène. Le Prof principal des troisième arrive et annonce au micro que la fête débute. J'entre en scène. La mélodie me vient toute seule, je la joue sans effort. Petite heure de gloire.
Les vacances débute et me voilà à écrire ma vie en simplifiée et raccourcie.
Bon ben moi aussi je vais raconter ma vie, même s'il n'y a pas grand-chose à en dire...
L'école :
J'entre en maternelle à l'âge de trois ans, la moyenne nationale donc. J'étais un enfant à la fois timide et soupe au lait, qui n'osait approcher les autres, et qui se mettait à bouder dans son coin dès que quelque chose le contrariait. Le passage en primaire se fait en douceur, mais je développe très vite une haine viscérale envers les mathématiques, ou tout n'est que règles à suivre à la lettre et calculs au chiffre près (déjà enfant je virais anarchiste ). En contrepartie, je me passionne pour le français, et développe certaines capacités rédactionnelles qui me valent des notes en rédaction plus qu’honnêtes. Comme beaucoup de garçons timides, je suis le souffre douleur des autres jusqu’à ce qu’en CM1, je rencontre Rabah, un véritable fouteur de bordel en chef qui, j’ignore encore pourquoi aujourd’hui, me prend sous son aile et me protège de la méchanceté de mes autres camarades de classe. S’enchaînent alors deux années de pure déconnade, et donc d’un début très bénéfique d’extraversion pour moi. Mes parents s’inquiètent d’abord de mes fréquentations, mais comme mes notes ne baissent pas, ils ne trouvent pas leur mot à dire. J’entre alors au collège, où je confirme mon aversion pour la science, en témoignèrent mes notes horribles en maths, biologie, sciences physiques… Au contraire, je me révèle être un authentique prodige en langues vivantes (anglais et espagnol) et me donne à fond dans le français. Cherchant plus que tout à développer mon ouverture aux autres, je m’inscris à un atelier de théâtre. Ce n’est pas vraiment une révélation, mais jouer un rôle m’amuse beaucoup, ce qui me permet de m’attirer l’attention des autres et au final, de me faire quelques amis, dont un qui partage ma passion pour les jeux vidéo et que je vois encore de temps en temps aujourd’hui ^__^ . Le collège, c’est également l’époque de mes premiers voyages à l’étranger. J’enchaîne l’Italie, l’Espagne, L’Angleterre, l’Île de Malte (+ l’Ecosse dans mes années lycée). Le collège se passe sans incidents majeurs, et j’enchaîne dans le lycée. L’année de 2nde est un vrai cauchemar. Seconde générale oblige, les coefficients des matières scientifiques sont quasiment aussi élevés que ceux des matières littéraires, et comme je ne suis pas sportif pour un sou (ni pour deux ou même trois voire plus), mes notes dégringolent. Je ne me hisse que très difficilement au 10/20 de moyenne trimestrielle, mais j’arrive à passer en 1ère. Dans la 1ère en question, j’arrive à prendre mes marques et à remonter la pente. C’est également l’année de mes premières déceptions amoureuses, encaissant râteau sur râteau avec toutes les filles avec lesquelles j’ai eu le courage de tenter ma chance (remarquez le fait que j’arrive à aborder une fille était déjà un incroyable progrès en soi ) C’est aussi pendant la première que je me découvre une passion dévorante pour l’art de l’écriture, et ce de manière complètement conne : j’étais avec un pote en train de jouer à Dino Crisis 2, et forcément, on se passait la manette à tour de rôle. Dans la pièce, il y avait des marqueurs et un tableau à dessin, sur lequel je me suis amusé à griffonner une bande dessinée ou deux personnages se battaient. L’un envoie vers son adversaire des attaques dantesque style kaméhaméha puissance x 10, et le type les pare avec un seul doigt, puis fait dégager l’ennemi avec une seule chiquenaude. De ce délire d’adolescent attardé est né Lukia. En rentrant chez moi, je me colle à mon ordi et commence la rédaction de ma première nouvelle qui s’intitule Lukia, ou la vie d’un Immortel . Puis vient la terminale, qui sera également ma dernière année d’insouciance avant de plonger dans l’enfer de l’âge adulte : comme je suis en section littéraire, les coefficients des matières scientifiques se sont bien cassé la gueule, ce qui me permet de bien remonter mes notes, malgré des difficultés en philo (coefficient 8 O_o ) J’obtiens mon Bac un peu à l’arrache, mais je l’ai, et là je commets la pire erreur de ma vie : je vais faire des études supérieures à l’université… J’ai passé plus de temps aux clubs manga et JDR qu’en cours, j’ai pour ainsi dire révisé avec une assiduité inexistante. Résultat : au bout de trois ans, dont deux redoublés, j’abandonne la fac et je passe un an en état de dépression à me demander ce que je vais pouvoir faire de ma vie, ave mes parents qui me disent de me bouger pour trouver du travail, le problème étant que je n’avais aucune idée du secteur dans lequel je pourrais trouver du boulot. C’est alors qu’apparaît l’opportunité d’une formation dans le tourisme, celle que je poursuis aujourd’hui. A ma grande surprise, je passe les tests d’entrée avec brio (en ayant fait un article sur le dernier concert de métal que j’étais allé voir deux semaines auparavant, je ne vous cache pas que j’étais éberlué d’avoir été retenu). Aujourd’hui, j’y suis encore, et peux me vanter d’être considéré comme le meilleur élément de mon groupe (faut dire c’est pas dur les ¾ de mes collègues sont des feignasses pas impliquées pour un sou [ni pour deux ou trois, etc…] ). Finalité, un emploi de réceptionniste en hôtellerie l’année prochaine (et romancier en parallèle, ça va de soi) J’y crois
La Famille :
Je suis né dans une famille très attachée aux valeurs catholiques. Mon père est un croyant enragé même s’il ne va jamais à l’église, et ma mère crie au blasphème dès que je mets en doute l’existence de Dieu, ou que je dis que Jésus est un fils de charpentier (ben quoi c’est vrai en plus). Mon grand frère (5 ans de plus que moi) est un peu plus cool, même s’il a un caractère de merde. Parlons-en tiens de mon grand frère : on a mis très longtemps avant de vraiment bien s’entendre. Généralement il se liguait avec mon cousin pour m’embêter, et cela résultait en grosses crises de colère de ma part. Cela a atteint son paroxysme lorsqu’un jour, en vacances à Strasbourg chez ma tante, je l’ai cherché avec un couteau à la main en gueulant : « j’vais l’buter ! » J’avais huit ans… Ça l’a fait réfléchir, et moi aussi après, car en prenant du recul, je me suis rendu compte que c’était une réaction fort stupide en comparaison avec les sales blagues relativement idiotes et légères de conséquences qu’il me faisait. On a également eu quelques échauffourées, mais rien de grave… Aujourd’hui, je m’entends beaucoup mieux avec lui, sans doute parce qu’il est devenu adulte, et qu’il a autre chose à penser. J’ai souvent de la peine quand je le vois avec ma belle sœur, car il s’énerve très facilement, gueulant pour un oui ou pour un non, et c’est ma belle sœur qui en fait les frais… J’arrive toujours pas à comprendre comment elle arrive à supporter qu’il lui parle comme ça… Mon enfance a également connu un épisode que j’essaie d’oublier. Avant-première et grand paradoxe : je n’ai jamais osé en parler à qui que ce soit dans ma famille, et je vais le dévoiler sur un forum consultable par n’importe qui. Un jour de l’année de mes 6 ans, j’étais avec ma mère et ma grand-mère dans un club du troisième âge. Ma mère parle avec ma grand-mère, et moi je m’ennuie… Je finis par m’éclipser, et, allez savoir pourquoi, je pars tout seul dans les rues de Marly (ma ville). Et c’est là que ça manque de devenir glauque : je croise un éboueur qui me fait signe de le suivre. A la fois naïf et curieux, je le suis. Il m’emmène dans une ruelle et me regarde longuement avant de s’approcher et de me tâter les jambes. Ne me rendant pas vraiment compte de ce qu’il faisait, je n’avais pas vraiment peur. Au bout d’un moment, il me dit d’attendre qu’il aille chercher ses amis pour me présenter à eux. Moi comme un idiot, j’attends au moins ¼ d’heure, au bout duquel la présence de ma mère me manque, et je repars chez moi, où je me fais, ma foi, légitimement engueuler. Que se serait-il passé si je l’avais attendu ? Serais-je encore là pour le raconter ? J’essaie de ne pas y penser… Sinon dans mon enfance, mes parents n’ont pas manqué d’essayer de faire de moi un parfait petit catholique. A 8 ans, ils me balancent au catéchisme. Commencent alors quatre années de lavage de cerveau non stop, où l’on essaie de m’imposer une idéologie religieuse créée de toutes pièces par des puissants cherchant à s’assurer le contrôle des masses. Forcément, quand on est enfant, on est crédule, alors je me mets à croire en Dieu, que j’irai en Enfer si je le renie, que je dois faire ou ne pas faire telle ou telle chose, écouter ou ne pas écouter telle ou telle musique, et systématiquement aller à confesse, même s’il n’y a rien à dire. Mais à leur grand désarroi, je n’ai fait ma communion que pour l’argent et les cadeaux. Il se rassurent quand je m’inscris aux Scouts de France, mais ce qu’ils ignorent, c’est que je suis allé uniquement pour les joies du camping à prix réduit (forcément, payé par mes parents…) et pour me faire des amis. Après la religion j’en avais plus rien à foutre… C’est vers l’âge de 17 ans que je leur vide mon sac, en leur expliquant que je n’ai aucune intention de faire ma confirmation, ou quoi que ce soit qui ait un rapport avec la religion. J’ai assisté à une réunion pour leur faire plaisir, mais je n’y ai vu que des robots endoctrinés dans un conformisme moral effrayant, obnubilés par leur dieu. On vous a déjà parlé du danger des sectes ? Ben c’était pareil. J’ai tout lâché, et à leur grand désarroi, suis devenu l’anti conformiste partisan de la liberté morale et sexuelle que vous connaissez
L’extérieur
Je suis longtemps resté enfermé dans le carcan que ma famille et le reste de la société qui me dégoûte avaient tracé pour moi. J’ai eu beaucoup de mal à me forger ma propre identité. Si je suis devenu ce que je suis aujourd’hui, c’est essentiellement par désir de m’éloigner du modèle qu’ils voulaient me faire suivre. Et m’éloigner de leur carcan, je l’ai fait avec brio, surtout à partir de l’année de mes 17 ans, durant laquelle l’un de mes meilleurs amis me révèle son homosexualité. Je le soutiens du tout au tout et l’encourage à assumer envers et contre tout. Face à mes parents, je m’annonce défenseur des droits des gays, je proclame que Dieu n’existe pas, et bien d’autres choses qui les font bisquer. L’année suivante, je découvre la musique métal, mais également l’ambiance des concerts, où je me laisse emporter par l’ivresse des pogos et autres slam dance. L’espace de quelques heures, je me laisse aller à la folie et oublie ce que je suis censé être, ce que les autres veulent que je sois. Ces concerts deviennent des instants bénis pendant lesquels je me sens complètement libre, malgré la violence qui peut parfois s’y trouver. Aujourd’hui, j’habite chez des amis qui ont eu la gentillesse de me prêter une chambre dans leur (immense) appartement, et qui, s’ils me regardent parfois d’un rôle d’œil, me soutiennent à 100% dans mon droit de voir la vie selon mon bon plaisir, et non pas selon l’éducation de mes parents (vous devriez voir comment ils ont décoré ma chambre avant que j’arrive ) Je n’ai d’ailleurs pas vraiment envie de retourner chez mes parents une fois ma formation finie, et ai bien l’intention de trouver du boulot et un studio le plus vite possible. Pour finir en beauté, je rencontre Anou en novembre 2004. Anou est un peu mon reflet. Tout comme moi, elle refuse les valeurs arriérées de ce monde gouverné par des valeurs morales obsolètes (W, si tu lis ce post, ce message t’est dédié). La seule différence de pensée entre nous deux, c’est que je ne suis pas gothique XD.
Voilà j’espère que c’est pas trop long…
PS : Malgré tout ce que j’ai pu dire à leur sujet dans ce post, j’aime beaucoup mes parents, et c’est toujours un plaisir de leur rendre visite le week end
"calinou" 
