| | | | | | | | zuto | | Niark Niark ! | | Aspirant du Crépuscule |  |  |
|  Posté le 01-11-2007 à 19:41:53   
| Quelque part dans Traverse, une jeune nékotrope habillée en treillis neuf sortit de la boutique de vêtements S&N. Elle se disait que c'était un beau quartier, plein de belles boutiques acceuillantes et qu'elle n'avait pas envie d'y rester. Trop propre, trop de monde, trop froids... l'ambiance lui rapellait celle du Luastria.
Alors Félia se mit à marcher droit devant elle, jusqu'à arriver dans un quartier moins propre, avec moins de riches bourgeois et plus de clochards, mais aussi habité d'un je ne sait quoi de véritable. Non! ce n'était pas le bon mot... plutôt convivial.
Elle se promenait depuis une bonne heure dans ce coin lorsqu'elle entendit du bruit qui semblait provenir d'une rue parallèle. Intriguée, elle se dirigea dans cette direction. Au fur et à mesure qu'elle s'en approchait, elle se rendit compte que ce bruit posaidait une structure, et bien que ça n'avait rien à voir avec tout ce qu'elle avait entendu jusqu'à présent, elle acquis la certitude que c'était de la musique... Elle déboucha finalement dans la rue où elle vit ce qui se passait. Une centaines d'êtres dépenaillés, coiffés de manière très étrange pour certains, se bousculait devant une scène où se déchaînait un groupe composé d'un chanteur, d'un guitariste, d'un saxophone, d'une boîte à rhytme et d'une demi douzaine de clowns, de cracheurs de feu, de hurleurs et autres grimaceurs.
Félia se sentit transportée ailleurs par ce déchainement de sons, de formes, de couleurs, par les odeurs de bière, de sueur et de vomi...
"Mais qui sont-ils?" demanda-t-elle à une jeune femme coiffée d'une crète verte, habillée d'une veste de cuir usé et d'un pantalon de treillis déchiré.
"Bérurier Noir!"
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Personnage : Félia |
| | zuto | | Niark Niark ! | | Aspirant du Crépuscule | | |
| Posté le 09-11-2007 à 18:24:05
| Le concert était déjà bien entamé, mais Félia se mit très vite dans l'ambiance agité avec le premier morceau qu'elle entendit : "Petit agité"...
Un début avec uniquement la boîte à rythme, vite accompagnée par le guitariste et ses trois accords répétés en boucle. Au bout de deux tours, le chanteur les rejoigni, d'abord relativement calme, loin d'être mélodieux, plutôt hargneux:
"Une banlieue maudite
En zone interdite
Une armée de flics
Marqués par la haine
Les jeunes se dechaînent
On en a rien à perdre
Les bagnoles crâment
La zone est en flâme
Et la folie gagne
Les gamins rebelles
Brûlent des poubelles
Ce soir c'est la fête"
Ensuite le refrain, bien que faisant toujours les mêmes accords, le guitariste changea légérement le rythme, et le chanteur se mit à crier, bien distinctement, en détachant bien les syllabes, repris par tout le public:
"Petit Agité
Tous des Béruriers
Petit Bérurier
Tous des Agités"
Pendant ce temps les autres membres du groupes faisaient les clowns, agitaient le public, Félia commençait à s'approcher. Elle ne comprenait pas vraiment les paroles des couplets, la musique était simpliste, mais l'ensemble rendait une ambiance particulièrement enfièvrée qui la réveillait jusqu'au plus profond de son corps, oubliant sa raison, se laissant juste entraînée par ce rythme, ces accords, et ce nouveau couplet:
"Viens voir comm'il fait chaud
Les caisses font des tonneaux
C'est le grand rodéo
Sous une tête-cagoule
T'as perdu la boule
Et le monde s'écroule
La cité des barjots
Quartier des Agités
Commando Bérurier (en coeur)
Tu avances masqué
Dans le noir sans papier
Commando Bérurier(en coeur)"
Et enfin un dernier refrain, repris en coeur par tout le groupe, d'abrod le chanteur tout seul, puis accompagné d'un autre, et encore d'un autre, et toujours par l'ensemble du public, non plus agités mais déchainés:
"Petit Agité
Tous des Béruriers
Petit Bérurier
Tous des Agités
Tous des agités
Tous des agités
Tous des agités
Tous des agités"
Quand ce fut terminé, Félia se rendit compte qu'elle était au milieu du public, entrain de hurler avec les autres. Est-ce qu'elle s'était fait entrainée comme une brebis est entrainée par le troupeau? Possible... Elle devait se calmer, voir un peu plus objectivement ce qu'il se passait ici... ne pas se laisser autant débordée par le prochain morceau...non...
"Oh et puis zut! Je suis venu sur Traverse pour voir du pays, prendre du bon temps! J'y réfléchirai plus tard... OUUUAAAAAIIIIIIIIIIIII!!!!
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Personnage : Félia |
| | zuto | | Niark Niark ! | | Aspirant du Crépuscule | | |
| Posté le 16-11-2007 à 17:01:34
| D'ailleurs Félia n'aurait pas eu le temps de reprendre entièrement ses esprits. En effet, le chanteur avait déjà annoncé la suite :
"Et maintenant une chanson pour tous ces soldats qui reviennent du fronts et qui ne sont plus comme avant! Prenez garde à vous les Sans-Destins! Jim-la-Jungle!"
Il n'avait pas terminé que la boîte à rythme enchaîna sur un groove bien rock'n'roll, magnifiquement accompagné par la guitare et agrémenté de quelques notes de fond au saxophone. Et le chanteur annonça d'une voie de forain:
"Bonsoir madame! bonsoir monsieur! Attention mademoiselle!"
Et un clown dépenaillé s'avança vers un micro et salua d'une voie de dégénéré :
"Eh eh ! Salut ça va?ah ah gnéhé ah sagnahagné!"
Et le premier couplet commença, c'était le clown dégénéré qui chantait avec le même accompagnement musical :
(afin de ne pas heurter la sensibilité des plus jeunes, il faudra allez voir les paroles des couplets sur http://www.paroles.net/chansons/37757.htm, merci de votre compréhension)
Félia ne comprenait pas toute les paroles en détails... à cause de la façon dont elles étaient prononcée... vraiment de la façon de quelqu'un qui a vu les pires horreurs que l'on puisse imaginer. Elle en était bouleversée, d'autant plus que le chanteur l'avait adressée aux Sans Destins... Savait-il qu'il y en avait une dans son public.
Le refrain arriva, côté instrumental, seuls la guitare et le sax variait, restants toujours dans le rock... et le clown-ancien-combattant lança, de sa voie erraillée et presque pleurnicharde un "Lo lo looo lo lo loo", immédiatement suivi par un maximum de personne en choeur chantant le plus classique des "Be bop a lula be lop a lula", quoique beaucoup plus agressif que normalement... Et un autre "lo lo looo lo lo loo" auquel répondit un tonitruant "Be bop a lula be lop bam boum
". Le refrain se termina par un magistral "YEEEEHAAAAAAAAA" qui transporta Félia.
Ce concert était une fête, et malgré les paroles de cette chanson, elle ne s'était jamais sentie d'aussi bonne humeur! Arriva le second couplet.
"..."
On avait l'impression que la voie du clown se dégradait au fur et à mesure qu'il chantait. Cette impression fue confirmée par le second refrain, pendant lequel on sentait le clown au bord des larmes :
"Lo lo looo lo lo loo
Be bop a lula be bop a lula
Lo lo looo lo lo loo
Be bop a lula be lop bam boum
Yeehaeeh......!!!"
Félia non plus n'en avait plus rien à foutre! Elle se déchaînait comme jamais! elle s'était jetée dans les bousculades, les fameux "pogos" et ne les lachaient plus, se prenait des coups, les rendais et en redemandais... Troisième couplet, avec une voie de plus en plus traumatisée et traumatisante.
"..."
Et ça continua, Félia ne prenait plus garde aux paroles, mais elles incrustaient en elle...
"Lo lo looo lo lo loo
Be bop a lula be bop a lula
Lo lo looo lo lo loo
Be bop a lula be lop bam boum
Yeehaeeh......!!!"
Le clown entama le dernier refrain d'un voie ferme et agressive qui se délita très vite pour se terminée par des pleurs.
"..."
Et pour le refrain qui suivit, les "lololo" n'étaient plus que chialements, tandis que les bibop étaient toujours aussi virulents :
"Lo lo looo lo lo loo
Be bop a lula be bop a lula
Lo lo looo lo lo loo
Be bop a lula be lop bam boum
Yeehaeeh......!!!"
Le clown dépressif se redressa alors et entama la dernière partie, avec une voie à nouveau ferme, en marquant bien les syllabes pendant que le sax se déchainait enfin:
"Oh Jimmy Jimmy Jimmy
Oh Jimmy la jungle!
Oh Jimmy Jimmy Jimmy
Oh Jimmy la jungle!
Oh Jimmy jimmy jim! Jimmy la jungle!
YEEEHAAAA
Oh Jimmy Jimmy Jimmy
Oh Jimmy la jungle!
Oh Jimmy Jimmy Jimmy
Oh Jimmy la jungle!
Oh Jimmy jimmy jim! Jimmy la jungle!
YEEEHAAAA
Et pour finir un dernier refrain, pendant lequel le clown guerrier ne pleurait plus mais criait avec le sax :
"Lo lo looo lo lo loo
Be bop a lula be bop a lula
Lo lo looo lo lo loo
Be bop a lula be lop bam boum"
"YEEEEEEEEEEEEEEEEEEEHAAAAAAAAA"
Edité le 16-11-2007 à 17:53:24 par zuto
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Personnage : Félia |
| | Yno | | Le doute m'envahit, tandis que cett | | Légende |  |
| Posté le 16-11-2007 à 17:37:13 
| (( Puis-je te faire une simple remarque, que j'espère tu comprendras et ne prendras pas comme une bride trop importante posé sur ton dos, mais au niveau de ton rp, il serait plus judicieux d'éviter les chansons aux paroles bien trop "crues", car ce forum est censé être tout public et nous avons d'assez jeunes joueurs qui y sont inscrits. ^^'
En espérant que tu ne prennes pas trop mal cette remarque et en te remerciant d'avance de la compréhension dont tu sauras faire preuve à ce sujet. Merci de tenir compte de cette remarque même en éditant peut-être un peu ton dernier post. ^^' ))
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Fiche Lili/Thème
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| | zuto | | Niark Niark ! | | Aspirant du Crépuscule | | |
| Posté le 16-11-2007 à 17:55:14
| ((Voilà j'ai édité. Effectivement je n'avais pas pensé aux plus jeunes, j'en suis désolé. C'est vrai qu'à bien regarder cette chanson est particulièrement gore!))
Edit du zombie : ((merci msieur ^^ ))
Edité le 16-11-2007 à 18:08:30 par Yno
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Personnage : Félia |
| | zuto | | Niark Niark ! | | Aspirant du Crépuscule | | |
| Posté le 24-11-2007 à 17:20:41
| Félia se rendit compte qu'elle tenait un goblet en plastique dans la main. Elle ne savait même pas comment il était arrivé là. Il était remplis d'un liquide pétillant de couleur jaune, surmonté d'une mousse blanche assez dense. Elle n'avait jamais vus et encore moins bu ce genre de boisson, mais d'après les descriptions de l'infame liquide qu'on lui en avait faîte à l'orphelinat, elle l'identifia très vite comme étant de la bière, et y trempa ses lèvres. Loin d'être infame, son goût lui plut énormément, sa fraicheur la revigora, sa douce amertume la désaltera, et tendit que les Bérus s'apprétaient à entamer leur morceau suivant, son alcool commença à faire de l'effet, et elle se plongea avec encore plus de passion dans la musique...
Un accord de guitare... un chanteur secondaire entonne un long "laaaa"...
"lalalalaa laaaaa"
Le guitariste joue une succession de rapides accords, tandis ce que le deuxième chanteur continue et accentue ses "laaaaa la la la laa laaaa" en suivant les notes de la guitare.
Le chanteur principal s'avance : "Merci de nous avoir soutenu ce soir... de nous soutenir encore malgré ce qui nous ait tous arrivé... Notre planête n'est plus mais nous sommes toujours là, et dans bien des mondes, y compris celui-ci, la liberté est toujours bafouée... Alors ce chant de révolte, faîtes le résonner!"
Du public s'élève une formidable clameur... La guitare et les "lalala" s'arrêtent, et le chanteur continue : "Allez! Il faut entendre jusque dans toutes les prisons de tous les mondes de l'univers : VIVRE LIBRE OU MOURIR!!!
La boite à rythme démarre suivit de la guitare et des "lalala"...
"Ouvrez les cages! Ouvrez les cages! Prenez la rage!"
"Laaaa la la la laa laaaa
laaaa la la la laaaaa"
Légère variation dans les accords et premiers couplet chanté avec véhemence :
"A l'âge de douze ans
Ils t'on qualifié d'enfant délinquant
Petit meurtrier
Et à quatorze ans
De psychopathe grave
Et d'adolescent irrécupérable
Puis à dix-sept ans
T'étais alcoolique
En camp d'redress'ment
Et les coups de triques
Et à dix-huit ans
Tu as fait l'armée
Chez les délinquants
TU AS DESERTE"
Félia, qui avait finit sa bière et réintégré la fosse se reconnue dans ces paroles... même si tous ça ne lui était pas arrivé, son histoire était similaire: stigmatisée pendant son enfance et enfermée dans un orphelinat où les traitements qu'on lui infligeait étaient peu enviables... Elle entonna donc le refrain avec conviction, ainsi que l'ensemble du groupe et du public :
"Laaaa la la la laa laaaa
Vivre libre ou mourir
Laaaa la la laaaaa"
Et arriva le second couplet :
"Service militaire
Camp disciplinaire
Prison psychiatrique
Orange Mécanique
A l'âge de vingt-ans
T'es devenu violent
T'as pris le devant
Il y a eu du sang
Ils t'on envoyé
au pénitencier
Au lieu d'écouter
Au lieu de t'aider
Quand tu sortiras
Y'auras rien pour toi
Tu recommenceras
CAR TELLE EST LA LOI"
Là aussi Félia se reconnaissait. Bien qu'elle n'avait pas été dans une réelle prison (même si son orphelinat y ressemblait en beaucoup de points), son enfance ne lui avait rien appris sinon la violence...
"Laaaa la la la laa laaaa
Vivre libre ou mourir
Laaaa la la laaaaa
Laaaa la la la laa laaaa
Merci à tous
Laaaa la la laaaaa"
La guitare se tut et laissa place à la boite à rythme et au chant :
"Et quel futur ?
Pour les petits durs
Et quel futur ?
Entre quatre murs
Et quelle société ?
Pour les enragés
Et quelle société ?
Pour les gueules cassées
Pour les têtes brulées
Pour les agités
Pour les Pieds Nickelés ?
Quelle société ?
Pour les Béruriers
Pour les défoncés
Pour les détraqués ??"
Et la guitare repris au refrain :
"Laaaa la la la laa laaaa
Vivre libre ou mourir
Laaaa la la laaaaa
Laaaa la la la laa laaaa
ET VIVE LE ROCK LIBRE
Laaaa la la laaaaa"
Le groupe se tut tout entier... mais le public continua, et la clameur enfla, et on eut dit que ce chant, que toutes ces voix ensembles se faisaient entendre jusqu'au bout de l'univers...
Ils finirent par s'arrêter, et Félia partit chercher une autre bière...
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Personnage : Félia |
| | zuto | | Niark Niark ! | | Aspirant du Crépuscule | | |
| Posté le 10-12-2007 à 14:51:48
| Pendant que Félia sirotait sa bière, le groupe avait quitter la scène et était rentré dans l'immeuble délabré qui se trouvait derrière. Mais le public continuait de hurler, de les rappeller. Au bout de cinq minutes, pendant lesquelles la clameur qui s'élevait de la foule ne cessait de grandir, Bérurier Noir revint au grand complet, dans un océan de hurlements enthousiastes.
"Bon allez d'accord! On fait un dernier morceau!"
"OOUUUUUUUUUAAAAAAAAAAAIIIIIIIIIIIIIIIII"
Et la boîte à rythme redémarra, suivie très tôt par la guitare qui démarra en même temps qu'un violon dont un clown jouait avec dexterité. Alors que la guitare ne faisait qu'une série de croches en ne changeant d'accord qu'une fois de temps en temps, le violon jouait une mélodie travaillée, lente, sombre bien que jouée principalement dans les aigus.
Au bout de quelques mesures ils furent rejoint par un sax qui jouait principalement sur le même rythme que la guitare, mais avec plus de variations et plus de notes différentes, ce qui le rapprochait du violon. Pendant ce temps, le violon avait acceléré et semblait maintenant cracher sa douleur.
Puis le saxophone se tût et le violon, toujours rapide mais plus ordonné qu'avant, fut seul devant, accompagné par la guitare. Mais très vite, ils furent tout deux reportés au second plan par les chants, lorsque tout les membres du groupes, à l'exception du sax et du violon, envoyèrent dans toutes les direction un puissant "lalala".
Il semblait à Félia qu'une gigantesque armée de clowns, d'enfants, de punks, d'anarchistes, et de tout un tas d'autres personnes souffrant d'un manque de liberté marchait contre toutes les formes d'oppression, dans une marche funèbre de la jeunesse suicidaire. Alors, avec le reste du public, elle répondit à ce chant par le sien, et pendant deux minutes, plus d'une centaine de personnes ne formaient plus qu'un, sans pour autant perdre quoi que ce soit de leur unicité.
Alors, bien que tout les instruments ainsi que les chanteurs continuait de jouer, le son diminua progressivement, et les instruments jouaient de plus en plus n'importe quoi. Puis, au moment où tout le monde pensait que le concert était bel et bien terminé et s'apprétait à gueuler leur joie d'y avoir participer, la boîte à rythme changea brutalement de sujet et le sax commença à jouer une mélodie que même Félia connaissait. En effet, elle avait été au cirque une fois, il y a bien des années, avec ses parents, avant qu'ils ne l'abandonne. Car cette mélodie était celle que tout les orchestres de cirque jouaient lors de l'arrivée des clowns, du moins sur les mondes semblables à la Terre, dont celui de Félia et celui des Bérus (le même?).
Et le volume augmenta et revint à son niveau initial. Tous les instruments jouaient, la guitare une suite d'accords simplistes comme à son habitude, et tout les autres cette mélodie qu'ils interprétaient d'une manière si entrainante que tout le monde s'oublia à nouveau dans les pogos.
"Et en avant, cria le chanteur. Pour Macadam Circus!"
Une acclamation du public, les instrus jouent toujours la même chose, un clown accompagne la mélodie par des "lalala", que le public n'a pas envie de reprendre parce qu'ils est trop occuper à bouger dans tout les sens.
"Merci pour cette super soirée. Mais alors bravo vous avez bien bougés hein! Bande de p'tit salopards"
Nouvelle acclamation... La mélodie continue, puis s'arrête définitivement dans un tonnerre de joie.
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Personnage : Félia |
| | zuto | | Niark Niark ! | | Aspirant du Crépuscule | | |
| Posté le 10-12-2007 à 16:15:56
| Félia ressentait les effets de la bières, mais ils n'étaient pas trop prononcés, en tout cas elle n'avait pas l'impression d'être ivre!
Ce qu'elle ressentait avant tout, c'est un sentiment de pure libreté, une sensation que tout lui est possible, et un dégout, une colère envers tout ce qui empêchait les autres personnes d'être libre.
Elle commença à s'éloigner du lieu du concert, plongée dans ses pensées. Elle savait ce qu'elle voulait faire: elle voulait se battre pour la liberté de tous, partout dans l'univers... Mais par quels moyens? Elle était une Sans-Destin, c'est déjà un moyen de se battre... Oui mais ça dépend pourquoi! Finalement elle n'était même pas sûr du but de l'organisation des Sans-Destins... Il lui fallait donc savoir si cette organisation est une forme d'oppression. Si tel n'est pas le cas, elle fera tout ce qu'elle pourra pour la liberté au cours de ses missions, si en revanche c'est bel et bien le cas, alors elle combattera contre les Sans-Destins au sein des Sans-Destins...
Les Bérus avaient choisit de se battre par leur musique, elle choisit en cet instant qu'elle utilisera la violence. Après tout, ces stupides cartes l'avait envoyée sur la voie des guerriers, alors pourquoi pas? Mais avant, il fallait savoir contre qui ou quoi tourner sa lame, alors il lui fallait tout d'abord retourner sur le Luastria, se diriger vers le bureau de Filodero et entendre sa version...
Retourner sur le Luastria... Mais comment on fait au fait?
Elle regarda autour d'elle...personne...elle se trouvait dans une étroite ruelle où elle s'assit pour réflechir... La gate s'était refermée derrière elle après qu'elle l'eut franchie, donc soit il fallait retourner à l'endroit où elle était arrivée, ce qui lui parut impossible étant donnée qu'elle ne savait pas du tout où elle était et où était cet endroit. Où peut être qu'elle possédait le moyen de retourner sur le Lua. Elle regarda alors son Sneak et en fit défiler le menu jusqu'à trouver ce qu'elle recherchait... elle put ainsi ouvrir la gate qui la ramena sur le vaisseau des Sans-Destins, alliés ou futurs ennemis...
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Personnage : Félia |
| | zuto | | Niark Niark ! | | Aspirant du Crépuscule | | |
| Posté le 27-03-2008 à 16:16:20
| [Chez Cid]
Satisfaite de ses nouvelles acquisitions, Félia s’enfonça au hasard, comme la fois précédente, dans les rues de Traverse. Au bout d’une dizaine de minutes, elle ne savait déjà plus où elle se trouvait, et aurait été bien incapable de revenir sur ses pas. Mais elle n’en avait pas grand-chose à faire. Elle cherchait un lieu précis, dont elle ignorait justement l’itinéraire, alors si elle était perdue, elle ne pouvait que se trouver sur le bon chemin !
Ce raisonnement la fit sourire, et attisa son désir de retrouver cette rue où elle avait assister au premier concert de sa vie (et quel concert !), où elle avait goûter à la bière pour la première fois. Ce n’était pas il y a si longtemps que cela. D’autant plus que le temps paraissait filer à une vitesse vertigineuse depuis qu’elle avait intégrer la fantastique armée des Sans-Destins. Enfin… ce n’était pas vraiment une armée… personne ne portait d’uniforme, tout le monde pouvait aller où bon lui semblait, menait sa vie comme il voulait. C’était plutôt un rassemblement de mercenaires qui étaient tous embauchés par le même employeur… Et encore… un mercenaire se fichait pas mal des conséquences de ses actes, du moment qu’il était payé, alors que chaque Sans-Destin savait pourquoi il agissait.
« - Tiens ! La jeune Sans-Destin en treillis du concert de l’aut’ fois ! Elle t’as pas fait mal au crâne toute la binouze que t’as enquillée ? »
Félia sursauta. Perdue dans ses pensées, elle ne s’était pas rendue compte qu’elle était arrivée à l’endroit voulu. Elle aurait passé son chemin si cet homme ne l’avait pas interpellée. Assis sur le perron d’un immeuble délabré de six étage, il la regardait de ses yeux chargés d’un passé bien rempli, bien qu’il ne paraissait pas plus âgé que d’une trentaine d’années. Il était chétif, et pourtant musclé, semblait blasé de tout et pourtant pétillant de vie, avait le visage dur et pourtant avait parlé avec un humour facilement perceptible. Habillé de façon très simple avec des vêtements tous plus usés les uns que les autres, il arborait une crête noire d’une quinzaine de centimètres pour unique chevelure.
« - V-v-v-vous me reconnaissez ? » Bafouilla-t-elle.
« - Eh ! C’est qu’on ne voit pas beaucoup de Sans-Destins par ici ! Et encore moins de jeunes recrues qui pogotent en s’enfilant autant de pintes que toi ! Par contre… tu pourrais éviter de me vouvoyer s’te plait ?
- Désolée… on ne se connaît pas… alors machinalement… par respect…
- Le vouvoiement, peu importe la planète, a été inventé pour marquer encore plus la distance qui sépare les pauvres des riches, les rois des paysans, bref les dominés des dominants ! Donc chez nous, dit-il en désignant l’immeuble d’un coup de menton, personne ne vouvoie personne, et c’est une grande marque de respect, car elle marque notre égalité ! »
Cela fit sourire la Nékotrope, elle n’avait jamais aimé le vouvoiement et ne l’utilisait que part l’habitude de son éducation. Elle se résolu à cet instant à l’utiliser le moins possible.
Elle contempla l’immeuble. Une activité intense semblait y régner. Toutes sortes de sons en sortaient : des discussions, des coups de marteaux, de la musique… La jeune Sans-Destin s’approcha de l’homme.
« - Je m’appelle Félia. La dernière fois, je suis tombée sur le concert par hasard, et je n’avais jamais vécu quoi que ce soit d’aussi intense. Ça a marqué un tournant dans mon existence. C’est pour ça que je suis revenue. Et maintenant que je suis là je ne sais pas ce que j’y fous !
- Bienvenue chez les punks de Traverse Félia ! Moi c’est Yann. J’habite dans cette communauté, et bien qu’il y ait toujours du monde ici, je suis l’une des seules personnes à y être en permanence. La plupart des autres ne tiens pas en place, comme les Bérus, qui sont partis à l’aventure après leur concert. Traverse n’est pas la plus grande planète, mais il y a tout de même beaucoup à vivre ici. Mais parle moi un peu de toi. Qu’est-ce qu’une petite agitée comme toi fous chez les Sans-Destins ?
- La même chose que tout les autres : je combat le Néant. Mais je me suis aussi fixé comme objectif de combattre toutes les formes d’oppression que je trouverai sur ma route. Etre chez les Sans-Destins va me permettre de voyager sur un nombre de monde incroyable. Et comme tu viens de le dire, une petite agitée comme moi ne peut pas tenir en place…
- Alors tu serais une combattante de la liberté hein ? C’est bien ça ! Sauf que tu as des supérieurs (il avait craché ce mot comme on crache un glaire) non ? Ils peuvent te donner des ordres et tu es obligée de les exécutés. Tu n’es donc pas libre toi-même.
En prononçant ces paroles, il avait sorti un petit morceau d’une substance foncée qu’il entreprit de passer dans la flamme d’un briquet, le rendant plus mou. Il en retira alors des petites boulettes qu’il entreposa dans sa paume.
Félia ne prêtait aucune attention à ce petit manège, réfléchissant aux paroles de Yann qui l’avait déstabilisée. Il disait vrai, même si elle était libre de ses mouvements, elle pouvait être convoquée à tout moment sur le vaisseau pour exécuter des ordres…
- Tu ne sais pas quoi répondre à cela hein ? Je vais t’aider un petit peu… personne dans cet univers n’est totalement libre. Même nous ! Pour survivre nous avons certains devoirs, comme l’approvisionnement en bière, qui nécessite de se plier aux règles du commerce. Nous combattons le Néant à notre façon grâce à notre mode de vie qui nous permet de créer en permanence. Ce mode de vie est basé sur une liberté que nous aimerions totale, mais il n’en est rien…
Il en était maintenant à mélanger ses boulettes avec du tabac… Et Félia n’y faisait toujours pas attention. Elle buvait les paroles du crêteux, les assimilants complètement. Alors elle n’avait pas à se défier du pouvoir qui pesait sur elle. Elle était un outil des Sans-Destins, comme les Sans-Destins étaient son outil pour sa lutte contre l’oppression.
- Qu’est-ce qu’un punk ? Demanda-t-elle subitement. La question fit sourire Yann.
- Ah ! ça c’est une excellente question. Un punk… c’est quelqu’un qui défi par son existence la société dans laquelle il vit, car il ne reconnaît pas ses valeurs. Mais cette réponse est incomplète, car il existe autant de sortes de punk qu’il y a de punk. Ce qui rend une définition exacte et complète impossible. D’ailleurs cette définition devient erronée lorsque la planète d’un punk disparaît et que lui survit miraculeusement. Ça a été mon cas, j’ai été sauvé par les Sans-Destins, mais au lieu de les rejoindre je me suis installé ici. La société que j’ai combattue n’existe plus, et pourtant je suis toujours punk ! Et toi, ce n’est pas par hasard que tu sois arrivée jusqu’ici. Je sais reconnaître un punk quand j’en vois un. Et tu en es une. Sur ta planète d’origine, tu n’as jamais été acceptée, les autres se défiaient de toi, était parfois violent, ce qui t’obligeait à répondre violement. Je pense aussi que tu as été enfermée une bonne partie de ta vie, déclenchant chez toi une haine farouche envers toute forme d’enfermement. Je me trompe ?
Pendant qu’il parlait, Yann avait mit son mélange dans une longue feuille équipée d’un côté collant, y avait ajouté un morceau de carton roulé en tube et avait donné au tout une forme de cigarette. Félia était choquée. Comment avait-il pu deviner tout ça ?
- Non… mais… comment ?
Yann alluma son joint, et asspira sa fumée avec un plaisir non dissimulé.
- Toutes tes réactions le montrent, c’est aussi simple que ça ! Mais je ne pense pas que ça doive changer quoi que ce soit pour toi ! Tu es une Sans-Destin punk. Et ton combat mérite que je l’encourage, mais fais toujours attention à ne pas perdre le peu de liberté que tu as. C’est tout ce que j’ai à te conseiller… Mais dis-moi ! T’as déjà été combattre à l’Arène ? Ta quête va nécessiter une certaine puissance. Et c’est un excellent moyen d’en acquérir ! En plus tu peux y gagner du fric…
- Non… mais t’as raison ! En plus je commençais à n’en plus pouvoir de rester là ! Je ne tiens vraiment pas en place… Je vais y aller tout de suite tiens ! Mais je reviendrai, ça c’est sûr !
- A bientôt Félia !
Alors la nékotrope pris congé de son étrange interlocuteur, ne sachant pas très bien quoi faire de ses paroles. Tout cela l’avait vraiment déconcertée, et un bon combat lui permettrait de se vider un peu la tête, donc d’y mettre un peu d’ordre et de tirer des leçons de tout ça ! Un combat… oui, c’était bien de ça qu’il s’agissait, et d’un vrai ! Et bien tant mieux ! Et même si ça finissait mal… au moins elle n’aurait plus à se soucier de tout ça !... Et n’était-ce pas là des réflexions de punk ? Peut-être, peut-être pas… De toute façon elle n’avait pas bien compris ce que c’était que d’être punk !
Elle s’engagea dans une ruelle vide et ouvrit un gate jusqu’au vaisseau.
[Accès direct à Traverse]
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Personnage : Félia |
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