Magical Story
 
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Ikkaru
J'ai vu le trailer de ce film , mais pas le film en lui-même ^^ ( je le verrai à l'occasion )
Tifet
Ah d'acc ! t'as repris des posts au dessus pour mettre ton texte ^^


Bon je viens de tout lire. Ca m'a bien plu, bien qu'il y ait certaines répétitions un peu lourdes par moment.
Ca m'a fait un peu pensé au film Le chiffre23 (je sais pas si tu connais...) dans l'espèce de tourbillon voire de "folie" dans lequel s'enfonce celui qui écrit. Recherché sans cesse les traces d'un seul évènement relève de l'obsession et ça m'a fait pensé à ce film ^^
Ikkaru
C'est tout dans l'ordre , du début à la fin ( juste qu'au milieu y'a le post de Mimi , qui je dois dire fait assez jolie en fait XD )
Tifet
euh... c'est où que ça reprend ><' ? je me suis perdue dans le texte ^^""
Ikkaru
Je l'ai terminée ^^' . Je me risque à la poster malgrès l'état du fofo ^^' .
Surtout ne vous sentez pas obligés de la lire , à la base c'est fait pour divertir ^^ . Mais si vous la lisez , soyez sincères , je ne veux pas de compliments à la noix qui sont là juste pour pas vexer le personne
Hope you will enjoy it !
Mitoko triball
On fera preuve de patience mon maître. ^^
La loufoquerie de cette histoire aux enchainements de catastrophes abracadabrantesques en vaut le coup. XD
Ikkaru
Euh , pardon , je vous avais dit que j'avais fini de l'écrire , c'était vrai ; j'ai presque fini de la taper mais j'en réécrit certaines parties ( j'ai des formulation un peu n'importe quoi quelques fois ) . Vous l'aurez probablement dans quelque temps . ^^
Tifet
Le prologue laisse songeur et on a hate de lire la suite...
Le début du récit est parfois un peu confus dans la construction des phrases mais l'intrigue est intéressante.
Ikkaru
Te rappelles-tu , chère Journal , je t'avais écrit qu'un tueur rôdait dans mon quartier . Je ne savais pas pourquoi j'avais écrit ça , ce dut être comme un sixième sens . Il fut appréhendé et arrêté , et vint obligatoirement l'interrogation . Celui-là avoua tout , à la stupéfaction de tous , fier de raconter son histoire . L'article que je lus rapportait à un moment les paroles de ce tueur en série de 8 jeunes femmes , nommé Palador Idran :
<< J'avais déjà tué vous savez , Monsieur l'Agent . Je n'avais pas aimé ça ... j'étais tout jeune et c'était un accident .Je savais que je faisais quelque chose de mal . Après tout la vie ne m'a pas faîte de cadeau par la suite , alors j'ai bien payé ma dette ... Et puis un jour j'étais entouré d'enfants , il y a quelques annés dans un parc , et tout à coup ça a dégénéré : il y a eut des cris , des pleurs , des coups de feu et même une explosion . Les gens croyaient à un attentat . Moi je n'ai pas bougé , je n'ai pas fui ... j'ai observé ! Quelque chose qui donna un sens à ma vie s'éveilla en moi : c'était le cri des gens qui le provoquait . Je compris de suite ce qu'il y avait de fabuleux dans les hurlements des gens .Un hurlement est porteur d'une grande puissance , car il part d'un sentiment tout aussi puissant , en effet la peur déclenche à travers tout un mécanisme le cri des gens . Notre gorge s'étrécit , les pulsions cardiques accélèrent , les neurones s'emballent , c'est fabuleux ! On a peur d'avoir mal , que l'autre ait mal , et quoi de plus fort que le désir de survivre ou de sauver . Un cri n'est jamais hypocrite , quand quelqu'un crie c'est qu'il veut vraiemnt crier, parfois même contre sa volonté ; Ainsi , c'est la seule manière de découvrir un homme ou une femme de l'intèrieur , c'est la Vérité ! Et moi j'adore ça , faire connaissance . Mais Monsieur l'inspecteur , un cri c'est aussi une Libération ! Il n'y a pas que du présent dans un cri , mais toutes sortes de pièces du passé qui reviennent : des angoisses que l'on ne parvenait pas à extèrioriser , la révélation de nos plus grandes peurs . A force j'étais capable de connaître de fond en comble un être humain rien qu'en entendant son cri ! Et oui ! Monsieur l'agent , j'offrai la libération à toutes mes patientes , l'occasion d'expulser tout ce qu'ils souhaitaient ne plus revoir à travers leur cri , l'occasion de se confesser devant moi dans la plus grande sincérité de leur cri , juste avant le jugement final de Dieu . >> .
C'était un fou , mais je me pris d'admiration pour lui . C'était encore une allusion au 11 Mai 1990 . Je me dis qu'il ne serait peut-être pas devenu serial killer aussi vite s'il n'avait pas été là ce fameux jour , ce dernier semblait l'avoir bien décidé . C'était extraordinaire ! Je ne savais même plus quoi penser . Je me trouvais en fait dans le lieu le mieux placé sur cette Terre pour découvrir l'étendue de l'Oeuvre . Notre Journal a pour but d'exposer avec objectivité les évennements qui ont conduis par exemple un tueur à commettre son crime . Je n'aurais pas lu ce discours rapporté si nous étions tournés vers d'autres objectifs . 3 ans plus tard , l'Oeuvre continuait de tuer .


Plus tard au cours de l'énnée , il n'y eut plus grande nouvelle . Qu'importe , mon engouement pour l'Oeuvre était revigoré pour les 10 ans à venir . J'appris à la télé , vers Noël , qu'Amélie Nerrow s'était fiancé avec un de ses nombreux fan . J'étais surpris , pour que des annonces de fianciailles paraissent à la télé , il fallait qu'Amélie Nerrow jouisse d'une assez grande célébrité . Pourtant je n'avais pas particulièrement aimé son premier livre , ni son deuxième , si ce n'est pour son appartenance à l'Oeuvre . Enfin , moins spectaculaire que le milieu de l'année , c'était quelque chose qui aurait été impossible sans l'Oeuvre .


1994 , il ne se passa pas grand chose . Mes recherches étaient toujours infructueuses . J'avais recherché à contacter des personnes dont un parent avait passé l'arme à gauche durant le 11 Mai 1990 au parc , mais je ne trouvais même pas la liste des défunts . Pas de trace non plus , apparemment , de rapport quelconque de quelque chose de surprenant avec le fait d'avoir regardé les images de cet incident à la télé . En examinant mes précédentes découvertes , la vérité m'apparut , il fallait être présent pour que le destin puisse changer .
Je n'avançais pas , mais après tout je ne suis pas journaliste . A mon Journal " Le containgeant " , je m'occupe plutôt des éditions , principalement de l'imprimerie alors je peux lire tout les articles en avant-première en mettant un exemplaire de côté . Parlons-en justement de mon travail , Henri Lemarchal , celui qui avait eut une promotion grâce à l'Oeuvre , s'en vantait toujours . Mais il ne s'était plus vanté que de ça , il avait commencé à parler de ses conquêtes féminines à tous ses collègues , qui ne l'écoutaient d'ailleurs pas d'une bonne oreille . Le plus choquant était qu'il commençait parfois à décrire la façon dont commençait la scène pour adulte et il n'en démordait pas , il décrivait une entracte à la limite du viol . Merry Dippers était d'accord avec moi . C'était l'une de ceux qui avaient largement travaillé en 1990 mais étaient passés inaperçu à cause des images de Lemarchal , et finalement n'avait eut aucune promotion .
Et puis subitement , d'un jour à l'autre Lemarchal avait cessé de se vanter . Plus un seul mot pour quoi que ce soit et c'était à peine s'il parlait durant le boulot . Peu importe ce qui s'était passé , bien fait pour lui .

Dans la même pèriode une histoire commença son épopée aux informations , elle m'arracha un bon nombre de fous rire . J'eut du mal à la prendre au sèrieux et à ne pas croire à un canular . Il semblait qu'une femme du troisième âge sévisse auprès des jeunes hommes dans la force de l'âge , bien vigoureux . Elle avait déjà violé plusieurs de ces pauvres victimes , pour souligner le sèrieux de l'affaire la Police décrivit une partie de la méthode employée par la vieille dame pour piéger ses victimes . La méthode d'attraction était encore inconnu mais les circonstances du délis semblaient assez clairs . Une vieille femme masquée assouvissait ses pulsions sexuelles sur un jeune homme ligoté bras et pieds , bouche baillonée . Les victimes ont ingéré contre leur volonté une substance chimique qui oblige l'objet de tout les désirs à se manifester pendant quelques heures . L'acte ne dure pas si longtemps heureusement . La victime reste où elle se trouve , parfois juste déplacée de quelques mètres , et n'est libérée qu'une fois qu'on la retrouve , dans un piteux état psychologique .Selon leur témoignage , les victimes ne se souviennent de rien concernant les heures qui ont précédés l'acte , ce qui doit être un effet direct ou secondaire d'une nouvelle substance chimique . Les autorités nous prient de prendre cette affaire au sèrieux et de faire preuve de prudence , les femmes ne doivent pas échapper à cette injonction . Quel bon moment ç'aura été de suivre les informations ce jour-là .


1995 ne sembla pas plus prometteur . Peu m'importait , quand j'eut dit que 1993 m'avait revigoré pour une dizaine d'années je n'exagérais rien . Certaines choses continuaient leur cours , certaines qui n'auraient toujours pas eut lieux sans les évènnements du 11 Mai 1990 . J'avais gardé contact avec la tante de Juliette Sterling , l'une des premières à avoir pati des conséquences de l'Oeuvre depuis le premier accident , si on peut appeler cela 'accident' . Elle était toujours placée dans ce soit-disant centre de rééducation pour adolescents tourmentés depuis le suicide ( collectif ? ) de ses parents . Je fus surpris de la manière dont se permettait sa propre tante de parler d'elle . A l'entendre , on aurait pu croire que Juliette n'était qu'une enfant qu'elle n'avait jamais connu . Mais elle prenait cependant de ses nouvelles ,et m'avait rapporté quelques anecdotes . La seule que je retins fut le meurtre d'un de ses camarades sous thérapie , un meurtre qui fut prémédité par la victime elle-même . Sa tante m'en parlait comme si l'on prenait le thé . Selon elle , Juliette Sterling avait été harcelée depuis son arrivée au centre par un adulte d'une vingtaine d'années seulement . Celui-ci la priait toujours d'éxécuter un geste troublant : lui donner la mort en lui tranchant la gorge . C'était ce que ce garçon attendait , la délivrance par la mort . De religion chrétienne , il ne pouvait se résoudre à pratiquer lui-même cet acte , c'est-à dire le suicide , alors il tentait d'outrepasser subtilement cette interdiction divine en demandant à quelqu'un d'autre de l'assassiner ( mais je me questionne , si le meurtre sur demande ne peut-être considérer comme un suicide ? ) . Juliette avait toujours refusé , ce fut logique , jusqu'à ce qu'elle sympathise avec le dit-garçon ; ce lien d'amitié fut la clé qui permit au garçon d'obtenir sa délivrance . Enfin , sa tante m'avait aussi précisé que les docteurs n'avaient pas prévu ce cas de figure , mais personne n'avait porté pleinte , tout le monde avait ce qu'il voulait alors nul n'est besoin de faire des histoires ... quelles étranges circonstances peuvent engendrer l'Oeuvre .


Aoüt 1995 , l'effarante sensation de palpitation que j'avais ressenti au première acte de l'Oeuvre m'a de nouveau effleurée . Je ne perçois pas encore quelle sera la finalité de cette nouvelle histoire , mais je commence à voir les choses différemment .Désormais , chaque nouveau geste que je fais est ponctué d'interrogations sur les conséquences que cela pourrait avoir . Je commence à observer chaque acte dans sa juste valeur et à déceller le potentiel qu'il peut avoir ... l'Oeuvre m'a donné à observer tant de réflexions . Tout juste le mois dernier , j'avais appris par l'éternelle voie télévisée qu'Amélie Nerrow avait quittée son mari , après tout juste trois mois de ménage , et moins d'un an de fiançailles . L'auteur avait affirmé que rien n'allait plus entre elle et son mari , elle pressentait que son mari lui cachait une relation extraconjugale , et de toute façon , la situation et le comportement de son mari ne changaient rien à sa décision . Or ce mois-ci , j'avais rendez-vous avec un vieil ami , psychologue depuis plusieurs années , et bien que je haïsse les psychologues , j'avais pris celui-ci en sympathie avant même qu'il exerce ce métier-là . Il se trouvait que j'exercais sur lui une vieille habitude : il supportait très mal l'alcool , il suffisait de le saoûler pour obtenir de lui des histoires de ses patients toutes plus surprenantes les unes que les autres . Cette coutume était très vieille , et je n'imaginais pas qu'elle me donnerait l'occasion d'en apprendre peut-être plus sur l'Oeuvre . La gueule de bois et le rire facile , il m'apprit une anecdote bouleversante .
<< Vous devez entendre celle-là , m'a t-il dit . Vous avez surement entendu parler du mari de l'auteur à succés Amélie Nerrow ... enfin ce n'est plus le cas maintenant , ah , ah ... ce .. Jake , est l'un de mes patients .Tenez-vous bien ! Il n'est plus marié à cause d'une soit-disante relation extraconjugale . Son ancienne femme ignore ce que je sais , ah ah ! ... Le pauvre n'a rien fait , il était si tourmenté qu'il est venu me voir ... oui , figurez-vous qu'il est l'une des victimes de la vieille peau toute frippée dont on parle aux infos !! Ah ah , ce n'est pas hilarant ça . >> Stupéfaction ! Je fus étonné , non seulement qu'il me révèle d'un même bloc cette histoire privée ( même si je l'espèrais , ça doit être ce que j'aime chez ce psychologue ) , mais encore plus que cela ait un rapport avec cette mystèrieuse violeuse du troisième âge . Etait-ce les traits d'une toute nouvelle oeuvre que j'apercevais ou quelquechose de bien plus proche que je ne l'imaginais ? Je n'obtins rien d'autre de ce psychologue ... mais je tombais dans de profondes interrogations .


1996 , 8 nouvelles victimes de la vieille dame depuis le dernier flash info . Difficile à croire qu'on ne l'ait toujours pas appréhendé . Début Avril : mon coeur fit un bond quand j'appris qu'on l'avait arrêté ! Je ne trouvais aucunes informations sur son arrestation dans mon Journal , alors j'y courrais vers d'autres . Mon coeur brûlant d'impatience se gela quand ne trouvais aucunes autres informations . Etait-ce possible ? L'on m'avait pourtant bien dit qu'elle avait été arrêtée . Je voulus interroger Merry Dippers , la collègue avec laquelle je m'entends le mieux mais elle ne fut pas à son travail ce jour-là , ni les jours suivants . Je ne pouvais avoir rêvé , les journaux parlaient de la violeuse en sèrie depuis trop longtemps pour qu'ils l' aient oubliée . Je ne comprenais pas .
Mon coeur cessa ses aventures en températures extrêmes deux jours plus tard , quand on m'annonça ... La vieille dame était passée aux aveux et dans de tels cas , comme souvent , un reportage filmé fait son entrée sur nos écrans . J'ignorais pourquoi les journeaux n'en avaient pas parlé . Un journaliste me dit que beaucoup étaient au courant mais que la police avait trop rapidement couverte l'affaire tout en refusant l'intervention de journalistes , et qu'il fallait attendre .
Je dus attendre encore deux jours pour que le reportage soit diffusé . Dans ces cas-là j'étais toujours un spectateur impuissant qui patientait , mais depuis l'Oeuvre j'étais désormais le seul à posséder plusieurs pièces du puzzle . Je guettais les seules paroles qui m'importaient : l'origine de tout cela . Mon coeur se l'était promis , mais il fondit sur place . Une nouvelle fois je demeurai tétanisé par ce que j'entendis .

A l'écran , la vieille dame ressemblait à une grand-mêre innoffensive , elle souriait , elle avait même demandée un peu de thé . Elle semblait toute heureuse de nous raconter son histoire :
<< Bien Monsieur , je vais commencer . Ne m'interrompez pas , j'espère que l'on vous a bien élevés ! Moi je l'aurais fait en tout cas . Je suis aujourd'hui une très vieille dame , oh , j'ai bien vécu . Mais voyez-vous , j'ai fait l'erreur de me marier trop tôt avec un homme d'une froideur à geler un pissenlit sur place . Hélas , de mon temps , on devait obéir aveuglément à son mari , ne jamais se plaindre . Ce vieux débris était encore plus froid au lit , j'avais toujours eus l'impression de dormir à côté de mon frigo ! Les rares fois où nous eumes des rapports sexuels suffirent heureusement à ammener un peu de chaleur dans mon foyer : j'accouchais d'une fille .
J'eus le bohneur de la voir grandir . Elle était mon soleil . Pour être plus précis , elle était mon paquebot qui me permettait de voguer partout et de voir la liberté à travers elle .Mon mari devait être l'iceberg , il la battait toujours ce plouk . Mon soleil me donna bientôt un deuxième soleil : une petite fille . Par la plus grande cruauté de la vie , mon premier soleil mourut . Son mari étant parti depuis longtemps - un autre iceberg - , je dus élever ma petite fille . A ce moment là elle devait avoir seulement 9 ans . Mon mari mourut lui aussi . Pardonnez-moi mon Dieu , mais ce fut une grande délivrance ! Et dès lors , je l'ai bien élevée ma petite fille . J'allais jusqu'à trouver un emploi pour lui apporter ce dont elle avait besoin . Durant la guerre j'ai soigné des blessés , à l'aide de quelques contacts je pus dénicher une place d'aide soignante à condition de reprendre en partie mes études . Vous vous imaginez , à 52 ans devoir reprendre mes études . Ils ne m'ont pas accepté finalement , alors je lu des livres et autres manuels jusqu'à passer des concours . Ce n'était pas le plus simple , mais je voulais être bien payée pour ma petite fille , ce que me laissa mon mari ne représentait rien . Oh , j'eut beaucoup de mal , je dus renoncer et prendre un emploi plus modeste . Puis je ne pus plus travailler . Ma petite-fille me rendit bien ce que je lui avais donné puisqu'elle s'occupa à son tour de moi . Et puis voilà où tout bascula un jour .
Je restais d'habitude toujours chez moi , bien au chaud , mais nous étions en été et je ne sais pas ce qui me prit , je voulus faire un tour au parc , alors qu'il commençait à faire nuit . J'y allais à pied , à mon rythme , à un moment je voulus rebrousser chemin , mais j'y allais finalement . Ahhh , les petits enfants , l'air frais , ce fut l'une des meilleures soirées que j'ai passé . Pourtant , ce fut aussi mon pire cauchemar , car , oui je m'en souviens très bien , c'était il y a 6 ans , il y eut un accident . Le choc d'assister de près à cet accident fit déjà que je fus proche de l'infarctus , mais autre chose ma toucha : une balle percuta ma jambe . J'ignore alors comment j'ai survécu , je me suis réveillée à l'hôpital en compagnie de ma petite fille . Ce jour-là j'ai pris conscience du peu de temps qu'il me restait à vivre . Hormis mon enfance et mes deux soleils je n'avais jamais pu profiter de la vie . Ce fut ma petite fille , une nouvelle fois , qui me sortit de mon désespoir . Ah , ma Merry adorée ! Elle me proposa une idée qui me choqua de premier abord , mais que je trouvais finalement très séduisante . Oui , c'était risqué , nous risquions gros . Oui , je voulais profiter des jours qu'il me restait . Qu'avais-je le plus manqué ? Qu'était-ce qui représentait symboliquement la jeunesse ? Eh bien , Messieurs , mon ardeur sexuelle ! Tout se mit en place . La méthode ? Elle était très simple . Ma petite fille est très séduisante comme jeune fille , elle attirait les jeunes hommes vigoureux dans un coin tranquille . C'est elle qui les choississait toujours , elle était douée pour ça . Oh , et elle ne choississait pas n'importe lesquels . Le premier était un collègue de son travail , qui avait eut une promotion il y a quelques années à ce qu'elle m'a dit . Oh , et elle a même réussi à me trouver le mari de cet auteur qui passe à la télé . Ah , ma petite fille !
Pour la suite , pour avoir lu quelques livres je connaissais les effets de certains produits chimiques ou mieux encore les effets de certains médicaments . Ma petite-fille utilisait discrètement un anesthésiant très puissant pour endormir la marchandise . Puis nous l'attachions , et au cas où , nous eumes du mal à en trouver mais je ne regrette rien , nous utilisâmes à forte dose une substance qui entraine une perte de mémoire afin que l'on ne se souvienne plus de Merry . Moi je portais un masque , et pour ces jeunes hommes , il y a aujourd'hui tant de substances illicites qui peuvent les faire " bander " . Oh mon DIeu , si vous saviez comme ce fut fabuleux ! Mon organe sexuel fonctionnait encore assez bien après toutes ces années . J'avais l'impression d'être revenue à mes 40 ans . Et toujours de jeunes et beaux mâles !

J'ai tout prévu , Messieurs ! Je me suis follement amusée ces deux dernières années , quitte à passer le reste de mes jours en prison , je ne regrette rien . Qu'il me reste quelques mois ou quelques années à vivre , ça ne me dérange pas de les passer dans une cellule . Oh , et ne tentez pas de retrouver ma petite fille , elle est partie à la minute où l'on m'a arrêté . Je lui ai laissé toutes mes économies pour qu'elle puisse s'en sortir . Bonne chance ma chère Merry . >>


Le temps se figea dans ma tête . Sur l'écran télévisé s'affichait " Témoignage de l'inculpée : Cherryl Dippers" . Elle n'étais autre que la grand-mère de celle que je cotoyais le plus à mon travail . Sous l'illumination de ce nom s'éclaircirent les faits . Deux des victimes de la vieille dame avaient un rapport en commun . Henri Lemarchal reçut une promotion à l'aide de la première conséquence de l'Oeuvre , l'autre fut le mari de mademoiselle Nerrow qui avait connue son succés grâce à la première conséquence de l'Oeuvre également . Je ne saurais décrire mes émotions à ce moment là . C'était de nouveau une conséquence de l'Oeuvre , l'Oeuvre , moi qui il y a quelques heures pensais découvrir une autre Oeuvre . Je te laisse conjecturer , chère Journal . Pour le moment , je poursuis mon écriture , car cette histoire n'est pas terminée .


En Mai 1996 , je reçus un mot de Juliette Sterling :
<< Cher Oncle , tu sera mon seul confident .Toi , le seul à m'apprécier à ma juste valeur . Le monde est cruel , alors que nous sommes victimes de sa fatalité il ne trouve aucuns autre comportement que de nous oublier . Seulement nous , nous n'oublions pas le monde . Puisque cela semble être mon destin , j'aurai la même fin que mes parents ; je les rends hommage , eux aussi oubliés . Je ferai en sorte que ma fin puisse être vue de nombre de ceux qui pensent ne jamais être oubliés par le Monde . Ils ne se souviendront pas de moi , beaucoup ne me connaissent pas , mais peut-être auront-ils l'infime sensation qu'il est une part de leur responsabilité . >>


Juliette Sterling se suicida le 28 Mai 1996 , après s'être échappée de son centre de réeducation , du haut d'un immeuble . Comme elle l'eut prévu , son corps se fracassa sur la route et provoqua un accident . Le hasard voulut une nouvelle fois qu'un camion à essence prenne part à l'accident . Un peu éxagéré ? Non , c'est le début d'une nouvelle Oeuvre . Pour moi l'Oeuvre que je connaissais est mise à terme à son apogée par le commencement d'une nouvelle Oeuvre . La vieille dame mourut d'une crise cardiaque tout juste un mois après son incarcération , en Mai 1996 également . J'attendais ce moment , je peux désormais l'appeler Chef d'Oeuvre .




Mon Chef d'Oeuvre ! Ceci est mon chef d'oeuvre . Voilà un an que je ne t'ai pas écrit chère Journal . J'avais aussi attendu 1996 pour te décrire ce qui s'était passé depuis 1994 , à ce moment je ne savais pas que la vieille dame appartenait à l'Oeuvre . Mais je l'ai écrit de manière à ce qu'on ne voit pas que ce soit postèrieur à l'évènnement . J'avais laissé une page blanche au début de ce Journal . Je viens d'y écrire le prologue . je vais maintenant écrire sa fin ... ta fin chère Journal .
Ceci est bien mon chef d'Oeuvre . Je ne me l'approprie pas car je suis le seul à connaître son histoire . Le monde connait les faits comme moi , d'autres peuvent avoir fait le lien même s'ils n'étaient pas là le 11 Mai 1990 , ou s'ils ne connaissent pas toutes les séquences de l'histoire . Les impliqués font en effet toujours une allusion au 11 Mai 1990 . Non , mais en vérité , chère Journal , je peux me vanter d'avoir été tout ce temps le bras droit de l'Oeuvre . Ce jour-là , le 11 Mai 1990 , j'étais avec un très cher ami , James Sterling . Je lui conseillais d'aller prévenir une petite fille perchée sur une barre de fer que c'était dangeureux . Je connaissais sa petite fille depuis son enfance , c'est pour cela que je pus savoir ce qu'elle devint , que je connaissais sa tante . Une fois , quand Henri Lemarchal décrivait ses aventures à la limite du viol , je me rapelle avoir dit à Merry que c'était inacceptable , que Lemarchal devrait savoir ce qu'on ressent dans ce genre de situation , voire pire , puisque ça ressemble à un viol , autant qu'il sache ce qu'est un viol . Enfin je faisais plusieurs visite par an à Juliette , elle me donna en privé un mot qui m'annonçait ses projets . Je ne lui en ai pas empêché , mais l'ai aidée à sortir .
Je m'arrangerai pour qu'à ma mort , ce Journal soit publié . Je ne veux pas avant , je veux jouir de sa propriété et de sa connaissance durant ma vie . Le publier en vie serait risquer qu'il ne m'appartienne plus . Le publier en mourant assure l'entière propriété d'un bien que les autres ne peuvent qu'admirer de loin . Ce n'est pas le cas pour ce qui concerne l'Homme tels les déclarations d'indépendance , les proclamations des droits ... J'estime que cela concerne bien plus que l'homme , que cela concerne hasard et fatalité auxquels l'homme ne peut se confronter . Mais puisque l'Homme rapporte tout à lui-même , et bien que le Chef d'Oeuvre m'appartienne .



FIN



Edité le 20-08-2007 à 02:16:04 par Ikkaru


Mitoko triball
Huuuum, prologue maître, l'introduction c'est le prologue. ^^

Ensuite, il y a encore quelques petites tournures incorrectes et des lourdeurs comme par exemple ici : "Vous "ne" serez , hélas , ma seule confidente ."
Le "ne" est en trop, mais ça doit juste être une erreur de frappe. ^^

Sinon, vous savez attirer la curiosité du lecteur et j'avoue que j'attends d'en savoir plus avec impatience ! *____*
La suite donc !

Voilà, j'espère ne pas avoir été trop "tranchantes" dans mes propos... ^^""
 
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