Sujet :

La prison

Shiranui
   Posté le 16-02-2006 à 12:52:06   



Comme son nom l'indique, c'est ici que sont installés les prisonniers de guerre des Sans Destin. Le confort y est rudimentaire, mais pas insalubre.
La prison accueille aujourd'hui un nouveau pensionnaire en la personne d'un Apprenti du Néant nommé Thomas de Lorsange, récemment capturé sur les Terres de l'Extrême Orient.

"Ah lâchez-moi donc grosse brute ! Vous n'êtes point digne de me porter ainsi !
- Gentil... Kernack pas faire mal."
Porté comme un vulgaire sac de pommes de terre par un troll vêtu en tout et pour tout d'un pagne, Thomas fut conduit dans une cellule elle-même pourvue en tout et pour tout d'une couchette, d'une chaise, d'un lavabo avec une glace et d'un coin toilette :
"Vous ne comprenez rien bande de fous guidés par la folie et la stupidité ! Le Néant vous engloutira tous ! TOUS ! "
Yno
   Posté le 17-02-2006 à 04:28:53   

Lilianna entra dans la prison du luastria..
Se tenant devant la cellule du nihiliste, elle y penetra pour refermer derrière elle,

Puis elle le regarda.

"Bonne nouvelle tu as de la viste.... mauvaise nouvelle c'est moi"

Un large sourire s'illumina sur le visage de lilianna.
Elle sortit Slicer et tira deux balle de foudre vers les camèras...

"on va bien s'amusé Tomato"
Shiranui
   Posté le 18-02-2006 à 15:18:45   



Thomas ne paraît nullement impressioné par votre tentative d'esbrouffe :
"Je suppose que vous avez détruit ces choses pour que vos supérieurs ne voient pas ce que vous allez faire dans les heures qui vont suivre... Ah ! Vous nous considérez comme je ne sais quels enfants du démon, mais vous autres Sans Destin ne valez pas mieux si vous vous abaissez à employer les méthodes de ceux qui vous répugnent tant !"
Yno
   Posté le 18-02-2006 à 15:38:13   

"Ais-je dis que je ne me considerais comme telle ? me croyez vous capable d'etre idiote au point de venirs vous demandez gentiment des ibformation... ?"

Lilianna sortit slicer et tira une balle de foudre qui explosa un des doigt du nihiliste..

Tes vraiment sadique

"Mouais et alors ? je sais très bien que notre amis ne va pas divulguez ces information aussi facilement que par le bla bla"
Yno
   Posté le 19-02-2006 à 14:44:18   



"Mais vous êtes folle ma parole" s'ecriat Tomas de Lorsange oubliant pour une fois son vocabulaire et tenant sa main bléssée, il posa sa main et cauterisa la plaie.

"Oui un peu" admit lilianna " et je le suis encore plus contre ceux.."

"Qui sont en dehors de mon camps, c'est cela que vous vouliez dire ? Il n'y a ni bon ni mauvais, votre opignion divergent du miens, vous ne savez pas"

Lilianna claque viollement Thomas le coupant net dans ces phrases.

"Qui sont avec lui... et si je sais.. Tout ceux qui sont avec lui, je les tuerais, tous ceux qui sont avec les heartless je les tuerais..."

Le nihiliste observa la jeune femme puis lui cracha au visage.

"Alors vous êtes celle qui aviez eu cette honneurs, tout cet honneurs donnée à une du bas peuple, il est normal que cette dernière est tout racroché du jours au lendemain"

Lilianna sourit, etrangement l'homme ne se sent plus très rassuré en présence de cette jeune femme qui semble se moqué des lois.

"Votre tentative sera vaines pour me soutiré des informations"

"Mouais ptre mais sa peut être marrant, alors il s'appelle Thomas de Lorsange un prénom pourri pour un nom pourri de bourge"

"Je ne vous permet pas ! la noble famille des Lorsange est une famille d'une très haute lignée"

"J't'ai demandé l'historique ? je m'en bat les rein de ta famille mon vieux"

"Cessé ce langage vulgaire sinon.."

"Sinon tu va faire quoi ? me donnez une baffe tels un gentleman ? y en a des fois.. enfin revenons à nos massacre.. je sais que tu ne diras rien car bla bla tu es fidèle au machin chose..
Mais bon.."

Le jeune nihiliste observe toujours lilianna, inflexible ne parlant plus.

"oh oui tu es muets, c'est vrai je peut te coupé la langue alors..."

Lilianna sortit Slicer et essaya d'ouvrir la bouche du nihiliste.

Je n'ai pas été prévu pour la boucherie

"T'occupe"

"Ecouté, je... la pierre à quitté le proche orient."

"oh... tu parle ?"

Le ton déçut de lilianna fit frémir le nihiliste, elle ne rigolait pas, elle voulait lui coupé reelement sa langue quitte à rater sa mission.

"Bon rien d'autre ?"

"Non... rien"

"C'est etrange je te croit paaas"

Le nihiliste regarda la jeune fille... s'il lui disait que se serait Meileen qui avait la pierre, il etait sur de ne plus ce faire accepter de par le neant... De plus ces dernier ne la connaissait surement pas..

"C'est.. une autre nihiliste qui la, Meileen mais vous ne la retrouverez jamais"

"oh.. cette meileen ? bon ben je vais faire un rapport, merci tomato"

La jeune fille toqua trois coups à la porte et la porte s'ouvrit la laissant sortire.

"Bon allons y ^_^ "
Khaotil
   Posté le 10-04-2006 à 22:15:42   



Un examinateur arriva dans la petite zone carcérale, emmenant avec lui Celiel. Il ouvrit la cellule dans laquelle Thomas de Lorsange avait séjourné quelques jours plus tôt, et poussa le jeune ange dedans.

"L'interphone au fond de la cellule vous permettra de nous contacter en cas de problème ou si vous souhaiteriez quelque chose. Veillez à ne pas en abuser, ou bien nous désactiverons le système."

Sur ces quelques paroles, l'examinateur referma la porte de la cellule derrière lui.
Shiranui
   Posté le 10-04-2006 à 22:41:20   

"Trop aimable..."
Celiel attendit que l´examinateur s´éloigne, puis quitte la prison, pour enfin se laisser aller :
"Fait CHIER !!! "
Le cri résonna dans la prison mais en aucun le mur ne subit le moindre dommage...
D´habitude ça fait au moins une petite fissure... En quel métal sont faits les murs de ce vaisseau ?
Mais il ne se perdit pas longtemps dans la réflexion... Il s´appuya contre un mur de sa cellule et se laissa lentement glisser jusqu´à s´asseoir à même le sol, et s´enfouit le visage entre les genoux pour qu´aucun visiteur éventuel ne puisse voir les minces filets de larmes qui commencèrent à couler le long de ses joues, tandis au´il murmura inconsciemment :
"Meileen... Aide-moi..."
Shiranui
   Posté le 11-04-2006 à 22:24:47   

(désolé mais il risque d´y avoir dans ce topic des double voire triple ou même quadruple posts, mais comme je suis le seul joueur occupant de la prison XD )

Celiel avait arrêté de pleurer, mais ne s´était pas relevé pour autant... Il avait le regard rivé sur le sol, les yeux encore embués par les larmes qu´il avait versés.
Pfff... J´ai dû épuiser mes glandes lacrymales pour un mois avec tout ce que je viens de lâcher...



"Salut !!! ^^ "
Celiel sursauta. Il était tellement perdu, dans de nombreux sens du terme, qu´il en avait oublié le monde en dehors de sa cellule :
"T´es là depuis quand ?! Et surtout qu´est-ce que tu fous là ?!
- Ben je t´apporte à manger ça se voit pas ? ^^ "
Yuki portait en effet un plateau repas qui, Celiel était forcé de l´admettre, avait l´air assez apétissant. Dubitatif et un tantinet agressif, il répliqua :
"Je croyais que tu t´occupais du réseau informatique et des contacts avec les Sans Destin en mission
- Certes mais j´adore cuisiner. Et puis tu vas pas me dire que tu aurais préféré que ce soit un examinateur qui t´apporte à bouffer
- C´est pas faux...
- Allez tiens il faut que tu manges tu réfléchiras mieux le ventre plein ^^ "
Yuki passa le plateau à travers une ouverture de sécurité dans la porte de la cellule, et Celiel, après une hésitation, se résolut à goûter ce qui ressemblait à une soupe de nouilles :
"C´est... délicieux...
- Merci "
Celiel mangea silencieusement, mais non sans gratitude, tandis que Yuki semblait content que le jeune ange fît honneur à son plat. Au bout d´un moment, il brisa le silence :
"Tu sais... pourquoi je suis là n´est-ce pas ? "



"Oui... Mais je ne vais certainement pas te juger... Je sais ce qui t´a poussé à agir..."
Celiel fut surpris par ce soudain changement de ton dans les paroles de Yuki, lequel avait quitté son air jovial pour ne plus afficher qu´un visage débordant de mélancolie :
"L´amour te fait souffrir, autant qu´il ne te rend heureux... J´ai exactement les mêmes problèmes..."
Il y eut une pause, puis Yuki poursuivit :
"Gabriel est un ange, tout comme toi... Ce qui me lie à lui, fait mon bonheur, mais m´attriste terriblement... Bien que le fait de voyager entre les mondes a considérablement ralenti mon vieillissement, je finirai fatalement par mourir avant lui, et cela m´attriste un peu plus chaque jour. Mais toute l´attention qu´il me porte quotidiennement suffit à me rendre heureux... L´amour me fait souffrir autant qu´il ne fait mon bonheur..."
Celiel regarda Yuki avec une émotion toute nouvelle.
Il y a au mois une personne dans l´univers... Qui comprend ce que j´ai ressenti...
Sans s´en rendre compte, il s´était remis à pleurer, tout en répondant à la personne qu´il s´était inconsciemment mis à considérer comme son meilleur ami :
"Putain Yuki... Si y avait pas cette cellule j´aurais bien été capable de pleurer dans tes bras... Redis plus jamais des trucs aussi émouvants devant moi ok ? "
Il essuya rapidement ses larmes, quelque peu honteux, et termina le plateau repas, qu´il repassa au jeune informaticien par l´ouverture de sécurité.



"Je repasserai te voir ok ? A bientôt ^^ "
Yuki repartit s´occuper de son réseau, laissant Celiel à nouveau seul. Mais le moral du jeune ange avait remonté. Il se sentait soudainement déchargé d´un fardeau extrêmement lourd...
Yno
   Posté le 11-04-2006 à 23:02:56   

"Tiens, et si j'allais rendre visite a mon copain tomato !"

Lilianna c'etait rendu avec cette optique (( en faite elle voulait l'achever )) Et se renjdit compte avec un certain dessapointement que ce n'etait plus le nihiliste dans la cellule..

"Hey mais celiel qu'est ce que tu fous la ?"
Shiranui
   Posté le 12-04-2006 à 16:05:00   

Celiel, encore assoupi sur la banquette de la prison après avoir tenté de dormir, sans succès cependant, se releva lentement en voyant qu´il avait de la visite :
"Salut Lili... Ben tel que tu me vois je suis en taule et j´attends d´être jugé par le conseil pour haute trahison..."
Yno
   Posté le 12-04-2006 à 16:52:09   

"Quoi ? C'est quoi ce bordel"

Lilianna observa la cellule.

"Vais allez les voir moi tu va voirs, c'est qui qui ta juger pour haute trahison"
Shiranui
   Posté le 12-04-2006 à 21:39:06   

"Lili... Cette accusation n´est hélas en aucun cas infondée... Lorsque nous étions sur Terre, je t´ai attaquée pour défendre Meileen, puis j´ai couvert sa fuite. C´est un acte de trahison envers les Sans Destin..."
Voyant que Lilianna ne bougerait pas d´un pouce tant qu´elle n´entendrait pas pas la réponse qu´elle attend, et ne voulant pas se mettre en colère avec elle (il en connaissait les conséquences), il finit par cracher le morceau :
"La décision de me placer en détention a été prise par Hyr. Mais il l´a fait à contre coeur. Il a apparemment subi quelques pressions extérieures..."
Yno
   Posté le 12-04-2006 à 22:27:58   

"Je me fous bien que tu m'aie attaqué franchement"

Lilianna observa encore la prison puis soupira.

"Hyr tu dis ? ok j'vais allez lui dire quelque vérité et ces gus de belphegor rameneront surement leurs face de terre cuite, allez a plus"

Lilianna sortit de la cellule puis se rendit vers le bureau de Hyr
Shiranui
   Posté le 17-04-2006 à 14:03:45   

Celiel avait passé les jours qui suivirent à partager son temps libre entre la contemplation du plafond, allongé sur sa couchette, à manger, dormir, aller aux toilettes et se doucher...
"Je m´emmerderais presque..."
A défaut d´avoir quoi que ce soit de plus constructif à faire, il commença à réfléchir à des paroles pour une nouvelle chanson...
Arsenika
   Posté le 17-04-2006 à 14:54:24   

L 'espace de quelques secondes, une image très brouillée apparut dans un coin de la cellule, et vous regarda avant de s 'évanouir. Cette image était celle de Meileen, mais on pouvait à peine le deviner, à condition toutefois de l' avoir vue...
Shiranui
   Posté le 18-04-2006 à 21:07:27   

"C´était quoi ça ?! "
Celiel était persuadé d´avoir aperçu, l´espace d´une seconde, une sorte de distorsion dans le mur, qui était aussitôt revenu à son état normal. L´image avait été si fugace et si peu nette qu´il n´avait aucune idée de ce que cela pouvait bien être...
"Putain si je me mets à avoir des hallus ça va pas m´arranger..."
Il replongea dans ses pensées et continua à chercher des paroles qui ne se limiteraient pas à une diatrie verbale pseudo émotionnante...
Cid
   Posté le 24-04-2006 à 21:31:03   

* Vaelia arriva en compagnie d'un examinateur *
Shiranui
   Posté le 24-04-2006 à 22:15:45   



"Suivant du Zénith Celiel. Veuillez vous lever et passer un bras par l'ouverture de sécurité je vous prie"
Celiel releva la tête pour voir un examinateur secondé par une jeune fille qu'il situa à première dans la mi-adolescence :
"Votre attention me touche, mais je n'ai pas besoin qu'on me tienne compagnie merci..."



"Obtempérez immédiatement, sans quoi j'aurai recours à la force. Cette demoiselle n'est autre que votre coéquipière pour la mission La ville perdue dans la brume.
- Ok..."
Celiel passa machinalement son bras droit dans l'ouverture de la porte et aussitôt, l'examinateur le piqua avec une seringue pistolet :
"C'était quoi ça ?



- Je viens de placer un traceur dans votre corps, grâce auquel il nous sera continuellement possible de connaître votre position. Bien entendu, au cas où vous chercheriez à l'enlever vous même, ou si vous faites montre d'un comportement en desaccord avec votre mission, le traceur est pourvu d'un dispositif qui vous enverra une décharge électrique de 10.000 volts. Vous êtes donc prévenu.
- Espèce d'enfoiré...
- Voici l'arme mise à votre disposition."

Imperméable aux insultes, l'examinateur donna à Celiel un couteau à cran d'arrêt tout ce qu'il y a de plus ordinaire, puis il ouvrit la porte de la cellule :



"Nous pouvons maintenant nous rendre à la salle des gates"
Khaotil
   Posté le 26-04-2006 à 16:32:22   

((hj: je suis désolé, mais je suis pas trop d'accord...))
Shiranui
   Posté le 26-04-2006 à 22:09:12   

(hj : pas de problème: repêchage no jutsu !!! )



L'examinateur se mit soudain à pencher la tête vers la droite, et sembla parler à un messager invisible :
"Je vois... Bien reçu."
Il reprit aussitôt le couteau des mains de Celiel et referma l'ouverture de sécurité de la cellule :



"Il vient d'être décidé que pour votre propre sécurité comme pour celle de tous les Sans Destin, vous ne devez pas quitter le Luastria, même sous haute surveillance. Votre inscription à cette mission a d'ores et déjà été annulée
- Super... Vous allez aussi m'enlever ce truc que vous venez de m'injecter alors je suppose...
- Pour les raisons précedemment invoquées, nous vous laissons le traceur.
- Fils de p**e..."
Ignorant l'insulte, l'examinateur se tourna vers Vaelia :



"Je suis navré : vous allez devoir trouver un nouveau coéquipier."
Khaotil
   Posté le 26-04-2006 à 22:12:01   

((hj: Et il lui laisse le traceur l'enfoiré XD
Désolé, mais étant donné que la réunion va normalement bientôt s'achever, il faut qu'on ai Celiel sous la main ))
Shiranui
   Posté le 29-04-2006 à 11:09:19   

Plein de bonne volonté et d'intentions bienveillantes, Yuki, plateau-repas en main, revenait passer un petit bonjour à Celiel :



"Luuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuunch tiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiime !!!! "
Aucune réponse ?
D'habitude il râle au moins un peu face à tant de familiarité à son encontre...
Inquiet, Yuki se rapprocha et regarda par l'ouverture de sécurité. Ce qu'il vit le choqua suffisamment pour le faire lâcher le plateau : Celiel gisait au beau milieu de la cellule, complètement inconscient, et aucun mouvement de poitrine ne trahissait une quelconque respiration. Tout aussi alarmant, son bras droit et une partie de sa poitrine étaient totalement noircis, comme s'ils avaient brûlé de l'intérieur.



"Inf... Infirmier !!!"



"Que se passe-t-il ?



"Mais bordel amenez un brancard vite il faut immédiatement l'emmener à l'infirmerie !"
Un autre examinateur arriva avec un brancard et ils emmenèrent prestement Celiel aux Urgences.
Shiranui
   Posté le 13-09-2006 à 10:42:55   



"Pardonnez - moi Francesca... Mais il n'y a rien d'autre que je puisse faire pour vous."

Après qu'un examinateur ait ouvert la cellule, Diana déposa Faerie sur la couchette, puis sortit de la cellule, suite à quoi l'examinateur verrouilla la porte :



"N'ayez crainte. Aucun mal ne lui sera fait."



"Oui je sais bien : comme tous les autres avant elle, elle respirera du gaz amnésiant et sera déposée sur un monde où elle croira habiter depuis des années. Allez - y partez devant. J'irai présenter mes respects à Hyr après avoir eu une petite conversation avec elle."



L'examinateur haussa les épaules, et partit, laissant Diana seule face à la porte de la cellule.
Faerie
   Posté le 20-09-2006 à 16:38:10   

Faerie ouvrit les yeux dès que Diana fut seule. Elle lui fit face, les mains aggripées aux barreau de sa cellule, et lui voua un regard mauvais.

- alors c'est ça que vous voulez me faire subir ? M'arracher le peu qu'il me reste, mes souvenirs ? J'aurais du vous laisser mourir, à cause de vous j'ai tout perdu. Le seigneur Ralem ne me pardonnera pas ma faiblesse, mais ça doit vous faire plaisir. Rejouissez vous, ça ne durera pas.

Elle serrait si fort les barreaux que ses phalanges blanchirent.
Shiranui
   Posté le 20-09-2006 à 19:28:13   



Diana se rapprocha de Faerie et posa ses main sur les siennes :

"Francesca. Vous m'avez montré votre monde, et j'y ai vu un peu de tout... J'ai surtout observé les deux autre nihilistes présents lors de ma captivité. L'un était le stéréotype du psychopathe avec une seconde personnalité un brin sympathique. L'autre était comme une enfant perdue qui trouvait un nouveau foyer. Tous deux sont passés par Faitharch, et je les avais accueillis de la même manière que je vous ai accueillie."

Lorsqu'elle eut l'impression que Faerie s'était calmée, elle lâcha ses mains et poursuivit :

"Et vous devriez arrêter de vous référer à vos supérieurs en tant que seigneur. Vous vous abaissez à une servitude aveugle parce que vous le voulez vraiment ? Ou est - ce parce que l'on vous a élevée ainsi ? Avez - vous ne serait - ce qu'un semblant de notion du libre arbitre ? "
Faerie
   Posté le 20-09-2006 à 20:23:00   

A ces mots, Faerie se calma et afficha un sourire sans joie.

- le libre arbitre ... vous êtes engagés dans une lutte perdue d'avance, car tout ce qui a un début doit avoir une fin, surtout dans un monde ou seule la douleur est réelle ... le libre arbitre ... si vous étiez vraiment les garants du libre arbitre, vous me libéreriez et me laisseriez faire mon choix. Ce n'est pas le cas, alors ne me parlez pas de libre arbitre.
Shiranui
   Posté le 20-09-2006 à 21:15:00   



"Oui. Les chances de victoire de mon camp sont ridicules, inexistantes sans doute. Mais je suis en desaccord avec le fait que le Néant soit la solution à tous mes problèmes. A - t - il sollicité mon libre arbitre lorsqu'il a détruit mon monde ? A - t - il sollicité le libre arbitre de toutes les autres victimes qu'il a faites ? Prend - il en compte le libre arbitre de ceux qui décident d'accepter la souffrance, parce qu'ils savent que les épreuves peuvent les renforcer, mais aussi parce qu'ils savent que le bonheur est accessible par de nombreux moyens, tout au long de leur vie, cette vie que le Néant prétend leur arracher en imposant sa vision des choses ? Si vous voulez mon avis, la Création a de nombreuses imperfections, mais de son côté, le Néant est un authentique dictateur."

Diana tendit la main, et une gate s'ouvrit derrière Faerie :

"Même si vous continuez à servir le Néant, j'espère que cette décision viendra de vous, et non pas d'une influence extérieure. Cette gate vous déposera sur Rune. D'après certains, il y a sur ce monde, dans a région de Givraiguille pour être plus précise, un manoir qui sert de repaire à des nihilistes. Libre à vous de frapper à leur porte, ou de repartir de zéro. C'est un choix que vous seule pouvez faire. Ceci dit je vous recommande de décider rapidement si vous franchirez ce passage ou non, car nous sommes actuellement filmés, et le gardien ne va pas tarder à intervenir."
Faerie
   Posté le 23-09-2006 à 14:46:48   

Jusqu’à présent, les paroles de Diana n’avaient jamais entamé la conviction de Faerie, mais son dernier argument la perturba. Et le regard de Diana, il y avait tant de courage dans ce regard …

Puis Diana ouvrit une gate, un deuxième choc pour Faerie qui devint livide, les yeux agrandis de surprise. A la place de Diana, Alia l’aurait achevée, ses ex maîtres aussi, sans compter Ralem qui à bien y réfléchir n’avait pas fait un seul geste pour elle, sans oublier Myllia et Vangelius qui l’avaient trahie à la première occasion, elle qui avait tout misé sur eux, sur leur alliance malgré leur malentendu initial … elle tendit la main à travers les barreaux et toucha doucement celle de Diana.

- j’admire votre courage, il est possible que vous ayez raison, j’ai été trop commandée, trop manipulée, j’aurais aimé vous connaître avant …

Puis elle repensa à son ennemie mortelle et son regard se durcit, semblant avoir subitement des reflets métalliques. Elle retira sa main et fit un pas en arrière qui la plaça juste derrière la gate. Elle serrait très fort les poings mais il était clair qu’elle ne regardait pas Diana, son regard était devenu trop vague, comme si elle était à nouveau déconnectée, du moins ailleurs, dans un autre lieu, à une autre époque …

- … avant qu'Alia brise ma vie ! Je sais qu’elle est devenue une sans destin, et je vous serais reconnaissante de lui transmettre le « salut » de Faerie. Dites lui que c’est à cause d’elle que je suis devenue ainsi, dîtes lui que je la retrouverai bientôt, et que je me vengerai ! J’aurai ma vengeance !

L’instant d’après, elle franchit la gate.

=> Rune => arrivée dans un monde inconnu.
Shiranui
   Posté le 24-09-2006 à 19:38:59   



"Notre rencontre m'a aussi beaucoup appris Francesca. Hélas, je crains que je ne pourrai jamais transmettre votre message..."



"..."

L'examinateur venait de faire respirer à Diana du gaz amnésiant. La jeune femme s'endormit aussitôt.



"Transportez - la à l'infirmerie. Après toutes ces épreuves elle ne manquera pas d'aller rassurer Hyr une fois réveillée."

Ainsi fut fait.
Spade
   Posté le 04-02-2007 à 23:42:42   

C'est en continuant à gambader joyeusement dans le Lustria que Nothing aboutit à la prison. Un décor rudimentaire, relativement sordide, et relativement peu acceuillant...

Pourtant cette ambiance attira le jeune homme plus qu'aucunes autres des salles qu'il avait vu pour l'instant dans la base des sans-destins. Cela lui rappelait... chez lui. Anikhar.

A travers les grilles il observa quelques secondes les prisonniers souvent à même le sol, comme il lui était toujours arrivé de dormir. Il ne put s'empêcher de s'en sentir proche d'eux, ne comprenant pas vraiment pourquoi on les séparaient des autres personnes. Peut-être aimaient-ils être seuls ? Ou alors ils s'amusaient à un jeu dont la teneur lui échappait.
Shiranui
   Posté le 04-02-2007 à 23:55:15   



Tout d'un coup, l'un des prisonniers se lève et court vers vous, ce qui lui vaut au final de se cogner violemment contre les barreaux. C'est un jeune homme aux cheveux bruns, typé asiatique, au tempérament quelque peu hypertendu... Cependant il se relève vivement et se met à hurler à votre attention :

"Ils revienent !!! Ils sont toujours en colère après moi !!! Ils vont me punir, Nishizono sensei va me punir !!! Même Lyna va me punir, et je l'aurai bien mérité, parce que je les ai laissés mourir !!!"

Il se propulse alors en arrière, et se cogne à nouveau contre le mur annexe.

L'un des prisonniers se retourne sur sa couchette en marmonnant :

"Et merde... Il recommence..."
Spade
   Posté le 05-02-2007 à 17:58:00   

Nothing sursauta quand l'homme vint à sa rencontre en percutant les barreaux en se mettant à hurler. Cette fois-ci encore il avait du mal à comprendre... Que lui voulais l'homme ? Il semblait dire un peu n'importe quoi, ce qui n'arrangerais rien à l'étonnement du jeuen agent de l'Aube, ne sachant absolument pas comment réagir.

Une fois que le prisonnier eut reculé, il s'avanca vers les barreaux de la cellule, curieux de comprendre une telle attitude et de savoir pourquoi cet homme restait prostré dans son coin. AVit-il besoin d'aide ?

Il glissa sa main blanche entre les barreaux, espérant qu'il pourrait faire quelque chose pour lui...
Shiranui
   Posté le 05-02-2007 à 21:22:56   



Le jeune homme se rapproche et saisit convulsivement votre main. Il semble se calmer. Tout d'un coup, il se comporte comme si d'autres personnes que ses compagnons de cellule étaient avec lui. Il se remet à gigoter et se rejette en arrière, vous entraînant avec lui, et vous amenant par conséquent à vous cogner douloureusement contre les barreaux :

"Ils arrivent !!! Ils vont me tuer !!! Fais - moi sortir de là, par pitié !!!"
Spade
   Posté le 05-02-2007 à 23:44:35   

Le crâne du jeune agent de l'Aube vint violemment heurter la grille...

Un gros vide se fit dans la tête de Nothing, qui resta sonné durant quelques secondes pendant que le prisonnier continuait à tirer sur son bras gauche comme le fou qu'il était. Une fois qu'il eut retrouvé ses esprits, l'homme sans visage sentit quelque chose d'étrange sur sa face lisse. Il y passa nerveusement sa main libre.

Quelque chose de rouge souillait sa main d'une paleur cadavérique, il reconnaitrait la couleur entre mille...

C'est maintenant sa vision qui devenait rouge et une véritable tempete intérieure secouait l'esprit du pauvre Nothing... c'est pour ça qu'oubliant un moment toute forme de politesse, et mettant sa curiosité légèrement de côté, il écrasa violemment son poing doit ensanglanté sur le visage du fou qui l'avait agressé.
Shiranui
   Posté le 06-02-2007 à 00:24:44   



Le prisonnier vous lâche et, sombrant à nouveau dans l'inconscience, laisse échapper :

"Ah j'ai compris... Tu es leur messager c'est ça ?"

Vous entendez alors des pas précipités venir dans votre direction :



"Suivant de l'Aube Nothing ! Que faites - vous ici ?"
Spade
   Posté le 07-02-2007 à 20:26:29   

Le jeune homme ne fit rien devant l’examinateur, il avait le regard dans le vide ou plus exactement baissé sur le prisonnier gisant au sol, avec sa main droite sur sa tempe encore saignante.

Le cœur de Nothing était véritablement assaillit d’une multitudes de sentiments contradictoires. Il s’en voulait d’avoir attaquer un autre humain, mais il l’avait agresser sans raison, ou du moins c’est comme ça qu’il comprit son geste, et peut-être que si il ne l’avait pas frappé ça aurait dégénérer… Pourtant le suivant de l’Aube, d’une nature plutôt passive et pacifique, ne trouvait cette excuse convenable pour ce qu’il venait de faire. En même temps il se mit à geindre intérieurement à cause de la douleur qui lui lacérait le crâne.

Il se tourna vers l’examinateur et lui montra sa main ensanglanté qu’il recolla à sa tête. Comment pouvait-il lui dire qu’il regrettait son geste, et qu’en plus il n’avait absolument aucune idée de sa présence en ces lieux ? Il ne put que baisser se voûter pour montrer sa confusion tandis que son corps était parcourut de spasmes dût à la douleur…
Shiranui
   Posté le 07-02-2007 à 20:56:52   



"Il n'est pas interdit de rendre visite aux prisonniers si certains font partie de vos proches, mais vous devez être plus prudent, car beaucop ont une tendance à la violence très prononcée. Celui qui vous a attaqué est frappé de folie et souffre continuellement de crise hallucinatoires. Nous sommes en train de préparer son envoi à un asile psychatrique sur un autre monde, aussi ne saurais - je que trop vous conseiller de ne pas vous attacher à lui. Dans l'immédiat, je vous conseille de vous rendre à l'infirmerie du pont supérieur pour faire soigner cette blessure."

Mais voyant que Spade ne semblait pas disposé à bouger, il pencha la tête sur le côté et sembla entrer en communication avec une personne lointaine :

"Ici la prison. Nous avons un blessé léger. Veuillez envoyer un infirmier."
Spade
   Posté le 07-02-2007 à 21:11:12   

Nothing essaya de comprendre les propos de l’examinateur mais sa blessure l’empêchait de se concentrer et il n’en saisit pas un seul mot.

Et comme pour donner raisons aux soupçons de l’homme masqué, le jeune suivant de l’Aube finit par s ‘asseoir par terre en s’appuyant contre un mur, la tête enfermée entres ses deux mains, résolut à attendre de voir ce qui allait se passer…
Shiranui
   Posté le 08-02-2007 à 10:49:19   



Une infirmière rejoint alors Nothing et l'examinateur. Elle s'approche du Sans Destin et, le voyant assez stressé, lui parle d'une voix douce pour le rassurer :

"Vous n'avez pas à avoir peur. Relevez donc la tête, que je puisse soigner cette vilaine blessure. ^^ "
Spade
   Posté le 08-02-2007 à 16:10:27   

((c'est pas Spade XD))

Le jeune homme se tourna vers l'infirmière et la regarda quelques secondes avant d'enlever ses mains de son crâne.

Nothing joignit ses mains rougies par le sang. Il se sentait mal... la douleur, la culpabilité, l'impression de s'être souillé... et l'incompréhension de ceux qui l'entourait ici. Enfin incompréhension... Ils arrivaient à comprendre ce qu'il voulait ou ce qu'il semblait exprimer, mais comprenaient-ils ce qu'il pensait ?

Pourquoi les choses sont-elles beaucoup plus compliquées que sur Anikhar ?
Paine
   Posté le 18-02-2007 à 00:12:22   



Si l'infirmière fut surprise par l'absence de visage de Nothing, elle n'en montra rien, s'appliquant à nettoyer la plaie avec douceur, tout en essayant de réconforter le jeune homme qui bien que muet exprimait assez de détresse pour qu'elle le comprenne.

"Ne vous inquiétez pas, c'est douloureux mais ce n'est pas grand chose. Une petite égratignure."

Ce n'était en effet pas très profond, si bien qu'une minute après et un pansement en prime, l'infirmière se redressa, adressant un sourire à Nothing.

"Et voilà ^^ "
Spade
   Posté le 18-02-2007 à 00:41:58   

Le jeune homme s'était laissé faire sans rechigner mais il n'en restait pas moins confus de ce qui s'était passé avec le prisonnier. Quand l'infirmière eut finit, Nothing se releva d'un coup et remercia la jeuen femme d'un hochement de tête, avant de lui donner un coup d'épaule sans raison apparente et de s'enfuir de la prison, les cris du dément qui l'avait agresser résonnant dans sa boîte crânnienne.

Il courut au hasard des couloirs, tombant plusieurs fois sous le coup de la confusion qui l'assaillait pour se relever avec une seule question en tête : pourquoi ?
Shiranui
   Posté le 11-03-2007 à 22:13:41   



Deux examinateurs firent irruption dans la prison et balancèrent Loric et Axel / Guillaume dans deux cellules voisines, laissant la délicatesse de côté. Leurs armes avaient été bien évidemment confisquées, de même que le sneak d'Axel. Ils eurent tout de même le bon goût de laisser passer un docteur qui s'occupa de soigner la blessure par balle que l'un des deux prisonniers avait reçue à l'épaule. Tandis que le docteur officiait, l'un des examinateurs fit un rapide exposé de la suite des événements :

"Vous allez subir un interrogatoire qui nous permettra, nous l'espérons, de définir qui de vous deux est le véritable Axel Ares. Si nous ne parvenons pas à trouver la réponse, nous ne pourrons pas nous permettre de prendre le moindre risque, et vous effacerons la mémoire, à l'un comme à l'autre, avant de vous déposer sur un monde, où vous commencerez une nouvelle vie."
Loric Storn
   Posté le 11-03-2007 à 22:53:42   



Loric se rua sur la porte energetique.

- ha non, on m'a déja fait perdre la mémoire une fois, ça ne va pas recommencer. Ecoutez, je ne suis pas Axel Ares, je suis Loric Storn, mais je suis un sans destin. Il suffit juste que vous changiez mon état civil, c'est l'autre l'imitateur. Ca se voit quand même. ><



Dans l'autre cellule, Guillaume / Axel était amusé par la bétise du modèle original, dans peu de temps, il retrouverait Nathaniel, attendrait que le dénommé Angel se montre, et là ...

Il garda son calme parce que le vrai Axel ne se serait pas emporté comme ça. Peu à peu, la mémoire du modele original lui venait en tête, le plan du Luastria se dessinait doucement en lui, ainsi que le nom de ses alliés. L'ironie, c'était que si on l'avait interrogé dès le début, il n'aurait rien su dire, alors que là ...
Shiranui
   Posté le 11-03-2007 à 23:00:24   



"...Bon ... ça ne s'annonce pas facile..."

L'examinateur resta silencieux un instant, avant de reprendre :

"Etes - vous capable de nommer votre dirigeant de voie, et de le décrire physiquement ?"
Loric Storn
   Posté le 11-03-2007 à 23:28:36   



- je sais, je le sais. Mon supérieur pour la section Zenith est Amrael, il a les traits fins et très jeunes, des cheveux pâles, presque argentés, et les yeux rouges.



Il se gratta la nuque.

- j'allais le dire.

En fait, il n'avait pas encore assimilé ces données, c'était trop ... pointu, mais ça allait venir. Ils auraient pu commencer le lendemain.



- il allait le dire, il allait le dire ... je demande un changement de section, pour retour à sa vraie personnalité, sinon ... sinon je ne serai pas le témoin du mariage entre Mitoko et Amrael !



- j'allais le dire. On pourrait lobotomiser ce fou furieux ? J'ai une mission en cours, je n'ai pas que ça à faire.



- il allait le dire !
Shiranui
   Posté le 11-03-2007 à 23:40:44   



"... Vous avez fourni la bonne réponse en désignant Sir Amrael comme votre leader de voie, mais parler d'un éventuel mariage avec la suivante du Zénith Mitoko Triball est assz incongru, étant donné que votre leader est inscrit depuis bien longtemps avec Lady Nahmiel sur les registres de mariage du Saint Royaume."

L'examinateur s'accorda un nouvel instant de réflexion, puis il formula une autre question, montrant à ses deux prisonniers le sneak d'Axel :

"Etes - vous capable de me dire ce que contient ce sneak, qu'il s'agisse des objets stockés, ou de l'argent en réserve ?"
Loric Storn
   Posté le 12-03-2007 à 00:06:38   



Loric se tapa le front du plat de la main, il avait tendu un piège énorme à l'imitateur avec ce prétendu mariage, lui qui répondait "j'allais le dire", et l'examinateur avait été incapable de saisir ce piège ...

- heu ... des munitions, de l'argent. Je ne sais pas exactement combien.

Il était mal barré, mais son esprit avait été malmené dernièrement. Il se souvenait surtout de la jolie voix de Lovie et des beaux yeux d'Eriel. Avec ça, il irait loin.^^"



Il n'avait pas eu le temps de regarder dans le sneak, il la joua cynique, comm le vrai Axel :

- allez, ça suffit les détails, je ne regarde pas tout le temps mon sneak, et en mission, le nombre de balles ça diminue forcément. Faites nous passer des tests ADN, je suis le vrai Axel, et j'ai une mission à remplir. Regardez le, il ne défend même pas son identité mais prétend être une espèce de Loric machin, ce type est malade, gardez le en observation mais relachez moi, Lovie et Nathaniel m'attendent.

Lovie, c'était la blonde ou l'autre ? Il se rappela les paroles de celui qui avait secouru la sans destin blessée grievement. Lili ... il avait sa réponse.

- Lovie est blonde et se bat avec un trident, c'est bon, je gagne un bon cadeau ? Ouvrez cette porte, ou je chante. Je vous aurais prévenu.
Shiranui
   Posté le 12-03-2007 à 18:18:35   



L'examinateur n'avait cependant pas l'intention d'en rester là, et posa une nouvelle question :

"Quelle est la première mission que vous avez accomplie, quel en était le but, sur quel monde et comment s'est - elle déroulée ?"
Loric Storn
   Posté le 12-03-2007 à 20:17:44   



Loric tomba à genoux en se tenant la tête à deux mains.

- ça ne sert à rien, il assimile mes ... souvenirs ...

Et il s'écroula, conscient mais sonné, incapable de répondre avant ...



- facile, j'ai été envoyé pour délivrer Mitoko en Extreme Orient, et la mission a été réussie malgré la résistance des deux nihilistes qui avaient prise la sans destin en otage.

Après ça, sa libération ne faisait plus de doute.
Lovie
   Posté le 13-03-2007 à 21:36:06   

[infirmerie]

Lovie, trainant Vranken, arriva à la prison. L'endroit lui paraissait lugubre. Elle vit au loin un examinateur et s'approcha de lui.

"Excusez ma curiosité et ma présence si elle n'est pas admise... Mais ce jeun..." Lovie tourna alors la tete et regarda a travers les barreaux et vit des jumeaux... ou ce qui s'y apparentaient en tout cas.. "Ok, je vois le truc...Un des deux étaient en mission avec moi et je voulais savoir ce qu'il lui était arrivé.... "
Loric Storn
   Posté le 13-03-2007 à 23:00:59   



Il vit Lovie s'approcher de la barrière énergétique, et se releva.

- je suis désolé Lovie, je crois que je ne pourrai pas continuer la mission, le parasite à coté a avalé tous mes souvenirs, et les examinateurs ne prennent en compte que les statistiques.^^"



"Tous les souvenirs" ... juste les plus utiles. Il bailla.

- il ne manquait plus qu'elle, deux perdants, ils font la paire.



L'ignorant, Loric continua :

- j'espère que tu feras équipe avec un autre sans destin qui pourra profiter de ta jolie voix. Ca me fait penser que Lilianna n'avait pas l'air bien. Tu as des nouvelles ?



Il soupira et se tourna vers l'examinateur.

- sortez moi de là, il va me rendre dingue. Ce n'est pas une amnésie qu'il lui faut, mais une balle dans la tête. >_<
Lovie
   Posté le 14-03-2007 à 07:11:42   

Lovie se recula d'un pas lorsqu'un des deux personnages s'approcha d'elle.


"Deux perdants??! Tu sais ce qu'elle te dit la perdante?? Elle ne sait pas faite kidnappée ELLE...." fit la jeune blonde furax. Un mal de crane, conséquence de hot blood et des évènements bousculés de ses derniers jours, lui vrillaient les tympans.

"En fait, je crois que la personne qui m'accompagnait en mission n'existe plus. Toi la-bas, tu me parais trop mielleux et gentil, tandis que l'autre assis, trop agressif et méchant.... Axel était tout en retenu, analysant les situations avec beaucoup de perspicacité, et s'attachant tout particulièrement a la sécurité des personnes. "

Puis Lovie recula encore jusqu'a se trouver à hauteur de Vranken, espèce de barrière neutre a cette situation. Elle ne répondit rien sur Lilianna, pensant que c'était une info confidientielle qui n'apporterait rien a ces deux la...
Loric Storn
   Posté le 14-03-2007 à 08:02:00   



Il soupira.

- oui, je lui ai appris. Je suis Loric Storn, son garde du corps, et oui, Axel n'est plus depuis un moment. Je ne devrais pas être ainsi, mais quand on est d'ores et déjà condamné par une machine aveugle, on peut au moins attendre un peu d'humanité d'une personne. Ce n'aura pas été le cas.

Evidemment, pas avec le gars qui suivait Lovie. Il se tourna vers l'examinateur.

- je ne suis pas Axel Ares, mais l'autre non plus. Par précaution, je vous conseille de nous enlever à tous deux la mémoire et de nous envoyer sur un monde aléatoire. La procédure classique quoi.

Ce serait son dernier geste pour protéger des sans destin qui n'avaient que faire de lui.



Il revint sur sa réserve, qu'il n'avait pas vraimentr quitté, la blondasse n'y comprenait rien. Il voua un demi sourire à Lovie.

- parfait, tu n'es pas une imitation, j'ai ma preuve moi aussi.

Puis à l'examinateur, tout aussi calmement :

Le double a avoué, virez moi ce déchet de là. Je tiens à reprendre ma mission.
Lovie
   Posté le 14-03-2007 à 18:57:42   

Lovie ne comprenait vraiment plus rien a la situation... Axel n'était donc vraiment plus? Alors il ne restait plus que lilianna et elle. Ca aura été une bien triste mission.

"de l'humanité.... Vous etes en train de vous chamailler comme deux gamins alors qu'un homme a cessé d'exister. Oui j'en ai, mais pas pour vous. "

Puis les fusillants de son regard de braise, elle lança, d'une voix ou pointait la colère et le dépit :

"Et toi de quelle mission tu parles? Puisque tu n'en as jamais fait parti... A part acquiecer et dénigrer, c'est ca ta mission? Alors tu l'a réussi très bien, meme d'ou tu es."

Elle tourna le dos à l'examinateur et aux cellules et entraina Vranken, toujours muet, a sa suite. [aile bleue, Lovie va se reposer dans sa chambre, vranken je sais pas ce que tu fais ^^ ]
Yno
   Posté le 14-03-2007 à 19:04:34   



"D'après les dernière informations que je viens de recevoir, denomer Loric Storn est habilité à porter le nom d'Axel Ares. L'autre sans destin Axel Ares sera envoyer sur un autre monde avec la mémoire effacer."

Il ouvrit la porte et repoussa le premier Axel (Guillaume) pour prendre l'autre un peu plus loin (Loric), ilsortit Loric et referma la porte dela cellule derrière lui.

"Vous serez bientôt amenez à la salle du gaz amnesiant."
Loric Storn
   Posté le 14-03-2007 à 20:56:20   



Loric fut surpris de se retrouver libre, il sentit que le lien avec l'imitateur avait été rompu définitivement et qu'il n'était plus non plus assujetti à Faerie. Il pouvait exprimer à présent sa vraie personnalité, ressemblant à celle d'Axel Ares, mais avec quelques ... nuances.^^

- la vie peut être surprenante.

Il allait s'efforcer de remercier l'examinateur qui avait tout de même joué avec lui, mais ce dernier était déjà parti. Il regarda donc du coté de l'imitateur.

- amnésie hein ? Chacun son tour.^^

Il partit à sa chambre se changer un peu.

=> Chambre de Loric.



Il n'avait pas besoin de l'examinateur pour sortir de cette prison, il l'avait juste fait par jeu, même s'il ne comprenait pas qu'il ait été confondu face à un rival si peu crédible ... l'examinateur parti, il passa au travers du plancher en bon passe-muraille qu'il était, et devint littéralement une ombre parmi les ombres. Il prit la direction de la salle des gates, attendant que sa proie y retourne ...

Message édité le 14-03-2007 à 23:02:17 par Loric Storn
Shiranui
   Posté le 14-03-2007 à 22:53:34   

[Buuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuup)

(Là je suis pas trop d'accord... Lovie est sortie bien avant avant que l'examinateur ne désigne Loric comme le véritable Axel, tu vas devoir éditer ton post pour trouver autre chose )
Yno
   Posté le 18-11-2007 à 13:38:35   

((Je prépare la cellule de Mister Midian ))



Une cellule créer il y à fort peu longtemps pour venir à bout des races qui aime particulièrement embêtante son monde avec leurs noir pensée. Les murs sont peint d’un superbe rose bonbon fluo et les murs font apparaître en relief des visage niais de toute nation et de toute race.
Autant dire que les visiteurs de cette cellule ne reste pas longtemps, tellement la folie semble s’emparer de certain.
Mitoko triball
   Posté le 18-11-2007 à 20:14:54   



Arrivés dans les profondeurs des cales du Luastria, l’examinateur conduisit Midian jusqu’à la cellule qui lui avait été tout particulièrement destinée.
Une cellule à la ‘‘déco’’ assez spéciale qui devrait particulièrement lui plaire…
Sans ménagement, l’examinateur poussa donc franchement le condamné dans sa nouvelle demeure pour les prochaines heures à venir.

‘‘Vous voici chez vous. En espérant que les lieux vous soient propices à une réflexion sur vos actes et votre conduite plus qu’insolente à l’égard de vos supérieurs. Nous viendrons vous ouvrir d’ici quelques heures si nous estimons que vous avez tiré une quelconque leçon de votre isolation.’’

Et sur ces paroles, l’examinateur tourna le dos à Midian et quitta les lieux.
Midian
   Posté le 18-11-2007 à 21:32:07   

Arrivé devant la cellule qui serait mienne, je n'espérais pas plus d'égard que j'en reçu. Toutefois, je n'aurais jamais pensé que ma cellule serait tant MA cellule.

Impossible, immobile, les yeux exorbités, ils l'avaient fait exprès !
Il était comme possédé sur l'instant, ils avaient osés !
La colère l'envahissait, il s'apprêtait à vider ses poumons d'un cris de haine puissant et profond quand...

Un rire glacial, perdu, un rire d'ailleurs retentit.
La garce ! Elle ou un autre, ils voulaient me faire péter les plombs !
Ils se croyaient malins avec leur mauvais humour ?
Ils pensaient peut-être me faire lâché avec ce rose horrible et ces visages stupides. Ils étaient bien naïfs. Ils me prouvaient, une fois encore, qu'ils n'acceptaient aucun détour du sentier qu'ils encourageaient.

Oui, ça me bouffait, oui j'avais envie d'hurler contre cette couleur de niais ! Hurler contre ces expressions niaises ! Hurler contre la niaiserie de ma situation !

Mais ça, ils pourraient l'attendre longtemps.

Je fermai les yeux et m'assis sans un bruit.
Je me roula une clope instinctivement et l'alluma.
Quelle délivrance...

Dans ma misère, cette première bouffée qui s'enfonçait tendrement dans mon être, s'engouffrant jusqu'au plus profond de mes poumons, caressant doucement ma chair de l'intérieur... Oui, dans ma misère cette première bouffée fut salvatrice.
Mon cœur ralentit, mes tempes furent moins dures, ma tête moins lourde.
J'étais déjà au milieu d'une grande pièce sombre où le bruit avait été violemment assassiné. Ce n'étais pas le seul, car je sentais mes pieds, pas après pas, écraser un morceau de chair encore tendre, parfois osseux. Je pouvais presque sentir le léger flot de sang qui s'en échappait dès l'instant où mes semelles pressaient dessus. Le fumet d'ailleurs qui s'échappait de ce monceau de cadavres était exquis, délicat.
Il me plaisait d'imaginer qu'à chacun de ces corps appartenait un des visages de ma cellule.

Il était serein, enfin.
Il se leva tranquillement, sa cigarette déjà presque finis.
Il ouvrit les yeux et émit un rire distordu face au premier visage qu'il lui faisait face.
Midian enfonça doucement le foyer de braise sur les deux yeux de ce dernier, décapant dans une légère fumée noire la peinture de ceux-ci.
""Nous viendrons vous ouvrir d’ici quelques heures si nous estimons que vous avez tiré une quelconque leçon de votre isolation." Hein ? Eh bien... Je sens que nous allons rester ici un bon moment... murmura-t-il absent, les narines chatouillées par les cicatrices qu'il avait asséné au mur.
Midian
   Posté le 21-11-2007 à 21:22:08   

Etait-ce un premier signe de folie ? Midian avait-il déjà perdu sa raison ?
Car le voilà qui depuis bientôt plus de trois quarts d’heures, roule cigarette sur cigarette et s’amuse, complètement hagard et silencieux, la bouche entre-ouverte, la langue légèrement pendante, tel l’enfant plein d’imagination absorbé par ses jouets… Oui il prenait un malin plaisir à brûler les yeux de tous les visages de cette maudite cellule.

J’admirai alors mon travail enfin achevé. C’était complètement stupide. Pourtant j’avais cette petite fierté au fond du cœur qui me faisait presque sourire. Oui, j’étais fier de ma bêtise. Je ne m’étais même pas rendu compte de ce que j’avais fait. J’étais comme tombé au pied du mur, découvrant mon ouvrage.

Puis je m’assis. Je me vidais peu à peu de cette joie infime éprouvée sur un temps si court. Elle m’abandonnait comme le sang abandonne un homme qui vient de se faire saigner comme un porc. C’était rapide, efficace… Triste.

Plus rien pour se distraire, il se confronta à nouveau, malgré lui, aux horribles visages qui lui faisaient fasse. Il croyait les entendre rire, oui, n’est-ce pas ? Vous vous moquez de moi ! Son sang ne fit qu’un tour, chaque battement insufflait de parts et d’autres de son corps un feu incroyable. Il se leva d’un bond ! Frappa de toutes ses forces contre un des murs et poussa un cri violent !

La tête posé contre un de ces inconfortables reliefs, j’expierais ma rage. Je finirais par détruire ce vaisseau… Je finirais bien par… Assez ! Plus de force, plus d’envies. Je me laissai tomber au sol, dos au mur.
Ces yeux brillaient, il respirait vite et fort.
Mon regard se perdait sur chaque centimètre de mur de cette saleté de cellule, tout comme j’avais pu m’enivrer de sa chair une dernière fois. Corps si délicieux qui devait maintenant pourrir quelque part perdu dans le temps.
Seulement ses yeux ne s’attardèrent pas n’importe où et il s’émerveilla devant le reste d’une cigarette écrasée un peu trop tôt…
Midian
   Posté le 22-11-2007 à 22:08:17   

Le tabac était froid. L'odeur très forte. Il y avait un ce je ne sais quoi de toxique dans l'air qui le rendait difficile à respirer. Moisir dans une cellule n'ai jamais facile cependant...

Cependant tu te voiles la face ! Ah ? Oui, tu excuses tes tourments par des choses bien futiles, des choses qui te sont si lointaines. Ton mal est tout autre, ton mal est d'ailleurs. De quoi parles-tu ? Je parle d'une souffrance sur laquelle aucun de tes mots n'a jamais su se poser. Je te parle de cette éternelle agonie que tu éprouves, endures, subis et éprouve encore... Depuis trop de temps déjà. Ce n'est pas vrai, laisse-moi juste reprendre mes esprits dans cette cage de fous. Mais tu es fou ! Hilare personnage, cette cellule est la tienne. La folie t'a emporté il y a de ça bien des années maintenant. Nous n'en serions pas là sinon.

Je ne te comprends pas, nous avons toujours été d'accord à ce sujet. Qu'est-ce qui te prend ? Serait-ce une faible lueur d'espoir qui survit dans ton cœur pour que tu fermes si impassiblement les yeux sur une vérité plus que déjà prouvée ? Non, bien sûr que non. Nous serions tant affligés d'une telle situation... L'espoir n'existe pas. L'espoir meurt. L'espoir tue. Alors quoi ? Alors rien. Ténèbres et vides, voilà à quoi nous sommes et resteront à jamais liés.

Il avait alors pris depuis quelques minutes cette cigarette et la chatouillait de la flamme de son zippo, presque inconscient. Midian la porta devant ses yeux et fixa le foyer de braise attentivement, sans réellement le voir.

Maudis, nous sommes. Une noire souffrance comme seule compagnie et de violents tourments comme unique rêves. Dépeint de Haine, notre cœur brûle de ces folles flammes…

Puis il pressa doucement d’abord ce feu malsain, jouet de sa détresse, sur la mince chair de son poigné. Ses doigts se raidirent et son souffle se coupa, net.

La douleur possède notre corps et chacun de ces gestes ne sont que d’apaisantes caresses pour notre esprit tordu…

Le faible brasier se retira un instant, laissant une chair molle et consumée de laquelle émanait le doux parfum de son exutoire.

Et nous en appelons, encore et sans fin à ces salvatrices blessures, ton âme les cris ! Voici notre seule récompense, notre unique échappatoire.

Midian appliqua de nouveau sur la plaie, l’objet de son désir infâme. Incendiant de plaisir sa chair et sa raison. Ses yeux se fermèrent à moitié, ses dents se serrèrent et le feu creusait doucement, toujours.

Laisse ce joyeux brasier posséder ton corps. Libère toi, souffle ! Regarde la vérité en face, abreuve-toi de tes souffrances !

Alors il appuya encore sur cette peau rouge, saignante et fumante. Il insista, persista, immortalisa cette instant de liberté…

N’est-ce pas délicieux ?
Si.. !

Mes doigts lâchèrent alors l’outil de sa délivrance. Ma brûlure fumait encore légèrement, l’odeur de la chair calcinée m’envahissait les narines et je croyais encore entendre le crépitement subtil de ma peau sous les braises de ma folie.
Mes doigts étaient crispés. Le souffle haletant, quelques gouttes de sueur perlant sur mon visage.

Je revenais de loin.
Yno
   Posté le 23-11-2007 à 13:07:35   



Les portes de la cellule spéciale s’ouvrirent pour laisser passer un examinateur avec deux infirmiers. Aussitôt les aérations de la prison récupèrent la fumé, tandis que les visage et lers mur reprenait leurs forme habituel…



« Il c’est brûler avec un briquet au poignet » constata l’examinateur.

« Je croyait que les personne en isolation était encore plus surveiller depuis le jeune ange qui à tenter de mettre fin à ses jours ? » émit un des infirmier légèrement énerver.



« … »

L’examinateur ne dit rien et attendit que les deux infirmiers mages blancs commencent leur magie, détruire les cellules endommagées par les flammes… remplacez ses cellules avec la magie blanche…
Il ne resta bientôt de la brûlure qu’une tache brune au niveau du poignet de Midian.
Midian
   Posté le 24-11-2007 à 14:49:22   

Il avait vu les portes de sa cellule s'ouvrir sans vraiment y prêter attention et il entendit encore moins les pas des trois personnes qui allait lui gâcher son petit moment d'intimité.

Mes yeux étaient restés plongés dans ma chair meurtris et plus rien autour ne comptait. La cellule n'était qu'un espace vide et noir où circulait des ombres, des fantômes muets et futiles. Ce théâtre ne m'intéressait guère et mon unique souffrance libératrice bénéficiait de toute mon attention.

Cependant, un malaise éclata en moi. A vu d'œil, la plaie rétrécissait. Impossible ?! Que ? J'y enfonçai douloureusement mon ongle ! La creusait ! Mais rien à faire. Il ne resta plus qu'une mince cicatrice sans histoire, sans tourment, vide de sens.

Ses lèvres subirent alors l'épreuve d'un violent tremblement et une rage explosa sur son visage. Il se leva d'un bond et fit fasse aux médecins-sorciers qui l'avaient soignés, ainsi qu'à cette pourriture éternelle d'Examinateur.

J'allais imploser, me faire une joie de les haïr et... non.

D'une voix toute mielleuse il laissa alors trainer :
"Ah, vous voilà enfin ? J'ai dû endurer quelques souffrances avant de bénéficier de vos soins. Je sais, je sais, vous allez me dire que si c'est de l'attention que je réclamais, je n'avais qu'à hurler ? Mais c'est si peu commode et.. familier ! Bien, j'aimerais sincèrement partir en mission maintenant. Je pense que l'isolement y serait meilleur et je pourrais être utile."
Yno
   Posté le 24-11-2007 à 15:54:29   



"Je pense qu'il n'y as pas de problème au niveau de votre poignet mais pour la suite"

Ils se tournèrent vers l'examinateur.



"Vous pouvez sortir, à la seul condition que vous ne fassiez plus d'actes inconsidèrer".
Midian
   Posté le 25-11-2007 à 02:08:16   

Midian sourit et sortit de sa cellule avec suffisance.

"Non, bien sûr que non. Comment pourrais-je faire de telles choses ?"

Je m'écartais, m'inclinant une dernière fois, et leur tournai le dos.
Lovie
   Posté le 01-02-2008 à 07:40:53   



L'examinateur ouvrit une cellule vide et y jeta une Faerie encore passablement dans les vapes. Il referma la grille dans un bruit métallique assourdissant et n'ajouta rien, la prisonnière étant incapable de l'entendre et de lui répondre pour le moment.
Il se contenta de resta là, sans rien dire, tel un geolier.
Faerie
   Posté le 03-02-2008 à 16:11:37   

L'esprit de Faerie revint peu à peu à la conscience comme si elle remontait des abysses, comme si son corps flottait dans des eaux noires et s'élevait peu à peu vers la surface miroitante des flots. Avant même le retour de ses sens, elle comprit qu'elle avait eu trop confiance en le règlement de l'arène, à moins qu'elle ait mal compris ce dernier et que les agressions y soient possibles, à moins qu'elle se soit trouvée dans le seul coin non surveillé par la sécurité, au mauvais endroit, au mauvais moment ...

Non.

Son premier sens retrouvé fut l'odorat, et ne lui apporta qu'une odeur aseptisée, mais aseptisée volontairement ... si elle était la proie de l'Alliance des Ténèbres, ça devrait sentir le donjon sale et ancien, à moins que ce soit le folklore, après tout elle n'avait jamais été dans ce lieu ...

Le deuxième sens qui lui revint fut le toucher, et son dos éprouva un sommier sur lequel elle était allongée, pas trop inconfortable ...

Le troisième sens fut l'ouie, et elle perçut le faible ronronnement de moteurs, en tout cas d'un appareillage technologique, sans l'ombre d'un doute.

Le sens du goût ne lui était pas utile ici, puis elle ouvrit les yeux et le sens de la vue lui revint peu à peu, d'abord brouillée, puis distinctement, elle vit qu'elle était dans une cellule basique, mais dans l'agencement montrait tout de même un minimum de confort, et encore une fois elle se dit que ses anciens maîtres n'auraient pas autant d'égard pour un captif, surtout un traître car tel était son statut depuis le départ de l'épée du Néant.

Quelques instants passèrent, Faerie éprouva les sensations de son corps, assise sur le lit de fortune de la cellule. Elle avait mal au dos sur un point bien précis, et se souvint d'une détonation avant qu'elle encaisse un choc et se prenne le mur sur le front. Ca ne pouvait venir que d'une arme à feu et comme elle était en vie et ne semblait pas avoir été soignée, quelqu'un l'avait attaqué avec une balle non létale, et une arme à feu puissante. Elle ne pensait pas que Slayn soit revenu sur ses pas pour la capturer, il ne s'était pas trompé sur son compte et elle était sure que c'était réciproque, puis elle se souvint du blondinet dans les gradins. C'était bien son style de lui tendre une telle embuscade. Elle tourna un instant la tête vers la grille et vit un examinateur, en tout cas ça correspondait à la description d'eux, donc pas de doute, elle était bien dans le quartier général des sans destins, leur captive alors qu'elle n'était plus dans le camps de leurs ennemis, alors qu'elle avait pour dessein de venir dans ce lieu de son plein gré, pour faire face à ses accusateurs et tenter de suivre sa voie. Elle resta impassible et ne dit rien, de toute façon tout ce qu'elle dirait sonnerait faux, et même si Slayn avait été là, même s'il avait toujours en tête de l'aider, ses supérieurs penseraient qu'elle avait abusé de sa confiance par une sorcellerie quelconque que d'ailleurs elle connaissait ... elle ne dit rien mais l'affaire était très mal engagée. Il ne manquerait plus qu'Alia rapplique, mais comment avait-elle pu songer qu'elle avait disparu alors que l'ex nihiliste n'en savait finalement rien ? Mais en fait dans l'absolu ça ne changerait rien, Faerie était du delà des railleries certaines de la sans destin, elle s'efforçait simplement de démêler le vrai du faux. Peut-être que si elle disait tout haut ce qui lui pesait depuis des années, peut-être que ça l'aiderait, mais non, ça ne pouvait pas être si simple. La jeune femme se contenta donc de fermer les yeux et de ralentir un tout petit peu plus sa respiration, méditant en attendant la suite des événements.
Yno
   Posté le 06-02-2008 à 11:14:53   



Sans regarder davantages Faerie, l’examinateurs débita alors de sa voix habituel : « Savez-vous pourquoi êtes-vous en ces lieux ? »
Faerie
   Posté le 07-02-2008 à 00:24:07   

En entendant ces paroles, Faerie se leva et fit face à son interlocuteur. C’était peut-être une légende, mais les examinateurs auraient une telle perception humaine qu’ils pourraient distinguer sans mal le vrai du faux d’un vis-à-vis …

J’ai été emmenée inconsciente ici alors que je voulais venir de mon plein gré. Je ne pourrai pas le prouver, mais j’ai l’intime conviction d’avoir été manipulée toute ma vie pour faire le mal. Aujourd’hui je ne suis plus votre ennemie, mais le passé est toujours là, ma vie n’est toujours pas entre mes mains. A vous donc de voir si je peux encore suivre une nouvelle voie.

Elle ne baissait pas la tête et ce n’était pas de l’orgueil, elle assumait, car même si elle n’avait été qu’un pion entre des mains maléfiques, elle avait quand même nui. A ce moment, elle s’attendait presque à voir surgir Alia … nul doute que si ça se produisait, l’ex reine la narguerait, elle l’avait toujours regardé de haut.
Yno
   Posté le 08-02-2008 à 20:30:20   



« Bien que la perspective que vous veuillez vous repentir est fort agréable, ne pensez vous pas que nous serions bien naïf de vous croire sans faillir ? »

L’examinateur se retourna pour observer Faerie, ses intentions, s’il en avait, était caché par son masque de cuirs dont même les yeux avaient été cachés par les verres fumés…

« Cependant, nous appellerons un de nos plus brillant détecteurs de mensonges. Mais ce dernier étant en consultation il ne pourra sûrement pas venir avant un long moment. Considérez cela comme un moyen de pouvoirs mettre vos idées en place »

Ceci dit l’examinateurs se retourna et reprit son attitude muette.
Shushu
   Posté le 10-02-2008 à 14:01:24   

Marchant doucement, elle n'avait pour l'instant pas trop mal pour devoir s'arrêter dans les couloirs. Les prisons étaient au niveau du pont inférieur, et Loric lui avait dit qu'elle s'y trouvait. Elle eut alors une pensée pour l'infirmier dont elle ignorait le nom. Elle avait été se reposer dans sa chambre, donc elle n'avait pas menti. Pourtant elle voulait la voir. Voir son visage derrière des barreaux, voir de quoi elle avait l'air maintenant en captivité. Autant inverser les rôles non ? Un soupir aux lèvres, elle arriva enfin près de sa destination. La jeune femme marqua une pause. Autant ne pas lui montrer qu'elle était blessée, et pas au mieux de sa forme.

Maquiller son visage d'un sourire, ses yeux de lumière, un peu de sentiments hautain, et d'arrogance, refaire le masque d'une noblesse désavoué, et montrer sa supériorité. Un jeu qu'elle devait faire. Pourtant son regard n'exprimait que du vide, de l'inexpressif justement, et sur son visage pas même un sourire. Juste le même port de tête gracieux, juste la même façon de se tenir, haute, fière et droite. Chercher un instant des mots qu'elle ne trouvera pas mais avancer quand même. Est-ce que Faerie la reconnaîtra ? Elle dont les yeux arborent maintenant cette couleur aussi sombre que le sang, elle dont la pâleur fait encore plus peur à voir que maintenant, elle qui ne porte même pas l'Exécutrice restée dans sa chambre, mais juste un long sabre noire, dont un motif chatoie doucement sur la garde.

D'ailleurs elle serra la garde de ce Katana, qui vibra doucement comme pour lui donner du soutien. Non elle n'avait pas peur, elle avait longtemps attendu ce moment, mais ce n'était plus vraiment cette envie de vouloir tuer l'autre femme qui l'habitait, mais quelque chose d'indéfinissable. Elle arriva près d'un examinateur et demanda la cellule de la jeune nihiliste arrivait depuis peu, et on lui désigna une des portes un peu plus loin. Toujours aussi peu bavard ces examinateurs. Approchant alors de la porte, elle posa machinalement sa main sur sa blessure à peine soignée, et respira un bon coup avant d'apparaître enfin dans le champ de vue de la prisonnière. Son visage ne souriait toujours pas, elle se contenta juste de l'observer pour l'instant, s'appuyant contre le mur d'en face. Elle chantonna alors, comme une réponse pour un passé bien lointain.


- Une petite fée sans aile derrière les barreaux ...


Edité le 10-02-2008 à 14:02:20 par Shushu


Faerie
   Posté le 10-02-2008 à 17:25:36   

Elle se tenait toujours debout face à la grille, droite, le port de tête assuré, même si l'examinateur s'éloignait. Pour mettre de l’ordre dans ses idées, Faerie avait conscience qu’il en faudrait à présent peu pour que ce soit possible, si peu … il lui manquait un tout petit élément, comme une clef qui débloquerait quelque chose, ou une petite pièce de puzzle … sans cela, même avec la meilleure volonté du monde, elle serait comme toujours sa pire ennemie. Et dans ce cas, elle n'aurait aucune chance d'être acceptée, de suivre sa voie.

Puis Alia surgit et s’adossa au mur devant sa cellule. Tellement pale, Alia, qu’on eut dit qu’elle avait été transformée en vampire … c’était elle sans être tout à fait elle, et cette dualité qu’elle ressentait, Faerie se souvenait du coté sombre de son ennemie, de sa force obscure.

Le coin de la lèvre de Faerie se souleva légèrement en une esquisse de sourire quand elle entendit les paroles un peu chantées de l’ex reine. Ca se voulait ironique ? C'était perçu comme une reconnaissance, mais qu’importait. Depuis son départ de leur monde anéanti, Faerie n’avait songé qu’à tuer sa pire ennemie, et elle n’éprouvait aucune haine en la voyant enfin devant elle. Au contraire, maintenant qu’elle avait commencé à déchirer le tissu de mensonge bâti autour d’elle, Faerie ne voyait plus Alia en ennemie mais elle la découvrit comme cette clef qui lui manquait terriblement en ces instants décisifs. Elle regarda son ennemie et demeura impassible, mais le voile chimérique tissé autour d'elle se désintégra totalement. Adieu le passé atroce, adieu le crime illusoire qu’Alia n’avait jamais commis, adieu donc ce jour de pluie, ne restait que le souvenir d’une manipulation enterrée. Le manipulateur était encore en vie, elle le savait, il se terrait quelque part dans ce vaste univers, mais il paierait pour ses crimes. En attendant, Faerie et Alia se faisaient face, séparées par une simple grille physique. Il ne s’était écoulé que quelques secondes depuis qu’Alia avait parlé, et c’est comme si une éternité était passée.

Libre. Je suis libre.

Elle l'avait dit surtout pour elle, et le pensait, elle le sentait, elle se sentait forte comme jamais, bien plus que ce crétin de blondinet quand il avait réintégré sa vraie personnalité en fait plus vide qu’une coquille abandonnée. Faerie acceptait sa nature, voyait clairement le passé et ne redoutait pas l’avenir. Elle était aussi prète à vivre le présent.

Forte de cette détermination, la jeune femme pencha alors la tête sur le coté comme pour voir Alia sous un autre angle. Un geste que ceux qui la connaissaient ne pourraient trouver que familier.

Tu as une mine épouvantable.

Ce n’était pas dit avec sarcasme, ni avec ironie. C’était une constatation dite sur un ton monocorde. Avant, Faerie portait un masque pour servir ses maîtres, à présent ce serait pour demeurer libre, la vraie liberté étant de savoir à quel moment il était possible de laisser tomber ce masque. A bien y réfléchir, était-il possible pour la jeune femme de cacher la force qui émanait dans son regard, la flamme de la détermination depuis qu’Alia lui était apparue ? Certainement pas, et cela faisait un contraste saisissant avec le regard sombre de sa vis-à-vis. C’était étrange, mais en fixant ce regard opaque, il semblait à Faerie que ce n’était pas elle qui était captive, et ce sentiment de liberté lui revint plus fort que jamais.
Shushu
   Posté le 10-02-2008 à 19:38:27   

Un vampire, c'est une jolie comparaison, pourtant elle n'en n'était pas un. Elle sortait juste d'un coma cauchemardesque, et de combats qui l'avaient épuisées jusqu'au fond de son âme. La dualité elle était plus présente que jamais. Oui dans le passé, l'ancienne reine avait eu ce sentiment de ne pas être entière, et ce sentiment s'était propagé jusqu'à maintenant. Maintenant elle ne serait plus jamais la lumière, maintenant elle n'était que ténèbres, mais ça encore était un sujet qui n'avait rien à voir à ce moment là où elle observait cette femme derrière les barreaux.

Tient un sourire sur les lèvres de Faerie, elle savait encore faire ça elle au moins. D'un côté Alia ressemblait à cette femme, le même monde, le même destin, la même haine, cette même envie de meurtre l'une contre l'autre et pourtant de l'autre côté elle différait en tout, elle était Nihiliste, Alia était Sans-Destins, et même dans le passé elle avait toujours eu cette rivalité, chacune dans un camps différents, mais chacune avec cette même volonté de réussir. Aliandra non plus n'avait plus envie de tuer cette femme, tous les sentiments qu'elle avait éprouvés contre elle, elle n'arrivait plus à les comprendre depuis quelque temps déjà, depuis qu'elle avait commencé à sombrer dans cette douce folie, jusqu'à ce que l'infirmier l'en sorte, lui disant qu'il suffisait d'être elle-même.

Alia arqua un sourcil. Libre ? En quoi était-elle libre derrière les barreaux d'une prison, dans le camp adverse de ses convictions, encore une énigme, ou un moyen pour essayer de la berner ? Question de nouveau sans réponse hélas. Alia avait vite repris ce visage inexpressif, attendant, mais qu'attendait-elle devant cette grille. Puis soudain un mouvement, les yeux étincelants de la jeune fille suivirent ce mouvement de tête. Encore une analyse qui commençait. Essayer de voir d'un autre angle. Elle n'avait pas changé. Une mine épouvantable ? Elle ? Oui elle l'avait dit. D'ailleurs, Alia laissa échapper un petit rire, avant de répondre.


- Toi ... Tu n'as pas l'air si mal que ça.

Ironique ou pas, ça restait à voir. Alia se redressa alors pour s'approcher de la barrière, posant une de ses fines mains contre celle-ci, son regard à l'exact opposé de son vis à vis, elle était emprisonnée au fond d'elle, et c'est là qu'elle comprenait le sens des parole de Faerie, au fond de la captive il n'y avait aucune chaîne, aucun barreau, contrairement à elle et ça se voyait dans ses yeux. Une lueur irradiante de force. Mais que pouvait-elle faire derrière les barreaux ? Que pouvait-elle faire captive. Soupirante, elle laissa retomber sa main non loin de la garde de son arme se reculant un peu, avant de croiser les mains derrière son dos, souriant alors, mais un sourire faux, car elle ne savait plus sourire pour le moment. Sa voix s'éleva alors de nouveau dans le silence des prisons, mais il n'y avait rien d'hautain, rien de fière, rien de supérieur. Finalement, elle était bien incapable de garder son rôle.

- Franchement, dire que j'attends ce jour depuis si longtemps, et toi tu es là sereine. Ca deviendrait presque irritant. Presque. Que fais-tu là pauvre folle ? N'es-tu pas Nihiliste ? N'as-tu pas choisis de servir ce camp depuis bien longtemps ? Que me veux-tu encore ?
Faerie
   Posté le 10-02-2008 à 20:27:11   

Faerie fronça les sourcils pendant un court instant, elle avait l’impression qu’Alia pouvait deviner tout ce que l’ex nihiliste pensait d’elle. C’était très étrange, mais rien n’était impossible dans cet univers à la magie immense et multiple. Elle-même sentait le chaos chez Alia, un conflit intérieur puissant. Etrange, elle était ainsi il n’y avait encore pas si longtemps.

Merci. En fait, c’est en partie grâce à toi si je me sens bien.

Faerie s’avança d’un pas et posa ses mains sur la barrière, son regard plongeant toujours dans celui de la sans destin.

Le choix, jusqu’à présent, je n’ai jamais eu le choix. Je croyais te haïr, Alia, mais je n’étais qu’un pantin, depuis ma naissance, tout n’a été qu’illusion, chimère. Ma douleur, ma haine, rien de cela n’a existé. Les actes sont quand même toujours là. Tu n’a pas provoqué la mort de ma mère, moi oui. Tu ne m’as pas nui, moi oui.

Elle montra la paume de ses mains nues, mais sans quitter des yeux Alia.

Regarde, le pantin que j’étais a été manipulée mais j’ai quand même du sang sur les mains.

Elle posa à nouveau les mains sur la barrière.

Je suis lucide à présent, mais ça ne change pas le passé. Ce qui change, c’est que j’assume ce passé. Un sans destin a eu confiance en moi, et il m’a fait comprendre que je pouvais trouver ma voie dans notre camps. Je suis ici pour ça.

Ceci dit, elle passa sa langue sur ses lèvres sèches pour les humecter, n’ayant toujours pas bu, après tous ces combats à l’arène. Elle pourrait se désaltérer s’ils la libéraient, sinon la soif serait le dernier de ses soucis.

Je ne veux rien de toi Alia, ce serait plutôt l’inverse, c’est moi qui ai une dette envers toi. Je ne connais pas l’avenir, mais quoiqu’il m’arrive, méfie toi du maître de la Main, il est toujours en vie. Il est là, quelque part. A l’arène, un de ces sbires a tenté de me corrompre. Sans ma rencontre avec tes alliés, peut-être des amis à toi, je ne pense pas que j'aurais pu résister.

Elle approcha son visage le plus possible de la barrière, sans la toucher.

Regarde moi Alia, je n’éprouve plus ni haine, ni vengeance, ni peur, toujours pas de pitié et aucune larme, car ce qui est fait est fait, mais il faudra le retrouver et l’éliminer, et tu n’y arriveras pas seule.

Le regard de Faerie ne cillait pas depuis qu’elle avait posé les yeux sur Alia.

Mais tu n’es pas seule.

C’était la force d’Alia, c’était cette force qu’avait décelée Faerie en Slayn, c’était cette force qu’elle venait chercher chez les sans destin en fin de compte, pas seulement une voie.
Shushu
   Posté le 10-02-2008 à 20:48:11   

Le conflit hélas n'était pas prêt de s'arrêter chez Alia, la princesse qui se battait contre l'esprit d'une élémentale, laquelle des deux, elle ne savait pas, elle aurait juste voulu être soi-même, un mélange des deux, mais pour l'instant c'était encore dur, pour l'instant, mais bientôt elle y arriverait, bientôt oui, tout n'était qu'une question de temps. Lorsque Faerie lui répondit, se fut à nouveau au tour d'Alia d'hausser un sourcil. Bien grâce à elle ? Avait-elle perdu la raison ? A moins que se ne soit la haine qu'elle lui portait qu'il la rendait sereine, ou alors elle ne comprenait pas. Alia ne répondit pas attendant la suite des paroles qui ne tardèrent pas à venir.

Elle n'avait jamais eu le choix, mais elle serait à en plaindre la pauvre. Elle, elle croyait la haïr, mais Alia l'avait haïs, d'une haine sans limite la poussant à vivre, la poussant à se battre et à survivre dans l'espoir d'un jour comme celui-ci où elle serait supérieur, où elle aurait la main sur son avenir. Un pantin ? Tiens donc, c'était toujours comme ça, un pantin de quelqu'un. Un soupir s'échappa silencieusement des lèvres de la Sans-Destins tandis qu'elle l'écoutait parler. Et que ne fut sa surprise quand elle lui annonça qu'elle comptait venir ici, dans leur rang. Elle n'était pas juge, mais elle ne pourrait l'accepter.


- C'est un peu ironique tu ne crois pas ... Tu viens ici, mais je te rappelle que les actes sont là comme tu l'as dit. Même si il t'accepte, crois-tu que je te pardonnerais la mort de ma mère ? Celle de Susie dont tu as privé sa vie de ma présence ? La mort d'Ambor par tes troupes ? La destruction de Kandar ? Crois-tu que je te pardonnerais tout ça ?

La Main ... Que de souvenir fasse à ce nom, la main c'était l'organisation de Faerie, c'était l'organisation qui l'avait privé d'un trône, d'une vie, d'un amour, de son monde. C'était celle qui avait détourné son cousin, qui l'avait poussé à bout, enfermé ... C'était une horreur sans nom. Mais que leur chef soit vivant ou pas, ça ne lui importait plus. Il restait un ennemi à abattre rien de plus, rien de moins. Le retrouver et l'éliminer ? Et pourquoi faire ? Que pouvait-il faire seul ? Sinon autant donner la chasse à tous les agents Nihilistes.

Elle n'était pas seule ? Mais qu'en savait-elle ? Et si elle avait toujours été seule depuis le début ? Seule face à elle-même. Soupirante, elle s'approcha de la grille, et posa à nouveau sa main sur celle-ci, mais elle la posa violemment signe d'une émotion, la première qu'elle montrait depuis son réveil.


- Qu'est-ce que t'en sais ? Tu m'as privée de tout ce que j'ai pu aimé. Hein ma très chère Fransesca ...
Faerie
   Posté le 10-02-2008 à 22:01:52   

La réaction d’Alia n’était pas étonnante. Faerie demeura impassible. Elle n’en dit rien, mais il venait des questions en elle. Pourquoi avait-elle été choisie pour nuire ? Pourquoi elle est pas un autre, pourquoi pas une autre ? Pourquoi avait-elle dit si naturellement à l’arène qu’elle s’appelait Francesca Escanor ? Voila le genre d’interrogations qu’elle ne pouvait dire à voix haute devant Alia, laquelle ne comprendrait pas, ne pourrait pas comprendre.

Tu es aveuglée par la haine, Alia, tu crois tenir grâce à cette haine, mais elle te ronge, elle te détruit à petit feu. Je suis bien placée pour le savoir, moi qui t’ai tellement haïe. J’ai été une arme tenue par la Main, tu peux vouloir ma mort mais pas au prix de ta vie, pas au prix de ton âme.

Elle regarda ses mains.

Je ne cherche pas d’excuse, je ne cherche pas à expier. Je cherchais la chaleur dans le Néant, et tant que je peux, je cherche dans une autre direction.

Elle fixa à nouveau Alia.

Je dois te paraître bien froide. Tu préférerais peut-être me voir submergée par ma conscience, me traînant au sol en gémissant sous le poids de tous ces morts, tellement de morts. Je n’entends pas leurs cris, je ne vois pas leurs visages. En fait, une moitié de mon esprit, la partie déterminée, a été envoyée dans un autre monde, Eden qui portait mal son nom. Là, cette Faerie a tenté de délivrer ce monde de la tyrannie, quoiqu’un certain sans destin puisse penser, mais l’enfer est pavé de bonnes intentions et ça n’a pas marché. Il me serait tellement facile de m’écrouler, de renoncer, mais cette partie là se détache de l’anéantissement de Kandar, dont elle était absente. Je suis à présent entière, et je vis le présent.

Les proches disparus d’Alia aimeraient-ils que leur souvenir la ronge, la détruise … cette question, Faerie ne la poserait pas. Elle n’essayait pas de convaincre la jeune femme de sa bonne foi, mais de lui ouvrir les yeux, ne serait-ce qu’un peu. En tout cas, pour elle, ces points étaient réglés jusqu’à ce que la vérité éclate totalement au grand jour.

Faerie jaugea sa vis-à-vis. Sa posture, sa garde passive, Alia était sure de sa force et de sa technique. Et puis elle se souvenait de ce qu'elle avait vu sur Traverse.

Malgré ta dualité, il émane de toi une puissance avérée, Alia, tu me surpasses indubitablement. Tu es sure que tu voudrais que ça se termine maintenant ?

Elle lui sourit, un vrai sourire.

Si je deviens une sans destin, tu pourras te défouler sur moi pendant l’entraînement, et je n’essaierai pas de m’y soustraire. Tu peux déjà commencer, je suis désarmée, je ne t’égale pas au combat, tu viens me rejoindre dans cette cellule et officiellement … je serais tombée dans les escaliers.

Elle se remettrait de bleus, elle se remettrait de meurtrissures, mais Alia ne se remettrait pas de sa haine, Faerie sentait que ce n’était pas le seul de ses problèmes, alors pourquoi en rajouter ... quelle ironie, elle qui avait toujours désiré la perte de l’héritière Escanor, et voila qu’elle cherchait un moyen de l’aider … oui, Alia pouvait la tabasser, mais elle pouvait aussi la tuer. Faerie n'arrivait pas à s'en émouvoir.
Shushu
   Posté le 11-02-2008 à 09:48:37   

Pas étonnant ? Un modèle de sang froid pareil, qui ne montrait plus vraiment sa colère depuis bien longtemps ? Il y avait des choses qui pouvaient quand même étonner, mais sans doute que pour Faerie il ne restait que le souvenir de minces rencontres dans le passé. Enfin bon ça n'avait toujours pas d'importance. La main de la jeune femme serrait un des barreaux, jusqu'à que sa peau si pâle blanchisse encore un peu plus, laissant voir ses phalanges. Aveuglée par la haine ? Il y avait de quoi rire sur le coup, d'ailleurs un sourire méchant et ironique se posa sur les lèvres de la Sans-Destins quelque chose qui ne lui allait pas du doux. Elle changeait. Trop vite. Sourire qui s'agrandissait au fur et à mesure que parlait la captive. Elle n'avait aucune morale, aucun regret mais surtout aucune âme pour pouvoir dire ça. Le nombre de morts, elle ne les voyait pas ? Une disparition d'une part de son esprit ? Et alors, n'était-elle pas consentante quand même pour le faire ? Et puis ça restait plus une litanie sans mot pour l'expliquer dans la tête d'Alia presque une justification d'actes à ses yeux.

- La haine ne me détruit pas. Je ne te pardonne pas. Cherche ce que tu veux ... Je ne préfère rien du tout en quoi ça me conserne tout ça ? Franchement ...

Et les proches d'Alia qu'on les laisse là où ils sont. Leurs souvenirs venaient déjà hanter ses rêves la nuit qui devenaient des cauchemars à une répétition sanglante, la fin se finissant toujours par la mort de l'un ou de l'autre alors qu'on ne lui parle pas de ses proches. Elle avait réussi à vivre pour eux, vivre pour que personne ne bafoue leur mémoire. Mais dernièrement dans ses rêves, ils lui demandaient des comptes, et elle ne savait quoi dire. Garde passive, mais posture devenue habituelle, une de ses mains toujours près de la garde de Mela'p dont la lame chantait divinement bien entre ses mains, mais qui restait silencieuse pour le moment. Et puis qu'avait-elle vu à Traverse pour qu'elle en soit si sûre ?

- Ne me parle pas de dualité ... Je suis moi, jamais deux personnes.

Sa voix avait claqué froide et aussi sec qu'avant, plus de colère dans les yeux, plus de rancoeur, du vide à nouveau. Et le sourire venait de disparaître lui rendant cette aspect de poupée de porcelaine un peu trop fragile, dont les cheveux volaient doucement autour d'elle. Pourquoi ça devrait se terminer ? Et si ça commençait ? Faerie savait vraiment sourire, des sourire vrai, plein de chaleur, ce qu'elle ne savait plus faire. Toujours un opposé certain, même si cela changeait. Avant Faerie était plus forte, maintenant c'était son cas. C'est vrai qu'elle pourrait lui en faire voir de toutes les couleurs, rien que maintenant elle pourrait avoir le dessus, mais ce n'était pas son genre. La blondinette passa alors sa main à travers les barreaux pour lui prendre le visage entre sa main et avança son visage au même niveau.

- Regarde-moi et n'oublie jamais ça. Je ne suis pas déloyale. Si tu veux souffrir de ma main, autant le faire dans un combat et un vrai, pas dans le fond d'une cellule.

Et la fine main blanche lâcha le visage de sa vis à vis tandis qu'elle se reculait da porte de la prison. Elle observa alors de nouveau la captive, serrant la broche en forme de croix sur le haut de sa poitrine comme une habitude qu'elle n'avait pourtant pas, gardant son autre main contre la porte. Mais son regard s'était déjà perdu au loin, bien plus loin que la porte qu'elle tenait, que la fille qui se trouvait derrière. Loin dans d'anciens souvenirs.
Faerie
   Posté le 11-02-2008 à 21:37:58   

Après avoir entendu les paroles acerbes d'Alia et senti son étrange geste, Faerie alla se rassoir. Comme elle le pensait, la sans destin était venu uniquement pour la narguer. Alia pensait tout savoir, avoir tout compris, alors qu'elle était bien loin du compte, alors que le mensonge qui s'était abbatu sur Faerie perdurait encore sur Alia. Pour l'heure il était vain d'en rajouter, ce serait stérile, mais quand la vérité se révélerait davantage, alors l'ex reine ne pourrait échapper à la réalité. Pour l'heure néanmoins, Faerie devait d'abord être acceptée par les sans destin, et sa force mentale n'était pas un atout en sa faveur, mais si elle laissait sa conscience la submerger, l'accablant de millions de morts, l'accablant de ce massacre auquel elle avait participé, elle ne serait même pas l'ombre de cette Faerie totalement dépendante de ses maîtres, et les sans destin n'auraient pas besoin d'une femme totalement incapable de sortir d'une dépression paralysante. Dans les deux cas, la situation n'était pas en sa faveur, mais elle ne devait pas faire les questions et les réponses, aussi attendit-elle le jugement des examinateurs, et leur verdict.
Shushu
   Posté le 12-02-2008 à 16:03:08   

Etrange paroles ? Comment devait-elle réagir ? On oublie pas la haine qu'on a pour une personne juste en claquant des doigts, ce n'était pas la réalité ça, c'était juste comme dans les contes de fée où les princesses pardonnent marâtres et belles soeurs, mais ici nous étions dans tout ce qu'il y avait de réel. Elle était coupable de crimes aux yeux d'Alia, et elle aurait du mal à lui pardonner la perte de sa famille et ses proches, simplement parce qu'elle n'était qu'un pantin. Et le mensonge n'était en rien sur elle. Elle était on peut plus lucide. Elle savait bien qu'une gamine était incapable d'avoir fait ça tout seul, comme elle savait bien que de son côté, on l'avait aussi poussé à représenter le bien avec une légende sûrement fausse, mais ça ne comptait pas. Car chacune aurait pu prendre son destin en main et refusait de le faire, même si la mort les attendait sans doute au bout du compte. Mais chacune avait finalement choisi délibérément sa voie, influencée par leur entourage, ça, ça ne faisait aucun doute.

La jeune femme sortit alors de sa torpeur, en voyant que Faerie était retournée s'asseoir. La discussion était clause. De toute façon elle était vouée à l'échec depuis le début. Pourtant, ça ne s'était pas fini en boucherie, comme ça l'aurait pût l'être il y a avait encore quelque temps. Se redressant, elle s'apprêta à partir quand une douleur au niveau du ventre lui rappela son affaiblissement. Posant la main dessus, elle laissa pourtant échapper sur son visage une grimace de douleur.


- Vous ne devriez pas vous surmener Maîtresse.
- Je sais Mela'p.

Une affirmation d'un ton sans expression. Bien sur qu'elle savait qu'elle n'était pas au mieux de sa forme aussi bien physiquement que moralement, pourtant comme toujours elle persévérait. Et comme pour calmer son arme, elle plaça la main sur la garde, redessinant machinalement la kirin sur la garde, avant de se remettre en route, de sa démarche assurée mais lente et pleine de précaution. Pourtant elle ne fit même pas plusieurs pas avant de s'arrêter, et se retourner une dernière fois vers la captive.

- J'espère ... que tu t'en sortiras ... Après tout, tu ne peux que mourir de ma main ... N'est-ce pas ?

Elle n'attendait pas de réponse. Elle ne savait pas pourquoi elle avait ajouté qu'elle espérait qu'elle s'en sortirait, c'était venu comme ça. Peut être parce que la haine n'était plus aussi forte, toujours aussi présente, mais pas assez forte. La suite allait de soi, elle s'était toujours dit qu'elle la tuerait soi-même et peut être était-ce aussi pour justifier ses propres paroles, mais si au fond, elle en doutait. Elle se remit alors en marche, les bas de sa tunique à la couleur sanguine volant autour de ses chevilles tandis qu'elle disparaissait dans l'angle pour se diriger autre part dans le vaisseau, elle même ignorant encore la direction qu'elle prendrait.
Shiranui
   Posté le 07-03-2008 à 23:25:43   



Répondant à la convocation du leader des Sans Destin, transmise par un examinateur, le docteur Mihara se présenta à la prison du pont inférieur. Il aperçut bien assez tôt le dit leader, reconnaissable entre mille grâce à une coiffure pour le moins unique en son genre, et qui contre attente, était sa couleur naturelle :

"Vous m'avez fait appeler Sir..."



"Ah te voilà Ichiro. J'ai en effet besoin de toi."



Mihara avait déjà dégainé son calepin et son crayon, prêts à prendre des notes au rythme le plus frénétique possible :

"Je vous écoute."



"J'ai besoin que tu me fasses un profiling sur la personne de Francesca Doloris, la nihiliste responsable de l'attentat terroriste qui a eu lieu sur Faitharch il y a quelques mois, et de l'enlèvement de Diana dans la foulée. Elle a été capturée par deux de nos agents, et déclare maintenant vouloir combattre à nos côtés. J'ai besoin que tu établisses son degré de sincérité, et par conséquent la confiance que nous pouvons lui accorder. Tu la trouveras dans l'une des cellules au fond du couloir : une jeune fille un peu lunatique, cheveux châtains longs, habillée de noir et de blanc, tu ne peux pas la rater."



"Bien Sir, je m'y attelle de suite."



"Merci Ichiro. Envoie-moi ton rapport dès que possible."

Hyr repartit vers son bureau, et Mihara partit derechef vers la cellule où était enfermée Faerie :

"Miss Doloris je présume ?"
Faerie
   Posté le 08-03-2008 à 20:44:13   

Alia partie, Faerie attendit la suite des événements donc. A priori, environ deux heures s’écoulèrent quand cela se produisit, ce qui était en soi plutôt positif. La première fois qu’elle s’était retrouvée ici, ils avaient voulu lui griller la cervelle quasiment aussitôt. Peut-être aurait-elle une chance finalement.

L’homme qui venait d’arriver devant sa cellule lui demanda de confirmer son identité. Bien que le nom s’avère inexact, mais comment pourrait-il en être autrement, Faerie ne releva pas cette erreur logique, et se leva, saluant l’homme d’une petite courbette, politesse somme toute élémentaire.

Bonsoir. Oui, je suis Faerie.
Shiranui
   Posté le 12-03-2008 à 09:55:06   



"Faerie dites-vous ? Bien, si c'est ainsi que vous souhaitez que je vous appelle... Je me nomme Ichiro Mihara, psychologue de mon état. Si ce mot vous est étranger, considérez-moi comme une sorte d'analyste du subconscient."

L'excentrique psychologue émit un claquement de doigts, et l'étrange gargouille mécanique qui servait habituellement à lui servir le thé entra dans la prison avec un transat qu'elle déposa devant la cellule de Faerie. Mihara s'y installa confortablement, et après avoir congédié sa ''créature'', dégaina son bien-aimé calepin et son non moins adoré crayon affilié à la prise de notes :

"Alors… Arrêtez-moi si je me trompe : Vous vous faites appeler Faerie, nihiliste en phase de reconversion. Vous vous êtes rendue coupable d'un incendie dans lequel ont péri trente trois personnes sur Faitharch, de l'enlèvement d'un soldat haut gradé, puis du meurtre d'un conducteur de navette après que celui-ci vous ait suivie sur Meta Terra. Confirmez-vous ces faits ?"
Faerie
   Posté le 12-03-2008 à 11:41:04   

Un psychologue, ils lui envoyaient un psychologue. C’était bien ça, toujours mieux qu’un chirurgien spécialisé dans la trépanation. Faerie ouvrit quand même de grands yeux étonnés, surtout quand il … s’installa, prit ses aises, c’était le cas de le penser.

Elle se racla discrètement sa gorge sèche.

Je ne savais pas que ma diversion pour fuir le camps avait eu un tel effet, mais je confirme oui. Mes anciens maîtres avaient détruit mon monde natal et ça me semblait normal de continuer leur œuvre en servant le Néant. Délivrer tout le monde des affres de la vie, de la Création.

Elle passa sa langue sur ses lèvres sèches.

Hier, un sans destin dénommé Slayn Valentine m’a fait comprendre qu’on ne pouvait pas décider pour les autres, pour une raison que je ne m’explique pas encore, j’étais alors en train de prendre conscience de mon état de pantin, et de m‘en extirper. C’est tout de même de mon propre chef que j’ai décidé de quitter à tout prix le camp de réfugiés en emportant avec moi un otage, cadeau pour les serviteurs du Néant.

Elle ferma les yeux. Trente-trois victimes, qui avaient survécu au Néant, qui devaient repartir à zéro, mais qui avaient tout de même une nouvelle chance. Faerie avait la certitude qu’elle n’était pas manipulée à ce moment-là, elle suivait un raisonnement dévié mais elle avait eu le choix, et ça n’allait pas, ça n’allait pas du tout. La culpabilité s’insinuait en elle comme un poison, si elle y cédait, elle serait un légume, elle ne serait plus d’aucune utilité et ils l’élimineraient. Pour Faerie, même chez les sans destin, il ne devait pas y avoir de pitié pour les faibles. Elle respira lentement avant de rouvrir les yeux et de regarder le psychologue.

Je n’ai pas tué le pilote de mes mains, mais j’en avais l’intention. Pourrais-je boire un peu, s’il vous plait ?
Shiranui
   Posté le 12-03-2008 à 20:11:08   



"Je n'y vois pas d'objection."

D'un nouveau claquement de doigt, avec une sonorité différente, Mihara appela de nouveau sa gargouille mécanique, qui apparut cette fois avec un service à thé. La créature se positionna devant la cellule, tenant dans ses bras grisâtres une boîte contenant diverses variétés d'infusions. En attendant que Faerie fasse son choix, Mihara passa à la question suivante :

"Vous dites avoir la sensation d'avoir été manipulée depuis votre naissance, et par déduction logique, n'avoir jamais eu de véritable choix quant à la route à suivre. En prenant comme point de départ votre arrivée sur Faitharch, à partir de quand avez-vous commencé à vous interroger sur le bien fondé de vos actions, et à qui ou à quoi attribueriez-vous le rôle de déclencheur de cette soudaine remise en question ?"
Faerie
   Posté le 12-03-2008 à 21:19:43   

Merci, j’aime le thé.

Cet homme était organisé, à n’en pas douter. Faerie choisit d’abord une infusion à la camomille, quelque chose pour apaiser, même elle doutait que ce soit suffisant, elle changea d’avis et prit une infusion aux fruits rouges, qui avait meilleur goût, se servit, attendit que ça infuse, et regarda à nouveau son interlocuteur, surprise par la perspicacité d’un tel individu. Il n’avait pas volé sa place.

Je ne sais pas si j’ai été manipulée dès ma naissance, je le ressens mais il me manque quelque chose de concret, quelque chose de plus pour comprendre. Quant à savoir quand j’ai commencé à comprendre … je crois que les autres nihilistes l’ont compris avant moi, je sabotais mes actions au service du Néant, je ne faisais qu’éliminer des truands, des tueurs, des psychopathes … et puis à l’arène, j’ai senti sa présence, j’ai senti qu’il était là, à m’épier. Le Maître des maîtres, celui qui a provoqué l’anéantissement de mon monde natal. Sa créature est venue à moi et m’a fait une offre qu’on ne peut pas refuser. Je l’ai déclinée et à ce moment-là j’ai eu l’impression qu’un voile se déchirait dans mon esprit, alors je suis allé trouver des sans destin qui se défiaient dans l’arène, je voulais savoir où j’en étais, je voulais tester ma force et celle de mes adversaires désignés. Après cela rejoint ce que je vous ai dit tantôt.

Elle but le thé et reposa la tasse une fois désaltérée.

Je n’en sais pas plus.
Shiranui
   Posté le 17-03-2008 à 11:43:42   



"Voilà un revirement des plus intéressants..."

Mihara reprit quelques notes, puis ferma son calepin :

"Bon. Je n'ai pas l'impression que vous me mentez. Les menteurs ont généralement quelques tics, mais vous avez parlé avec une voix pleine de franchise, autant que de sincérité. Il y a cependant une dernière chose que j'aimerais faire avant de prendre ma décision."

Mihara se leva de son transat, et se tint devant les barreaux, à seulement quelques centimètres de sa nouvelle patiente :

"Je voudrais faire une petite visite de votre subconscient. Rassurez-vous il ne s'agit pas de vous ouvrir le crâne pour observer votre cortex cérébral, mais plutôt d'une excursion à l'intéieur de votre univers mental, via ce qu'on pourrait qualifier de petite projection spirituelle. Bien entendu vous m'accompagnerez, et tout ce que je verrai à l'intérieur de votre esprit restera entre vous et moi, secret médical oblige. Etes-vous d'accord ?"
Faerie
   Posté le 17-03-2008 à 17:08:01   

Faerie regarda l'homme avec ravissement quand il lui dit qu'il lui accordait sa confiance, puis avec étonnement lorsqu'il lui proposa de fouiller dans son univers mental, et enfin avec une angoisse manifeste à l'idée de savoir ce qu'ils pourraient découvrir, un sentiment qui se lisait sur son visage.

Je ne pensais pas que quelqu'un soit capable de faire ça. Le problème ce n'est pas que je cache quelque chose, ce pourrait même être une solution s'il y a un souvenir enfoui en moi et dont la connaissance m'aiderait à résoudre un mystère qui me ronge un peu dernièrement. Le problème c'est que je ne suis pas sure de résister mentalement à ce que nous pourrions découvrir, mais ... je suis d'accord.

Elle inspira profondément avant de conclure :

Je suis prête à prendre ce risque. Je vous accompagnerai.
Shiranui
   Posté le 18-03-2008 à 21:32:04   



"Et bien en route. Vous verrez, peu d'excursions sont plus passionnantes que celles que nous faisons en nous-mêmes ^^ "

Mihara tendit le bras pour toucher le front de Faerie, et aussitôt, la connexion s'établit...



Vous vous sentez brutalement sombrer dans un profond sommeil. Vous rouvrez pourtant les yeux quelques secondes plus tard, mais vous n'êtes plus dans la cellule de prison. Le décor qui se révèle vous paraît même outrageusement familier...

(et c'est à toi de le décrire, car après tout, c'est l'esprit de ton perso qu'on examine )
Faerie
   Posté le 19-03-2008 à 11:16:59   

( HRP : merci^^ j'avais choisi le rouge pour les paroles du Maître mais pour la survie de nos yeux, place au bleu XD )

Il semblait à Faerie qu'elle n'était plus dans la cellule mais où ? Il semblait aussi qu'elle était seule, pourtant l'homme avait dit qu'il serait là, mais il devait se faire discret, et observer. Puis elle ne pensa plus à lui sur le moment, mais à cette lumière aveuglante qui l'entourait, la submergeait totalement, mais en même temps ce n'était pas une agression, la jeune femme ressentait même une grande chaleur, une protection jusqu'alors inconnue. Elle avait l'impression que des yeux d'une grande douceur étaient posés sur elle, de nombreux regards en l'occurrence. Elle entendit alors des voix, ou plutôt elle les perçut, ça ressemblait à de la télépathie.

Je suis inquiète, il ne devait y avoir qu'une Elue.

Oui.

Mais la lumière ne peut exister

Sans l'obscurité.

A elles deux, elles formeront l'équilibre.

Nous prenons un risque.

Il peut en profiter mais

Nous n'avons pas le choix.

Qu'il en soit ainsi.

Plusieurs entités l'entouraient de leur attention, mais pas seulement elles, il y avait aussi un autre esprit, très familier, un esprit nimbé de ténèbres.

La légende voulait que les fées qui assuraient la paix sur le monde de Kandra, les fées désignaient une héritière, mais il y en avait eu deux. Faerie aurait été l'une des deux, avec Aliandra ... voila pourquoi elle s'était faite appelée Francesca Escanor à l'arène ... elle ne comprenait pas alors ce qui avait pu se passer, mais redoutait que la réponse survienne, pour l'heure elle ne savait qu'une chose, ce qu'elle voyait, percevait et ressentait était aussi vu, perçu et ressenti par une autre personne, un observateur dont elle avait un souvenir fugace encore à ce moment-là.

Puis la lumière s'estompa, cessa et Faerie se retrouve flottant dans la lumière d'un ciel d'Azur, elle découvrit sous elle le paysage vers lequel elle chutait, il était très familier, il s'agissait de la région ou se dressait le château de la reine, à Merendia. Le château était magnifique, plus beau que jamais, semblant briller plus que jamais, ses oriflammes claquant fièrement dans la brise d'un soir de printemps. Faerie chutait, du moins son esprit, et elle était attirée par le château, où elle percevait une grande émotion, à priori tous attendaient un événement exceptionnel. Elle fut happée dans la plus grande tour du château, et reconnut la reine, mère d'Aliandra, faisant face à deux berceaux, plus jeune alors, évidemment.

Et la reine était très ennuyée.

Il ne peut y avoir qu'une reine, l'un de ces bébés est de trop. Vous allez me débarrasser de l'une d'elles.

Elle avait parlé d'une voix très froide, irritée. Une voix caverneuse résonna alors derrière la reine, une ombre immense, mais on ne voyait même pas la silhouette, comme un spectre, et malgré toute sa curiosité, Faerie était incapable de faire le moindre "pas" vers cette ombre, pour voir qui elle dissimulait. Elle ne pouvait pas, malgré la curiosité probable de l'observateur.

Je le ferai, vous n'en entendrez plus parler. Choisissez celle que je vais emmener.

La reine hocha la tête, plus détendue, elle posa la main sur l'un des berceaux.

Débarrassez-moi de la face obscure, je ne l'ai pas nommée mais ce n'est pas la peine, vu son destin bref. Otez-là de ma vue, elle contamine ma petite Aliandra par sa simple présence. La lumière ne saurait être souillée par l'obscurité.

Comme il vous plaira.

La reine saisit l'autre bébé, Aliandra, et elle alla la présenter à son peuple, il y aurait une grande fête pour célébrer l'heureux événement. Pendant ce temps, l'ombre s'approcha de l'autre berceau, la main tendue vers l'autre bébé, vers Faerie.

N'approchez pas !

Cria Faerie qui trouva le courage d'affronter sa peur en se précipitant sur l'ombre, la traversant évidemment de part en part. Ce n'était qu'un souvenir, à moins que ... à moins que ce soit une manifestation des fées, un pouvoir passif laissé au moment de cette Création en attendent ce genre d'occasion ...

L'ombre se tenait au dessus du berceau.

Francesca, petite fée sans ailes, la lumière des fées. La reine s'est lourdement trompée. Elle a embrassé les ténèbres en croyant choisir la lumière.

L'ombre prit le bébé dans ses bras.

Je vais te raconter une histoire, Francesca ... Faerie ... une fiction que tu vas croire ... l'histoire d'une enfant dont la mère a été tuée par la reine, un jour de pluie, par la faute de l'héritière, Aliandra. Sous tes yeux. Perdue, cette enfant est récupérée par La Main, une secte servant le Néant, une force qui n'existe en fait pas, mais dont elle attise la croyance auprès de ses serviteurs pour dominer le monde. Faerie grandit en croyant qu'elle est torturée, violentée par ses maîtres, afin d'attiser sa haine de la vie, sa haine de la reine, et surtout sa haine d'Aliandra, et le moment venu, les deux ennemis se neutraliseront l'une l'autre, et La Main se vengera des fées, prendra le pouvoir. Je prendrai le pouvoir !

Il rit alors, un rire censé être maléfique, mais qui aurait été ridicule sans la voix amplifiée, carverneuse, et finalement, Faerie se rendait compte que cet être était caché dans une ombre surnaturelle, mais qu'il avait l'air assez petit, assez insignifiant, et ... elle n'alla pas plus loin, un être encapuchonné arriva dans une fumée magique et se prosterna devant le maître.

J'avais dit qu'on ne me dérange pas, surtout ici ! Elles peuvent encore nous faire le chant du cygne !

Maître, pardonnez-moi, mais j'ai fait une découverte. Il est possible que le Néant existe vraiment, il est possible qu'il y ait d'autres mondes ...

Le maitre secoua alors la tête, comme le déni pouvait être prévisible.

Superstition que tout cela, ce ne sera déjà pas aisé de prendre un monde, alors plusieurs, c'est impensable ! Je prévoirai néanmoins un plan B ... je conditionnerai la petite fée sans ailes pour qu'elle continue à semer la mort quoiqu'il arrive ... quant à toi, tu n'en as parlé à personne ...

A personne maître, je suis venu directement vous avertir.

Tant mieux.

D'un geste de la main, alors qu'il était à trois mètres de sa proie, il trancha son serviteur en rondelles qui s'embrasèrent juste après et ne laissèrent qu'un petit tas de cendres. La reine penserait ce qu'elle voudrait de ce tas de cendres ... l'ombre ricana puis se tourna vers Faerie, furieux, vers elle, pas le bébé.

Quelqu'un m'espionne, montrez-vous ! Ha oui, les fées ... vous avez joué votre dernière carte !

L'ombre s'élança droit sur elle, et Faerie sentit une énorme vague de mana sur le point de la submerger, quand elle fut violemment tiré en arrière, une lumière sembla exploser dans sa tête et elle se retrouva brusquement dans sa cellule, à genoux, le souffle court.

Je vais bien, merci, mais ... ce n'était pas censé ... être sans danger ?

Elle se releva lentement, reprenant son souffle, regarda l'homme qui avait toujours été là, près d'elle, lui n'avait visiblement rien subi, il avait même du la faire sortir en urgence de ... de quoi exactement ? Elle n'avait pas la réponse, mais ça n'avait pas d'importance. A présent elle savait, le puzzle était complété. Elle avait été complètement manipulée dès la naissance, tout comme Aliandra n'accepterait jamais cette vérité. Sauf que Faerie avait été totalement trahie. Elle avait besoin d'aide, et malgré le choc de cette réalité, elle ne craquerait pas nerveusement parce qu'elle savait qu'elle pouvait être aidée. Elle regarda donc calmement le psychologue, attendant sa réaction et qu'il se prépare à partir présenter son rapport pour lui faire une toute petite demande, et ça ne concernerait évidemment pas sa remise en liberté. Il devait être occupé, son besoin serait peut-être égoïste, mais elle avait vraiment besoin de le voir.
Shiranui
   Posté le 25-03-2008 à 12:17:41   



"Notre petite excursion a en effet pris une tournure imprévue. Heureusement j'ai pu rompre la connexion à temps. Pour faire simple, si vous aiez été bléssée à l'intérieur de votre propre subconscient, cela aurait provoqué un choc psychique suffisamment violent pour vous faire passer un séjour prolongé en cellule capitonnée."

Mihara ressortit son calepin pour dresser un brouillon de compte-rendu de la séance. Tout en écrivant comme si sa crédibilité en tant que psychologue en dépendait, il poursuivit son bilan :

"Ce qui vous est arrivé n'arrive que dans de très rares cas de traumatismes assez violents vécus durant l'enfance. Le souvenir laisse une trace si douloureuse que l'on s'en retrouve acteur lorsqu'on l'explore. Rassurez-vous cependant : le fait que cet homme ait détecté votre présence ne provoquera pas de paradoxe temporel. Et pour cause : nous n'avons pas voyagé dans le temps, mais dans ce qui m'a bien paru être l'un de vos plus douloureux souvenirs d'enfance…"

Mihara rangea finalement son calepin, puis invita une dernière fois sa patiente à prendre sa décision :

"Bon. J'ai décidé de vous faire confiance. Si vous êtes prête, je vais vous conduire au Hall de l'Arbre, où on vous donnera vos affectations après avoir défini la voie qui correspond le mieux à vos capacités. Vous devez cependant comprendre que vous ferez dans un premier temps l'objet d'une surveillance assez rapprochée. Rassurez vous : il n'y aura pas de caméra dans votre chambre pour surveiller vos moindres faits et gestes. De plus, cette surveillance n'aura plus de raison d'être une fois que vous aurez fait vos preuves."
Faerie
   Posté le 25-03-2008 à 20:41:16   

Faerie ne s'attendait pas à ce que l'homme ait le pouvoir de prendre une telle décision, alors elle ne demanderait pas à le voir, surtout qu'il devait se reposer et sortir de cette prison était en soi un grand réconfort pour la jeune femme, en tout cas un premier réconfort indéniable. Elle fit donc face tranquillement au psychologue, le voyant toujours à travers les barreaux de sa cellule, la satisfaction visible sur le doux visage de la jeune femme mais avec son tempérament calme parce qu'elle n'avait pas l'entrain autant vif que distrayant de la petite Celesse par exemple, et elle salua l'homme courtoisement, en signe de respect.

Je vous remercie de votre confiance, tout comme j'ai toute confiance en vous, dans le secret professionnel de votre profession. Quant à cette mise à l'épreuve, elle est de bon aloi si elle nous permet peu à peu de faire table rase du passé.

Une petite pause et elle conclue :

Je suis prête à vous suivre.
Shiranui
   Posté le 26-03-2008 à 20:04:58   



"Et bien ne perdons pas de temps."



"Etes-vous sûre de ce que vous faites ? Cette jeune femme a provoqué plus de destructions en une demi-journée que certains nihilistes en une semaine."

Les examinateurs semblaient décidément avoir un don pour apparaître inopinément. Celui qui venait de rejoindre l'assistance ouvrit la porte de la cellule malgré la réticence qu'il venait d'exprimer, puis il se retira.



"Ces examinateurs n'ont jamais eu beaucoup de tact, mais celui-ci a pertinemment mis le doigt sur un sujet douloureux. Certains Sans Destin n'ignorent rien de vos exploits passés, et vous risquez de ne pas avoir beaucoup d'amis dans un premier temps. Mais bon, au pire vous n'êtes pas la seule nihiliste reconvertie à faire partie de notre armée..."
Faerie
   Posté le 26-03-2008 à 21:12:55   

Il semblait finalement que Faerie ait développé début de nihiliste au sein des Sans Destin, et puis certains d'entre eux, telle Alia et Loric avaient du amplifier cet état de fait. Ils auraient été peut-être plus cléments s'ils avaient su la vérité, mais Faerie ne se risquerait pas à la dévoiler. Elle n'avait plus de raison d'en vouloir à Alia et ne souhaitait pas qu'elle risque de souffrir en apprenant cet épisode sur sa mère. Sur leur mère ... adoptive ...

Oui, c'est normal. J'espère faire mes preuves et amener mes coéquipiers méfiants à me faire confiance. Je vous remercie de m'accorder cette chance.

Sur ce, elle fit un simple pas en avant et se retrouva en dehors de la cellule. Elle était alors liée à la lutte inégale contre le Néant, et en même temps libre, libre pour la première fois de sa vie. Faerie ne dit pas qu'elle était prête à suivre le psychologue, ou un examinateur si c'était l'un d'eux qui prenait le relais pour l'accompagner au hall de l'Arbre, parce qu'elle l'avait déjà demandé et que ce serait impoli de se répéter. Elle se demanda aussi s'ils allaient lui rendre son sabre de lumière, et s'ils l'avaient démonté pour l'analyser, si c'était le cas et qu'ils lui rendaient en pièces, Faerie ne serait pas en mesure de l'assembler.
Shiranui
   Posté le 31-03-2008 à 19:38:22   



"Alors assez perdu de temps. En route."

Invitant Faerie à le suivre, Mihara ouvrit le pas en direction du Hall de l'Arbre.

(tu n'as plus qu'à créer ton topic dans la section appropriée pour que l'un de nos aimables examinateurs s'occupe de ta répartition )