| | | | | | | | Paine | | Nature sensible... | | Rôdeur du Chêne |  |  |
|  Posté le 27-11-2007 à 11:25:13   
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Située dans les Montagnes Rocheuses, interdite d'accès à la fois par le relief et par un périmètre de sécurité impressionnant, cette base militaire abrite les plus grands scientifiques de ce monde, qui travaillent d'arrache pieds dans le développement d'armes dernier cri.
Il semblerait que l'essentiel du complexe soit souterrain, car l'accès principal est taillé dans la roche à flanc de montagne, le tout entouré par un immense lac.
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Personnage dans le RP : Caleen Son thème
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| | Midian | | Killing Polichinelle. | | Sans-Destin |  |  |
| Posté le 10-12-2007 à 20:07:30 
| Ok, désolé, je hais le hrp gratuit comme ça mais bon...
J'allais pour recopier tout ça et écrire chez moi mais euh je sais pas moi, il fait jour, nuit ? La gate me transporte à quel endroit exactement ?
Loin de moi l'idée d'être méchant, je me dis juste que j'aimerais malgré mes problèmes commencer ENFIN cette mission ^^
Donc si je pouvais avoir de plus amples détails ce serait sympathique s'il vous plaît.
Paine ? Mimi ? Yno Oo ? ... Bon euh... Shira ?! QUELQU'UN !!!!!
*schyzo phase*
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My Mind. His Mind. |
| | Yno | | Le doute m'envahit, tandis que cett | | Légende |  |
| Posté le 10-12-2007 à 21:35:34 
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Dans la pénombre qu’offrait la fin de la journée, une Gate s’ouvrit près d’un petit canot reposant sur l’eau du Lac et attacher à un piquet…
Au loin, des lumière signalait la Base militaire mais aussi le faite qu’elle était surveillée...
((Good luck  ^^ ))
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Fiche Lili/Thème
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| | Midian | | Killing Polichinelle. | | Sans-Destin | | |
| Posté le 20-02-2008 à 19:18:06
| Je leva les yeux au ciel. Le temps était doux.
Midian se calla dans la barque, allongé, absorbé par les cieux rougeoyants. Il s'endormit un cigarette à la bouche et des rêves pleins la tête.
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My Mind. His Mind. |
| | Yno | | Le doute m'envahit, tandis que cett | | Légende | |
| Posté le 23-02-2008 à 15:19:42
| (Chose promit chose due )
Alors que le sans destin fume tranquillement, il peut se sentir de plus en plus mouillée, comme si la barque qui le menait vers l'île se mettait à couler...
Chose qui était en faite exacte...
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Fiche Lili/Thème
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| | Midian | | Killing Polichinelle. | | Sans-Destin | | |
| Posté le 29-02-2008 à 18:15:25
| Je sursautai d’un coup, j’avais le dos trempé. Qu’est-ce que ? Je me levai d’un bond et de l’eau recouvrit mes chevilles. Merde ! Saleté de barque moisie ! Comment n’ai-je pas pu voir… ce… cette… rah !
Il sortit exaspérer, se secoua le dos et décida de marcher un peu en quête d’idées.
Il y avait, ici et là, partout autour de lui, d’immenses pins élégants de puissance. Cachés au milieu de leurs branches, divers petits animaux que l’on sentait courir le long de leur écorce. Nichés un peu plus en hauteur, un peu plus en sûreté, quelques oisillons faiblards au chant cristallin. Il devait y avoir, survolant ces arbres majestueux, de féroces rapaces au vol lourd et impérieux, surveillant attentivement la beauté de la forêt ainsi que de sévères miradors qui garderaient un œil sur un précieux trésor.
La tête dans les nuages, il aperçut un écureuil roux avec lequel il tenta de discuter, mais ce dernier n’était point bavard. Il reconnut également le chant du Colibri et de la Mésange ainsi que le sifflement du Pluvier. Il surprit même un paresseux Harfang des neiges, haut perché, en plein sommeil.
Absorbé par la pureté que dégageait ce géant des montagnes enneigées, je décidai de l’imiter. Ainsi, je m’adossai à l’arbre et me perdit dans mes pensées. Autour de moi s’embrassait le rouge, le rose et le mauve toujours noyés et dilués dans cet amas de blanc, calme et reposant. Il n’y avait que dans la nature que je trouvais cette couleur autrement que haïssable.
Je laissai le parfum des cloches bleues, des pink plumes et la beauté de la northern grass m’enivrer.
Puis soudain, je reconnus une plante qui, à première vue, n’avait rien à faire ici. Je la connaissais bien pour m’en être occupé sur plusieurs mètres d’exploitation chez moi…
Sativa. Sativa, ma déesse, que fais-tu ici ? Tes feuilles affaiblies, brisées par le froid et abandonnées à la solitude… Qui est le fou qui a osé te négliger avec autant de mépris ? Crois-moi, jolie fleur, si je le retrouve, je te ramènerais ses entrailles comme engrais.
La Sativa, la fleur des Dieux, la fleur du Mal suivant de quel côté nous étions, celui du pontife ou de l’hérétique. Je lui arrachai tendrement une de ses têtes, l’effrita doucement et la fuma sur le champ.
Tout parût alors plus beau. Le chant des oiseaux plus cristallin, je réussissais à percevoir les petits animaux dans leur hâte, je ressentais l’essence même de cette forêt. Ces pins… Ces pins étaient vraiment immenses… Immenses… Ces pins ! Midian se retourna brusquement et examina l’arbre de haut en bas, l’air soucieux. Puis un sourire recouvrit son visage, il caressa l’écorce du géant et continua à l’admirer.
« Merci petit sapin rouge » chuchotait-il « Merci. ».
Son couteau s’enfonça violemment dans l’arbre, déchirant durement l’intérieur de ce pauvre être. Il tourna une fois dans un sens, puis deux dans l’autre, alors seulement il retira sa lame de laquelle s’écoula un épais liquide foncé, la résine. Midian s’excusa humblement devant l’être qu’il avait blessé mais le remercia avidement. Il se mit enfin à l’ouvrage, sifflotant un air presque joyeux. Il recouvrit plusieurs feuilles de cette résine qui pouvait servir de colle et appliqua le tout sur la faille de la barque.
Je relevai la tête, fier de mon ouvrage. Le couché de soleil avait fait son chemin et la nuit l’avait supplantée. Il était sûrement temps de partir… ah oui ! Chercher ces foutues informations sur ce maudit Phanon. Je remis la barque à l’eau, vérifiai sa stabilité, m’y installa et partit en direction de l’île.
Il tâtonna sa poche intérieure avant de partir pour être sûr d’avoir avec lui une petite dose de Sativa. Partant victorieux, une nouvelle cigarette divine en bouche, il était prêt à tuer, à torturer, à mourir… Sa tempe commençait légèrement à chauffer et sa concentration, ses sens étaient devenus très sensibles. Il prit alors de son sneak ces fameuses « jumelles » et analysa soigneusement la rive opposée.
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My Mind. His Mind. |
| | Midian | | Killing Polichinelle. | | Sans-Destin | | |
| Posté le 05-03-2008 à 16:33:42
| Le seul accès à la structure semblait être un tunnel, une gorge énorme qui s’étendait tout à l’intérieur de l’île. Elle était protégée par deux postes de gardes creusés dans la montagne et lourdement armés. Il y avait également sur un des côtés un… camion armé lui aussi et avec une dizaine d’hommes que l’on pouvait deviner à son bord. Sur le reste du large patrouillaient plusieurs maîtres chiens, chacun semblant avoir sa zone à contrôler. Les lumières de l’entrée principale ne permettaient aucune discrétion, à l’inverse du reste de la rive, plongé dans la peine ombre.
Le chois fut donc rapide et mon cœur battait déjà à l’idée de l’acte que j’allais accomplir.
Il rama en rythme et calmement pour ne pas trop bousculer l’eau. Arrivé au plus près de ce que la discrétion permettait, il se laissa glisser dans le liquide noirâtre et finit par rejoindre la rive en nage sous-marine, ne laissant sortir sa tête que pour prendre une rapide bouffée d’air.
Englué dans la puanteur d’une eau pesante, fourbe pantin du destin et sadique geôlière de toutes ses âmes que j’apercevais, plombées par la mort au fond de cette abime obscure ; ces âmes maudites qui me chatouillaient de leurs doigts glaciales pour m’enterrer à leurs côtés.
J’eus un rictus dans l’eau : ma mort ne sera jamais aussi pitoyable.
Il agrippa doucement l’herbe de la rive et ne laissa apparaitre que deux yeux sombres obnubilés par une unique pulsion clair et bruyante qui retentissait comme un signal électrique à chaque fois que son cœur lui rappelait qu’il était en vie.
Deux bottes en cuir se postèrent à côté de son visage, un sifflement retentit, Midian disparut.
L’homme semblait assez jeune. Bien constitué, étroitement habillé dans son uniforme, il portait en lui quelques traits sévères. Jim… Etait-ce son nom ? Il semblait appeler un dénommé « Jim ». Ah et voilà le gros Jim arriver. Un vieux chien de berger, usé par le service et engraissé par son maître qui devait manger par procuration. Il y avait d’intéressantes similitudes entre le chien et le militaire. Ce dernier venait de s’allumer une cigarette et le visage alors éclairé une fraction de secondes par les flammes avait révélé une lassitude poignante, un ennui profond et triste.
« Je viens te délivrer… » Chuchota l’Enfer.
Ce lent et désagréable poison qu’est la vie avait abimé son visage, creusé sa souffrance. Les traits éreintés, l’homme paraissait affligé de dix ans de trop. Il avait sûrement cette femme à regretter et ces deux enfants à aimer… Ce pincement au cœur toujours présent, cette crainte ultime de ne plus jamais les revoir.
Il devait sûrement connaître ces nuits, enfouit dans la dureté de l’oreiller et noyé dans ses larmes, détruit un moment par la peur d’oublier leurs visages.
Désolé bonhomme.
Midian sortit de l’eau en un mouvement subtil, le militaire était à quelques pas. L’homme préoccupé n’entendit rien et son chien courrait déjà plus loin. Il marcha soigneusement dans ses pas, adopta sa posture, perçut son eau de Cologne, se sentit lui… un instant… puis l’étrangla. Un bras bloquait impitoyablement sa tête tandis que l’autre lui ôtait avec force chaque soupçon de vie. Il avait bien sûr tenté de fuir, le drôle, de se débattre et même de crier ! Mais il ne sortit de sa gorge qu’un pathétique sifflement simplement bon à rappeler son chien près de lui.
La bête nous regarda tour à tour, blessé par le dernier regard de son maître qu’elle sentait partir et horrifié par mon sourire, sûrement emplis de folie. L’animal aboya bien une fois ou deux lorsque dans un dernier recours, l’homme tendit sa main vers lui. Cependant, rien d’alarmant. Ses mouvements se précipitèrent et devinrent plus saccadés et brutaux pour finalement rendre son corps à la douce immobilité de la mort. Je ne quittais pas des yeux la bête qui avait sortit ses crocs et qui grognait à présent « vengeance ». Je sortis doucement mon couteau derrière mon dos et la fixa avec férocité, empoignant encore le crâne de son pauvre maître. Le chien s’allongea, porta ses pattes à ses yeux et gémit. Je ramassai sa drôle de cigarette et consommai ses dernières bouffées. Pas mauvaise.
Il laissa alors ce corps de plus pourrir les fonds de ce lac ignoble, ayant pris soin au préalable de prendre ses vêtements et d’ajuster sa personne pour lui ressembler le plus possible. Il continua alors le tour de garde jusqu’à ce que l’on vienne prendre la relève.
Edité le 06-03-2008 à 14:15:11 par Midian
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