Tiens, je suis assez étonné qu'il n'y ai pas déjà de sujet sur la série de survival horror la plus réussie qui soit; Shira aurait-il eu une énorme faiblesse?
Bref, un sujet pour parler de la série "que tu peux pas y jouer les lumières éteintes", et aussi pour annoncer une nouvelle qui va plaire à notre baka Inu: il vont sortir un Silent Hill Origins (donc qui se passe avant le premier) sur PSP
-------------------- Personnage dans le roleplay: Loreleï
DarkSquall
"ok lol"
Apprenti du Crépuscule
Posté le 14-05-2006 à 12:02:25
Silent Hill a été mon premier S-Horror, et j'avoue, j'avais bien flipé(enfin, j'ai mon excuse, je devais avoir 8/9 ans)
je vais me prendre le pack Silent Hill qui regroupe les episodes 2,3 et 4
-------------------- C'est bien: être un Elfe. C'est mal: être un Elfe a coté d'un panier de pommes. C'est pire: être un Elfe a coté d'un panier de pommes et d'un troll...
Yno
Le doute m'envahit, tandis que cett
Légende
Posté le 14-05-2006 à 13:16:05
Le Silent hill origin est deja sortit je l'ai vu dans un magasin de jeux video près de mon lycée
Ha oui voilà! ^^ D'ailleurs Expérience n'est pas vraiment un jeu d'après ce que j'ai compris, c'est une sorte de base de données interactive sur la série...
-------------------- Personnage dans le roleplay: Loreleï
Vangie
I'll Paint Your Future Black
Portesprit Hurlant
Posté le 15-05-2006 à 16:37:30
C'est en fait un recueil qui contient une BD interactive et les meilleures musiques de la saga (je crois qu'ils avaient fait la meme chose pour MGS).
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Shiranui
Meileen's Metalcore Angel
Mage de Saphir
Posté le 21-05-2006 à 15:51:32
Khaotil a écrit :
Tiens, je suis assez étonné qu'il n'y ai pas déjà de sujet sur la série de survival horror la plus réussie qui soit; Shira aurait-il eu une énorme faiblesse?
Ben en fait j'avais envie mais j'en ai pas vraiment pris le temps. Promis pour mon retour en juin je vous fais un énorme récapitulatif de la saga Sinon Silent Hill Origins et Experience me paraissent être des bonnes excuses, avec Tales of Eternia, pour investir dans une PSP
Voici donc un petit dossier récapitulatif de la saga. Au début je voulais tout mettre en un seul bloc, mais comme ça tient en pages sur Word, je vais vous le distiller en petits posts pour éviter de vous faire un méga - pavé
Alalalalala... Silent Hill... Tant de frayeurs m'ont raidi l'échine dorsale et m'ont même amené à lâcher la manette pendant quelque temps pour reprendre mes esprits tant la peur fut parfois grande mais surtout surprenante, alors que j'explorais (virtuellement on s'entend) les sombres recoins de cette ville maudite... Ceci dit, Silent Hill n'est pas ma première frayeur vidéoludique... La première fois que j'ai eu peur en jouant à un jeu vidéo c'était sur Game Boy, un jeu qui s'appelait... Castlevania Belmont's Revenge !!! (bah oui les zombies ils me faisaient trop peur ) Enfin bref, revenons – en au sujet de ce post, à savoir, un piti récapitulatif sur la saga de survival horror en comparaison de laquelle la série des Resident Evil est un dessin animé idéal pour l'éveil des enfants en bas âge. Nous allons donc commencer avec celui par qui tout a commencé
Silent Hill
Sorti sur PSX, le premier épisode de Silent Hill n'avait à priori rien pour plaire : graphismes cubiques, personnages extrêmement raides dans leur animation, et bande son quasiment inexistante. Bref, la réalisation ne tenait pas vraiment la comparaison avec Resident Evil 2 qui venait lui aussi tout juste de sortir... Et pourtant, la magie opéra rapidement sur des millions de joueurs... Commençons par le synopsis :
Récemment veuf, Harry Mason se retrouve seul avec Cheryl, sa fille. Pour le bonheur de celle – ci, il tâche de rester fort, malgré la tristesse qui occupe son coeur depuis la mort de sa femme. Suite à une décision prise sur un coup de tête, il décide de partir en vacances avec Cheryl, dans une petite station de tourisme balnéaire, Silent Hill... Il choisit de partir en fin de haute saison, espérant qu'il y aura moins de monde... Il fait nuit lorsqu'ils arrivent à proximité de Silent Hill, et Harry fait attention à ne pas dépasser la limitation de vitesse, surtout lorsqu'une moto de la police le double, mais ce n'est apparemment pas après lui qu'en a l'agent de police, car la moto continue son chemin et disparaît dans l'obscurité. Quelle n'est pas sa surprise lorsqu'il voit la moto échouée sur le bas côté quelques minutes plus tard, et l'agent de police n'a pas l'air d'être dans les environs... Reconcentrant son attention sur la route, il aperçoit une silhouette humaine au bout de ses phares. Pris de panique, il écrase la pédale de frein, et c'est l'accident... Lorsqu'il revient à lui, il est toujours au volant de sa voiture, laquelle est échouée au bord d'un précipice. Voyant le siège passager vide, et la portière ouverte, il réalise que Cheryl n'est plus dans la voiture... Croyant apercevoir sa silhouette au loin, il la suit sans réfléchir, et se retrouvera plongé dans un enfer de ténèbres suintantes, où les vérités qui voudront bien se révéler à lui ne seront pas forcément celles qu'il aura envie d'entendre. Son unique certitude : L'enfer peut bien avoir élu domicile dans cette ville, il n'en ressortira pas sans sa fille...
Nous allons en profiter pour faire un petit tour des PNJ que vous aurez l'occasion de rencontrer :
Cybil Bennet : Il s'agit de l'agent de police dont la moto s'est échouée aux abords de Silent Hill. Cybil est une femme flic intègre et pleine de bonne volonté. Se retrouvant dans l'impossibilité de contacter l'extérieur depuis qu'elle est à Silent Hill, elle décide d'aider Harry à retrouver Cheryl.
Cheryl Mason : Cheryl est une petite fille douce et timide, qui sait que son père se donne beaucoup de mal pour qu'elle soit heureuse. Une petite âme aussi innocente n'est certes pas préparée à subir une épreuve aussi cruelle, mais pour une raison ou pour une autre, elle semble être la clé des sombres secrets que recèle Silent Hill.
Alessa Gillepsie : C'est sous ce nom que se présentera la jeune fille que Harry manquera d'écraser dans l'introduction du jeu. Bien des mystères entourent cette jeune fille qui ne parle jamais, mais bien des indices vous amèneront à croire qu'elle n'est pas étrangère aux évènements qui se déroulent à Silent Hill, et il est rapidement aisé de penser qu'elle et Cheryl sont liées.
Dahlia Gillepsie : Vous rencontrerez cette femme dans l'église de Silent Hill. Elle a l'air de savoir bien des choses, notamment comment la ville s'est retrouvée dans cet état. Elle demandera d'ailleurs à Harry de l'aider à détruire les Ténèbres qui ont élu domicile en ville, ce combat étant, selon elle, le seul moyen de sauver Cheryl.
Albert Kaufmann : Ce médecin de l'hôpital de Silent Hill n'a clairement pas la conscience tranquille, même s'il est tout aussi perdu que Harry (et avouez qu'il y a de quoi quand on se réveille à la fin d'une sieste pour voir que la ville est plongée dans le brouillard et que tous les habitants ont disparu pour être remplacés par des monstres grotesquement difformes). Il n'est en tout cas pas très loquace et il ne vaut mieux pas lui demander ce qu'il trimballe dans sa valise qui ne le quitte jamais.
Lisa : Quand Harry rencontre Lisa dans l'hôpital de Silent Hill, celle – ci est complètement paniquée, surtout après qu'elle se soit rendue compte que les monstres occupant l'hôpital ne sont autres que ses propres collègues, possédés par une force particulièrement malsaine qui les pousse à tuer tout être vivant passant dans leur champ de vision. Elle liera avec Harry une tendre complicité, voyant en lui une sorte de grand frère protecteur.
Alléchant n'est – il pas ? Evidemment vu comme ça, le scénario peut paraître extrêmement classique... Mais ne vous y trompez pas ! Nous sommes en présence d'un véritable chef d'oeuvre d'inventivité ! Commençons par décrire le point fort qui a largement compensé la faiblesse de la réalisation technique du jeu, à savoir, l'atmosphère Silent Hill a la particularité de se dérouler dans une obscurité quasi – absolue, renforçant la désagréable impression que quelque chose va vous sauter au visage à chaque tournant. Vous n'aurez pour vous éclairer qu'une petite lampe de poche, laquelle a également la particularité d'attirer les créatures qui peuplent la ville... Et même lorsqu'il ne fait pas nuit, le brouillard dans lequel est plongé la ville est tellement épais qu'on n'y voit pas à dix mètres. (les mauvaises langues diront que c'est pour dissimuler les nombreux défauts graphiques du jeu, mais y z'y connaissent rien d'abord ) Parlons – en tiens des créatures : des abominations sans cesse prises de convulsions, ressemblant à s'y méprendre (tout du moins vu de loin) à des êtres humains, renforçant le côté malsain du titre. D'ailleurs, même les quelques êtres humains que vous rencontrerez lors de votre exploration de la ville maudite ne vous rassureront sans doute pas vraiment, car soit ils sont complètement décalés par rapport à la réalité, soit ils ont un comportement indiquant qu'ils ne sont pas complètement étrangers à ce qui se passe dans cette ville et / ou ne tiennent pas à ce que certaines choses soient sues. Là où Silent Hill tranche totalement avec Resident Evil, c'est dans l'ambiance oppressante que le jeu installe, et qui ne vous lâche pas tant que vous n'avez pas éteint la console. Si dans Resident Evil, vous déposiez rapidement le couteau bien au chaud dans un coffre pour vous réconforter avec un bien plus chaleureux pistolet ou un fusil à pompe, dans Silent Hill, vous êtes très rapidement amenés à apprécier les armes contondantes (tuyau de fer, hâche...). De plus, le héros de Silent Hill n'en est pas vraiment un. C'est un homme ordinaire qui se retrouve dans une situation qui dépasse sa compréhension, sa logique... Il n'a surtout aucune formation qui aurait pu le préparer à l'enfer dans lequel il s'est retrouvé. Et surtout, il est complètement seul. Les PNJ ne sont pas nombreux et ne lui apportent pas vraiment le réconfort dont il pourrait avoir besoin. Bien au contraire, ils auraient plutôt tendance à renforcer le malaise (sentiment qui sera encore plus fort dans les épisodes suivants ) Autre (énorme) point fort : l'ambiance sonore. Si Silent Hill ne brille pas par ses musiques lors des phases d'exploration, c'est justement pour permettre au joueur de prêter attention aux bruits qui l'entourent, et ainsi le stresser un peu plus (je n'oublierai jamais le grincement de cette roue de fauteuil roulant dans la ruelle au début du jeu é___è ). Sa plus fidèle alliée se présentera sous la forme d'une radio qui émettra un larsen terrifiant à chaque fois qu'il y aura un monstre à proximité. Dès lors que vous entendrez la radio faire ce bruit, vous savez que fatalement, un monstre va surgir de l'obscurité pour s'en prendre à vous... Alors que le fait de savoir quand il y a un monstre dans les parages devrait vous rassurer, c'est l'effet inverse qui se produit : Vous n'osez plus faire un pas, et vous attendez que la créature daigne se montrer, les mains crispées sur la manette, prêt à enfoncer les commandes de combat. Les décors que l'on explore dans le jeu entretiennent avec efficacité le mythe de la ville fantôme, octroyant par la même une liberté de mouvement plus qu'appréciable pour le joueur. Alors que Resident Evil restait dans un carcan de 3D précalculée (écrans fixes), Silent Hill optait pour une 3D totale. Chaque décor de Silent Hill a de quoi susciter le malaise, même dans les versions « normales », certaines pièces recélant certains des détails peu avenants pour la suite des évènements (genre vous trouvez des inscriptions écrites en lettres de sang sur un cahier dans l'école). Et quand les conditions sont remplies, le monde entre dans une version alternée, dégoulinante de noirceur et d'insalubrité. Et les images dérangeantes (cadavres écorchés accrochés aux murs, monstres ne notant pas votre présence parce qu'occupés à autre chose...) se font plus nombreuses, renforçant le malaise du joueur qui malgré tout, se surprend à continuer l'aventure, voulant désespérément comprendre ce qui se passe dans cette ville... Tous ces monstres difformes sont – ils foncièrement maléfiques, où sont – ils en fait le reflet de l'âme d'un être innocent victime d'une souffrance si forte qu'elle en est arrivée à se matérialiser ? Car il faut le dire, malgré son important facteur glauque, Silent Hill n'est pas exempt d'émotion... (vous comprendrez en rencontrant un certain personnage féminin du nom de Lisa ) Le scénario est distillé au compte gouttes, invitant le joueur à réfléchir par lui même sur les tenants et aboutissants de l'histoire, même si les réponses obtenues lorsqu'il aura atteint la fin du jeu (compter une bonne dizaine d'heures et 5 fins possibles, ce qui est plus qu'honnête pour un survival horror) aident à y voir beaucoup plus clair.
Une dernière déclaration ? Et bien... Si vous aimez les survival mais que vous n'avez jamais eu l'occasion de vous essayer à cette saga, et que vous voyez un jour ce jeu au rayon des occasions PSX de votre magasin de jeux vidéo habituel, jetez – vous dessus les yeux fermés
Bon tout le monde s'en fout mais je continue mon tit dossier
Silent Hill 2
Grâce au passage sur PS2, la série Silent Hill fait fi de tous les problèmes de réalisation dont elle souffrait dans le premier opus (hormis la démarche du personnage qui est toujours un peu raide c'est dommage >__> ). C'est surtout l'un des jeux avec lesquels la Plastation 2 se décide enfin à montrer qu'elle en a dans le ventre (souvenez – vous de la déception orchestrée par les premiers jeux sortis sur la grosse boîte noire [même si j'en ai acheté certains parce que j'étais cruellement en manque de RPG...). Silent Hill 2 surprend et illumine notamment grâce à une animation faciale particulièrement réussie, par le biais de laquelle toutes les émotions des personnages s'expriment autant à travers leurs paroles qu'à travers les sentiments exprimés sur leurs visages. Le brouillard lors des phases d'exploration en extérieur est bien plus réussi qu'avant, et surtout, l'ajout d'un filtre granuleux sur l'image plonge un peu plus le joueur dans l'ambiance opressante de cette bonne vieille ville fantôme... Mais commençons par le synopsis de cet épisode qui est à mon goût, le meilleur de la saga, ne serait – ce que pour son scénario sinistre, mais paradoxalement extrêmement émouvant...
James Sunderland a perdu toute joie de vivre depuis que Mary, sa tendre épouse, a été emportée par une maladie de coeur, il y a trois ans. N'ayant pas cependant la volonté de se donner la mort lui – même, il mène chaque jour une vie à la dérive dans une maison qui est devenue trop grande pour lui. Mais un jour, il trouve dans sa boîte aux lettres un courrier qui lui est adressé... Une longue lettre, écrite et signée par Mary, et datée de la semaine dernière. Sur cette lettre, Mary lui demande de la rejoindre, dans leur endroit à eux, à Silent Hill, où ils sont partis en voyage de noces... James a envie de croire que ce n'est qu'une mauvaise plaisanterie, mais il reconnaît l'écriture de Mary, ainsi que sa signature... Empli par le doute autant que par l'espoir, il prend sa voiture et se dirige vers Silent Hill, la ville des souvenirs heureux qu'il partage avec Mary. Mais lorsqu'il arrive, Silent Hill ne ressemble en rien à ce qu'il a connu. Plongée dans un brouillard à couper au couteau, et habitée par des êtres aussi difformes qu'agressifs. Il n'hésite pourtant pas à continuer sa route. Il pourrait choisir de reprendre sa voiture et de partir, mais il veut savoir si Mary est vraiment vivante, et si elle est vraiment dans cette ville... Une fois de plus, petit tour des PNJ :
Angela : Cette jeune femme a supposément 18 ans, mais elle paraît beaucoup plus âgée. Elle a fugué de chez elle, fuyant un père violent (et peut – être même tendancieusement pédophile aussi, la métaphore étant aussi subtile que violente à un certain moment du jeu). Elle échoue à Silent Hill, persuadée que sa mère s'y trouve. Lorsqu'elle rencontre James dans le cimetière, elle essaie malgré tout de le mettre en garde : la ville a l'air dangereuse (doux euphémisme )
Eddy : Ce gros bonhomme débonnaire ne ferait pas de mal à une mouche, mais sous l'emprise de la colère et / ou de la peur (notamment celle qu'on lui fasse du mal ou qu'on se moque de lui), il sombre rapidement dans une folie meurtrière, faisant un usage plus qu'abusif du revolver dont il ne se sépare jamais. On ne sait pas trop pourquoi il est à Silent Hill, et il n'a pas l'air de percevoir les monstres.
Laura : Cette petite fille facétieuse était dans la même chambre que Mary lorsque celle – ci était encore hospitalisée. Mary et Alison ont rapidement tissé des liens d'amitié très profonds. Quand James rencontre Alison, celle – ci prend un malin plaisir à le faire tourner en rond. Mais le plus surprenant est qu'elle prétend qu'elle était hospitalisée dans la même chambre que Mary, il y a de cela une semaine, alors que la femme de James est supposément décédée il y a trois ans. Tout comme Eddy, elle n'a pas l'air de se rendre compte qu'il y a des monstres en ville.
Maria : De loin le personnage le plus intéressant du jeu, voire de toute la saga ^___^ . Lorsque James la rencontre dans le parc municipal (l'un des endroits où James et Mary ont de beaux souvenirs), il est surpris par l'intimité immédiate de leur conversation, comme s'ils étaient amis de longue date. Et surtout, elle est le portrait craché de Mary, la seule différence se situant dans un style vestimentaire radicalement différent. Intriguée par l'histoire de James, elle décide de le suivre et de l'aider. Elle est avec Angela le seul PNJ à voir les monstres présents dans Silent Hill. Dans le deuxième épisode, Konami laisse tomber les histoires de religions obscures pour adopter un scénario beaucoup plus psychologique que David Lynch n'aurait pas renié. Certains monstres comme certains PNJ représentent autant de regrets que de phantasmes éprouvés par James. Les monstres ont d'ailleurs subi une véritable sinécure, qu'il s'agisse des hommes en camisole de force, des infirmières sans visage prises de tremblements violents et armées de barres de fer, des mannequins dont le corps est composé de deux paires de jambes longues et fines... La palme d'or de la terreur revient à l'homme à tête de pyramide, qui poursuit inlassablement James tel un bourreau déterminé à faire son office. Car James est coupable... Tout du moins, il est envahi par un sentiment de culpabilité depuis la mort de Mary. Et la Pyramide Rouge le poursuivra jusqu'à ce qu'il ait expié ses torts. Le plus effrayant est que les monstres du jeu ressemblent en de nombreux points et à s'y méprendre, à des êtres humains (même morphologie, même silhouette, surtout lorsqu'ils s'extirpent du brouillard pour venir à votre rencontre), les plus saisissants de réalisme étant les infirmières sans visage de l'hôpital de Brookhaven, avec leurs longues jambes fines et leur petit décolleté qui les rend presque attirantes malgré leur statut de monstre. De même chaque PNJ est un symbôle propre à la personnalité de James (Maria est sa conception de la femme parfaite, Alison est l'enfant qu'il aurait aimé avoir avec Mary, Eddy représente sa violence refoulée, et Angela représente la faiblesse cachée derrière la carapace de la volonté inflexible dont il essaie de faire preuve). La quête de vérité de James devient ainsi rapidement une quête de rédemption.
D'un pont de vue plus technique, Silent Hill 2 s'en tire avec les honneurs. Comme pour le premier opus, le jeu est en 3D complète, avec cette fois la possibilité de passer en vue subjective pour mieux scruter les alentours. Les décors, même en version « normale », sont toujours aussi insalubres et l'effet du rayon de la lampe de poche perçant l'obscurité est toujours aussi saisissant. Comme dans le premier épisode, les images dérangeantes sont légion (notamment une dans l'appartement où... non je peux pas le dire achetez le jeu ) et une fois de plus, le joueur est invité à réfléchir par lui même pour comprendre l'histoire par l'intermédiaire des nombreux indices et symbôles présents dans le jeu (lettres, articles de journaux, rapports médicaux, messages inscrits sur les murs...) Dans Silent Hill 2, la question n'est pas de savoir comment la ville est devenue ce qu'elle est (on a déjà une idée si on a fini le premier épisode après tout ). Tout est axé autour de James et des nombreux sentiments qui le torturent. A de nombreuses reprises, on arrive à se demander si tous ces monstres, tous ces personnages étranges qu'il rencontre, ne sont en fait pas issus d'un monde n'existant que dans sa tête, s'il n'est pas en train de vivre tout ce qui lui arrive dans un rêve éveillé. Tout en étant un récit d'horreur qui vous prend continuellement aux tripes, Silent Hill 2 est également une tragique histoire d'amour, d'abord entre James et l'épouse dont il n'a jamais pu faire le deuil, mais aussi entre lui et Maria, laquelle se révèlera être un personnage tour à tour inquiétant et émouvant (jamais la schizophrénie n'a été aussi magnifiquement mise en scène ). Ainsi la bande sonore a été bichonnée, se faisant opressante lorsque l'on rencontre un monstre, terrifiante lorsque l'on tombe sur la Pyramide Rouge, elle devient émouvante, lyrique et tragique dans certaines scènes de dialogue, notamment avec Maria et Angela.
Et en ce moment, Silent Hill 2 est réédité dans le coffret Silent Hill Collection, en compagnie de Silent Hill 3 et 4. Franchement, 3 jeux tout neufs et aussi merveilleux pour seulement 45 €, c'est donné
Je crois que Silent Hill Collection va pas tarder a se retrouver dans ma ludothéque
-------------------- C'est bien: être un Elfe. C'est mal: être un Elfe a coté d'un panier de pommes. C'est pire: être un Elfe a coté d'un panier de pommes et d'un troll...
Kitsune
L'homme croit ce qu'il désire....
Portesprit Mugissant
Posté le 08-06-2006 à 13:14:34
Les silent hill....Que de souvenirs...rien que 'y repenser je frissonne de terreur ^^"""
-------------------- Perso RP:Hikaru Kyo
Yno
Le doute m'envahit, tandis que cett
Légende
Posté le 08-06-2006 à 18:22:42
Je crois bien que mon popa va avoirs un cadeau ^_^ Je suis pas axé" ce genre de jeux ^^" mais mon popa aime bien alors un tit cadeau
Bah mouah, j'aime beaucoup SH .. J'ai regardé mon frère joué tous les opus jusqu'au 3 (le 4 fout trop la trouille ) Mouah, me suis mise a joué au 2, car c'est celui qui m'interressait le plus ^^ Moi, j'aime bien Laura, d'ailleurs un theme musical lui est dédié (Theme of Laura) que j'écoute tout le temps d'ailleurs.
Mais en jouant a SH, sachez pour une fille comme moi, j'ai eu beaucoup la trouille -.- (non pas moquer ...), notamment quand Tête de Pyramide te poursuit toi et Maria, vous vous empressez de courir jusqu'a l'ascensceur et arf, Maria se fait comment dire ? poignarder ?! Bref, j'aime bien les SH, malgrès que j'ai eu beaucoup la trouille pendant quelques jours
Le 4 m'a foutu la trouille il est vrai, mais pas de la même manière que le 3... Le remaniement de la série m'a laissé pantois, et je regrette amèrement la disparition des univers alternés >.< Le plus effrayant, à mon humble avis, reste le troisième épisode *se souvient avec effroi de la pièce des mannequins dans le centre commercial >____< )
Y'a un moment ou j'ai eu très peur dans le 3, c'est quand t'es dans une pièce avec des mannequins, et t'entend un cri dans la même pièce, tu vas voir ce que c'est de l'autre coté, et tu vois la tête du mannequin coupé et y'a du sang. Quand tu fais le bouton ' action ' (touche croix quoi mdr) bah Heather dit : C'est du sang ... ?!
** Nééééh, trop peur xD **
Mon frère dit que le 4 ne fait pas peur, il dit que cet opus est ' sale ' ^^ Enfin glauque quoi ^^
Oui c'est un peu l'impression que j'ai eue aussi. Au revoir l'obscurité, au revoir la radio qui fait des larsens, au revoir la lampe torche, au revoir l'univers alterné...
ça fait beaucoup quand même >___>
Dans le 3 y a aussi une pièce pas mal dans l'hôpital... avec un grand miroir... Les toilettes des femmes dans la version alternée du centre commercial ne sont pas mal non plus XD
Désolé pour le double post, mais sur un coup de tête, j'ai décidé qu'il fallait que je continue mon ti dossier
Nous allons maintenant passer à l'épisode qui bénéficie de la meilleure réalisation technique... (et qui a vraiment fait cracher ses tripes à la Playstation 2 )
Silent Hill 3
Pour la troisième fois, la colline silencieuse fait des siennes, et elle le fait bien !!! Silent Hill 3 est, d'un point de vue strictement graphique, le meilleur épisode de la série ^___^ (la palme du meilleur scénario revenant pour moi au deuxième opus) Le troisième épisode est un véritable retour aux sources magistralement orchestré par Konami, mais je ne dirai pas en quoi, le mieux est de le découvrir en y jouant Commençons, comme d'habitude, par le synopsis : C'est un dimanche ordinaire pour Heather... Un dimanche passé au centre commercial à faire les soldes, cherchant le meilleur vêtement au meilleur prix. Somme toute l'occupation ordinaire d'une jeune fille ordinaire... Elle a la surprise de se réveiller à l'intérieur d'un fast food du centre commercial, sans avoir le souvenir de s'y être endormi... Elle sort du restaurant, se dirige jusqu'à un téléphone public et appelle son père, juste pour lui dire qu'elle rentrera sûrement un peu tard, et lui rappeler qu'elle l'aime. Elle est alors interpellée par Douglas, un détective privé qui préfère taire le nom de la personne qui l'a engagé pour la retrouver. Il lui demande malgré tout d'accepter de le suivre pour rencontrer la dite personne. Heather fait mine d'accepter, mais demande d'abord à ce qu'il la laisse faire un passage aux toilettes. Ni une ni deux, elle se barre par la fenêtre et fait le grand tour par une ruelle adjacente (Profitez bien de ce passage, c'est la première fois qu'on est autant illuminé par le soleil dans un Silent Hill ). Mais en retournant dans le centre commercial, celui – ci a complètement changé. Il est devenu complètement terne, vidé de ses occupants, et peuplé de créatures difformes. Heather panique, ne comprend rien à ce qui se passe, et cherche désespérément à rentrer chez elle, pour retrouver la présence rassurante de son père. Son seul indice, sa rencontre avec une femme mystérieuse du nom de Claudia, qui lui dit que les monstres viennent pour elle, qu'ils recherchent le Paradis Perdu par l'Homme, et que c'est elle qui les y conduira, les mains ensanglantées...
La première chose qui frappe dans Silent Hill 3, c'est que l'héroïne ne se trouve pas à Silent Hill au début de l'histoire. Pour la première fois dans la série, les ténèbres sortent des limites de la ville maudite. Heather finira par se rendre à Silent Hill, mais je ne vais pas vous raconter les circonstances de sa décision, ce serait un énorme spoiler (vous n'entendez que le son de ma voix, courez acheter Silent Hill Collectioooooooooooooooooooooon ). Mais nous allons commencer par la liste des PNJ (et oui encore...)
Claudia : Femme auréolée de mystère qui apparaît à Heather peu de temps après qu'elle découvre que le centre commercial a été envahi par les monstres. Ses objectifs sont assez obscurs, mais il apparaît évident qu'elle n'est pas étrangère à ce chaos. Seule certitude : c'est une vraie fanatique religieuse qui voit en cette situation l'arrivée prochaine de Dieu, lequel apportera sur la Terre le Paradis Perdu par l'Homme.
Douglas : C'est sous ce nom que se présentera le détective privé engagé par Claudia pour retrouver Heather. Il a la cinquantaine mal passée et sa barbe mal rasée, de même que son air sempiternellement terne trahit un certain mal – être vis – à – vis du monde qui l'entoure. Après avoir retrouvé Heather, il se retrouve lui aussi prisonnier dans le monde infernal qui s'est créé dans le centre commercial. Reste à savoir si Heather peut le considérer comme un allié, ou un ennemi.
Vincent : Ce jeune homme semble parfaitement au courant de ce qui se passe depuis que Claudia a retrouvé Heather. Son tempérament flegmatique et son cynisme en font un personnage des plus inquiétants (il sortira d'ailleurs vers la fin du jeu la réplique culte qui remettra en cause toutes vos certitudes mais chuuuuuuuuuuuuuut ). Il n'a cependant pas l'air de partager la vision des faits de Claudia, et par conséquent il viendra en aide à Heather à plusieurs reprises.
Première évidence qui vous saute aux yeux quand vous commencez une partie de Silent Hill 3 : Putain qu'est – ce que c'est beau !!! Silent Hill 3 reste de loin ce que j'ai vu de plus réussi en termes d'animation faciale sur PS2 (le visage d'Heather déformé par la peur et ses nombreuses sautes d'humeur, le visage fatigué de Douglas, l'expression moqueuse de Vincent O____o ) Les graphismes explosent la rétine et les limites de la PS2. Jamais l'horreur n'a été aussi belle ^___^ Les effets de suintement sur les murs lors des passages en version alternée sont toujours plus criants de vérité et l'animation des monstres est tout aussi déroutante. Au passage, pour cet épisode, la plupart des monstres adoptent un design beaucoup plus animal, plus bestial surtout, notamment avec le retour des chiens décharnés. On aura droit quand même à quelques mastodontes aux bras surdimensionnés et aux inesquivables infirmières (que serait un Silent Hill sans un passage par l'hôpital ). Parlons – en tiens des infirmières de Silent Hill 3. Celles – ci ressemblent vraiment à s'y méprendre à des êtres humains et laissent échapper des cris de douleur saisissants de réalisme (et d'humanité) chaque fois que vous en faites passer une de vie à trépas. Les seuls aspects qui les démarquent des êtres humains sont leur incroyable pâleur et leur démarche contortionnée. On notera également le retour des docteurs en blouse blanche, qu'on avait déjà rencontrés dans le premier opus. Même remarque : on croirait avoir affaire à un être humain en le voyant arriver, mais sa démarche mal assurée nous amène à nous poser des questions :/ (mais la certitude est acquise lorsqu'il se met à vouloir vous ausculter à grands coups de scalpel alors que vous êtes à priori en excellente santé) Tout ce que je peux faire pour vous, c'est laisser un petit indice pour limiter les spoilers : de nombreuses théories disséminées sur les forums indiquent que les monstres peuplant Silent Hill sont résultants de la matérialisation de la peur d'un personnage « victime »... Voilà je n'en dirai pas plus, à vous de chercher à tout comprendre en vous lançant dans l'aventure (j'ajouterai qu'il est préférable de faire Silent Hill avant de se mettre sur Silent Hill 3, les révélations n'en seront que plus percutantes ). En termes d'images choc, Konami a encore frappé un grand coup, poussant le vice à glisser, dans certaines pièces du jeu, des passages « foutages de trouille » pas nécessaires à la progression du scénario, mais qui font délicieusement leur petit effet. Je dis rien ou j'en dévoile un juste pour dire ? Allez j'en dévoile un... ça commence au tout début, dans le supermarché, juste après que Heather prétexte un besoin pressant pour esquiver Douglas. Si vous vous approchez de la porte d'une cabine de toilette fermée et que vous appuyez sur Croix, Heather frappera à la porte, et quelqu'un lui répondra en tapant trois coups. Etant encore dans la version « normale » des lieux (et au tout début du jeu, alors qu'on n'a pas encore rencontré de monstre), Heather se dira « c'est occupé » et n'insistera pas davantage. Plus tard, alors que vous vous trouverez dans la version alternée du centre commercial (avec les cadavres, les murs suintants et tout le reste), vous aurez l'occasion de revenir dans ces mêmes toilettes (enfin surtout si vous êtes du genre à explorer les bâtiments pièce par pièce pour être sûr de ne rien rater, car Dieu sait que les environnements des Silent Hill sont vastes), et vous retrouverez cette porte fermée. En vous approchant de la dite porte et en appuyant sur Croix, Heather frappera à la porte et à nouveau, et quelqu'un vous répondra de l'autre côté !!! (ah ce moment là j'ai pâs arrêté de retoquer à la porte et à recevoir des réponses de l'autre côté en me disant : il y a vraiment quelqu'un derrière cette porte ? é___è ) Voyant que la porte ne s'ouvrira pas, vous finissez pas décider de partir, mais alors que vous êtes sur le point de passer la porte menant vers le couloir, vous entendez le grincement de la porte de la cabine de toilettes qui s'ouve lentement (à ce moment là j'ai plus osé bouger pendant dix secondes ). Comme personne ne s'approche, vous décidez d'aller voir, et ne trouvez rien d'autre qu'un toilette maculé de sang séché... Et dites – vous que ce passage là, c'est plutôt gentil par rapport à ce qui vous attend par la suite (vous comprendrez en arrivant dans une pièce avec un grand miroir dans l'hôpital, ou encore une certaine attraction du parc à thèmes de Silent Hill )
Que dire de plus, si ce n'est que comme d'habitude, Konami nous a à nouveau pondu un chef d'oeuvre d'horreur vidéoludique directement inspiré des oeuvres de Lovecraft, ne serait – ce que pour le côté malsain de l'histoire, sans oublier un soupçon de philosophie nihiliste, car en jouant à ce jeu, il peut venir à l'esprit des avertis la fameuse citation de Nietzche : « Si tu regardes longtemps dans l'abîme, l'abîme aussi regardera en toi » Pas seulement le troisième épisode, c'est l'intégralité de la saga qui illustre parfaitement cette citation
C'est une parmi les moultes théories (de toute façon on voit bien que la religion tient une place importante dans l'histoire) mais n'oublions pas un élément important de l'histoire : la White Claudia @___@
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Ca fait peur, avec ces monstres et tout. 
