| | | | | | | | STidus | | Apprenti du Zénith |  |  |
|  Posté le 03-01-2007 à 19:24:43   
| Bon ca va pas etre comme le sujet cinema,vu qu'on lit pas tous les memes livres,ca risque d'etre dur^^ Donc mettez juste vos citations,pas besoin de deviner je pense^^
Je commence:
"Tu te souviens de la fin de notre adolescence?"
"Ouais,c'est pas dur,c'était y'a quelques minutes..."
(alors que les persos ont la trentaine XD)
Vous revoir-Marc Levy
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| | Vangie | | I'll Paint Your Future Black | | Portesprit Hurlant |  |  |
| Posté le 03-01-2007 à 19:41:53 
| "Rebel without a cause, je crèverai d'un accident de Porsche ou d'une overdose, alors que je voudrais mourir au combat..."
Hell - Lolita Pille
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| | Talentyre | | Cerveau vendu séparément | | Guerrier de l'Etincelle |  |  |
| Posté le 04-01-2007 à 02:46:05
| "L'argent que l'on possède est l'instrument de la liberté ; celui que l'on pourchasse est celui de la servitude."
J-J. Rousseau, les Confessions, Livre I
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| | Talentyre | | Cerveau vendu séparément | | Guerrier de l'Etincelle | | |
| Posté le 10-01-2007 à 23:02:27
| "Aveugle ou cul de jatte, foudroyé par mes erreurs, je gagnerais la guerre à force de perdre les batailles."
J-P. Sartre, Les Mots
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| | Ikkaru | | Moombas au pouvoir ! | | Barde des Nuages |  |  |
| Posté le 13-01-2007 à 17:39:29
| Ouahhh , Sartre utilise des phrases particulièrement profondes *____*
Je n'ai hélas pas de si belles citations qui me viennent en tête , mais j'essairais de vous en trouver une ou deux dans le livre que je lis ^^ 
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| | Talentyre | | Cerveau vendu séparément | | Guerrier de l'Etincelle | | |
| Posté le 13-05-2007 à 22:59:29
| "Si les gens sont si méchants, c'est peut-être seulement parce qu'ils souffrent, mais le temps est long qui sépare le moment où ils ont cessé de souffrir de celui où ils deviennent un peu meilleurs."
L-F. Céline, Voyage au bout de la nuit
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| | Nessa | | Nothing could be worth, just smile! | | Aspirant de l'Aube |  |  |
| Posté le 25-09-2007 à 18:54:32
| J'avais commencé "Voyage au bout de la nuit"...Je l'ai même commencé deux fois...Mais je n'étais jamais en bonnes conditions de lecture, ce qui a fait que j'ai dû abandonner...Quand on est à moitié malde en car en lisant et qu'on vous décrit un morceau de bovin pendu à un arbre avec toutes les mouches et autres mer*** qui se collent dessus, juste après avoir mangé... :S
"Il n'y a qu'une antistrophe entre femme folle à la messe et femme molle à la fesse." RABELAIS ("Gargantua" )
Ce n'est pas cette citation que je cherchais, mais je la trouvais sympa quand même ^^'
" "Là! je vous prouve que vous devez me les donner. Voici ma thèse: Toute cloche clochable clochant dans un clocher, en clochant fait clocher par le clochatif ceux qui clochent clochablement. A Paris, il y a des cloches. Donc, et toc ! " du même auteur, dans le même ouvrage, et c'est celle-ci qui ne me revenait pas ^^"
Edité le 25-09-2007 à 19:04:32 par Nessa
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Ne pas désespérer!
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| | Talentyre | | Cerveau vendu séparément | | Guerrier de l'Etincelle | | |
| Posté le 22-10-2007 à 22:44:33
| Bon, j'ai quelques citations notées de mes dernières lectures...
"Les gens se vengent des services qu'on leur rend."
"La misère poursuit implacablement et minutieusement l'altruisme, et les plus gentilles initiatives sont impitoyablement châtiées."
"Si vieilles, si déchues qu'elles soient, les choses, elles trouvent encore, on ne sait où, la force de vieillir. [...] Elles sont autres quand on les retrouve, les choses, elles possèdent, on dirait, plus de force pour aller en nous, plus tristement, plus profondément encore, plus doucement qu'autrefois, se fondre dans cette espèce de mort qui se fait lentement en nous, gentiment, jour à jour, lâchement devant laquelle chaque jour on s'entraîne à se défendre un peu moins que la veille. [...] Bientôt, il n'y aura plus que des gens et des choses inoffensifs, pitoyables et désarmés tout autour de notre passé, rien que des erreurs devenues muettes."
L-F. Céline, Voyage au bout de la nuit
"Nous n'étions ni riches ni pauvres, ni pauvres ni riches, nous ne croyions en rien ni personne, et rien ni personne ne croyait en nous."
"Nos vies sont les mêmes. Nos vies sont pareilles et sans recours. Nos enfances suintent l'ennui et la peur, nos adolescences se fracassent sur des murs invisibles, nos maisons se confondent et se noient dans le paysage immense. Et sans fin tandis que le temps passe, nous regardons les notres tomber un à un, nous les voyons s'enfoncer et disparaître. Aujourd'hui nous marchons au hasard et nos pieds fraient dans les cendres. Nous n'avons pas connu l'histoire. Nous ignorons tout du sens de la marche. L'époque ne nous concerne pas et la société est une fiction trop immense pour seulement se la figurer. Nous allons et venons au gré du courant et tout nous glisse entre les doigts. Nous nous accrochons à ce qui nous rassure et nous retient, nous relie et ainsi frottés les uns contre les autres sans jamais nous toucher, nous avons moins peur et quelque chose semble engin se dessiner. Mais rien de précis ne s'affiche jamais nulle part, le vent souffle et le givre est partout. Noyés dans la masse nous dérivons, tremblants de froid nous avançons, et dans nos mains la vie s'enfuit comme du sable entre les doigts. Et pourtant nous continuons, pour la plupart nous continuons. Nous essuyons la poussière sur nos mains, sur nos genoux. Nous séchons le sang sur nos paumes, nous croisons nos doigts et ainsi nous croyons conjurer le malheur."
O. Adam, Falaises
"Comment devenir meilleur si l'on n'est pas mauvais."
"Elle prenait à charge, résolument, les mille inventions de la machine à tuer le temps, depuis les imprimés obscurs de la sécurité sociale, jusqu'aux dispositions sans cesse renouvelées de la fiscalité."
"Jonas découvrait ainsi dans son oeuvre beaucoup d'intentions qui le surprenaient un peu, et une foule de choses qu'il n'y avait pas mises."
"Ils ne sont pas sûrs d'exister, même les plus grands. Alors ils cherchent des preuves, ils jugent, ils condamnent."
A. Camus, L'exil et le royaume (Jonas)
"Le père de Nathalie inaugurait une époque où l'avenir lui-même serait réputé sans avenir ; une décennie pendant laquelle les élèves allaient se l'entendre répéter tous les jours et sur tous les tons : fini les vaches grasses, mes enfants! Et fini les amours faciles! Chômage et sida pour tout le monde, voilà ce qui vous attend."
"Ils étaient des garçons et des filles de leur génération, loubards des années soixante-dix, punks et gothiques des années quatre-vingts, néobabas des années quatre-vingt-dix ; ils attrapaient des modes comme on chope des microbes : modes vestimentaires, musiales, alimentaires, ludiques, électroniques, ils consommaient."
D. Pennac, Chagrin d'école
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