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Paine
Nature sensible...
Rôdeur du Chêne
Paine
   Posté le 20-01-2008 à 00:17:18   Voir le profil de Paine (Offline)   Répondre à ce message   Envoyer un message privé à Paine   



Planète à consonance médiévale, le monde d’UL, du nom du père des Dieux « créateurs », est sous la protection d’Essaïon, Dieu de la troisième génération, un Dieu bon et juste, ayant été élevé parmi les humains. Les autres Dieux ont quitté ce monde il y a une dizaine d’années en lui laissant toute autorité sur les différents peuples.
Ce monde est composé de deux continents, et quelques îles divisées en nombreux pays, dont chaque peuple a des caractéristiques propres. Les peuples de l’Ouest sont les Aloriens, du nom de l’ancien pays Alorie (Carte des Royaumes du Ponant), et leurs alliés, tandis que les peuples de l’Est se revendiquent Angaraks (Carte des Royaumes de l'Est).
Ne connaissant pas la technologie, ces humains vivent simplement. Il existe toutefois des peuples érudits qui semblent toucher du doigt l’existence des mondes multiples…


*Les Royaumes Aloriens*



  • Riva
    Ile rocailleuse de taille relativement réduite, elle se compose essentiellement de la Citadelle de Riva, immense place fortifiée à flanc de rocher, grise et froide, capitale surplombant l’unique port de l’île. Le reste du territoire est recouvert par quelques forêts, et le pourtour principalement formé de hautes falaises.
    Les habitants, les riviens, sont des hommes grands et forts, sans tomber dans l’exagération. Fins bretteurs, ils sont toujours habillés d’une grande cape grise, morne, et semblent triste au premier abord, mais ce n’est qu’apparence : en dedans, ce sont des gens gais, parfois artistes, seulement la vie sur un rocher et la menace permanente d’une guerre leur a appris à être prudents.
    A leur image, leurs maisons sont grises, uniformes, ternes à l’extérieur, chaudes, accueillantes, colorées à l’intérieur.
    Malgré sa taille modeste, l’île de Riva est le centre du monde, car son roi a l’ascendant sur tous les autres rois du Ponant, il est le souverain des souverains aloriens. Pourquoi donc cette prééminence ? Car le roi de Riva est également le gardien de l’Orbe d’Aldur, un artefact d’une puissance extraordinaire, possédant sa propre volonté et ployant uniquement à celle du roi, seule personne à pouvoir la toucher et la maîtriser.
    Le roi actuel est Garion, autrement appelé Belgarion de part sa nature de sorcier, c’est un jeune homme approchant de la trentaine, qui malgré le fait d’avoir été élevé à la campagne n’en assume pas moins parfaitement la royauté.

  • Cherek
    Située dans le Nord, cette contrée montagneuse bordée par une mer déchaînée est une des plus froides de ce monde, et connaît un climat particulièrement rude la plupart du temps. Mais le manteau neigeux qui recouvre le pays s’estompe au printemps, pour laisser apparaître un peu de verdure sur des monts très riches en minerais.
    Le dur pays de Cherek a forgé des hommes robustes et résistants, au physique impressionnant, presque barbare. Rares sont les représentants masculins n’arborant pas une barbe blonde, plus rarement rousse, touffue, et une énorme épée ou hache (un vrai stéréotype de Viking !). Non content d’être de redoutables guerriers, ils ont un caractère qui va de pair : bagarreurs, buveurs, toujours prêts à plaisanter ou s’insulter, leur langage est souvent fleuri, à la nuance que les nobles savent se montrer courtois selon les circonstances et les interlocuteurs.
    Si les hommes portent des vêtements de fourrure et côtes de maille de rigueur, les femmes sont à l’image des matrones nordiques : plantureuses, aux longs cheveux blonds tressés.
    En dehors de cela, ce sont les meilleurs marins du monde, pas seulement parce que le pays a une façade maritime importante, mais qu’il était et est encore chargé de protéger l’île de Riva, écrin de l’Orbe d’Aldur.
    La capitale est le Val d’Alorie, cité froide et pieuse envers leur Dieu-Ours Belar, et la résidence royale est un immense château à moitié en ruine car de taille trop importante pour être entretenu. Les très nombreux gardes cheresques passent plus leur temps à boire qu’à le garder.
    Le roi Anheg peut sembler aussi grossier que ses sujets, mais c’est un homme cultivé et intelligent, qui prend un malin plaisir à se faire passer pour plus bête qu’il ne l’est.

  • Drasnie
    Pays assez peu hospitalier et froid selon un de ses illustres représentants, la Drasnie se compose d’immenses landes relativement désertes, et l’unique autre particularité physique est une série de marécages au sud, tout aussi peu peuplés car réputés repaire d’une terrible sorcière, constituant un véritable labyrinthe végétal mouvant. Si sorcière il y avait, elle n’était en aucun cas maléfique, et est décédée, mais elle a laissé en héritage un don particulier à ses compagnons, de petites créatures appelées palustres, possédant de grands yeux brillant, une petite tête ronde couverte de fourrure, une petite truffe noire et des pattes palmées : la parole.
    Les drasniens vivent de préférence autour de Boktor, capitale fluviale quadrillée de vastes artères rectilignes, et si d’aucuns sont des commerçants confirmés, bon nombre exercent la profession... d’espion ! De part leur nature curieuse, et leur physique fin, passe-partout, cela a conduit les drasniens à en faire une véritable institution. Un langage des mains secret a même été mis au point à cette intention à l’Académie.
    Ils sont habillés chaudement pour résister au climat rigoureux, de fourrure et autres tissus épais.
    Le plus connu et doué de ces espions, aujourd’hui retiré de la profession, et reconverti en marchand honnête (quoi que…) et accessoirement homme le plus riche du monde était le prince Kheldar, alias Silk, cousin du roi Kheva, actuel souverain âgé de 16 ans, qui dirige le pays accompagné de sa mère Porenn.

  • Algarie
    Grande plaine encaissée entre deux hautes chaînes de montagnes, l’Algarie est un immense pâturage où sont élevés les bœufs et les meilleurs cheveux du monde. Et de part la vastitude de cet espace, qui induit un mode d’élevage extensif, les algarois sont des nomades suivant les troupeaux, se déplaçant en roulottes qui une fois le camp installé pour la nuit forment de véritables petites villes. Ils sont ainsi de fabuleux cavaliers, hommes fiers et francs, de haute taille, et de carrure athlétique, majoritairement habillés de cuir et de bottes souples. Ils portent souvent une longue mèche de cheveux attachée dans le dos.
    Il existe tout de même une construction solide sur le territoire, au nord : la Forteresse, château fortifié aussi haut qu’une montagne aux murailles d’une épaisseur impressionnante, qui est en réalité un leurre destiné à recevoir les sièges en cas de guerre. L’intérieur est un simple labyrinthe de murailles destiné à piéger les troupes ennemies.
    Pas de roi chez les algarois, le souverain est le Chef des Chefs de Clans, ayant ainsi autorité sur tout le territoire. Le Chef actuel est Cho-Hag, un homme âgé aux jambes faibles, mais redoutable juché sur un cheval.
    Hettar, son fils adoptif et héritier, est un des rares Sha-Dar qui existent, ces hommes ayant la capacité de comprendre et parler aux chevaux qui n’apparaissent, qu’une ou deux fois par génération.


    ^Les Royaumes autres qu’Aloriens^



  • Arendie
    Entrecoupé de nombreuses et denses forêts, l’Arendie est un pays relativement plat, avec pour principaux sommets d’innombrables châteaux fortifiés se dressant fièrement ou en ruines, juchés sur des collines, témoins d’une histoire particulièrement mouvementée. Car le pays était partagé entre deux peuples, le troisième ayant succombé aux guerres incessantes.
    - Les arendais mimbraïques, du nom de la capitale Vo Mimbre, sont des chevaliers en armures dignes du Moyen Age terrien, aux manières et au langage ampoulés si proche du courant courtois et de sa vision idéalisée de l’amour. Il est à noter que ce caractère à propension mélodramatique, voire souvent débile, peut être imputé à une certaine consanguinité des grandes familles…
    Parallèlement, ce sont également des seigneurs qui se soucient fort peu que leurs gens meurent de faim, car le servage est parfois encore de vigueur chez les plus rétifs aux évolutions qui ont suivi la dernière Guerre contre les Angaraks.
    - Les arendais asturiens, du nom de l’ancien duché de Vo Astur, disparu au profit d’un pays unique associant sur le trône les deux familles ducales mimbraïques et asturiennes, n’ont pas du tout les même fantaisies de langages ni ne mènent la vie de château comme leurs exécrés voisins. Ce qui motivait la vie des asturiens dans les sombres et abondantes forêts était la possibilité de pouvoir tendre des embuscades et tuer le premier mimbraïque qui venait à passer non loin d’eux. Maniant l’arc tel des virtuoses, ils cherchaient à se faire justice par eux-mêmes, n’acceptant pas l’idée d’être dominés par les mimbraïques qui avaient prééminence sur eux dans tout le royaume malgré la double couronne. La dernière Guerre contre les Angaraks leur a permis de quitter ces forêts où ils se terraient, et récupérer leurs titres et leurs terres.
    Quoi qu’il en soit, asturiens ou mimbraïques, les arendais s’accordent bien sur un point : ils manquent totalement de bon sens ! Penser ne fait pas vraiment partie de leur vocabulaire, ils suivent leurs passions et foncent toujours tout droit sans songer aux conséquences, se croyant invulnérables, à l’image de leur Dieu-taureau Chaldan.
    Le roi porte toujours le nom de Korodullin, duc de Mimbre et sa femme celui de Mayaserana, duchesse d’Asturie, du nom des premiers souverains du pays unifié. L’actuel Korodullin est un homme malingre, de santé fragile, qui représente bien son peuple car même en politique se laisse dicter sa conduite par ses sentiments.

  • Ulgolande
    L'Ulgolande n’est qu’un vaste paysage de montagnes très riches en minerai, et recouverte de forêts denses, sans aucune passe praticable. L’unique route traversant ces monts menait à l’ancienne capitale, à présent détruite. Les montagnes mais ne sont pas exploitées, et personne n'a le droit d'y puiser, ou s’il le fait c’est à ses risques et périls, la région grouillant de monstres tous plus terribles les uns que les autres.
    Cela ne dérange pourtant pas le peuple ulgo, car il a abandonné ces flancs de montagne depuis bien longtemps : les ulgos sont devenus troglodytes, vivant dans les cavernes de Prolgu enfouies sous ces mêmes montagnes. Peu de personnes connaissant encore l’emplacement de ces grottes, ils ont très peu de contacts avec l’extérieur.
    Petits et trapus, parfois qualifiés de difformes, à la peau blanche, aux cheveux blancs et aux yeux noirs sensibles à la lumière, c’est un peuple très pieu possédant sa propre langue. Leur vie est faite de prières, dévotions, chants au Dieu UL, père de tous les Dieux, et peuvent souvent aller jusqu’au fanatisme…
    Certains ulgos ont une capacité étonnante : ils peuvent jouer avec la matière rocheuse au point de pouvoir la traverser tel un passe-muraille.
    Leur chef, le prêtre le plus âgé de la communauté, se nomme le Gorim, et a la particularité d’être l’unique ulgo à posséder des yeux bleus. Sa charge n’est transmise qu’à celui qui naîtra avec cette même marque de la bénédiction d’UL.

  • Tolnedrie
    Pays de marchands et commerçants, la Tolnedrie, composé aussi bien de plaines que de montagnes, est la contrée la plus riche, et l’opulence s’affiche aussi bien dans les bâtiments que les vêtements. S’il est vrai que la légion tolnedraine, vêtue d’uniforme rouge tels des légionnaires romains de l’antiquité terrienne, est la meilleure du monde car armée de métier dirigée par de grands tacticiens, la principale activité de tout bon tolnedrain tourne autour de… l’argent ! C’est leur Dieu-Lion Nedra qui leur a laissé ce goût immodéré pour l’argent, si bien que tous les tolnedrains ou presque ont parti lié avec le commerce. Même l’accession au trône se monnayait quand il n’y avait pas d’héritier mâle.
    L’hégémonie de cet empire ne se limite pas aux frontières : de longues routes droites quittent la Tolnedrie, traversant les autres pays mais restant sous la juridiction de l’Empire. Les hostelleries bordant ces routes sont également tolnedraines.
    Plus mates de peau que leurs voisins sendariens, ils sont de solides gaillards, bien que ne fondant pas leur activité autour de la force physique. Les tolnedrains sont fiers, et se montrent suffisants à l’égard des autres, d’autant plus que la notion de rang est très importante dans leur société. La tenue est le reflet de cette partition, les couleurs étant codifiées. Si les honorables portent des toges de style romain, et les femmes des tuniques de style grec, les simples gens portent des tuniques.
    L’empereur Ran Borune XXIII, n’ayant pas eu de fils, pour couper l’herbe sous le pieds des autres prétendants qui commençaient déjà à verser force pots de vin et s’assassiner entre eux, adopta un de ses seuls amis, général de son armée : le Duc Varana de la famille Anadile, fin stratège et sceptique jusqu’au bout des ongles, est l’actuel Ran Borune XXIV, empereur de Tolnedrie, siégeant à Tol Honeth.

  • Sendarie
    Contrée plate, pays de fermiers, la Sendarie est malgré sa taille réduite la grange du Ponant, de par sa terre fertile bien mise en valeur, et ses grandes foires agricoles, telle celle de Muros, regroupant des commerçants de tous les pays.
    Ce pays a d’ailleurs été créé de toutes pièces et les habitants sont un mélange de nombreux peuples, qui se sont forgé leurs propres caractéristiques au fil du temps dans le respect de tous. Cela a donné le meilleur de chacun : forts sans êtres rustres, braves sans être extrêmes comme les arendais, doué pour le commerce sans être attirés par le profit à outrance comme les tolnedrains… La principale de ces caractéristiques, qui en a fait ces excellents fermiers, est un sens pratique hors du commun. Ajouté à cela qu’ils sont extrêmement courtois et respectueux, les sendariens sont un peuple simple, qui se tient à l’égard des conflits. Ils sont très peu guerriers, mais ils n’hésiteront pas à se défendre et à partir en guerre pour des intérêts supérieurs.
    De par leur nature simple, ils portent également des tenues simples et pratiques : tuniques, jambières en tissu ou en cuir, des sabots…
    Le roi est Fulrach, homme simple que ses sujets, et père d’une famille nombreuse avec sa femme Layla, la plus respectée des reines. A noter que le roi est le descendant du premier souverain élu au suffrage universel direct, avec autant de candidats que d’habitants. Le suffrage a duré pas moins de 23 tours sur 7 années !

  • Nyissie
    Pays des hommes-serpents, car c’est la forme favorite de leur Dieu tutélaire, l’épaisse jungle qui recouvre ce pays est peuplé d’animaux et de plantes tous aussi venimeux les uns que les autres, et traversé par un fleuve boueux en son centre. Ce n’est pas pour rien que la spécialité de ce pays est le poison, devenu une véritable institution et un mode de gouvernement efficace.
    Si on les appelle les hommes-serpents, ce n’est pas qu’ils soient monstrueux, mais qu’ils ont adopté le comportement de ce vicieux animal, autant que certaines ressemblances physiques : ils se rasent le crâne, sont sournois, vils et obséquieux. A titre d’exemple, ils étaient et sont encore parfois dans le commerce des esclaves. En dehors de cela, ils ressemblent physiquement à leurs voisins tolnedrains et arendais, à la différence qu’ils portent de longues robes colorées.
    Le gouvernement est assuré par la reine Salmissra, une humaine transformée en un gigantesque serpent narcissique, se complaisant à s’admirer dans un grand miroir avec pour seul atour la couronne symbole de son autorité. Cette métamorphose est le fait de Polgara la Sorcière, en châtiment des atrocités de la souveraine, avec l’accord du Dieu-Serpent Issa. De ce fait, le réel pouvoir repose sur les épaules du chef des eunuques du palais royal de Sthiss Thor, sorte de vizir de la reine. Autrefois, il devait surveiller étroitement sa nourriture et ses fréquentations, car il était susceptible d’être assassiné, à chaque instant par un rival qui prendrait sa place sans autre forme de procès. Rien de répréhensible, c’était le mode de gouvernement admis par tous. L’eunuque actuel, Sadi, est relativement honnête et tente de remédier à cet état de fait.

  • Maragor
    Terre désolée, détruite par les tolnedrains il y a fort longtemps, le Maragor est en cours de réhabilitation et de repeuplement, car tout comme la contrée le peuple avait été décimé par les légions, sous l’accusation légitime de cannibalisme. Mais le fait que la région soit la plus aurifère du monde ne doit pas y être étrangère… L’ensemble de la population marague tuée, le Dieu Mara, fou de douleur, hanta les lieux, interdisant à quiconque de violer cette enceinte devenue sacrée, sous peine de devenir fou à cause des visions cauchemardesques envoyées par le Dieu.
    Les maragues étaient un peuple matriarcal d’une très grande beauté, qui n’avait d’égal que son manque de pudeur. Mais Mara a cessé de hanter Mar Amon et ses alentours, car l’ultime représentante de ce peuple, Taïba, découverte en esclavage dans un autre pays, perpétue la race.

  • La Sylve des Dryades
    Située au Sud de la Tolnedrie, la Sylve des Dryades n’est pas à proprement parler un pays, mais ne dépend pas de l’Empire. Un traité passé avec la Tolnedrie leur en assure la protection, en échange de mariage entre empereurs et dryades.
    La souveraine en est Xantha, reine des Dryades, un peuple que l’ont ne peut qualifier d’humaines, ce sont des créatures à part, des monstres (ce n’est pas un terme péjoratif !). Car les Dryades sont exclusivement de jolies jeunes femmes de petite taille et aux cheveux aux nuances très diverses évoquant les feuilles des arbres. Elles ont d’ailleurs un lien privilégié avec ces arbres, chacune ayant lié sa vie à l’un d’eux à sa naissance et devant s’en occuper, car leur espérance de vie est fonction de celle de cet arbre.
    Gardiennes de cette forêt, ce qu’elles craignent par-dessus tout sont le feu et les haches.

  • Kell
    Montagne perdue dans le Cthol Murgos, elle abrite un peuple à part, qui se cache en faisant mine de n’être que de simples paysans. Mais cette façade a été instituée il y a des lustres pour se protéger des convoitises extérieures, car ils sont plus avancés technologiquement, ont des connaissances plus poussées et savent lire l’avenir dans les étoiles. Ainsi, ils abritent les Sibylles de Kell, prophétesses aux yeux bandés pour préserver leur vision, toujours accompagnée d’un garde du corps muet.
    Le territoire est également protégé des incursions ennemies par une puissante magie, un sort qui inflige folie et cécité à toute personne hostile.

  • Val d’Aldur
    Ce n’est pas un pays, mais cette verte vallée située dans le sud algarois a été choisie par le Dieu Aldur pour y établir sa demeure terrestre et celle de ses disciples. Dominé par de hautes tours de pierre éclectiques et esseulées, dont deux sont écroulées, le Val d’Aldur est une contrée protégée où toute forme de violence est prohibée. La tour d’Aldur lui-même en est le centre, et depuis le départ du Dieu, seules demeurent habitées les tours jumelles des sorciers jumeaux Beltira et Belkira, ainsi que le sorcier de 7000 ans Belgarath et sa moitié Poledra.
    Un peu plus loin des tours, dans un petit et coquet cottage, vivent Polgara, leur fille, et son mari (Bel)Durnik, également sorciers, et leurs toutes jeunes jumelles.

  • Morindie
    Vaste étendue glaciale pratiquement déserte, la Morindie est très peu connue. Seul peuple ne se revendiquant d’aucun dieu, les morindiens ont des croyances de style chamanique, en appelant aux esprits. Les bâtons ornés de plumes, os, crânes et autres sont autant de symboles ayant peu de sens pour les étrangers mais moyen de communication pour les autochtones. Malgré le fait qu’ils vivent dans une contrée froide, les morindiens ont la peau basanée, et sont couverts de tatouages rituels.
    Les sorciers morindiens peuvent invoquer des démons en provenance d’un autre plan d’existence, démons qu’ils asservissent le temps que dure le rituel, et dont ils changent la forme par des illusions afin de les rendre encore plus effrayants. Si le rituel est mal accompli, et que le sorcier quitte le cercle magique protecteur tracé au sol, alors plus rien n’arrête la folie sanguinaire du démon invoqué qui se retourne contre lui.


    °Les Royaumes Angaraks°



  • Cthol Murgos
    Situé sur le même continent que les pays aloriens, le Cthol Murgos est un vaste pays au paysage varié, souvent torturé au vu de son histoire religieuse.
    Les Murgos sont des êtres de grande taille, musculeux, avec des traits étrangement asiatiques, et les yeux bridés qui vont de pair. Très souvent, ils ont le visage couturé de légères cicatrices, vestige de leur ancienne religion, assez extrême dans ses pratiques. En effet, soumis à leur Dieu-Dragon Torak, qui réclamait en offrande du sang, le clergé pratiquait moultes sacrifices humains de toute origine, y compris les murgos et autres angaraks. Le peuple vivait donc dans la terreur et la crainte perpétuelle d’être élu et de se voir arracher le cœur sur l’autel de Torak. Certains de ces prêtres, appelés Grolims, possédaient des pouvoirs de sorcelleries, et quelques uns ont été transformés par la volonté de leur Dieu en immense chiens féroces, aussi grands que des chevaux. Les Mâtins de Torak étaient les gardiens de la Tour de Fer du Dieu, située à Cthol Mishrak sur la Terre gâte des Murgos, vallée sableuse isolée et désolée, entourée de déserts et marécages à l’endroit où se trouvait l’ancienne mer intérieur asséchée. Aujourd’hui, après la défaite de Torak, l’immense Tour gît au sol, détruite dans l’affrontement titanesque qui opposa le Dieu au roi de Riva.
    Gouverné autrefois par Taur Urgas, un roi à la folie grandissante qui causa sa perte, le souverain actuel, Urgit, entretient de bonnes relations avec les aloriens depuis la mort de Torak, et ce pour une bonne raison. Seul survivant de la guerre interne qui opposa les descendants de Taur Urgas, malgré sa faible constitution pour un angarak, il accède au trôné héréditaire… alors qu’il n’en est pas le légitime héritier. Il n’est pas le fils de Taur Urgas mais celui d’un espion drasnien : Urgit est le demi-frère du prince Kheldar de Drasnie ! Mêmes nez de fouine, mêmes mimiques, même intelligence retorse, Urgit est un roi très avisé, siégeant dans la ville de Rak Urga.

  • Mishrak Ac Thull
    Le pays des thulls est le grenier à blé des angaraks de l’ouest, car les thulls ne sont bons à rien d’autre qu’à obéir aveuglément aux ordres ou anciennement à la peur de Torak. Car pour tout dire, s’ils sont de solides gaillards, ce sont aussi et avant tout de parfaits crétins. Leurs souverains n’échappent pas à la règle, et le roi actuel, Nethel, est un idiot incapable totalement peureux, qui se terre derrière les palissades de Thull Mardu.

  • Gar Og Nadrak
    Pays angarak de second plan, le Gar Og Nadrak est une contrée rude, froide avec de nombreuses et denses forêts, et surtout de nombreuses mines de métaux divers. Les petits villages faits de bric et de broc sont légion, et ces matériaux de constructions sont badigeonnés de goudron.
    Les nadraks ont beau être angaraks, ils n’apprécient guère leurs cousins murgos, et encore moins malloréens. Hommes robustes, vêtus de fourrures et de cuir, ce ne sont pas de mauvais bougres malgré leurs manières rustres, et ce sont souvent des marchands, tentant leur chance à la frontière drasnienne.
    Leur roi Drosta Lek Thun, dont la capitale est Yar Nadrak, suit également cette politique d’alliance alorienne avant même la défaite de Torak.
    Singularité de ce peuple : sa façon de traiter les femmes. Elles sont considérées comme la plus précieuse des marchandises, et sont donc achetées et vendues, raflant au passage la moitié de la somme versée. Mais elles ne deviennent pas pour autant la propriété des hommes, gardant toujours une dague à portée de main au cas où ils se révèleraient trop entreprenants…

  • Mallorée
    Pays à l’échelle d’un continent, proposant une grande diversité de paysages, la Mallorée est un empire aussi étendu que puissant. Cousins des Murgos, ils ont les traits plus fins que ces derniers, et sont plus raffinés, à l’image de leur empereur ‘Zakath, homme très intelligent, cultivé, chose rare chez les angaraks. Autrefois farouche ennemis des aloriens, la guerre suivant la défaite de Torak a changé la donne, de même que l’influence de l’ancienne Sybille de Kell Cyradis devenue sa femme. Il est un très grand ami du roi de Riva.
    Les malloréens ont une armée régulière très bien organisée, toute de rouge vêtue. Les autres citoyens sont des gens simples vivants à la campagne, les grandes villes telles la somptueuse Mal Zeth, capitale ceinturée de hautes murailles, est peuplée des aristocrates.

  • Melcénie
    Petite île à l’Est de la Mallorée, la Melcénie regroupe les penseurs et autres savants angaraks. C’est une île d’érudits, de chercheurs en tout genre, contrastant singulièrement avec leurs cousins guerriers. Tout ce qui est étudiable passe entre leurs mains. Ils sont donc plus fins, et ressemblent parfois de caractère aux tolnedrains.

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    Personnage dans le RP : Caleen Son thème
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