Sujet :

Chez Guillaume Le Sanguinolent

Eris
   Posté le 18-04-2006 à 13:30:44   



Située dans la ruelle de la mort, c'est une auberge à l'aspect peu acceuillant. Mais malgré cet apscet déroutant c'est le meilleur endroit pour trouver toutes sortes d'informations sur les lieux et personnes. On l'appelle aussi le carrefour des mondes étant donné leur nombres de personnes qui s'y trouvent. On peut y négocier son repas et sa chambre avec le patron, un homme de grande taille portant habituellement un tablier ensanglanté.
Eris
   Posté le 18-04-2006 à 14:07:16   

Eriel avait longtemps marché dans les ruelles sombre du coin. La nuit commençait à tomber et elle avait besoin d'un endroit où se reposer. Elle fit disparaître ses trois paires d'ailes et entra dans l'auberge qui lui faisait face.

L'ambiance était assez animé, elle y trouva toute sorte d'être vivant occupé à diverses choses. D'un pas rapide elle alla s'adosser contre le part se qui attira l'attention du patron qui s'approcha vers elle essuyant ses mains sur le tablier déjà peu propre.


"Dis donc ma jolie, qu'est ce que tu viens faire dans le coin ? On voit pas souvent des donzelles dans le coin…"

Eriel grimpa sur le tabouret et s'assit sur le comptoir. Elle regarda autour d'elle puis bascula de l'autre côté pour se retrouver de l'autre côté. Le patron la regardait hébétée tandis qu'elle approchait doucement de lui un sourire charmeur aux lèvres. Entre deux elle avait récupéré sa dague et la cachait dans l'une de ses manches. Eriel avait décidé de jouait au même jeu que lui.

"Dis moi mon minou quel est ton nom ?
-Eddy…
-T'aurais pas une chambre pas cher ?? J'aimerais bien dormir ici ce soir…Si tu vois ce que je veux dire ??
-Oh oh, je crois qu'on peut s'arranger chérie…Ca faisais longtemps que j'avais pas vu d'humaine dans ton genre."

Soudain Eddy poussa un cri. Eriel avait entaillé sa nuque à l'aide de sa dague. La jeune fille appuyait doucement regardant le sang tomber avec ravissement.

"Je crois que tu me comprends, hein Eddy.
-C'est bon calmos, on va trouver un arrangement, j'écoute votre proposition, mais enlever votre dague ou épée de ma nuque !!
-Bien, je veux ta meilleur chambre gratuite, tu me la réserve pour un temps indéterminé car je reviendrais.
-Tout ce que tu veux.
-Je savais qu'on pourrait s'arranger. En passant ne m'appelle plus jamais Chérie, et n'ose plus jamais dire que je suis humaine"

Eriel rangea sa dague dans sa botte et prit la direction que lui indiqua Eddy. Elle monta les escaliers et entra dans sa chambre. C'était passable, mais fallait pas s'attendre à mieux. La jeune ange déposa ses affaires et se changea. La nuit était noir au dehors. De ce fait l'obscurité l'aida à s'endormir.

Le lendemain matin, elle se leva et fut heureuse de constater que rien ne l'avait déranger. Elle enfila un pull en cachemire noir et remit sa jupe blanche de soie qu'elle avait la veille. Elle rangea son haut en cuir et remit ses bottes. L'ange prit son sac et descendit.

Elle sourit voyant la crainte d'Eddy et le salua au passage avant de sortir après avoir prit un petit déjeuner rapide. En passant elle avait subtilisé l'argent de la caisse sans qu'il s'en rende compte.


"Pff quel idiot…"
Vangie
   Posté le 11-07-2006 à 18:18:27   

((Paf ! Resurrection du topic ))

La salle sombre et enfumée avait perdue son animation depuis quelques instants, depuis que quatres étrangers venaient d'entrer dans l'auberge et de s'asseoir à la table centrale après avoir chassés les précédents occupants...Et maintenant tous les autres clients avaient les yeux rivés sur eux, la tension était tangible. Pourtant les intéressés, une femme et trois hommes, s'en fichaient éperdumment et discutaient en souriant comme si de rien n'était. Le barman, Eddy de son prénom, alla les voir dans un accès de bravoure.

Eddy : Et pour ces mes messieurs et cette jolie dame ce sera... ?

Un des hommes se leva. Ses yeux de braises toisaient le patron avec une expression de fureur indicible...

??? : Ce sera..................une bouteille de tord-boyaux ^^.
Eddy : Pour quatre...
??? : Non non...une pour chacun...voyons .
Eddy : Ahhhhhhhhh...

Le jeune homme se rassied au moment où Eddy partit. Le groupe était assez hétéroclite...le jeune homme, agé à vue de nez d'une vingtaine d'année, les yeux rouges, les cheveux d'un blanc pur avec un visage fin et vétu de façon assez courante, ses habits tachés de boue et de sang tandis que lui n'avait pas une seule blessure. La jeune femme, qui d'ailleurs se tenait au bras du jeune homme, était terriblement séduisante. De longs cheveux bruns, de grands yeux bleu clair, une poitrine opulente...habillée d'un pantalon et d'un haut en cuir moulant, elle attirait beaucoup plus les regards que ses compagnons. Le troisième convive, habillé d'un long manteau blanc, portant d'épaisses lunettes noires, des gants de cuir et un large chapeau, il ressemblait à un étrange mélange entre un pretre et un médécin de campagne...le sang de son manteau orientait vers la deuxième option. Il devait avoir environ trente ans. Comme le dernier homme, un individu étrange dont les cheveux bleu hérissés comme des antennes et les yeux verts clairs, le visage affichant un rictus méprisant et portant un lourd manteau pourpre.

Quand les bouteilles arrivèrent, ils trinquèrent et burent chacun leur bouteille cul-sec devant les yeux médusés des autres clients. Puis ils se remirent à parler et rire bruyamment...

Jeune homme : Raaaaaaaaaaah un pot après un voyage comme ça c'est reposant.
Jeune femme : Boire, manger, se battre, faire des calins... quelle vie ^^.
Médecin : Nous avons quand meme un objectif...
Homme bizarre : D'ici peu vos frères seront morts de vieillesse si ça continue...
Jeune homme : Arrete de me vouvouyer le guado...
Homme bizarre: Ne m'appelez pas le guado...
Jeune homme : On est quittes ^^ et pour mes frères...bof ça fait combien de temps qu'on a commencer à les chercher ?
Médecin : 8 ans je crois...
Jeune homme : Que c'est pratique de pas vieillir ^^. Et on a quitté la maison quand ?
Médecin : Il y a un mois je crois...il y a eu une attaque de sans-coeurs la semaine dernière.
Jeune homme : Et alors ?
Médecin : Echec total de leur part...ils n'ont pas réussit à atteindre meme les murs...
Jeune homme : J'adores mon système de défense *___* remercions Vergil pour l'avoir testé correctement .
Jeune femme : Qu'il continue à cramer en enfer ce pourri >_<.
Jeune homme : Les femmes ont toujours le dernier mot .
Jeune femme : Tora a également essayé de nous contacter.
Jeune homme : Et tu lui as répondu quoi ?
Jeune femme : Qu'on prenait notre 427 ° congé pour voyage de noces , il a tout gobé ^^.
Jeune homme : quel idiot...Et la ligue ?
Jeune femme : Rien pour l'instant... visiblement les mercenaires sont au chomage.
Jeune homme : Déjà que pour me racheter j'ais proposés mes services gratuitement pendant 10 ans ^^. Bon discutons sérieusement. Pourquoi nous as-tu amené ici ma chérie ?
Jeune femme : Parce qu'un commanditaire important nous as donné une mission importante...
Homme bizarre : Qui ça ?
Jeune femme : Moi.......^^
Jeune homme : Ohhhhh noooooooooooon >_<...
Jeune femme : Et si ! Mission shopping !!!
Jeune homme: Pitié.........
Jeune femme : Il parait qu'une nouvelle boutique de vetements s'est ouverte en ville...
Jeune homme : Et après avoir parcourut un système planétaire entier on en arrive là....-________-
Jeune femme : Parfaitement...rappelles-moi combien tu as dans ton coffre personnel ?
Jeune homme : "De quoi t'acheter la ville" je sais...mais le shopping c'est fatiguant...bon c'est d'accord mais pas longtemps.
Jeune femme : J'ais encore gagner ^^.
Jeune homme : Tu me laisses m'amuser alors...
Jeune femme : Si tu veux...gamin .
Jeune homme : Patron ! L'addition !

Le jeune homme se leva et vint à la rencontre d'Eddy...

Eddy : ça vous fait 4 bouteilles donc...
Jeune homme : Ah non j'ais pas envie de payer ^^.
Eddy : Quoi ?

Le jeune homme regardait Eddy droit dans les yeux pendant que ses compagnons sortaient de l'auberge...

Jeune homme : Je répète...Je...n'ais pas...envie...de payer...
Eddy : Beu........bien...vous pouvez y aller...
Jeune homme : Merci ^^ ah ! et puis faites attention au fondation de l'auberge elles ne sont pas très sures...

En disant ça il toucha le comptoir qui brilla un peu...

Eddy : B...bien...
Jeune homme : Au revoir ^^...

Il sortit calmement et rejoignit ses compagnons...il n'avait pas fait 5 mètres que l'auberge s'écroula dans un grand fracas.

Jeune femme : Tu peux pas t'en empecher, n'est-ce pas ?
Jeune homme : Faut bien que je rentabilises mon titre de Cardinal de la peur...
Jeune femme : Arrete de jouer on y va Vangelius.



Vangelius : Après vous ma chère Elektra ^^.



Elektra : Merci...

Elle se tourna vers le médecin.

Elektra : Faust essaye de me trouver une nouvelle épée.
Faust : Bien maitresse...

Puis elle se tourna vers le guado.

Elektra : Et toi Seymour fais ce que tu veux...on se retoruve au porte de la ville à la tombée de la nuit.
Seymour : Bien...

Les deux amants, Vangelius et Elektra, partirent ensemble tandis que les deux autres prenaient des directions opposées...
Eris
   Posté le 23-09-2006 à 14:43:21   

Eriel arriva dans la ruelle qu'elle connaissait bein avant d'entrer dans l'auberge. Le silence se fit à nouveau car Eddy l'avait remqrué dès son arrivée. Le voyant trember elle s'approcha de lui.

"Votre chambre est vide si c'est ce que vous voulez savoir.
-Rien à foutre, je veux que tu me passe 200Credits.
-Quoi ?
-T'as bien compris, et je suis pas d'humeur Eddy.
-Mais...mais..."

Eriel n'était vraiment pas d'humeur, elle n'avait pas le temps, enfin si, mais elle ne voulait pas trainer dans le coin. Elle enleva Murn de sa ceinture et fit claquer le fouet juste en dessous du menton d'Eedy ce qui fit exploser le bureau là où il avait claqué.

"Euh oui tout de suite...
-Bien tu vois que tu peux comprendre quand tu veux"

Eddy sortit l'argent et lui tendit en tremblotant se qui l'a fit rire. Elle le prit en soupirant avant de sortir de l'auberge et de se diriger vers la ruelle du Passeur.
Cloudi
   Posté le 14-10-2006 à 10:46:32   

Dran arriva les pieds las de marcher devant la première auberge venue. Il déposa simplement 200 munnies sur le comptoir en demandant la nuit et une poche de sang, et alla se coucher en se mettant dans la zone la plus sombre de la pièce.

-Ellipse Temporelle-

Dran se réveilla assez tardivement le matin. Il s'étira un bon coup, et but l'intégralité de la poche de sang qui lui avait été déposé.

"J'espère ne pas être en retard..."

Il enfila sa veste assez rapidement, équipa son carquois, et prit son arc en main, prêt pour le tournoi. Il descendit dans la rue en prenant soin de marcher à l'ombre, et rejoignit l'Ascenceur.
STidus
   Posté le 27-12-2006 à 15:47:42   

Il pleuvait fort lorsque Vranken et Misuzu furent sortis du magasin a Sienna et Nolan,et ils coururent jusqu'a l'auberge la plus proche pour s'abriter. Vranken ferma la fenetre,et entendit Misuzu lui crier:"Vranken!",il se retourna et fut parcourut par un frisson macabre du à la decoration et a l'ambiance sinistre de la taverne. Mais comme il pleuvait bien trop fort dehors,ils ne pouvaient pas ressortir. Vranken se resigna donc a prendre une table en compagnie de Misuzu.
Misuzu
   Posté le 27-12-2006 à 17:10:51   

Misuzu fut toute trempée du pied à la tête, mais ce n'était pas grave, rien de tout ça ne fera décourager la jeune fille ..Pas même cette auberge un peu lugubre et peu accueuillante, mais c'était le lieu le plus proche pour s'abriter et boire un verre aussi. Vranken, ayant prit une table, la jeune fille le rejoignit et s'asseya. Toujours aussi souriante même si elle était toute mouillée à cause de la pluie, Misuzu était toute calme pour le moment..

''..Il pleut à torrent dehors. Rah, j'aime pas la pluie >_<''
STidus
   Posté le 27-12-2006 à 17:12:22   

"Moi non plus je n'aime pas la pluie...mais en meme temps je n'aime pas ce decor lugubre non plus...."
Misuzu
   Posté le 27-12-2006 à 17:15:45   

Vranken avait tout à fait raison. Cette auberge était loin d'être une auberge classique avec tout plein de choses basiques.
Ce lieu était sombre, presque à faire peur, on croirait même que le patron serait en quelque sorte la mort. (Mais n'exagérons pas..).
La présence de la pluie pouvait tout à faire être une sorte de décor qui accompagnerait cette auberge peu accueuillante.

''Maintenant que tu en parles..Le décor de cette auberge n'est pas du tout comme les autres auberges que l'on voit tous les jours..''
STidus
   Posté le 27-12-2006 à 17:20:22   

Vranken se sentit parcouru d'un frisson. Pourtant il ne faisait pas si froid que ca, mais ce genre d'endroit d'ambiance glaciale n'avait jamais été sa tasse de thé. L'endroit etait presque clos de partout, Vranken avait tres peur car il souffrait d'une grande clostrophobie. Il tenta d'avoir encore un petit sourire pour rassurer Misuzu,qui devait peut-etre avoir plus peur que lui.

"Ce n'est vraiment pas....rassurant..."
Misuzu
   Posté le 27-12-2006 à 17:29:38   

C'est sûr qu'à force de se dire ça, Misuzu commençait elle aussi à avoir peur. N'ayant même pas encore commandé quelque chose, la jeune fille ne sentait pas en sécurité dans cette endroit, elle aurait même aimé ressortir de là, mais la pluie bloquait en quelque sorte tout.
Déjà que l'auberge était clos de partout, mais elle n'était pas vraiment illuminée de lumière. Cette endroit avait juste comme lumière, des petites bougies. Cela ne rassurait pas vraiment Misuzu, elle, qui detestait être plongé dans le noir dans un endroit comme celui-là.


C'est alors qu'un serveur pas vraiment poli et pas du tout rassurant se ramena auprès du demi-elfe et de la jeune humaine. Etant habillé avec des vêtements assez sombres, et ayant un tablier pas très propre avec quelques taches rouges, qui ressemblait étrangement à du sang, il sortit un espèce de callepin et un crayon pour prendre la commande des deux personne.

Serveur : Bon, vous deux, vous voulez quoi?

''Heu..De l'eau..S'il vous plaît..'' Demandait Misuzu avec une voix très petite et basse.

Serveur : De l'eau?! Hé dis, ma jolie! Ici, l'eau n'existe pas, okay? Tu devrai prendre de la bière, surtout pour une jeune femme dans ton genre, cela te ferait bien mûrir, je pense!

''Je voudrai de l'eau..>_<'' Insista Misuzu.

Le serveur n'était pas du tout poli avec la petite Misuzu, celui-ci la forcera sûrement à boire quelque chose qu'elle ne voudrait pas.

Serveur : ...Je t'apporterai autre chose. Sinon, toi? Demanda t-il à Vranken avec un regard qui n'était pas rassurant.
STidus
   Posté le 27-12-2006 à 17:33:14   

Vranken n'avait pas veritablement envie de boire de l'alcool,mais il sentait qu'il allait y etre obligé.
"Une biere s'il vous plait.^^" dit-il d'une petite voix,tout comme Misuzu,tellement que cet endroit le terrifiait,sans qu'il ne sache dire pourquoi. Peut-etre a cause de son manque d'eclairage?A cause de sa decoration lugubre?A cause de ces serveurs qui faisaient vraiment peur?Peut-etre un peu de tout ca...Lui qui était plutot courageux, Vranken avait vraiment peur.
Misuzu
   Posté le 27-12-2006 à 17:42:23   

Serveur : Bon..J'vous apporte ça tout de suite..Toi, tu ne vas pas boire de l'eau, je t'apporterai quelque chose! Disait en montrant du doigt la petite Misuzu.

''Mais! Mais! Je...''

A peine eut-elle le temps de se justifier que le serveur était déjà partit au comptoir pour donner la commande. Déçue, Misuzu baissa la tête, le serveur n'était pas du tout aller de main morte avec elle, lui obligeant à ne pas boire de l'eau..De plus, elle ne savait même pas ce qu'elle allait boire, puisque le serveur avait certifié qu'il lui ramènerait autre chose.
Relevant sa tête, elle vit Vranken qui n'était pas du tout rassuré de la situation. Tentant d'adoucir le moment, Misuzu essaya d'engager la conversation.

''..Tu vas bien?''
STidus
   Posté le 27-12-2006 à 17:44:58   

Vranken tentait de cacher les frissons qui le parcouraient pour rassurer Misuzu.
"Oui,ne t'inquiete pas,ca peut aller....ca va toi?" demanda-t-il en prenant la main de la jeune fille pour la rassurer ((amicalement parlant hein,allez pas chercher autre chose XD))
Misuzu
   Posté le 27-12-2006 à 19:18:23   

Le fait que Vranken prit la main de Misuzu rassura la jeune fille, cependant, elle ne sentait pas totalement en sécurité. Les gens faisaient peurs, autant que les serveurs pouvait-on dire. En parlant de serveur, voilà que celui qui avait prit la commande de Vranken et Misuzu revint apporté les boissons demandés ..Enfin...

Serveur : Voilà, une bière pour Monsieur et une autre bière pour Mademoiselle! Disait-il en déposant avec ferme les verres remplis.

Misuzu n'en revenait pas, elle allait être obligée de boire de la bière. Elle n'en voulait pas, elle voulait juste de l'eau, c'était facile à comprendre non?

''Mais..Ne pourrai-je pas avoir de l'eau?''

Serveur : Tss, t'es une grande fille non? Tu peux boire de la bière, fait comme ton copain là!

'' ....>_<''
STidus
   Posté le 27-12-2006 à 19:25:37   

Vranken comprit le refus de boire d'alcool de la part de la jeune fille. Attendant que le serveur tourne le dos,il lui dit: "Ecoute,je bois ma biere et apres tu verses une partie de la tienne dans mon verre,ca fera style t'en as bu...ok?"
Misuzu
   Posté le 27-12-2006 à 19:47:54   

Serveur : Bon j'vous laisse, appelez-moi si il y'a un problème.

Sur ce, le serveur partit laissant une Misuzu qui ne voulait pas boire la boisson apporté et un Vranken essayant d'aider la jeune fille.

''Heu bien, d'accord. C'est une bonne idée! ^^''

Dégoutée, Misuzu poussa doucement le gros verre avec la boisson alcoolisée. Elle, qui avait un peu soif, on lui refusa le droit de boire de l'eau, scandaleux dit-on..La jeune fille souhaita que la pluie finisse de pleuvoir le plus vite possible pour pouvoir partir de cette endroit, de ce taudis..Pour passer le temps, Misuzu essaya de connaître un peu plus Vranken.

''Alors, ça fait combien de temps que t'es arrivé sur le Luastria? ^^''

Pour apaiser la situation, Misuzu prit juste la peine de parler au lieu de paniquer.
STidus
   Posté le 27-12-2006 à 19:59:36   

Vranken commenca a boire un peu de sa biere. Elle n'était pas tres bonne,elle était surtout tres glacée,tout comme cet endroit.

"Eh bien,je suis arrivé y'a plus longtemps que toi et Lovie,mais je ne saurai te dire combien de temps precisement..."
Misuzu
   Posté le 28-12-2006 à 10:15:16   

En même temps, Misuzu versa petit à petit sa boisson dans le verre du demi-elfe.

''Je vois! C'est pas grave, je voulais juste savoir ça seulement ^^..."

Ce n'était pas vraiment une grande conversation qui avait commencé, de plus, Misuzu n'aimait pas quand c'était trop calme, comme en ce moment..Il n'y avait pas beaucoup de choses à dire, à part poser des questions et y répondre. Cependant, une fameuse question trottait dans la tête de la petite Misuzu.

''Dis, Vranken, as-tu quelqu'un qui t'était cher avant de venir sur le Luastria?''
STidus
   Posté le 28-12-2006 à 12:02:39   

Vranken traissaillit de plus belle en entendant la question de Misuzu. Elle lui rappelait beaucoup de mauvais souvenirs, mais son amie devait savoir la vérité.

"Oui." commenca-t-il d'un ton triste, "J'avais en realité une femme et un fils,des parents aussi, mais j'ai tout perdu. Mon pere était une sorte d'assassin, mais il finit par se rallier a la cause de celui qu'il devait en verité assassiner, comme par hasard peu de temps apres,on l'a retrouvé, mort. Quand a ma mere, comme tu l'aura remarqué, je suis un demi-elfe,et c'est du coté de ma mere. Cependant un roi tyrannique avait prit le controle de ma planete, se jurant d'exterminer tous ceux qui étaient de sang elfique. Il tua donc ma mere. Et un jour, ils deciderent d'au lieu de me tuer, ils allaient me faire mourir a petit feu en tuant les deux seuls etres chers qu'il me restait, a savoir mon fils, Clans,appelé comme ca en l'honneur de mon pere, qui portait le meme nom,et ma femme. Et un jour,je suis rentré, j'ai poussé la porte, et ils gisaient morts. A ce moment là je suis tombé sur le lit, hebeté. Je voulais m'endormir pour ne plus jamais me reveiller. Et c'est là que j'ai reouvert les yeux plus tard dans un camp de refugiés....la suite tu la connais..." dit-il, puis,en buvant encore un peu de biere,lui declara:
"Voilà,tu sais tout."
Misuzu
   Posté le 28-12-2006 à 12:07:42   

La jeune Misuzu équarquilla ses yeux. En fait, elle voulait juste une réponse, mais Vranken lui avait raconté la triste histoire qu'il avait au fond de son coeur. La jeune fille baissa sa tête, elle semblait un peu désolée, elle ne voulait pas faire ça, elle ne le savait pas..

''Je ..Je suis désolée Vranken! >_<..Tu n'était pas obligé de tout me raconter..Je suis désolée, je ne savais pas..''
STidus
   Posté le 28-12-2006 à 12:10:34   

Vranken reprit la main de la jeune fille ((quoi?Qui a dit "pedophile"?S'meme pas vrai d'eubord!XD))
"Ne t'inquiete pas va...ce n'est pas grave,tu as le droit de savoir la verité,puis bon,j'essaye de m'y faire,meme si evidemment ce n'est pas une tache aisée..."
Misuzu
   Posté le 28-12-2006 à 12:49:47   

[HRP : Personne n'a dit cela xD ..]

Misuzu releva sa tête, elle souria. Même si au fond d'elle, il y'avait une sorte lacune. Elle n'aurait peut être jamais dû poser cette question. Ce n'était pas de sa faute, car elle, elle avait en quelque sorte perdu quelqu'un qu'elle aimait plus que tout.

''Oui, je comprend. Tu sais, moi aussi, j'ai en quelque sorte perdu quelqu'un de très cher à mes yeux. Donc, je compatis.''
STidus
   Posté le 28-12-2006 à 13:05:35   

"Tu as perdu quelqu'un de tres cher toi aussi?...Tu désires en parler ou c'est encore trop douloureux?...On ne le dira jamais assez,foutu Neant..."
Misuzu
   Posté le 28-12-2006 à 13:13:11   

''T'inquiète pas, je peux en parler, cela ne me fera plus rien maintenant. J'avais un ami que j'adorai plus que tout qui s'appelait Yukito, mais depuis la destruction de mon monde, je ne sais pas s'il a survécut ou s'il est sur un autre monde. Je ne sais pas en fait. Mais maintenant, il n'est plus vraiment là pour être à mes côtés.''

Misuzu raconta cela avec calme, elle n'avait pas pleuré, en fait, ce qui est fait est fait. C'est la vie, se disait-elle, on ne peut pas faire revenir les morts, c'était impossible et ça elle le comprenait parfaitement.
STidus
   Posté le 28-12-2006 à 13:17:05   

"Peut-etre a-t-il survecu...tu n'as pas vu son corps privé de vie toi.....on se sait jamais,tu le retrouveras peut-etre un jour. Mais n'oublie pas de penser à lui regulierement, car il a beau ne pas etre a tes cotés là, je pense qu'il doit etre avec toi par la pensée,on ne peut pas faire revenir les morts, mais nous pouvons les faire revivre dans nos souvenirs."
Misuzu
   Posté le 28-12-2006 à 13:36:38   

[Purée, c'est trop beau ce qu'il dit Vranken T_T << Pleure de joie]

Misuzu fut stupéfaite de ce qu'avait dit le demi-elfe, dedans il y'avait de la raison, mais aussi de la vérité. La jeune fille comprit parfaitement, si ça se trouve, Yukito était vivant, sur un autre monde, en train de faire quelque chose ou ..Non, ne parlons pas de malheur!

''Oui, c'est vrai, tu as tout à fait raison, Vranken. Je suis d'accord avec toi! ^^''

Le fait d'avoir parler à Vranken fit disparaître peu à peu la peur de Misuzu, la peur de cette endroit lugubre et sombre. D'ailleurs, la pluie s'était-elle arrêtée?
STidus
   Posté le 28-12-2006 à 13:40:53   

[lol écrit en totale impro XD]

Vranken commencait lui aussi a oublier cet lugubre endroit,malheureusement il entendait toujours le bruit de la pluie, d'un coup il entendit le serveur surgir derriere lui:
"Z'avez fini?"
"Heu...non non pas encore..."
"Grouillez vous!!!!"
Se depecher,pas si facile a dire tellement cette biere était froide et franchement pas excellente, mais Vranken se forcait a la boire.
"Bien." dit-il a Misuzu,"Je pense qu'on ferai mieux d'indiquer a Lovie ou nous sommes,non?" dit-il en commencant à sortir son sneak
Misuzu
   Posté le 28-12-2006 à 14:14:53   

''Oui envoie lui un message s'il te plaît ^^''

Les serveurs de cette auberge n'aimaient pas du tout attendre, surtout quand les clients mettaient beaucoup de temps à manger ou boire. Tout ce qu'ils voulaient, c'est le pourboire. Aussitôt, le même serveur revint voir le demi-elfe et la jeune humaine. Tapant fortement sur la table avec sa main, il aggressa en quelque sorte les deux clients.

Serveur : Alors?! Vous avez fini?! Alors filez la thune!

''Mais, il y'a une minute, vous êtes venus, nous n'avons pas pu finir nos boissons en une seconde quand même!'' Disait Misuzu avec un ton calme.

Serveur : Ma jolie, ici, le temps compte! Nous, on veut notre poignon ok? Ou sinon ..

''Heu? ...>_<''
STidus
   Posté le 28-12-2006 à 14:19:35   

Vranken comprit que cela ne servait a rien de parler avec eux
"Ok,c'est combien?" demanda-t-il
Puis,il sortit son sneak et envoya ce message à Lovie:"Nous sommes a la taverne de Guillaume le Sanguinolent,rejoins-nous vite!"
Misuzu
   Posté le 28-12-2006 à 19:03:27   

Serveur : ...On est gentils, cela fera 100 Cr.

Très impatient, le serveur attendit que l'un des deux clients sorte l'argent, et plus vite que ça. Son regard était sombre, comme quelqu'un qui semblait ne pas aimé la patience. Croisant ses bras, il dévisagea les Vranken et Misuzu attendant impatiemment l'argent.

Pour Misuzu, cela va sans dire, elle avait très peur du serveur, déjà qu'il n'avait pas voulu lui apporter ne serait-ce qu'un peu d'eau, la jeune fille baissa sa tête et cacha son regard pour ne pas croiser celui du serveur impatient. C'est que dans la tête de la petite blonde, elle priait pour qu'il s'en aille vite, et que Lovie vienne aussi vite que possible.
Toujours le regard bas, Misuzu dit :

''Vranken, tu veux que je paye?''
STidus
   Posté le 28-12-2006 à 19:06:41   

"Non non" declina Vranken,"C'est moi qui t'ai embarquée dans cette galere,c'est a moi de payer.." declara-t-il en posant 100 Cr sur la table
Misuzu
   Posté le 29-12-2006 à 19:08:55   

C'est avec empressement que le serveur s'emparra de l'argent posé par Vranken sur la table.

Serveur : Bien...Maintenant déguerpissez!

Misuzu ne pouvait pas le croire, non seulement, les serveurs sont impolis, mais ils ne servaient pas ce que l'on demandait. De plus, ils pressaient les gens juste pour avoir le pourboire, puis après ils les faisaient sortir.
La jeune fille eut les yeux ronds, elle n'avait jamais eu affaire à ce genre de personne, et Lovie qui n'était toujours pas arrivée..

''Mais, mais, mais ...''

Serveur : Y'a pas de 'mais'! Déguerpissez!

Le serveur était en colère, en effet, il montrait du doigt la sortie, signe qu'il voulait que Vranken et Misuzu sortent le plus vite possible de cette auberge. Ce qui arranger bien la jeune fille mais bon, se faire virer comme ça, ce n'est pas vraiment ce que l'on souhaite.
Lovie
   Posté le 29-12-2006 à 20:01:38   

[S&N]

Manque de bol pour Misuzu, Lovie et la jeune Anna entrèrent a cet instant dans la taverne. Lovie se dirigea droit vers eux tandis que Misuzu semblait se lever d etable.

"Vous partez deja? On arrive trop tard?"
STidus
   Posté le 29-12-2006 à 20:04:17   

Vranken se precipita en courant vers Lovie
"Oui oui on s'en va!Ne restons pas là plus longtemps!" dit-il,l'air toujours apeuré par cette decoration
Lovie
   Posté le 29-12-2006 à 20:08:29   

Lovie sursauta, mais intérieurement elle souriait. En fait elle retenait la crise de fou rire, mais par politesse elle se retint. Elle prit la main d'Anna et suivit Vranken qui se dirigeait vers la sortie...

(on a qu'a rapatrier tout ce petit monde sur le lua alors ^^)
STidus
   Posté le 30-12-2006 à 12:39:48   

Vranken courut en courant vers la sortie. Il ne put s'empecher de pousser un soupir de soulagement quand il fut dehors.

(ouais mais faut payer le passeur,chacun paye sa place je vous previens )
Misuzu
   Posté le 30-12-2006 à 13:29:35   

De même, Misuzu fit le même geste que le demi-elfe. Elle poussa Lovie à la sortie disant :

''Vite, vite, partons >_<''

A peine dehors que Misuzu dit :

''C'était un enfer, tu as eu de la chance Lovie! XD''
Lovie
   Posté le 30-12-2006 à 14:04:08   

(depuis quand on paye le passeur pour retourner sur le lua? j'ai lu ca nul part moa >.< )
STidus
   Posté le 30-12-2006 à 14:10:25   

(ouais autant pour moi,je viens de relire,c'est pour aller sur le monde de notre choix,mais le lua est pas compris dedans apparamment,donc je suis gourée,gomen^^""""
Misuzu
   Posté le 30-12-2006 à 14:12:31   

(Bon allez on rentre! )

''Allez, rentrons, il y'a le bal, on doit se préparer, ne l'oubliez pas! ^^''

C'est avec empressement que Misuzu tapota sur son Sneak, qu'une gate apparut pour rappatrié les trois Sans-Destins sur le Luatria. Pressée de quitter cette endroit lugubre, Misuzu espèrait de ne plus jamais y retourner. D'ailleurs, elle n'y songerait plus du tout.

''Je passe la première, si vous voulez bien ^^'' Disait-elle en s'engouffrant dans la gate.
STidus
   Posté le 30-12-2006 à 14:15:17   

(Ouep,rentrons XD)

"Bon...les femmes d'abord!" dit Vranken en faisant mine de s'y engouffrer puis recula pour laisser passer Anna et Lovie
Lovie
   Posté le 30-12-2006 à 14:50:41   

Lovie et Anna passèrent devant Vranken, tandis qu'avant de siparaitre Anna tira d'une manière irrévérencieuse la langue au jeune homme.

[salle des gates]
STidus
   Posté le 30-12-2006 à 14:52:02   

(Mais mais...mais j'vais la buter Anna >___< hem pardon XD)

Vranken entra dans la gate a la suite des deux jeunes femmes, et la gate se referma
Faerie
   Posté le 08-03-2007 à 13:06:37   

Faerie suivit les deux hommes dans l'auberge, un lieu glauque, avec un patron guère moins net, à voir ce grand gars affublé d'un tablier ensanglanté, derrière son comptoir. Aucun habitué présent à ce moment là, et une défense en peau de chagrin pour des eux trois. Peut-être même pour elle toute seule.

Une partie du comptoir était plongé dans les ombres, Faerie s’approcha en passant un doigt sur le tableau où était écrit les tarifs des lieux à la craie, le grincement en résultant fit sursauter le patron qui n’avait visiblement pas la conscience tranquille. Il déglutit péniblement en voyant la silhouette de la jeune femme.

- ho, c’est vous …

Puis Faerie sortit de l’ombre et l’homme soupira de soulagement un faible instant, parce que devinant sa faiblesse, la jeune femme passa derrière le comptoir et plaça son épée du Néant juste sous le bas ventre du gars.

- on ne se connaît pas, alors avec qui m’as-tu confondue … Eddy ?

- du calme …

Le moins qu’on puisse dire, c’est que ce gus était doué en physionomie, il détailla une ange que Faerie n’eut pas de mal à identifier. Eriel … mais ce n’était pas le moment de parler de ça. Elle eut un sourire mauvais en appuyant légèrement son épée sur le bas ventre du patron, ce qui le fit grimacer de douleur.

- qu’importe … tu n'aurais pas du jouer dans la cour des grands, Eddy ... on veut le métal, tout le métal, ou on t’appellera Edith …
DarkSquall
   Posté le 08-03-2007 à 13:39:47   

Bloorane observait Faerie en action, et glissa a Troyd



-Elle manque de subtilité, elle est encore jeune. Toi qui est un grand "sadique"(il s'appliqua a accentuer ce mot), tu ne l'a pas encore initié ou quoi?
Shiranui
   Posté le 08-03-2007 à 18:54:18   



"ça fait même pas une heure que je la connais, comment veux - tu que je lui aie enseigné quoi que ce soit ?"

Posant une main sur l'épaule de Faerie, il l'invita à reculer de quelques pas :

"Ce genre de trucs, tu gardes pour la fin. Faut commencer par des méthodes moins salissantes. On s'occupe en premier lieu des parties qui peuvent être soignées."

Sans ménagement, Troyd saisit Eddy par les cheveux et abattit violemment son visage contre le comptoir. Puis il recommença, encore, encore, et encore...

Eddy y avait bien laissé trois dents, et dix bons centilitres de sang restés sur le comptoir :

"Bon je te laisse prendre le relais : s'il refuse de parler, tu lui casses les doigts un par un. Pense à réitérer ta question entre chaque doigt cassé. S'il est toujours muet, tu remontes à l'articulation des bras, puis les côtes, etc, jusqu'à ce qu'il soit totalement incapable de se déplacer. Ceci dit ça m'étonnerait qu'un type de son acabit tienne aussi longtemps... Je vais faire le guet à la porte, amusez - vous bien..."
Faerie
   Posté le 08-03-2007 à 19:38:23   

Moins salissant hein ? Faerie était fascinée par le sadisme de Troyd, elle mémorisa ses paroles non comme venant d'un maître, mais venant d'un ... allié provisoire au pouvoir séducteur particulièrement fort ... partenaire de débauche eut été plus court, mais aussi un raccourci trop hasardeux.^^"

Elle eut un sourire malicieux.

- on t'en laissera un bout ...

Troyd parti, Faerie menaça la gorge de sa proie avec son épée, et lui fit "chuuut" d'un signe universel, l'index en travers de la bouche.

- montre tes doigts, Eddy, ou devrais je dire ... Joe la fouine.

- ça va pas la tête, vous êtes f ...

Mais il obéit, et Faerie se pencha sur les doigts exposés de sa proie qu'elle sangla sur le comptoir avec une des ceintures présentes derrière. Ce gars aimait bien les ceintures, et les tabliers sales.^^"

- les jolis doigts, on dirait des fingers ...

Elle avait gouté à ces délicieuses barres chocolatées ... un doigt craqua.

- arretez, je vais parler !

Elle fit une moue enfantine et fit craquer un autre doigt, faisant grimacer le patron qui ne pouvait pas crier sous peine de mort.

- le métal garz est dans l'arrière salle ! Tout le stock !

En réponse, Faerie regarda Bloorane, guère convaincue.

- est-ce qu'on peut le croire ?

Après tout, il pouvait s'assurer que le patron de ce coin sordide ne mentait pas, ou ne cachait pas un piège. Ténue pouvait être la distance entre le chasseur et sa proie, même si en l'occurence un tel risque était très faible.
DarkSquall
   Posté le 08-03-2007 à 22:36:19   



-On va voir ca tout de suite

Bloorane fouilla dns sa poche pour en sortir un bracelet en acier. Il l'accrocha au bras d'Eddy, avant de lui casser ce meme bras d'un simple geste

-Heureusement qu'il m'en restait un...Si on tombe dans un piege, il le regrettera, parce que 200.000 volts, ca s'oublie pas. Bon, on y va?

Il se rendit dans le lieu indiqué, non sans en avoir profité en cassant une ou deux cotes a Eddy
Faerie
   Posté le 09-03-2007 à 17:44:31   

Guillaume le sanguinolent, Joe la fouine, appelé aussi Eddy par Faerie instinctivement, une seule et même personne, un homme qui en imposerait aux petites frappes, mais pas à des êtres tels que les nihilistes, ou même les sans destin. Elle imaginait Eriel intimider le patron de l’auberge, lui soutirer une chambre gratuitement, et pourquoi pas de quoi payer le passeur …

Sauf que ça ne collait pas.

Faerie se dit que ça ne collait pas lorsque cet Eddy la conduisit avec Bloorane dans l’arrière salle. C’était un étal de bouchers, des murs ensanglantés, des crochets de boucher tombant du plafond … ça ne collait vraiment pas avec Eddy la guimauve … et ça collait trop avec Guillaume le sanguinolent … même si ces tas de ferrailles et câbles électriques jonchant les murs semblaient déplacés dans cet endroit.

Il n’y avait pas d’autre issue, et le pactole semblait être au fond mais ils étaient à peine arrivés à mi-salle, quand Eddy, bien que toujours sous la menace électrique de Bloorane et souffrant visiblement de ses blessures, se figea brusquement, et son visage se tourna vers eux, sa tête faisant alors une rotation de 180°.

Un rictus défigura sa face et quand il parla, sa voix était méconnaissable :

- kaboom !

- à terre !

S’écria Faerie en se jetant au sol. Un instant plus tard, le corps d’Eddy explosa, envoyant des morceaux de corps partout.
Faerie
   Posté le 11-03-2007 à 15:27:24   

Elle se concentra et effectua une série de parades en arc de cercle dans le pur esprit du Soresu, la technique défensive par excellence de ces anciens chevaliers mystiques qu’on appelait jadis des jedi, et elle vint à bout de tous les crochets. Elle n’avait pas bien vu dans le feu de l’action, mais il lui semblait que Bloorane s’était contenté d’esquiver les crochets, laissant la jeune femme faire tout le travail.

Qu’importait, la vue se dégageait devant eux, et ils virent … un homme leur faisant face, vêtu d’une longue toge et d’un capuchon lui masquant le visage.

- bienvenue dans l’antre de feu Guillaume le sanguinolent … et moi qui songeais au moyen de faire venir ici la petite fée de son plein gré, c’est l’incompétence de petites frappes qui me l’aura amenée … ça faisait longtemps, Francesca.

Sur ces derniers mots, il baissa sa capuche, et Faerie le reconnut, le guerrier légendaire, elle avait fusionné avec son esprit sur Kandar … ignorant Bloorane, elle s’avança vers lui, tendit la main et frôla son visage. Il la laissa faire.

- alors vous êtes mon maître ?



Il haussa les épaules.

- si ça peut te faire plaisir …

A ces mots, Faerie lui assena un coup d’épée, le touchant sur tout le torse, de l’épaule gauche à la hanche droite.



Elle ricana.

- finalement je voulais un maître, pour le tuer. Je n’ai pas besoin d’être dirigée pour servir le Néant.

Mais il était toujours en vie, seul la toge avait été déchirée. Faerie le frappa encore plusieurs fois en vain, avant que le guerrier légendaire tende distraitement la main et qu’aussitôt après la jeune femme tombe à genoux en se tenant la gorge, lentement asphyxiée.



- et le métal gardien alors ? Pourquoi en aurais-je fait venir jusqu’ici ? Il ne se voit pas sur moi, c’est de la haute technologie.

Tout en maintenant Faerie au bord de l’évanouissement, le guerrier légendaire se tourna vers Bloorane, sortit deux creditubes certifiés, utilisable sans code donc, et les fit rouler négligemment dans sa main gantée.

- on attend Markios.

Pendant ce temps, un autre clone de Guillaume le sanguinolent était allé trouver Troyd Markios et l’avait invité à rejoindre Faerie et Bloorane.



Faerie luttait pour ne pas sombrer dans l’inconscience, à genoux devant celui qui avait participé à l’anéantissement de Kandar, mais ce n’était pas pour ça qu’elle avait tenté de le tuer, bien sur que non. Elle n’avait pas eu le loisir de tuer ses anciens maîtres, et elle avait échoué contre lui. Sa faiblesse devenait lassante.
Shiranui
   Posté le 11-03-2007 à 16:19:32   



Troyd ne tarda pas à rejoindre l'assemblée, tenu en joue par un autre clone d'Eddy :

"Y a certains trucs dans cette baraque qui gagneraient à être éclaircis..."
Faerie
   Posté le 11-03-2007 à 16:37:53   



Anakin cacha sa surprise quand Troyd fut amené sous la menace d’une arme, il fusilla néanmoins du regard le clone.

- on fait du zèle ?

- pardonnez moi maître …

L’instant suivant, le clone s’écroulait au sol, raide mort, foudroyé par une commotion cérébrale.

- excuses acceptées.

Il avait relâché la pression psychique sur la gorge de Faerie qui chercha son air fort peu discrètement, puis regarda les deux hommes qui lui faisaient face, et envoya par la pensée un créditube vers Bloorane, et l’autre vers Troyd Markios.

- Bloorane, Troyd Markios, je suis Anakin Skywalker, une sorte de … revenant. Cette baraque comme vous dites et mon territoire, et ses activités vous resteront secrètes pour l’instant, mais je ne suis pas votre ennemi, au contraire. Considérez moi comme un futur employeur, quand les choses deviendront sérieuses et que j’aurai besoin d’éléments d’élite tels que vous pour certaines réalisations. D’ici là, voici 500 crédits pour la visite.

Il conclue sur un rictus :

- vous pourrez loger ici gratuitement, amener aussi des victimes, les murs sont insonorisés et je peux faire disparaître vos proies une fois consommées, le cas échéant. Vous pouvez disposer, je saurai où vous trouver.
Shiranui
   Posté le 11-03-2007 à 16:47:32   



Troyd considéra avec un intérêt certain l'offre d'Anakin. Il ne crachait jamais sur de l'argent facile. Après, tout allait dépendre des boulots qu'il leur proposerait :

"Juste une question : daignerais - tu nous dire où tu t'es procuré le métal gardien dont est constitué ton armure ? ça fait plus de quinze ans que le Leviathan d'Argent n'a pas daigné réapparaître aux yeux des mortels..."
Faerie
   Posté le 11-03-2007 à 17:29:05   



- tiens donc, on m’avait dit que ça datait de vingt ans … il n’est pas réapparu, mais j’ai rassemblé des pièces existantes, disséminées un peu partout. Vous avez intercepté l’une des méthodes de feu Guillaume le Sanguinolent pour récupérer ce métal. J'ai été averti pour ces troisièmes couteaux retrouvés morts non loin d'ici, et surtout sur la façon dont vous les avez tuées. C'était une méthode comme une autre.

Il passa sous silence les autres méthodes.

- ce n’est pas vraiment une armure, donc il n’y a pas besoin de vingt kilos de métal pour m’immuniser au Néant, c’est un procédé unique que je vous aurais expliqué si j’en avais eu la patience, ce qui n’est pas le cas. L’ironie, c’est que ce fou de Guillaume n’avait pas besoin de cette protection contre les lames du Néant, initialement, ça par contre, le moment venu vous comprendrez son véritable usage, vu que j’ai repris ses affaires courantes, et que ça fait partie d'une future coopération entre nous, qui nous sera à autant lucrative que divertissante.

Il cessa de les regarder et fit se lever Faerie, saisissant doucement son visage à deux mains pour qu’elle le regarde dans les yeux.

- j’ai une surprise pour toi, Francesca. Tu ne devineras pas laquelle, forcément, sinon ce ne serait pas une surprise.

Il lui voua un sourire ambigu, attendant qu’elle lui réponde, ce qu’elle préférait éviter, évitant de trop respirer, et comme dans ce cas là il n’était pas pressé, ils en avaient bien pour quelques minutes à se regarder dans le blanc de l’œil …

Etait-ce dû à Anakin ? Toujours est-il qu’un autre clone de Guillaume le Sanguinolent sembla surgir de nulle part et s’adressa à Troyd et Bloorane.

- si vous voulez bien me suivre …

Pour l’heure, Anakin ne les calculait plus, à moins qu’ils aient d’autres questions, qu’ils prennent racine ou qu’ils tentent de partir avec Faerie …
Shiranui
   Posté le 11-03-2007 à 21:35:23   



"Plus de quinze ans ou une vingtaine d'années... Quelle importance... Bon, moi je me casse, j'ai pas envie de pourrir dans ce trou à rats. A un de ces jours."

Serrant son aïumirie contre lui, Troyd se fit aussitôt rapatrier vers Algo, débarassant ses interlocuteurs de sa présence.
Faerie
   Posté le 12-03-2007 à 20:00:15   



- lâchez moi.

Ce fut chose faite, elle cacha sa surprise et se retourna vers Troyd Markios, mais il était déjà parti. Il avait dû estimé qu’il l’avait suffisamment guidée, et il avait tiré sa révérence sans la calculer. C’était ainsi, quand on était du coté du Néant, on ne pouvait compter que sur soi, vu que finalement le reste n’était qu’illusion. Qu’en était-il pour Eriel ? Il faudrait qu’elle cerne sa relation avec l’ange.

En attendant, loin d’être dépitée par le départ abrupt de Troyd, Faerie eut un sourire énigmatique, et sachant ce qu’il lui avait dit la toute première fois, qu’il pouvait la voir, elle murmura :

- à bientôt, Troyd Markios.

Avait-elle manqué un épisode ? Bloorane aussi était parti. Cet être était un mystère ambulant, lui aussi.

Elle se tourna vers Anakin, vers cet être qui pouvait lui aussi la massacrer sans sourciller, et lui parla sur un ton impatient :

- et moi, je suis quoi ? Une employée ? Une bénévole ? une esclave ?

Après tout, il avait payé Troyd et Bloorane, mais pas elle.



L’attitude de Francesca fit naître un demi sourire sur les lèvres d’Anakin.

- la surprise que je te réserve va te payer largement.

A présent qu’ils étaient seuls, Anakin activa une commande par la pensée et le sol se mit à trembler.



Faerie s’aperçut alors qu’ils étaient en train de descendre, que cette salle glauque était une sorte d’ascenseur … puis le fond de la salle, qui n’avait pas de métal, dévoila peu à peu un immense laboratoire dont la pièce où se tenaient la jeune femme et le guerrier légendaire n’était qu’un morceau, une fois au même niveau.

- c’est d’un glauque, mais j’aime bien la tapisserie pourpre.

En fait c’était aussi du métal, des carcasses en ferraille un peu partout et des crocs de boucher, mais aussi des tables de travail, des incubateurs, des unités frigorifiques presque pleines de morceaux de corps, des ordinateurs mis à nus et d’autres machines mystérieuses reliées par des multitudes de câbles. L’œuvre d’un savant fou. A cela s’ajoutait une touche raffinée de tentures, tapisseries, et autres fantaisies d’un pourpre noble. Des rajouts récents. Et ce style … se pouvait-il que …



- la surprise est par ici, dans les anciens appartements de Guillaume, qu’elle a également « habillés ».

Anakin devinait le trouble grandissant de la jeune femme, il le ressentait. Il la guida à l’opposé du laboratoire, passant devant des cobayes pas tout à fait achevés, à l’agonie, pour qui Francesca n’accorda qu’un vague regard curieux. Il aimait bien son état d’esprit, même si physiquement elle ne l’intéressait pas plus que l’autre, et que de toute façon son cœur était pris pour l’éternité.

La partie du laboratoire qu’ils empruntèrent avait été reconvertie en une série de chambres assez luxueuses, et toujours dans un déluge de pourpre. Anakin mena la jeune femme dans une des chambres, et montra le lit à baldaquins en son centre.

- rien de ceci n’a vraiment été calculé, alors j’ai préféré la laisser dormir. Elle est là, où devrais-je dire, tu es là. Surprise.



Faerie aurait pu observer le décor de la chambre, mais son regard était entièrement tourné vers la jeune femme blonde qui dormait d’un sommeil profond dans le lit à Baldaquins. En effet, pour une surprise, c’était une surprise. Elle contemplait sa moitié, la moitié de son esprit qui lui avait été arraché sur Kandar des années plus tôt …

Faerie marcha lentement vers le lit et … se figea, la lame d’un sabrolaser pointé vers sa gorge, faisant obstacle entre elle et … elle.



- c’est elle qui a décoré ces lieux, tu aimes ? Depuis, elle dort de plus en plus, ce n’est pas plus mal parce que vous voir et vous parler pourrait vous détruire toutes les deux, mais si vous ne reformez plus qu’une, elle mourra bientôt. Ho, il suffit juste que tu la touches pour procéder à la fusion, il n’y a qu’un problème.

Il la fit sortir facilement et le sas se referma derrière eux.

- la surprise c’était de te la montrer, pas de permettre la fusion. Ca, ce sera le salaire pour une mission.

Il prit l’épée du Néant et reprit le chemin du laboratoire.

- Ca ne presse pas. Prends l’une des chambres de libre, je te rendrai ton arme quand tu partiras pour la mission.



Elle regarda son employeur partir, l’air mauvais, puis comme elle ne pouvait pas rejoindre sa moitié d’esprit, elle décida d’explorer les lieux. Elle trouverait bien un moyen de parvenir à ses fins. Très peu de temps était passé finalement depuis son arrivée à Traverse, et tant de choses avaient évolué, elle se sentait plus forte, et ce n’était qu’un début.
Faerie
   Posté le 17-03-2007 à 15:43:24   

( HRP : un post de plus de cinq pages word, c’est quasiment une fanfic dans l’histoire^^ )



Faerie s’était enfin retrouvée, c’était une étape importante dans sa vie. Avant même sa future fusion, elle avait le sentiment d’avoir encore évolué. La première chose que fit après ce constat, avant même d’explorer ce lieu paradoxal, ce fut d’aller récupérer son arme.



Anakin était en train de réparer une machine, c’était dans ces moments là qu’il était vraiment lui-même, parce que de tout temps, il s’était davantage entendu avec les machines qu’avec les êtres vivants. Le contraire de son ancien maître.

Il ne pouvait néanmoins s’empêcher de regarder parfois devant lui, rien de précis, le regard flou, se rappelant le passé avec Padmé. Ils lui avaient enlevé, ils l’avaient dressée contre lui mais il la récupérerait, et même si le retour dans le monde des vivants avait affecté sa puissance, il parviendrait à ses fins. Surtout avec son apprentie.

Il remarqua alors que Faerie l’observait.

- il y a un holocron dans la salle d’entraînement. Va trouver ta voie, je viendrai te tester plus tard.



Etait-ce une menace ? Faerie nota néanmoins l’information et fit face à son employeur.

- je viens récupérer mon épée. Je n’anéantirai pas le sas de la chambre de … ma moitié. Dans le cas contraire, vous n’aurez qu’à me tuer, même si vous êtes légèrement affaibli.



A ces mots, Anakin bondit sur ses pieds, ulcéré, et d’une poussée télékinésique, il envoya Faerie valdinguer dans les airs sur quelques mètres. Par chance, elle ne percuta aucun appareil dans sa chute, et parvint quasiment à retomber sur ses pieds.

- ne me pousse pas à bout, Francesca !

Puis il se calma, elle l’avait fait exprès, il le voyait à son sourire, même si elle était un peu sonnée. Il soupira et lui envoya l’épée du Néant dans son fourreau par la pensée.

- il y a pire que la mort, et tu le sais. Qui aime bien châtie bien, tu connais aussi. Entraîne-toi, c’est un ordre, et maintenant laisse moi, ma patience a des limites. Ca aussi, tu le sais.

Sur ce il se rassit, et se replongea dans ses souvenirs. Padmé, Padmé …



Le regard perdu d’Anakin, Faerie l’avait déjà vu, c’était celui de l’amour. L’amour, un sentiment tellement stupide, illusoire. La pire des illusions en ce bas monde.

Faerie explora donc cet endroit à la fois vaste et étroit s’il fallait y passer du temps. Comme elle l’avait dit, elle ne tenta pas d’entrer dans la chambre de sa moitié, mais guetta le moindre bruit dedans, en vain. Elle trouva sa chambre à peu près identique aux autres, mais en plus féminine. Elle se dit que c’était une marque d’attention d’elle-même à … elle-même …

Elle trouva ensuite la salle d’entraînement, qui ressemblait un peu à la salle à crochets où Bloorane et elle avaient vu Anakin la première fois, sauf qu’il n’y avait pas de pièces de ferraille. Cette pièce contenait des crochets de boucher montés sur des rails visibles et nombreux, un râtelier d’armes, et une table dans le fond avec un holocron, Faerie en avait déjà vu en souvenir quand elle ne formait qu’un avec l’esprit d’Anakin.

- une petite fée sans ailes, dans une boucherie fine …

Elle étudia l’holocron, mais n’apprit pas grand-chose de nouveau. Dans son cas, c’était une question de voie. Alors qu’elle commençait à ressentir la faim, un robot qu’elle identifia parfaitement comme étant un reploid vint lui apporter de quoi se restaurer. Rien d’extatique mais son employeur anticipait les besoins de sa … quoi ? Son employée ? en Contrat à Durée Très Déterminée ?

Qu’importait pour l’heure. Faerie décida de s’entraîner concrètement ensuite. Pas question d’utiliser son épée du néant, elle prit une arme au râtelier, un manche en fer qui faisait jaillir une barre télescopique elle aussi en fer en appuyant sur un bouton poussoir. L’équivalent barbare d’un sabrolaser, quoi. Elle se demanda ensuite comment activer un mécanisme d’entraînement, un pantin, quelque chose comme ça, quand elle vit une marque au sol, un cercle d’un mètre de diamètre en plein milieu de la salle. Elle marcha dessus et aussitôt les crochets se mirent en mouvement, elle sortit du cercle et tout s’arrêta.

D’accord …

Ainsi pour que l’entraînement ait lieu, elle devrait rester dans le cercle, donc quasiment pas d’esquive possible, et elle devrait se concentrer au maximum pour parer les assauts des crochets. Elle resta donc dans le cercle et tout se passa donc comme elle l’avait pensé. Les crochets l’attaquaient à tour de rôle et elle devait se concentrer pour dévier leur trajectoire avec sa barre de fer.

Jusque-là tout allait bien.

Jusque-là, sauf que dans la durée, Faerie ressentit de la fatigue au bout de quelques minutes, d’autant qu’elle ne détruisait pas les crochets cette fois, elle les contrait simplement, et leurs attaques devenaient plus coordonnées, ils étaient plus maniable que les premiers et attaquaient peu à peu en nombre, simultanément. Fatiguée, elle sortit donc du cercle, mais les attaques ne cessèrent pas et elle esquiva de justesse un crochet qui la happa par le col et l’envoya vers le mur le plus près. Cette fois-ci, la jeune femme rebondit sur le mur, les pieds fléchis, encaissant ainsi le choc, elle dégaina son épée du Néant et fonça sur les crochets toujours belliqueux en déclenchant une série d’attaques à la trajectoire plus incisive, et elle les anéantit les uns après les autres. Quand elle s’arrêta, son souffle était court, et elle entendit un applaudissement lent, poli.

C’était Anakin.



- Djem So.

Dit-il. Il fit une pause pendant que Faerie reprenait son souffle en le regardant, et continua :

- quand nous étions fusionnés d’esprit, je t’ai donné la base de la technique de sabrolasers, le Soresu. C’est une technique que je maîtrise plutôt bien et c’était amplement suffisant pour te défaire d’ennemis d’un monde aussi primitif que Kandar, et même ...

Il faillit mentionner Alia, mais ce n’était pas le moment de distraire son apprentie. Ni de la motiver.

- le Soresu est la technique défensive par excellence, d’ailleurs mon ancien maître m’a vaincu en utilisant cette technique qu’il maîtrisait comme nul autre que lui.

A l’évocation de ce duel, il ferma son poing ganté et eut une grimace de haine.

- sauf que je n’avais pas fermé l’œil depuis des jours et des jours avant notre duel, sinon je l’aurais battu !

Il se calma derechef et regarda à nouveau Faerie, toujours silencieuse, et qui avait repris ses forces.

- tu viens de commencer à t’ouvrir au Djem So contre ces crochets, une technique plus offensive que le Soresu, et bien plus redoutable qui transforme le sabrolaser en arme offensive. la paix par une puissance de feu supérieure, tel pourrait être notre credo, car je suis sans pareil dans la maîtrise du Djem So, enfin, je le serais à nouveau bientôt. D’ici là …

Il tendit sa main gantée et attira à lui une des barres rétractables qu’il enclencha.

- j’en sais assez pour te montrer la voie. En garde.

Dit-il en faisant face à son apprentie, qui accepta aussitôt ce défi, rengainant son épée du Néant au profit de la barre de fer.



Faerie s’écroula pour la énième fois. Son adversaire était un démon qui trouvait la faille immanquablement dans sa défense et contre attaquait aussitôt, lui faisant mal sans ressentir la moindre pitié. Quoique … la jeune femme grimaça en se tenant le bras là où elle avait été touchée en dernier. Son muscle était endolori, mais à bien y réfléchir, il n’avait meurtri que sa chair, s’il l’avait voulu, il lui aurait brisé des os.

- vous êtes trop fort pour moi …



- c’est incontestable, mais c’est surtout parce que tu vois les coups arriver, mais tu ne fais que ça. Tu n’anticipes pas. Ne t’y trompe pas, je ne suis plus un jedi, je suis un seigneur Sith, mais en englobant toute la Force, j’anticipe mieux que quiconque, je sens, j’entends, je ressens les palpitations cardiaques, même l’engrenage d’une machine, et même l’aura d’un esprit. Si tu veux rester mon apprentie, tu vas devoir progresser plus vite que ça. Relève-toi et attaque moi avant que je t’achève.

Ce qu’elle fit, mais comme prévu, il para sans problème le coup et le frappa d’un coup de pied dans le ventre, l’envoyant à nouveau sur le sol en métal.

- c’est tout ce que tu peux faire ? C’est comme ça que tu espères te venger d’Alia ?



A ces mots, à l’évocation de son ennemie mortelle, Faerie vit rouge, elle se redressa d’un bond. Un instant elle était gisante, l’autre instant debout. Elle se concentra et régénéra ses blessure, avant d’attaquer sans répit Anakin, l’amenant même à reculer, mais il para tous ses assauts, la désarma et la plaqua dos à lui, la barre de fer lui écrasant presque la trachée. Néanmoins, elle ne renonça pas et à l’aveuglette, elle l’agrippa là où ça faisait très mal, à l’entrejambe.



Anakin grimaça de douleur.

- traînée !

Il résista à l’envie de lui broyer la gorge et se contenta de lui envoyer un direct en pleine figure, l’envoyant heurter le mur d’en face, mais de toutes ses forces et vit la jeune femme s’écrouler, et ne plus bouger. Pendant un instant, il crut qu’il l’avait tuée, elle aussi, puis il la vit tourner la tête vers lui, la lèvre inférieure en sang mais le regard toujours aussi vindicatif. Il eut un rictus alors qu’elle régénérait sa blessure.

- une bien belle démonstration de haine, Francesca, tu n’es pas complètement inutile finalement, mais ce ne sera pas suffisant. Je vais m’absenter quelques heures, mais à mon retour, je veux que tu aies progressé. Pour ce faire, je vais te donner une motivation supplémentaire, et de taille. Suis moi.



Avait-elle bien entendu ? Il voulait qu’elle passe à un niveau de maîtrise supérieur en quelques heures ? Il était complètement fou … Elle devait lui dire quelque chose, alors qu’elle le suivait.

- je ne m’appelle pas Francesca, mais Faerie.

Voila, elle avait dit … quelque chose …

Il sourit mais ne répondit rien, et ils arrivèrent dans une chambre froide qui méritait bien son nom, elle était froide. Elle vit alors ce qui refroidissait l’air, d’étranges créatures prostrées dans un coin, comme endormies, des humanoïdes à la chair bleuâtre et flasque, sans visage, une laisse autour du cou et un lien de fer les reliant aux murs. Ils s’éveillèrent, et elle s’aperçut qu’ils avaient peur d’Anakin, mais qu’ils la regardaient avec envie. Elle s’aperçut aussi qu’il lui avait à nouveau pris son épée du Néant. Ca devenait une habitude. ><



- pour moi, tu seras toujours Francesca.

Puis il regarda les créatures qui gardaient leurs distances vis-à-vis de lui.

- ce sont des collants. Ils sont asexués, mais ont tendance à coller aux être vivants pour leur absorber leur chaleur. Ca ne tue pas mais ce n’est pas un contact agréable, et encore plus pour les gens comme toi.

Evidemment, il connaissait la plus grande peur de Faerie, et vit son regard effrayé, même si elle essayait de se dominer.

- voila comment ça va se passer. Pendant dix minutes, leur laisse se détend et ils peuvent aller au centre de la salle, puis elle les attire à nouveau vers les murs pendant cinq minutes. Si tu es censée, tu resteras donc au centre de la salle, sachant que de toute façon tu ne peux ni les tuer, ni véritablement les assommer. Tu devras donc te battre pendant dix minutes et tu auras cinq minutes de repos, et ainsi de suite. Deux options, tu les repousses le temps que je revienne, ou ils finiront par te coller à la peau, et je sais que tu n’apprécieras pas leur contact glacé. A tout à l’heure, Francesca.



Non, ce n’était pas possible, il ne pouvait pas lui faire subir ça. Même ses anciens maîtres ne lui avaient jamais fait subir ça. Elle se jetta donc sur lui en criant pour lui reprendre son épée du Néant, avec qui elle pourrait tuer les collants, mais il la repoussa aisément, fit un pas en dehors de la salle avant que le sas se referme, la laissant seule avec ces créatures.

- je te tuerai, je te tuerai !

Ce disant, elle se jeta sur le sas qu’elle tambourina, avant de se rendre compte que c’était une erreur. Anakin n’était plus là, et un collant lui sauta dessus, elle se réfugia hors d’atteinte, au centre de la salle, mais elle fut frôlée au bras et ressentit la morsure du froid.

Et elle avait été juste frôlée …

Grimaçant de dégoût, elle brandit sa barre de fer, se mettant en garde, encerclée de collants qui la regardaient toujours avec désir. Pour le coup, elle aurait préféré que ce fut de désir charnel, et qu’ils ne fussent pas glacés … les collants tiraient contre leur laisse pour rejoindre Faerie, quand ladite laisse se détendit comme prévu et trois d’entre eux lui sautèrent dessus, mais sans intelligence. Faerie en intercepta deux à la tête d’une seule parade avant de repousser le troisième d’un coup en plein thorax. Ils allaient certainement s’adapter à leur proie, et dix minutes de combat non stop, c’était long.

Un autre attaqua et Faerie le cueillit en pleine mâchoire, mais elle n’entendit aucun craquement.

- mais de quoi ils sont faits ? oO

Il lui semblait que les collants étaient avaient du caoutchouc à la place des os et des nerfs. Ca n’arrangeait pas sa situation. D’autres eurent des velléités d’attaque et Faerie se remit en garde aussitôt, tournant sur elle-même pour éviter le plus possible toute attaque dans son dos. Ne pas se contenter de voir, il en avait de bonnes, Anakin. Ressentir … il fallait déjà qu’elle calme les battements de son cœur …

Les dix minutes passèrent lentement, à parer, à contre-attaquer, à réagir au quart de tour, et ce n’était qu’un préambule, les collants ne ressentaient pas vraiment la douleur et ils se faisaient de plus en plus hardis, de plus en plus solidaires.

Faerie reprenait son souffle pendant ces quelques minutes où les créatures ne pouvaient l’atteindre. C’est alors que le mot « Apprentie » revint à son esprit, alors que sa colère l’avait occulté auparavant. Anakin la considérait comme son apprentie. Pourquoi elle ? Parce qu’elle lui avait servi d’hôte, sur Kandar ? Elle lui poserait la question avant de le tuer. D’ici là, elle allait devoir s’ouvrir à une certaine technique si elle voulait continuer à échapper au contact glacial des collants.

Elle fit le vide dans son esprit et tenta de ressentir la présence des créatures, plutôt que de les voir … avec le froid qu’ils dégageaient, ce ne serait pas si dur que ça, à priori.

Elle chassa le "à priori" de son esprit, determinée à se surpasser pour atteindre son but.
Faerie
   Posté le 20-03-2007 à 23:03:00   



Anakin se trompait, elle ne progresserait pas ainsi, c’eut été trop rapide, inconcevable. Elle se sortirait de cette situation mais pas par la violence. A la fin du deuxième assaut donc, Faerie repéra le collant qui coordonnait les assauts. Ils n’avaient pas de bouche, ils devaient donc communiquer par télépathie. Elle se tourna vers lui.

- vous voulez de la chaleur ? Obéissez moi, et je vous en donnerai plus que vous auriez sur dix corps. Sur cent corps.

Une autosuggestion basée sur la sincérité. Le collant la regarda fixement, puis il se mit à genoux respectueusement, comme il l’aurait fait pour Anakin. Les autres l’imitèrent aussitôt. Elle avait réussi.

- gelez cette porte, je vais revenir avec de quoi vous libérer.

Ils obéirent et s’agglutinèrent sur le sas, il devenait évident que ces créatures étaient plus subtiles qu’elle l’avait cru. Bientôt un déclic se déclencha dans le sas qui s’ouvrit à moitié, mais assez pour que Faerie passe. Comme elle le pensait, Anakin avait simplement laissé son épée du Néant sur l’ersatz de meuble ou étaient contenus des toges grises. Elle s’en vêtit d’une, rejoignit les collants, et les délivra avec son épée du Néant.

- mettez ça et suivez moi.

Les collants enfilèrent chacun une toge et suivirent docilement la jeune femme qui les conduisit dans la salle des générateurs où il régnait une chaleur intense, aussitôt les collants enlevèrent leur toge et se collèrent avec plaisir aux machines blindées brûlantes.

- quand vous serez repus, rhabillez vous et venez me rejoindre.

Pendant ce temps, elle alla consulter l’ordinateur d’Anakin, protégé par un mot de passe. Elle s’assit et réfléchit. Cinq mots minimum, dix maximum, des millions de possibilités.

Elle entra « Padmé » et accéda aux données. Halala …

***

Une heure plus tard, Faerie terminait sa lecture édifiante quand les collants la rejoignirent, ils semblaient plus droits qu’avant, un peu plus forts et surtout ils l’avaient en haute estime. C’était sûrement grâce à eux que la lumière avait un peu baissé d’intensité …

- nous allons partir semer un peu le chaos.

A ce moment là, Faerie la vit arriver vers elle, portant une mallette vide. Elle se précipita sur elle et lui toucha les bras. Et rien ne se passa.



- bonjour toi. Non, ça ne marche pas comme ça, il te taquinait, mais on fusionnera à nouveau. Qu’est-ce que je voulais dire … ha oui, avant de semer le chaos, je prends les affaires importantes et on bouge, il n’a pas envoyé le signal, il faut donc partir.

Ce disant, elle vida l’ensemble informatique de ses données et les mit dans des unités de mémoire autonomes avant de les placer dans la mallette.

- on prend les collants et les clones oui. Quoi ? Je suis décoiffée ?



Cette Faerie était tellement étonnante, tellement vive et indépendante, Faerie ressentit cruellement ce qu’on lui avait enlevé sur Kandar, cette moitié qui s’agitait autour d’elle. Elle la récupérait, elle redeviendrait une. Mais pourquoi partir ? Elle se posa la question, mais suivit le mouvement. Vivement qu’elle fusionne avec elle-même.
Faerie
   Posté le 24-03-2007 à 23:27:18   



Anakin arriva à ce moment là, en râlant.

- j’étais pas censé revenir ici, cette gate de secours a encore des problèmes d’aiguillage. ><

Il regarda alors les deux Faerie, l’une étant plus active que l’autre, mais la dernière étant entourée de collants à ses ordres …

- tu as réussi l’épreuve, Faerie, bravo. Tu peux garder ces créatures à ton service si tu veux.

Il se tourna ensuite vers la Faerie blonde.

- une bonne initiative, on déménage d’ici en effet. J’ai malencontreusement tué ce paranoïaque de Matarael, tout ça parce qu’il n’a pas cru à mon idée pourtant ingénieuse d’ailes d’anges. Dommage, je le voyais bien à mes ordres, je n’ai pas du jouer sa corde sensible. Qu’importe. Cet endroit n’est donc plus sur pour nous, et de toute façon, c’était trop petit, et trop malodorant.



Pour la première fois de sa vie, Faerie éprouva un cuisant sentiment de perte en apprenant la mort de Matarael. Non, il était bien trop puissant, il ne pouvait pas mourir ainsi … non, Anakin mentait, ou il sous estimait Matarael. Oui, c’était ça, il l’avait sous estimé, Matarael était toujours vivant et maintenant, la vengeance de l’ange serait à la hauteur de l’offense du seigneur Sith. Se vengerait-il aussi sur Faerie parce qu’elle était obligée de travailler pour Anakin ? Lui enverrait-il Eriel pour la tuer ?

- je vous hais !

Le regard effectivement haineux, Faerie abattit son épée du Néant sur celui qui avait coupé son esprit en deux, qui avait agressé celui qui l’avait sauvée des griffes de Drikona. Anakin était-il distrait par les récents événements ? Ne voyait-il pas son employée comme une menace, avec son immunité au Néant ? En tout cas il ne réagit pas, mais regarda avec étonnement son avant-bras droit tranché un peu avant le coude. Quasiment au même endroit que la blessure infligé par le comte Dooku …

- votre tour de passe passe contre le Néant est terminé.



Faerie avait anéanti son avant-bras, lui qui portait un gant de cuir en souvenir de son passé, cette fois il aurait à nouveau besoin d’une prothèse. Faerie, elle avait commencé à drainer l’esprit de sa moitié indépendante dès qu’elle était arrivée au laboratoire, et elle ne s’en rendait pas compte … mais il ne pouvait tolérer un tel affront, aussi activa-t-il son sabrolaser, la colère montant en lui.

- œil pour œil, dent pour dent ?

En fait, sur le moment, il ne comptait pas la mutiler à son tour, mais la tuer, tout simplement. Il s’avança donc sur elle, annihila la défense de la jeune femme et lui porta un coup mortel.

Sauf que ce n’est pas elle qu’il toucha. Du moins, pas tout à fait elle ...



Elle avait assisté à la scène, partagée entre Anakin qui l’avait réveillée et sa moitié qui ne l’appréciait pas, elle, sachant ce que les paroles d’Anakin allaient déclencher chez la Faerie d’origine. Elle savait aussi que son esprit retournait peu à peu à l’originale, mais n’en éprouvait pas de peur, plutôt le sentiment qu’elle avait attendu ce moment des années, ce qui était le cas.

Par contre, elle eut peur quand elle comprit qu’Anakin allait tuer Faerie dans un instant de colère. Ce ne serait pas la première fois. Elle s’interposa quand le seigneur Sith donna son coup de grâce et la lame laser entra dans son dos pour ressortir de l’autre coté, la transperçant de part en part. Elle s’effondra dans … ses bras ?

Elle sentait la vie la quitter et eut un pâle sourire.

- pas de larmes, je nous ai juste sauvés la vie. N’oublie pas mon pouvoir, plus tard … les rêves, les rêves ...

Son corps se désagrégea alors et sa moitié d'esprit fut entièrement absorbée par Faerie.



Faerie ne pensait pas qu’Anakin tenterait de la tuer, il avait besoin d’elle pour traquer l’imitateur qu’il n’avait pas pu éliminer lui-même quand il en avait eu l’occasion. Mais avec la colère, le seigneur Sith avait oublié ça et c’est avec surprise qu’elle vit sa moitié se sacrifier. Elle ne comprit véritablement le sens de ses derniers mots que quand la Fusion eut lieu, au moment où elle s’y attendait le moins, ou elle pensait que tout était terminé.

- je … je …

Faerie ne formait à nouveau plus qu’une, et en même temps, elle se sentait vidée de ses forces, en état de choc alors qu’elle était à la merci d’Anakin, mais elle ne pouvait rien faire, juste se sentir sombrer dans l’inconscience ...

Les collants n’avaient pas réagi, ce qui signifiait que l’autorité d’Anakin était supérieure à celle de Faerie, et cette dernière n’ayant plus besoin de lui pour fusionner, il allait sûrement la tuer … ce fut sa dernière pensée avant qu’elle s’évanouisse.



Anakin, à nouveau calmé, regarda la conséquence de son acte, alors que Faerie réunifiée sombrait dans un profond sommeil. Il n’avait pas prévu un tel enchaînement, mais quelque part, ça ne changeait rien à ses projets. En effet, la transformation de Faerie allait commencer, et c’était par ce biais qu’il la tiendrait sous sa domination. Il la regarda un instant avec mépris. Ho oui, il allait l’aider à bloquer le processus …

- quand je pense que …

Il regardait son moignon de bras. Ainsi les travaux de Guillaume sur le métal gardien étaient une chimère … il avait vraiment failli mourir face à Matarael donc, et ce n’était que partie remise. Il lui fallait à tout prix réussir la quête de sa vie, et il n’y parviendrait que s’il mettait d’abord un terme à l’existence de Guillaume l’imitateur …

Anakin était davantage un homme d’action que de réflexion, il poursuivit le départ de la base entamé par Faerie la blonde. Pendant que ses clones emportaient tout le matériel important, ainsi que Faerie qui faisait un peu partie des meubles à présent, il apprit que Traverse était envahie d’innombrables heartless. Le coin devait donc grouiller de sans destin, une autre bonne raison de quitter les lieux.

Après son départ, un genre de mélasse ou de ciment, qui en séchant devenait plus dure que de la pierre, recouvrirait entièrement ces lieux, et ne resterait donc qu’un clone de Guillaume le Sanguinolent et quelques modèles de rechange pour tenir l’auberge, une bonne rente.

Le seigneur Sith programma donc tout ça et fut le dernier à franchir la gate qui le conduisit à son antre principale, sur Meta-Terra.