Sujet :

La Salle du Dernier Recours

Khaotil
   Posté le 17-09-2005 à 16:50:08   



Au plus profond du Pont Inférieur, en passant par un accès protégé et camouflé, se trouve cette grande salle dont l'existance est connue de quelques personnes seulement.

Dans ce grand hall sont alignés, les uns derrière les autres, par centaines, des containers cryogéniques où sont conservés...des Sans-Destin.
Certains sont ici suite à leurs blessures quasi-mortelles sur le champ de bataille, et attendent d'être soignés; d'autre ont été victimes d'une malédiction ou d'un poison particulièrement violent, et sont ainsi endormis en attendant de trouver un moyen de les soigner; la plupart sont atteints à un stade extrêmement avancé du Mal de l'Air Noir; d'autres enfin, ne sont plus vraiment vivants, le lien tenu retenant leur âme à leur corps s'étant brisé...
Khaotil
   Posté le 17-09-2005 à 16:53:42   



Deux examinateurs arrivèrent dans la salle, tenant dans une civière Arkios Terradiel, les yeux clos et le peau blême. Ils le placèrent dans un container vide, et lancèrent la procédure de cryogénisation.

La surface vitrée se referma, et une épaisse brume blanchâtre se dispersa tout autour du corps d'Arkios. Puis enfin, une douce lueur bleue émana du container, qui transporté par un bras mécanique, fut rangé au milieu de tous les autres...
Membre désinscrit
   Posté le 17-09-2005 à 19:47:01   

((HJ : Merci!))
Khaotil
   Posté le 17-09-2005 à 19:51:54   

((hj: de rien! ))



"- Et un de plus...marmonna l'un des deux examinateurs. Tu sais ce qu'il a eu celui-là?
- Non, pas vraiment, une attaque psychique je crois, répondit l'autre. On peut pas faire grand chose, juste attendre qu'il veuille bien revenir...
- Comme si c'était si simple...
- Ouais, tu l'as dit...Ha, Lua m'appelle, à plus tard.
- A plus tard..."

Le deuxième examinateur resta sur place, à observer un moment les containers, puis repartit faire sa ronde.
Membre désinscrit
   Posté le 22-09-2005 à 02:43:03   

Jours et nuits se succédèrent suite au coma du presque-homme. Personne n'aurait cru qu'il allait bientôt se réveiller mais il en fut ainsi cinq jours après s'être fait abattu par le monstre. Ses blessures étaient moins sévères qu'il ne l'aurait imaginer mais il avait encore mal à certains endroits. Sortant du container, il regarda autour de lui et fut éffrayer par les corps inanimés qui l'entourait. Il se rendit compte que son bâton avait disparut.
Khaotil
   Posté le 22-09-2005 à 16:17:36   



Un examinateur surveillait les containers un peu plus loin.

"Ha, vous voilà réveillé, constata t'il. Bien, c'est une bonne chose...je vous conseille de retourner dans votre chambre et de prendre un peu de repos."
Membre désinscrit
   Posté le 23-09-2005 à 14:22:41   

Arkios hocha la tête et se dirigea vers la sortit, mais il s'arrêta pendant un instant.

"Savez-vous où se trouve mon bâton?"

L'examinateur fit signe que non. Arkios disparut au pas de la porte et se remartérialisa devant sa chambre.
Shiranui
   Posté le 06-01-2006 à 21:13:45   

(il est conseillé de lire ce post en écoutant une musique triste pour en intensifier le dramatisme - je conseille t A t U - Gomenasai )



Amrael, tenant toujours les cheveux et les vêtements de Lyla dans le creux de son bras, pénétra dans la salle remplie d'incubateurs. Les Examinateurs avaient déjà préparé le réceptacle réservé à Lyla.
Tandis qu'il déposait les restes de la jeune fille dans le sarcophage de verre, Amrael ne put s'empêcher aux souffrances qu'elle avait dû endurer avant que la mort ne daigne la libérer...
"Elle était si jeune... Quelle misère..."
C'est dans ces moments-là que son rôle de leader lui était le plus pesant. Une fois à l'intérieur de l'incubateur, les restes de Lyla commencèrent à flotter dans le liquide amniotique et bientôt, le corps de la jeune fille commença à se reconstituer à partir de sa branche ADN, aisément reconnue par la machine à partir d'un de ses cheveux.



"La reconstitution est désormais complète. Croyez - vous vraiment qu'elle reveindra un jour ?
- J'en doute... Mais je tenais à lui offrir une sépulture décente afin de lui rendre sa dignité. A défaut d'être passée de vie à trépas dans la quiétude, puisse-t-elle reposer en paix..."
Shiranui
   Posté le 22-06-2006 à 12:29:50   

Deux brancardiers arrivèrent de l'infirmerie en transportant le corps de Rufus, rejoignant un examinateur qui avait déjà préparé l'incubateur réservé au vampire :



"Un de plus..."

Tandis que l'examinateur procédait à la mise en incubation de Rufus, l'un des brancardiers pensa à voix haute :
"Il paraît que les vampires tombent en poussière en mourant normalement. Peut - être qu'il va revenir celui - là...
- C'est quand la dernière fois que c'est arrivé ?
- Bien avant que je sois là en tout cas..."

Rufus était maintenant installé dans son incubateur, et gardait l'expression de sérénité que Warren était parvenu à lui donner par ses bons soins :

"Bon on décolle. @ + Mec



"C'est cela..."
Shushu
   Posté le 30-09-2006 à 20:04:06   

Avant d'aller à la salle de détentes, elle ne put s'empêcher de passer par ici. la jeune femme entra dans la pièce et regarda l'incubateur où se trouvait Rufus avant de poser sa main dessus.

-Pourquoi tu ne te réveilles pas. Je ne sais plus quoi faire. je ne veux plus être seule. Tu va me prendre pour une fille volage, mais je ne veux jamais plus connaître le grand amour, ça fait trop mal, je veux pas tourner la page, je t'aime toujours tu sais...Je suis désolé Rufus...Dépêche de revenir, s'il te plait...Il faut qu'on parle...Je ne supporte plus la solitude, alors reviens veux-tu...

La jeune fille resta encore un instant à comtempler l'incubateur, avant de se retourner, séchant les quelques larmes qui allaient perler ses joues, et de sortir hors de la pièce. Rien n'avait changé...
Shushu
   Posté le 01-12-2006 à 10:00:36   

Après avoir passé son examen, Alia entra dans la salle. Ell n'était pas venu depuis longtemps. Enfin de compte, elle avait peur d'y venir. Elle avait peur de voir que rien n'avait changé. Et ce fut le cas. Il était toujours là paisible.

Comme la dernière fois, elle posa sa main sur le verre. Elle cherchit un contact quelque chose. Mais rien il n'y avait rien. Soudain la voix claire et mélancolique d'Alia s'éleva dans la pièce.


- Tu ne veux donc pas revenir. Ou tu ne peux pas...

Des larmes perlèrent à nouveau ses joues. Elle n'arrivait plus à s'empêcher de pleurer devat lui. Pourquoi fallait-il qu'ils soient séprés ? Pourquoi. Les questions se bousculaient dans sa tête tandis qu'elle pleurait silencieusement devant l'incubateur de Rufus.

*Je t'aime...Je t'ai toujours aimé dès le premier regard alors pourquoi ? Pourquoi faut-il que tu sois là et que je vives. Je ne peux terejoindre, 'jai trop peur de la mort, je l'ai trop fuis pour accepter çà. J'en ai peur, elle m'a pris trop de gens, et elle m'a pris toi...Alors pouquoi restes-tu donc là sans rien faire ? Pourquoi ne te réveilles-tu donc pas ? J'ai besoin de toi moi...J'ai tellement besoin de toi...*

Alia ferma les yeux avant retirer sa main. Elle tomba à genoux et pleura silencieusement. En fait elle se mordiat la main pour étouffer ses sanglots. Car elle perdait espoir. elle savait que plus le temps passé moins il pourrait revenir et ça la rongeait de l'admettre.

Combien de temps resta-t-elle là ? Surement une heure. Elle restit là immobile, recroquevillée sur elle-même pleurant amèrement cet être perdu. Puis les jambes tremblantes, elle se releva et sortit jetant un dernier regard en direction de l'incubateur avant de se mettre à marcher vite pour atteindre sa chambre.

Shiranui
   Posté le 03-01-2007 à 19:08:11   



Pour la première fois depuis une époque que personne ne parvient à se remémorer, l'alarme de la salle du dernier recours se déclenche. Un signe de vie a été décelé dans l'un des caissons, celui de Rufus pour être plus précis.



"Voilà qui n'est pas arrivé depuis bien longtemps."

L'examinateur fit ouvrir le caisson tandis qu'une équipe de brancardiers débarquait avec une civière pour emmener Rufus en urgence à l'infirmerie.
DarkSquall
   Posté le 03-01-2007 à 23:06:11   

La douleur envahissait Rufus, meme si a ce niveau, on ne pouvait plus parler de douleur, tellement il souffrait. La vie peut faire mal aussi, dans ce cas, le mot "mal" est plus qu'inapproprié, voire carrement obsoléte.

Il ne resipirait pas, l'air qui entrait dans ses poumon semblait stagner, ce qui le faisait souffrir encore plus. Mais il restait surtout une chose, tres urgente. Il avait faim, mais de quelque chose d'autre du sang...
Shiranui
   Posté le 03-01-2007 à 23:17:05   

[Pont Supérieur - Infirmerie]