Magical Story
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 Magical Story  Nosgoth 

 Une révolte au nom du Néant !

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Faerie
Apprenti de l'Aube
Faerie
   Posté le 19-04-2007 à 20:57:47   Voir le profil de Faerie (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Faerie   

Francesca franchit la gate la première et arriva dans un monde désolé, en ruines encore plus dans cet endroit de la planète qu’ailleurs où la poigne de fer des seraphéens avait au moins le mérite de remettre un peu d’ordre.

Vêtue d’une robe de bure noire, la jeune femme contempla d’abord le ciel bas et lourd, ce ciel rougeoyant semblant toujours porter le courroux divin, elle grimaça en sentant le vent froid alors que trois de ses serviteurs appelés « collants » la rejoignaient et attendaient derrière elle, eux aussi vêtus d’une robe de bure.

- vous allez avoir chaud bientôt …

Ce disant, elle contempla les abris de fortune des pestiférés, plus bas, sous ses pieds. Ils étaient une myriade à se traîner en gémissant et en attendant la mort, dans ce trou où nul homme sain ne mettait plus les pieds, où on leur jetait des hauteurs leur ration minimale de pain et d’eau des hauteurs en attendant qu’ils finissent tous par mourir, sauf qu’il en venait encore et toujours.

Avant, Francesca aurait chantonné quelque chose en voyant ce spectacle.

- la petite fée a des ailes, maintenant …

Le petit groupe descendit une pente légère, rejoignant deux hommes non armés qui jetaient la nourriture périmée dans la fosse, l’un d’eux se tourna vers les nouveaux arrivants, l’air hostile, Francesca le transperça de son épée du Néant avant qu’il ouvre la bouche, l’autre recula trop précipitamment en tentant de fuir l’épée et fit une chute mortelle. Il ne restait qu’à descendre, moins vite que le mort, tout de même. Les collants se jetèrent sur le cadavre chaud du premier homme et le vidèrent de sa chaleur.

***

Sous les regards curieux, le petit groupe mené par Francesca prit position au centre de l’espèce de place de cette fosse pour ainsi dire septique. Il régnait alors un silence lourd et la voix de la jeune femme porta loin dans cet amas d’abris :

- il n’y aura pas de pain aujourd’hui, mais c’est un grand jour pour vous. Aujourd’hui, toutes vos souffrances vont trouver une signification. Aujourd’hui, vous allez être libérés de l’illusion de la faim, de la maladie, de la vie et de la mort.

Silence. Ils l’observaient, entravés par des chaînes, à la lisière de la place, et elle se dit qu’elle avait tout de même bien fait de prendre un traitement préventif.

- la mort ne vous délivrera pas, car vous serez toujours captifs de la roue de la vie et voués à revivre cette vie d’esclavage. Toi, approche !

Elle hélait un pauvre hère un peu moins faible que les autres et qui s’était avancé un peu plus vers elle, animé à la fois par la curiosité et une motivation qu’elle attendait de tous. L’homme obéit et approcha en traînant ses chaînes. Son visage seul était visible et était ravagé par la maladie. Sur le moment, il regretta sa curiosité quand arrivé devant Francesca, celle-ci leva son épée sur lui, puis fut ébahi quand elle trancha sans force ses chaînes comme si c’était du beurre. Les chaînes furent bientôt à terre et totalement anéanties par la lame du Néant. Un murmure commença à se répandre dans la foule de pestiférés qui s’agglutinait à la lisière de la place.

- illusion, chimère, et voici la preuve qu’il en va de même pour le Mal qui vous ronge.

Elle releva alors une manche de sa robe de bure, montrant un gantelet noir orné de ce qui ressemblait à des griffes mais étaient en fait des piqûres et les planta dans le bras du pauvre hère qui tressaillit sous le choc prophylactique.

- accepte le don, accepte le !

C’était une condition essentielle, la drogue extrêmement rare ne faisait effet que si la psyché humaine le lui permettait. Le sujet sembla s’affaisser sur lui-même. Près d’une minute s’écoula dans un silence de plomb.

- lève toi et … sautille.

Semblant obtempérer, l’homme se redressa avec une nouvelle vigueur qui arracha un chœur d’exclamation aux pestiférés, puis il porta la main à son visage alors intact, purifié de la maladie et prit un air extatique. Il avait accepté.

- je … je suis guéri ! Je n’ai plus mal, plus soif, plus faim !

Il en sautilla de joie, alors que la masse de malades murmurait « élue, élue … », car tout peuple opprimé avait besoin d’un élu, d’un prophète. Francesca attendit que le murmure cesse puis reprit la parole :

- il est guéri car ce n’était qu’illusion, je lui ai juste montré la voie du Néant par la douleur du gantelet de vérité, car seul le Néant sauvera votre corps et votre âme, seul le Néant vous libérera de la roue de la vie.

Il y eut un flottement, alors que l’ancien malade exprimait toujours sa joie, puis un pestiféré, puis un deuxième, un troisième s’avancèrent pour être soignés, et enfin, tous furent délivrés de leurs tourments. Francesca leur injecta à tous une drogue qui leur donnait cette vigueur, entre autres, mais grillait dans le même temps leur organisme comme si une bougie s’était consumée à une vitesse fulgurante. Dans environ un mois, ils mourraient tous les uns après les autres, suite à l’arrêt de la plupart de leurs organes vitaux, sauf que pratiquement tous seraient déjà morts bien avant.

- il va être bientôt temps de vous venger de ceux qui vous ont leurré toutes ces années.

***

Une semaine s’écoula. Les pestiférés s’éparpillèrent dans la région, rapportant la venue de l’élue du Néant dans les classes oppressées. Une semaine après, seuls les vampires auraient peut-être été au courant de cette rumeur, partageant les ombres avec les déshérités, mais les survivants se terraient dans Meridian, la capitale de Nosgoth, loin, trop loin d’ici, et les seraphéens n’apprendraient puis ne prendraient au sérieux cette rumeur que trop tard.

Accompagnée de deux collants, Francesca approcha d’un quartier touché de plein fouet par la guerre, un ghetto alors, et ou une cohorte de va-nu-pieds survivait difficilement. Quasiment tous sans toit, affamés, blessés et mutilés dans leur corps et leur âme, ils avaient perdu tant de membres de leur famille, tant d’amis, leurs biens, leur santé, leur amour, il ne restait que le désespoir et l’épée des soldats qui leur faisaient l’aumône de nourritures nauséabondes à peine meilleure que celles destinées aux pestiférés.

- de la chaleur, vous allez encore en avoir …

Le trio circulait parmi les pauvres qui s’écartaient devant lui par crainte, et aussi un étrange sentiment qu’était l’espoir, l’espoir que quelque chose se passe qui les délivrerait de ces souffrances, de toute cette peine, mais sans mourir, sinon auraient-ils vécu en vain ? Francesca entendait avec plaisir la rumeur enfler, sur ces malades brusquement guéris et qui ne ressentaient plus la douleur tout en vivant, et qui louaient ce sauveur, le Néant qui les libérerait tout en leur apportant la vengeance. La rumeur courrait comme un feu de paille …

Il pleuvait, une pluie froide qui motiva davantage Francesca pour en finir avec sa mission ici. Elle arriva devant un soldat qui distribuait une soupe immonde dans une grosse marmite en bronze, alors que ses collants prenaient position près des quatre soldats qui surveillaient la foule. Celui qui semblait être les mener portait un artefact qui pouvait repérer les vampires avec une portée assez appréciable. Le soldat chargé de distribuer la chose qui ressemblait à de la soupe se tourna vers les nouveaux venus, peu amical, pour changer.

- hé vous ! On fait la queue comme tout …

L’instant d’après, son cœur étant anéanti, il était mort avant de toucher le sol, montrant aux gardes stupéfaits Francesca l’épée du Néant à la main.

- le Néant vous condamne !

Ce disant, elle attaqua derechef celui qui devait diriger cette unité de soldats alors que les collants se jetaient sur les autres gens armés, sous les yeux incrédules du peuple, qui ne croyait pas que quelqu’un put se soulever contre les serapheens.

Le lieutenant que combattait Francesca n’était pas maladroit avec son glaive et il lui entailla le bras avant qu’elle perce sa garde puis sa gorge, anéantissant son cou, faisant rouler sa tête dans le caniveau défoncé. L’un des collants avait pour sa part brisé d’entrée de jeu la nuque d’un soldat et se repaissait de sa chaleur fuyante, et l’autre avait réussi à immobiliser sa proie, le vidant peu à peu de sa chaleur. Se faisant, il avait aussi gagné un coup d’épée qui aurait du lui briser la jambe, mais il n’avait pas d’os, semblant avoir du caoutchouc à la place des os et des nerfs, comme la jeune femme en avait fait elle-même l’expérience.

Le combat fut donc promptement mené, mais d’autres viendraient. Néanmoins, le peuple oppressé s’était figé, impressionné aussi en voyant la blessure légère subie par Francesca se régénérer en une dizaine de secondes, et on percevait seulement le bruit de la pluie sur les pavés. Francesca se retourna alors vers la grosse marmite dont elle renversa le contenu d’un coup de pied, le faisant se déverser dans la rue. Le peuple grogna, puis se tut quand la jeune femme anéantit la marmite à coups d’épée, la faisant peu à peu disparaître.

- libérez vous de vos chaînes, libérez vous des murs d’illusions que vos maîtres ont bâti autour de vous comme une geôle, libérez vous des toiles de mensonges qu’ils ont tissé toutes ces années. Vous avez tout perdu mais ensemble, vous pouvez encore vous venger de vos maîtres, de vos bourreaux !

Un frémissement parcourut la foule, un mélange de peur et d’excitation. Francesca leva alors son poing gantelet.

- le Néant vous libérera de vos chaînes ! Acceptez son don !

Ils hésitaient, ils avaient froid et ils avaient peur, peur de l’inconnu, quand un garçon tout maigre à peine sorti de l’adolescence, ne portant aucune chemise s’avança lentement vers elle, la détermination surpassant sa peur.

- ils ont massacré ma famille ! Donnez moi ce don comme pour les condamnés, que je le les tue tous jusqu’au dernier, ces chiens !

Les jeunes étaient de bonnes recrues pour tous les extrêmes, ils ne faisaient quasiment jamais dans la demi-mesure. Francesca sourit en le voyant s’agenouiller comme pour une sorte de baptême, et elle planta les « griffes » de son gantelet dans sa chair rongée d’acné et autres impuretés. C’était sa dernière dose de drogue. Le garçon tressaillit, et quand il se redressa, il était comme transfiguré.

- je ne sens plus le froid !

- et ce n’est pas tout.

La jeune femme escamota les piqûres par les véritables griffes et balafra le torse nu du garçon, lui faisant trois entailles bien visibles, une blessure légère mais d’où s’écoulait déjà du sang. il grimaça, horrifié de même que quasiment toute la foule, puis elle le retourna pour que tous voient la blessure.

- regardez, la douleur n’est qu’illusion, les blessures ne sont qu’illusion !

La blessure commença alors à se refermer. La pluie cessa alors et le soleil perça temporairement les épais nuages.

- ce n’est pas un vampire …

- c’est la prophétie !

Ils se mirent alors tous à genoux, voyant le garçon toujours intact sous les rayons du soleil, bienvenu pour la jeune femme qui n’avait pas prévu que des gens puissent prendre les effets de sa drogue pour du vampirisme.

- laissez le Néant vous imprégner !

Elle leva à nouveau le gantelet, mais cette fois elle tenait une boule contenant tout le reste de la drogue « empruntée » au seigneur Sith, et d’après ce qu’elle avait lu, impossible à reproduire à cause de composants trop rares. Anakin ne serait pas content, elle avait donc intérêt à le calmer en réussissant la mission. Le gaz se libéra de la boule et submergea la foule, toute la rue, étant inhalée par quasiment tout le monde, sauf une patrouille de seraphéens qui détala face à cette brume qui ne pouvait être que diabolique. Et le pire, c’était qu’ils n’étaient pas dans le faux, Francesca elle-même baissa la tête masquée alors par sa cagoule et retint sa respiration le temps que le gaz se dissipe, à savoir une quinzaine de secondes, même si elle était immunisée temporairement à ses effets. Pour plus de précautions, elle compta mentalement jusqu’à trente et redressa la tête, sachant que ses collants étaient immunisés à la drogue, à croire qu’ils n’avaient pas non plus de poumons. Les hommes et femmes présents étaient transfigurés, sans se douter que leur temps de survie serait de deux semaines, le gaz les dévorant de l’intérieur bien plus vite par les poumons que par le sang.

***

Une autre semaine s’écoula, les seraphéens commençaient à se poser des questions, à chercher des étrangers, mais Francesca et ses serviteurs étaient protégés par les démunis, elle savait se fondre dans la multitude, comme sur Kandar. La rumeur pouvait être arrivée jusqu’à Meridian, mais les vampires ne pouvaient plus aller et venir à leur guise.

La nuit survenait et tout était tranquille dans la forteresse du seigneur seraphéen, c’était le calme avant la tempête. Francesca allait voir si son plan avait porté ses fruits, si les graines de révolte qu’elle avait semé lèveraient une tempête, quelle proportion de déshérités allait se regrouper et tenter de submerger les seraphéens, une foule qui devait être dense et menée par une élue du Néant ayant le don d’ubiquité, en fait ses collants qui amplifieraient la réussite de son plan et vendraient chèrement leur peau, volant le plus de chaleur possible avant de trépasser, transformant l’élue en martyr ... en fait, quelque soit leur nombre, et même si certains d’entre eux bénéficieraient des effets positifs de la drogue, les révoltés n’avaient aucune chance de renverser le seigneur des lieux, ils pourraient tout juste l’inquiéter, ainsi concentrerait-il ses forces sur le peuple en colère, le massacrant pendant que Francesca se faufilerait dans la forteresse par une entrée de service, jusqu’à la salle du trésor. Seule, elle avait une grande chance d’y parvenir, dans ces conditions. Elle prévoyait aussi que sa petite croisade affecte le seuil de vérité du monde, même si elle en ignorait la gravité, mais pour l’heure elle attendait de voir l’efficacité de sa diversion … des torches brillèrent alors dans le crépuscule …


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Kiss me good bye
Shiranui
Meileen's Metalcore Angel
Mage de Saphir
Shiranui
   Posté le 20-04-2007 à 23:11:17   Voir le profil de Shiranui (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Shiranui   

(HJ : une élue du Néant ayant le don d'ubiquité... Dans tes rêves mon mignon, cette compétence ne sera disponible qu'au Level 13, et encore, si tu choisis la projection comme compétence particulière au Level 6

Et j'aimerais bien savoir combien de valises Francesca avait sur elle en arrivant sur Nosgoth, parce qu'elle en a distribué des doses de drogue Oo"

Ensuite, je doute que les collants soient considérés comme des créatures humanoïdes et / ou dotées d'une intelligence particulière. Le fait qu'ils t'obéissent totalement au doigt et à l'oeil impliquerait que Francesca soit dotée d'empathie animale, or cette compétence n'est elle aussi disponible qu'au Level 6 )



Cependant, à peine l'armée de pestiférés a - t - elle fait une lieue de plus dans la direction du château qu'une averse de flèches enflammées les arrose copieusement, sans que la moindre sommation n'ait été prononcée par les gardes de la grande porte. Pour n'avoir plus aucune pièce à verser en tribut, taxe ou impôt, la vie de ces hommes, femmes et enfants n'a pas la moindre valeur aux yeux du seigneur séraphéen. En une salve, une quarantaine de ces pauvres hères tombe déjà... La moitié d'entre eux arriveront - ils seulement à atteindre le premier rempart ? Certains se découragent déja d'ailleurs, et se demandent s'il ne serait pas plus sage de rebrousser chemin, et rester mourir paisiblement, même dans la misère...

Parallèlement, les collants tendent à se desolidariser de votre influence, et, se laissant guider par leur instinct primaire, commencent à chercher des proies parmi vos ouailles, qui tombent alors sous les attaques de créatures qui étaient supposées leur être alliées...


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Faerie
Apprenti de l'Aube
Faerie
   Posté le 21-04-2007 à 01:19:26   Voir le profil de Faerie (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Faerie   

( HRP : Faerie n’a pas le don d'ubiquité, elle fait croire qu’elle l’a, mais il y a eu tellement de texte que cela peut être confus, désolé. Pour la drogue, je pensais a des micro-doses, quelque chose de high tech, elle utilise un autre systeme dans la deuxième partie, mais j'ai tout de même exagéré oui, clemence pliz^^, et pour les serviteurs, elle n'a pas de contrôle d'empathie sur eux, juste l'attrait de la chaleur et de la reconnaissance, mais dans une masse de chaleur humaine comme ça, tu leur fais avoir une bonne réaction^^ )

Francesca avait en fait besoin de très peu de temps que ça pour s'infiltrer dans la forteresse, surtout qu'elle devait emprunter l'aile la moins sécurisée, si peu qu'elle se demandait pourquoi la salle du Trésor serait là, en fait. Que voulait exactement Anakin ? En tout cas, elle courut dans les ombres quand l'attention des gardes fut attirée vers le début de révolte, craignant tout de même d'être surprise à tout moment. Elle arriva à la porte de service et ... se la prit dans le visage, se retrouvant collée contre le rempart. Elle reprit heureusement vite ses esprits et vit un garde s'éloigner vers un fourré en tenant quelques feuilles souples en marmonnant qu'il serait châtié si … le trouvait là et qu’il … Francesca n’entendit pas la suite parce qu’elle avait saisi cette chance en s’infiltrant dans la forteresse. Elle suivit un long couloir désert ébréché par endroits, les factions de garde avaient du quitter la zone pour faire du tir au pigeon contre les ex révoltés, à moins que cette aile soit tout simplement de moindre importance. Elle n’aurait tout de même pas entraîné tous ces gens à la mort en vain, puisque c’était pour le Néant, et on ne faisait pas d’omelettes sans casser d’œufs. Elle monta ensuite un escalier et trouva une porte sur laquelle était écrite … salle des faux trésors …

Quelle étrange idée de garder ces trucs … elle tourna la porte, qui était tout de même fermée à clef, anéantit la serrure et entra, se disant que c’était peut-être un leurre, qu’ils avaient placé la vraie salle du trésor ici, quasiment sans sécurité parce qu’aucun voleur sain d’esprit n’irait voir là, mais non, il y avait bien des coffres, mais remplis de produits en toc … fausses pièces, faux cristaux … et même des fausses médailles … ou alors elle s’était trompée d’aile, mais ça ne pouvait pas être ça, elle se serait fait repérée aussitôt de l’autre coté, le plus protégé.

- j’ai du me tromper quelque part, ou il veut m’envoyer à une mort certaine …

Elle referma la porte derrière elle, puis s’approcha des imitations et prit en main quelques faux cristaux, mais d’une bien jolie couleur. Elle plongea distraitement la main dans le coffre et observa la lumière jouer dans les faux cristaux. Francesca ne savait pas trop quoi faire et avait très peu de temps pour réagir ... le seigneur Sith serait capable de la tuer si elle rentrait bredouille, et elle ne voyait pas comment lui échapper en l’état actuel des choses …


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Faerie
Apprenti de l'Aube
Faerie
   Posté le 22-04-2007 à 16:38:24   Voir le profil de Faerie (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Faerie   

Les patrouilles n’étaient pas revenues, Francesca imagina que le seigneur avait vu dans le début d’émeute un divertissement et pourchassait les démunis, les chassant avec fantaisie : tuant les uns, mutilant les autres. Les survivants mourraient les uns après les autres, sans aucune raison en apparence, et plus encore que le spectacle de gens subitement soignés et comme transfigurés, ces morts devraient accroître la peur sur l’existence du Néant, et diminuer le seuil de vérité de ce monde. Ou pas. de toute façon, Francesca tenterait une autre technique d’approche par la suite.

- mais que … ?

Elle en était là de ses réflexions quand un cristal se mit à luire dans sa main, si fort que la salle en fut illuminée totalement pendant un instant, et la jeune femme fut même un peu aveuglée. C’était donc ça … elle comprit ce que le seigneur Sith avait attendu d’elle précisément, car la vue lui revenant, elle s’aperçut du Néant avait elle aussi réagi en irradiant un peu que d’habitude. Par contre, le sol se mit à trembler et des cris résonnèrent partout, des ordres ! L’éveil du cristal avait du enclencher une alarme magique. Sans perdre de temps, elle activa une gate de secours qui la ramènerait dans la salle des gates de l’Eclipse, et la franchit.


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