Sujet : La vie rêvée des anges | | Posté le 26-07-2006 à 16:56:07
| J 'ai commencé cette fiction sur le forum HP, et j 'aime finir ce que j 'entreprends, je vais donc la continuer ici ( faut juste que je transpose le début de mon autre ordi à celui-ci ^^ ). Cette fiction est inspirée d 'une écriture de scénario réalisée pour un devoir surveillé de ciné-audio l 'année dernière. Pour ceux qui connaissent le film "La vie rêvée des anges", malgré le fait que ce soit le même titre, ça n 'a aucun rapport. Le thème de l 'écriture de scénario était "la trace", ce récit raconte donc le destin de quatre adolescents, que la vie a marqué, marque ou marquera... |
| | Posté le 26-07-2006 à 19:39:53
| j'ai hate de lire ca |
| | Posté le 27-07-2006 à 10:10:28
| Je ne connais pas le film (tant mieux d'ailleurs, ça m'aurait influencé à tort sur ton histoire), mais je trouve le titre bien accrocheur, et le thème de ton histoire m'intéresse bien. J'ai aussi hate de lire ça |
| | Posté le 27-07-2006 à 12:18:48
| J 'espère ne pas vous décevoir alors ^^ ---------- Opaque, le ciel est décidé à ne laisser passer qu 'une infime partie des rayons du soleil ; il fait sombre et nuageux au-dessus de Londres. Un envol de corbeaux passe au-dessus du collège Ste Satanesca et s 'envole vers la gauche, en direction de terres au climat plus clément. Devant les grilles du collège, longue bâtisse ressemblant fortement à une ancienne abbaye, des dizaines d 'élèves attendaient déjà le début des cours. Parmi eux, quatre étudiants, quatre adolescents qui ne se distingue pas forcément, mais qui sont à eux seuls quatre preuves que le passé laisse une trace dans l 'avenir, que les erreurs commises ont parfois d 'immenses répercussions, comme la feuille qui tombe sur l 'eau propage des ronds de plus en plus grands, que le fardeau du malheur nous poursuit dans notre vie, et même dans notre mort... |
| | Posté le 28-07-2006 à 17:44:39
| Violaine regarde les oiseaux traverser silencieusement le ciel, elle est assise sur l 'un des murets entourant Ste Satanesca. Ses longs cheveux bruns s 'étalent sur son manteau gris, elle porte des habits simples de couleur mauve ; l 'inexpression de ses yeux vert fait ressentir son teint clair. , et elle caresse machinalement ses lèvres avec une plume noire. Violaine a dix-sept ans, elle est connue sous le pseudonyme d 'Arsenika à cause, ou grâce, de sa maîtrise avancée des poisons et substances dangereuses en tous genres. Personne ne l' appelle par son prénom, car tous lui connaissent ce don, même si sa discrétion ne lui a jamais fait avoir d 'ennuis. C 'est peut être pour cette raison que ce matin, comme tous les matins, elle est assise seule sur ce muret, à regarder les autres vivre sans vraiment être en vie aux yeux des autres. De ses larmes glacées, la pluie se met à tremper la terre. Les élèves cependant ne réagissent pas ; la pluie humidifie leurs cheveux, mouille leur peau, détrempe leurs esprits. Comme si cette eau glacée avait l 'aptitude de tout effacer. Soudain, la sonnerie aigue du collège se fait entendre. La foule des jeunes gens se dirige vers les grilles et se déverse dans la cour. Les adolescents se propagent dans tout l 'établissement, à la fois enthousiastes de se retrouver, et traînant le pas à la seule idée d 'aller en cours. |
| | Posté le 29-07-2006 à 00:23:23
| Pour le moment j'aime beaucoup ^^ , en particulier le style ^^ |
| | Posté le 29-07-2006 à 00:28:45
| Merci c 'est gentil ^^ surtout que ce style là je ne l utilise pas souvent... |
| | Posté le 29-07-2006 à 00:51:04
| Et c'est dommage ^^ . Aussi , va savoir pourquoi quand t'as un perso qui projette de l'acide par ses doigts ( surtout , pour toi ça te viens peut-être comme ça mais moi pour imiter un tel style , faut que je pense un moment pour chaques phrases Oo ) |
| | Posté le 29-07-2006 à 01:03:53
| Ca commence bien! Mais ça me rappelle quelque chose... je crois que tu avais déjà posté cette histoire sur CZ, non ? Enfin, mes souvenirs sont vagues, surtout à une heure du mat' mdr^^ En bref, j'aime bien, vivement la suite |
| | Posté le 29-07-2006 à 11:48:52
| Ikka : je ne réflechis pas forcément beaucoup, en revanche mon truc c 'est de relire souvent mes phrases pour y apporter quelques corrections ^^ Tal' : oui il me semble que je l 'avais mise sur Crash |
| | Posté le 12-10-2006 à 17:08:52
| (( Bon faut que je m 'y remette, je n 'ai pas retrouvé mon script alors je vais le refaire de tête XD )) --------- D 'un rue en contrebas arrive un jeune homme d 'environ 18 ans, visiblement pas très pressé de retourner en cours. Habillé d 'un pantalon noir et d 'une chemise de coton blanc, sa veste sur l 'épaule, sa tenue en dit long sur son caractère. Une frange de cheveux châtains balayant son visage, Virgile se dirige vers les grilles. Pourtant, il n' entre pas dans le collège, et retourne sur ses pas pour se poster en face de Violaine, qui a l 'air encore moins pressée que lui de se rendre en classe. Avec un air à la fois amusé et absent, Vrigile lui adressa un regard " Alors, tu viens ? ". - hummm, il va bien falloir... Elle finit par lui adresser une sorte de sourire, qui ressemblait plus à un sourire moqueur. Mais il fallait connaître Violaine pour la comprendre, Vrigile ne se vexa pas de l 'attitude de son amie, il attrapa même son sac et le lui tendit. Lui tenait le sien par l 'autre main. Ensemble, ils franchirent les grilles. La pluie ne s 'était pas arrêtée, les oiseaux tremblaient, cachés dans les arbres. Une journée de septembre à Londres, une journée de rentrée. Les longs couloirs n 'en finissait pas, les portes numérotées s 'ouvraient, se fermaient. La vie reprenait dans ce collège sans problèmes, le meilleur était passé, le meilleur était présent, mais sera-t 'il source d 'avenir... |
| | Posté le 16-10-2006 à 13:49:05
| J'adore toujours autant , et je trouve que les noms des persos ont la classe XD |
| | Posté le 17-10-2006 à 14:36:21
| J 'avoue, j 'ai piqué Violaine aux "morsures de l 'aube" |
| | Posté le 25-10-2006 à 17:26:55
| Papa, tu nous fait languir là... TT___TT (Laisse-lui le temps de réccupérer internet... -___-" C'est ce que je fais mais c'est loooong.... TT___TT |
| | Posté le 26-10-2006 à 13:49:00
| Flattée de suciter tant de suspens allez je profite d 'une absence de mon chargé de TD pour vous écrire la suite ^^ --------- Les voir traverser les couloirs était assez comique : Violhaine suivait Virgile et tous deux marchaient d 'un pas calculé, presque mécanique. Ils arrivèrent à un couloir jaune pâle, une salle dont la porte était ouverte produisait à elle seule du bruit pour tout le couloir. Quand ils passèrent devant cette classe, une jeune fille, d 'enivron 13 ans, se leva d 'un bond et marcha gaiement vers le seuil. Virgile, se sentant la politesse de s 'arrêter, stoppa, et Violhaine à sa suite en fit de même. Elle était vraiment mignonne, sa tresse d 'un blond d 'enfance sautillait sur son dos quand elle marchait, ses yeux bleus et sa peau fine l apparentait à une petite poupée de cire. Toujours gaie, toujours de bonne humeur, elle semnlait s 'opposer complètement à Violhaine, mais on ne pouvait cependant pas les mettre au même niveau vu la différence d 'âge et de maturité. La jeune Sarah dévorait Virgile des yeux, mais pas comme une jeune femme l' aurait fait, c 'était une sorte d 'admiration contemplative. " Bonjour Virgile ^__^ ". - bonjour Sarah, comment vas-tu ? - très bien merci ! L 'adolescent avait toujours un ton neutre, il n 'était pas trop familier avec elle car il lui savait cette passion enfantine qu 'elle lui vouait. Et il n 'aimait pas vraiment être l 'objet d 'une admiration totale, bien qu 'elle fusse pure et inoffensive. Sarah n 'accorda pas un seul regard à Violhaine, inutilement jalouse qu 'il fut plus en sa compagnie qu 'avec elle. " Nous devons aller en cours... ". - oui je m 'en doute ! A bientôt ! Virgile acquiesa en guise de salut, et repartit vers le fond du couloir où se trouvait enfin leur salle. ------ Violhaine et Virgile constatèrent avec surorise que leur professeur n' était pas encore arrivé, l 'ambiance était gaie et rieuse, parfois un peu trop bruyante. Certains étaient assis sur les tables, d 'autres étaient postés à la fenêtre; cherchant l 'air encore tiède de l 'entre-saison. Virgile se dirigea instinctivement vers une table près d 'une fenêtre innocupée. Violhaine s 'assit à une place qu 'elle semblait prendre tout le temps. Il sortit son calepin, ou il avait écrit une multitude de phrases, des débuts de nouvelle, des récits inachevés. Elle sortit ses affaires sans mot dire, comme si son existence n 'était qu 'une lourde sanction sans remise de peine. Enfin, le professeur arriva. Violahine attrapa son stylo noir, parée pour la prise de notes ; elle jeta un oeil vers Virgile. Le jeune homme était perdu dans son monde, il remarqua à peine la présence du professeur, ses yeux se perdaient dans les mille et une couleurs des feuilles d 'autonne. Son plume ne touchait le papier que pour continuer ses nouvelles. Dans sa léthargie, il tourna son visage et croisa le regard de Violhaine, qui plongea avec lui dans un rêve éveillé. |
| | Posté le 26-10-2006 à 17:05:48
| Le thème est intéressant, l'écriture tout autant mais attention Violaine devient Violhaine voire Violahine^^ |
| | Posté le 27-10-2006 à 12:32:36
| Vivement la suite |
| | Posté le 28-10-2006 à 12:38:41
| Non son nom est bien Violhaine ^^ défois je fais une faute, c 'est parce que je ne suis pas sur mon clavier ^^ Merci Tal', elle viendra cette semaine |
| | Posté le 03-11-2006 à 15:41:43
| Moi je trouve que tu es beaucoup plus à l'aise avec la narration qu'avec le dialogue pour l'instant. Parce que ce dernier manque peut-être un peu de tonus. Mais ce n'est pas avec le peu que j'ai lu pour l'instant que je vais pouvoir me faire une idée arrêtée de ton style, so... next! ^^ |
| | Posté le 11-11-2006 à 15:13:12
| Le soleil, éblouissant, étonna tous les collégiens par sa présence en cette fin de septembre. Ses rayons étaient faibles, mais ils apportaient quand même un peu de chaleur ; les manteaux glissèrent des dos pour atterir sur l 'herbe tendre, les jeunes gens s 'allongaient dans le parc adjacent au collège et profitaient de ce moment d 'été au coeur de l 'autonne. Sous un saule, à l 'abri de ces rayons nocifs pour elle, une jeune femme, d 'une vingtaine d 'années, semblait attendre quelqu 'un. Sa peau, si fragile et pâle, la distinguait de tous les autres, elle était vêtue d 'habits rouge foncé sofistiqués. Ses cheveux étaient de la même couleur, et peu la croyait quand elle affirmait que c 'était naturel, ses yeux vert d 'eau prenait cette même teinte rouge de sang parfois... Bien qu 'un peu trop mince, la vampire avait une beauté morbide. Elle attendait donc, assise en tailleur, avec un livre posé sur ses genoux. Sensible au soleil, elle préférait l 'ombre tranquille des arbres, qui était délaissée des autres au profil de l 'étoile solaire. Anaëlle n 'eut pas à attendre longtemps : d 'un pas plus vif que d 'habitude, Virgile marchait vers elle, passant devant ses camarades allongés qui souriaient de le voir rejoindre la jeune vampire. D 'un mouvement emprunt de tendresse, en s 'asseyant, il se pencha vers son visage et déposa un baiser doux sur ses lèvres. " Salut Anou ". - bonjour ^^ - tu ne profites pas du beau temps ? - très drôle Affichant un sourire ironique, ils appréciaient se taquiner de temps en temps. En vérité, Virgile avait passé au moins un quart d 'heure la veille à mettre en garde Anaëlle sur le beau temps pévu pour le lendemain... Ils regardèrent quelques instants les autres qui s 'étalaient comme de gros chats au soleil. C 'est alors que Violhaine passa quelques mètres plus loin ; elle longeait l 'ombre, mais pas par nécessité. Anaëlle lui adressa un signe de tête, Virgile lui fit un signe. Cependant, la jeune fille s'éloignait. Anaëlle parut étonnée : - elle ne vient pas ? - non. Que veux-tu, Violhaine est une solitaire L 'après-midi était bien entamée, et au grand regret des élèves, le froid et les nuages chassèrent le soleil. Déçus, bien que régénérés par cette après-midi estivale, ils remirent à contrecoeur leurs vestes et rentrèrent chez eux. Anaëlle et Virgile ne dérogèrent pas à la règle : ils se levèrent, se dirent bonsoir, et furent rentrés chez eux avant la pluie fine qui se mit à mouiller la terre vers le début de soirée. |
| | Posté le 12-11-2006 à 23:48:08
| Oh, vampire XD Allez, dépêche toi d'écrire la suite |
| | Posté le 14-11-2006 à 21:58:16
| Whaaaaa , j'adore toujours autant le style et les persos *___*
Anou a écrit :
Sensible au soleil, elle préférait l 'ombre tranquille des arbres, qui était délaissée des autres au profil de l 'étoile solaire. |
Je suis en extase devant cette phrase . |
| | Posté le 15-11-2006 à 22:23:05
| Merci Tal' ^^ et merci Ikka, je pensais pas qu 'un jour on dirait ça sur une de mes phrases Allez la suite ^^ L 'hiver à Londres est assez froid, et surtout humide. Emmitouflés dans leurs caches-nez de laine, leurs manteaux chauds et leurs gants, les élèves sortaient lentement de leur hibernation nocturne pour se rendre à leurs cours, encore endormis dans le jour pâle du petit matin. Leurs bonnets leur donnaient l 'air de petites chataîgnes que le vent malmène ; enfin pour ceux qui en portait, car Virgile, qui trouvait toujours un moyen pour se distinguer des autres, avait à peine une écharpe autour du cou et les mains dans les poches de son long manteau de laine gris sombre. Un petit bonnet de laine rose se promenait parmi les autres ; Sarah semblait pressée de rentrer dans le collège ; petite et fragile, le moindre coup de vent la faisait éternuer. En réalité, Sarah aimait beaucoup arriver en avance, mais pour voir arriver la seule personne importante à ses yeux. De nature démonstrative, elle n' avait pourtant jamais avoué cette passion, qui était si puissante en elle que la jeune fille la gardait bien au chaud. Elle aurait fait n 'importe quoi pour attirer sa tendresse, pour toucher son coeur ; mais ses efforts étaient vains, il ne les voyait même pas... Pour elle, Virgile n' entendait jalmais l 'écho de son coeur qui battait la chamade dès qu 'il se trouvait dans son champ de vision, sa grande faiblesse étant qu 'elle était de cinq ans sa cadette. Paradoxalement, elle éprouvait un profond mépris pour Violhaine, qui l' accompagnait la plupart du temps. En effet, Anaëlle n 'était pas das le même classe, et n' avait pas tout à fait les mêmes cours en plus de cela. Mais pourquoi ? Qu 'est-ce qu 'il lui trouvait à cette fille fade et sans conversation, alors qu 'elle, elle était si pétillante de vie, si gaie, si mignonne dans ses tenues colorées avec sa tresse blonde sautillant à chacun de ses pas ? Violhaine était une spectatrice avisée, elle sentait les regards de colère de Sarah, qu 'elle considérait comme une enfant, et réfléchissait au moyen d 'en tirer parti. Calculatrice, manipulatrice sous son gros bonnet de laine gris clair, elle ne lui répondait que par des regards neutres. Sarah ne connaissait pas Anaëlle, sa jalousie était tournée vers sa personne ; c 'est à peine si elle ne s 'en sentait pas flattée. Pendant que les deux jeunes filles remuaient leurs passions secrètes, amour et haine, Virgile, toujours dans la lune, entrait dans le bâtiment principal, ignorant qu 'il était l 'objet de tant de passion. |
| | Posté le 19-12-2006 à 23:45:26
| " Virgile ! Je veux te parler ". C 'était une matinée de janvier, il neigeait à gros flocons, et le brouillard faisait tomber un rideau de magie sur la ville en cette fin de fêtes. Les élèves avaient repris le chemin des écoles, et comme tous les matins, Virgile et Violhaine traversaient le couloir où Sarah avait cours. La jeune fille se tenait dans l 'embrasure de la porte, il était encore tôt et les cours n 'avaient pas commencé. Emmitoufflée dans un beau pull en laine rouge, avec sa petite jupe rose et ses collants rayés, ses cheveux dorés nattés, elle faisait encore plus jeune. Sarah avait prononcé cette phrase d 'une voix si tremblante, si timide, que Virgile en sortit de son imaginaire. Elle avait mis tout son coeur et son courage dans cette simple affirmation à cinq mots. Ses genoux en tremblait, son coeur semblait vouloir sortir de sa poitrine et hurler son amour, avant de mourir dans un dernier battement de douleur. Pris de court face à elle, le jeune homme la regarda avec un certain étonnement, avant de lui accorder ce qu 'elle souhaitait avant qu 'elle n 'éclate en sanglos : " J 'arrive ". Il souffla à Violhaine d 'aller en cours sans se soucier de lui, et il s 'approcha de Sarah, dont le coeur fondait encoe plus à chacun de ses pas. " Je, euh, je... ". Ses yeux s 'humidifièrent : elle avait tout préparé le soir précédant, elle avait répété, s 'était imaginée face à lui. Et maintenant, elle n' arrivait pas à lui sortir le moindre mot ? Non, il ne fallait pas qu 'il parte avec cette impression... De son côté, Virgile sembla compatir : il avait très bien deviné, mais refusait de prononcer ces mots, tout simplement pour ne pas lui donner l 'illusion d 'un quelconque espoir. Il l 'entraîna juste un peu à l 'écart, pour qu 'elle se sente mieux. Sarah finit par reprendre le dessus : elle savait qu 'il était trop tard pou se défiler, et elle était trop désireuse de sembler plus mûre qu 'elle ne l 'était. " Je voulais te dire, euh... Ca fait quelques mois qu 'on se connait, et... ". Le souffle sembla lui manquer. Après une grande inspiration, elle finit par succomber : " Je t 'aime. Est-ce que... tu voudrais... ". - s 'il te plait, arrête... Virgile la coupa net, il était plus que réveillé, et il ne comptait pas la laisser se faire du mal à elle-même. Il en avait assez enendu. Avec une gêne visible, il essaya d 'expliquer cette brutale interruption, d 'autant plus que Sarah le regardait avec un air efarée, les larmes toujours au bord de ses grands yeux bleus. " Tu es comme une petite soeur pour moi. Je suis... enfin, j 'ai cinq ans de plus que toi... ". - Et alors ? Pourquoi tu la préfères elle ? Elle passe son temps à te suivre sans rien dire, sans te porter de l 'attention, alors que moi je ferais tout pour que tu me regardes ! C 'est pas... juste... La haine de Sarah envers Violhaine remonta en surface, mais elle ne dura pas longtemps. La jeune fille éclata en sanglots, submergée par la honte et la douleur. Sa poitrine se gonflait de larmes, cela lui faisait si mal... Vrigile la regardait, visiblement très étonné, il répondit tout de suite : " Mais Sarah... C 'est Anaëlle que j 'aime, pas Violhaine ". Elle arrêta brusquement de pleurer, saisie par l 'information qu 'elle venait de recevoir, et qu 'elle ne pouvait pas admettre. " Quoi ? Mais... mais qui est... ". - je n 'ai pas à te le dire, surtout si c'est pour que tu la haïsses Pétrifiée, la jeune fille ne réagissait plus : ses larmes coulaient sur ses joues rouges, sans tremblements, sans cris étouffés... De plus en plus gêné, Virgile ne savait pas où se mettre, et surtout comment réagir, comment ne pas paraître trop familier ? Il finit par baisser la tête en murmurant : " Je dois y aller. Désolé... ". ...avant de s 'éclipser. Il était très peu démonstratif, et détestait ce genre de situations. Il cachait sa sensibilité derrière une barrière imaginaire, il se sentait incapable de gérer les émotions des autres. Sarah resta plantée dans le couloir, sous le regard curieux de ses camarades. Elle partit en courant, et pleura dans les toillettes des filles jusqu 'à l 'heure du déjeuner. Virgile s 'installa sur sa chaise avec cinq minutes de retard, en étant tout de même inquiet pour Sarah, qu 'il appréciait malgré l 'amour pathétique qu 'elle lui portait... |
| | Posté le 21-12-2006 à 21:27:55
| excellent!!!! ^^ |
| | Posté le 21-12-2006 à 21:55:26
| Merci Lovie ^_^" |
| | Posté le 21-12-2006 à 23:01:27
| C'est beau |
| | Posté le 21-12-2006 à 23:06:55
| Niiiiiiiiiiiiion "devient toute rouge" Et c'est bientôt la fin aussi ^^ |
| | Posté le 29-12-2006 à 02:28:21
| La fin??? Comment ça la fin??? O_o Suis pas d'accord moi! >__< Ca devient super intéressant là! >__< |
| | Posté le 29-12-2006 à 13:58:12
| Quand je dis bientôt la fin, c 'est pas au prochain post t 'inquiètes pas Et tu pourras te consoler avec la fic de Shira et moi |
| | Posté le 29-12-2006 à 18:47:41
| Ah, alors ça c'est une bonne nouvelle. *Contente, s'en va relire le début de la fic de sa maman et de son papa* |
| | Posté le 01-01-2007 à 23:31:56
| Toujours aussi bien!^^ |
| | Posté le 11-01-2007 à 00:01:44
| (( Marchi Riri ^^ )) Les jours de printemps passent toujours trop vite... sauf pour les élèves de Ste Satanesca. Comme des condamnés aux travaux forcés, ils entraient à contrecoeur dans les salles de classe pour suivre d 'interminables heures de leçons, jugés pour l 'heure sans importance. Tous les regards se rivaient vers le ciel bleu, moucheté de quelques nuages blancs cotonneux. ous, sauf un. Bien sûr, les secrets les plus intimes sont toujours ceux qui se répandent le plus vite, et personne n 'ignorait pourquoi le regard bleu de Sarah, pareil au ciel, était rivé sur Virgile chaque fois qu 'il apparaissait dans son champ de vision. La jeune fille, au lieu d 'être envahie par la joie des arbres en fleurs, était rongée par le chagrin et le remords. Pourquoi avait-elle parlé, au lieu de nourir sa passion, aussi douloureuse soit-elle à porter ? Elle-même n 'avait pas la réponse à ses questions. Violhaine en revanche semblait avoir trouvé... ---------- " Tu irais jusqu 'où, pour lui... ". Sarah était assise sur un banc du collège, non loin du parc. Elle leva son regard blessé de Virgile et Anaëlle, pour le river sur Violhaine, qui s 'était avancée sans bruit vers elle. Très étonnée, la jeune fille la dévisagea. " Jusqu 'où ? ". Pourtant, son regard, toujours, se tournait vers l 'objet de ses désirs. Et machinalement, comme possédée par un instinct nouveau, elle murmura : " Jusqu 'au bout ". Elle avait eu ce qu 'elle voulait. Et posant une main sur l "épaule de Sarah, elle endossa une dernière fois son rôle d 'empoisonneuse de vie, et l 'emporta avec elle sans rien ajouter. Pendant qu 'elle apprenait à la fille la plus naïve du lycée à devenir une peste en puissance, les deux amants discutaient sur l 'herbe verte. Anaëlle avait une rose à la main, une rose parfaite : fraîche, délicate, odorante. Une beauté fânée dans quelques jours, en même temps que se flétrira celle de la vampire Sarah... |
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