Magical Story
 
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Lovie
a bein zut alors.... tu vas le retenter la fois suivantes j'espère? demande les commentaires pour rebondir et t'améliorer!
Ikkaru
3 pages Oo .... comment on peut faire quelquechose en 3 pages ??? Surtout s'il faut faire un scénario entier >_<
Oh ben moi je le trouve très bien le style du jeu , ça change de tous les jeux pourries qui arrivent à sortir sur les films récents (où on fait pas grand chose quoi )

( Edit : J'y avais pas pensé mais même dans ce milieu doit y avoir un peu de pistonnage qui joue T___T )

Message édité le 03-06-2007 à 14:05:50 par Ikkaru
Khaotil
Il arrive au jury de prendre des dossiers qui font 3 pages en tout

Mais je pense effectivement que c'est parce que je n'ai pas suffisamment dévelloppé le gameplay. Le problème étant qu'on ne peut pas vraiment le faire à l'avance, puisqu'il nous faut quand même les sujets
Je pense aussi à un manque d'originalité du style de jeu, mais ça, il me faudrait les appréciations du jury pour en être sûr...
Ikkaru
Si je peux me permettre , avec tous mon respect et sachant que je ne m'y connais pas du tout >_< , je pense que ça doit surtout venir du fait que tu n'as pas eu le temps de développer suffisemment le game play justement , c'était peut-être trop abstrait pour le jury . Certains doivent passer des mois entiers à préparer ce concours , ils ont surement le temps de développer le gameplay et de nombreuxes situations dans lequel le joueur peut se retrouver et les astuces à justement développer . Et même si le concours ne laisse que quelques semaines ,il y a toujours moyens de faire plus ou moins coller ce qu'on fait avec le sujet . Ils ont peut-être aussi eu le temps de développer l'environnement en détail , ce qui peut se passer quand on se rapproche de tel ou tel objet ou peut-être tel ou tel quête ( si le game design concerne ce genre de chose ) . SI il y a plus d'une centaine de dossier , les jurys auront probablement tendance à prendre les dossiers plus concéquents , démontrant une quantité de travail assez énorme Oo ainsi que certaines capacités et ils peuvent dans ce cas sacrifier d'autres candidats qui montrent une originalité certaine . Parce que justement , au niveau originalité je peux rien redire XD
Khaotil
Merci tout le monde, ça me fait plaisir, même si ça n'a visiblement pas plû au jury du concours

Je réutiliserais sans doute la Tour-Cité dans un autre projet de jeu ^^
Tifet
Super dis donc !!
Tu as une sacrée imagination !!! et c'est très bien écrit !!
Whaou !! J'ai vraiment adoré !!
Ikkaru
WHoooo , magnifique ! X_____X
Et le boss de fin est digne de Shadow of the colossus
Lovie
chapeau. c'était magnifique
Khaotil
Prêts ou pas, voici la (les?) fin(s) du scenario!





Le choix fait, Nil se présentera face à une Phantasmagorie au bout du chemin. Immense, à moitié pétrifiée et enchaînée à une grande voûte qu'elle supporte sur ses épaules. La Phantasmagorie de l'un des deux mondes.
Nil arrivera au moment où les désirs d'annihilation se matérialiseront enfin, apparaissant depuis la voûte pour se ruer à la charge, telle une armée fantomatique hurlant à la mort de leur ennemi, nuée grouillante se précipitant vers l'autre monde pour le mettre à bas.
Sans plus pouvoir hésiter, Nil devra ainsi combattre les ombres furieuses se tenant entre lui et la dernière Phantasmagorie, les écartant de son passage jusqu'à se trouver devant son adversaire final, et bataillant comme il l'a toujours fait, suant sang et eau, finir par le vaincre en brisant chacune des chaînes le retenant. Alors, un monde criera son agonie, et d'un un râle puissant et éblouissant, la voûte s'écroulera, soufflant les armées de la colère pour mettre fin à l'attaque.
Nil, ou Nicolas, retournera ainsi sur le monde restant, sans que personne n'ai vraiment conscience de ce qui a été évite. Quant à notre héros, il ne sera plus jamais le même, enfermé dans un mutisme profond, ayant perdu la moitié de ce qui faisait son âme, à jamais incertain du choix qu'il avait dû faire.


...Ou bien, Nil peut se refuser à ce choix. Si pour lui, l'idée de pouvoir faire une erreur monumentale, de détruire sans chercher à comprendre est intolérable, alors il se mettra en quête d'une autre solution. Une solution dont le but serait de faire partager à chacun ce qu'il ressent. De leur montrer que l'imagination et la réalité ont un lien peut être beaucoup plus tenu dans ce cas qu'ils ne le pensent...
Et pour ce faire, un moyen existe: se servir des souvenirs pour montrer à l'une et l'autre des parties que l'autre monde existe bien. Trouver des situations correspondant à celles que les clients recherchent, mais prenant place dans l'autre monde. Et petit à petit, leur faire comprendre qu'il ne s'agit pas que d'un vague endroit créé en quelques lignes manuscrites, mais bon un monde vivant et précis, existant autant que le leur.
Ce n'est qu'à la condition que les deux mondes réalisent et acceptent que l'un et l'autre ne soient pas de l'ordre de la fantaisie que Nil pourra alors avancer vers la dernière phase de la résolution des problèmes de Phantasmagories: retrouver la première d'entre-elles. Ouvrir les esprits permet parfois d'ouvrir des voies autrefois closes...
C'est ainsi que Nil, s'engageant une dernière fois dans la Psyché, s'enfonce au plus profond de cette dernière, passant par une issue n'existant pas autrefois. Au bout de ce périple, notre héros débouche dans une très grande zone de la Psyché, entièrement sphérique, au centre de laquelle se trouve une énorme bulle, sans comparaison avec toutes celles qu'il a pu rencontrer jusqu'ici. Prenant son courage à deux mains, il s'enfonce alors de ce fragment qui n'en est plus vraiment un...

Nil se retrouve dans un monde pour le moins... étrange. Un ciel étoilé à perte de vues, des constructions blanches et informes posées au milieu de nulle part, sans aucune prise en compte d'un quelconque sens, des formes mouvantes et transparentes ressemblant à des hommes et des femmes sans visage effleurant Nil en courant avant de disparaître... Rien ne semble avoir de règles ou de sens ici, tout est incomplet et inachevé. La définition parfaite d'un monde en création.
Notre protagoniste s'engage sur une passerelle sinueuse constituée de petits galets blancs, et suit le seul chemin qui lui soit offert jusqu'à déboucher dans une grande plaine couverte de fleurs, posée au milieu de nulle part. Dressée en son centre se trouve un monolithe blanc et gravé de signes circulaires, au sommet duquel sort une chaîne qui plonge dans le sol. Une voix résonne alors, s'adressant à Nil. Une voix lente, chuchotante, et avare en phrases trop longues.
La voix exprime un certain étonnement de le voir arriver si tôt, et l'adjoint de repartir pour ne pas gêner le processus de création. Devant le refus d'obtempérer de Nil, la voix semble comprendre que son interlocuteur est là pour une raison bien précise...
Elle commence alors à lui expliquer que, bien qu'elle fut effectivement la première Phantasmagorie de cette lignée, elle est par contre loin d'être la première à avoir existé. En réalité, la création de nouveaux mondes, issus de souvenir et de fantaisies, poussés par la volonté du désir, est un processus parfaitement naturel, se répétant depuis la nuit des temps. Que quelque chose ne ce soit pas déroulé comme prévu cette fois-ci n'est absolument pas son problème, et elle compte bien mener son entreprise à bien.
Voyant que Nil n'est toujours pas décidé à lâcher l'affaire, la voix lui révèle alors un autre détail, afin de le déstabiliser et le faire hésiter. Contrairement aux autres Phantasmagorie, la première fut générée directement dans la Psyché par un désir si fort qu'il se matérialisa de lui-même dans le monde spirituel. Un désir d'échapper à la réalité extrêmement puissant, un désir de créer dû à un mal être face à une réalité trouvée fade et sans saveur. Un désir, explique toujours la voix, provenant de Nil.
Notre héros fait un pas en arrière, étonné. Cela aussi, il l'avait oublié... Dans sa jeunesse, peu lui importaient les frasques de la « vraie » vie, son esprit toujours vagabondait dans un monde qui n'existait pas, et où il se sentait infiniment mieux que la froide et cruelle réalité qu'il se représentait. Laissé de côté, et se repliant sur lui-même, le désir se fit plus grand, plus ardent, jusqu'à engendrer cette créature... Qui, ironiquement, par les évènement qu'elle produisit, lui permit plus tard de sortir de son renfermement en occupant un poste le plaçant, pour une fois, hors des conventions, plus proche du rêve qu'il convoitait. Ainsi avait-il finit par oublier ce désir de fuite en trouvant une part de ce qu'il cherchait dans sa réalité.
Mais aujourd'hui, il lui fallait de nouveau s'y confronter. Et les mots de la Phantasmagorie n'y changeraient rien. Comprenant alors que la discussion ne le ferait pas changer d'avis, cette dernière cessa de se cacher, pour apparaître dans toute sa splendeur à son géniteur.

Le sol de la plaine fleurie se fissura tandis que le monolithe en surgissait, et bientôt le reste du corps titanesque de la première Phantasmagorie apparu, surgissant des profondeurs et éclairant le ciel étoilé de sa seule présence. Tombant dans le gouffre sans fin, Nil se raccrocha finalement à l'aide de son grappin sur l'un des immenses anneaux de pierre tournant autour de son adversaire, et pu de là constater sa démesure. Le monolithe ne constituait en réalité que la pointe d'une grande corne frontale, surmontant une tête masquée suivie d'un corps pourvu de multiples bras. Puisant dans toutes ses ressources, Nil gravit petit à petit le monstre gigantesque, évitant ses artifices, ses coups et ruades, tranchant les unes après les autres les innombrables chaînes qui couvraient son corps, jusqu'à la dernière, au sommet de sa corne, qui mit fin à l'existence de son ultime défi, dans un éclat et un cri sans commune mesure.
Lorsque ses sens reprirent le dessus, Nil se trouvait toujours dans ce monde inachevé, au milieu des débris de la Phantasmagorie. Son devoir était accompli, désormais, la Tour-Cité tout comme l'Arche ne seraient plus la proie à des vols de ce qui fait une partie de nous. Il resta un moment immobile, à contempler l'immensité vide et immobile à laquelle son désir avait tenté de donné vie. Un désir de fuite pouvait-il véritablement créer quelque chose de solide?
Nil prend alors une décision, et s'avance parmi le vide. Un nouveau désir à prit naissance en lui; pas un désir de fuite cette fois, mais bel et bien un désir de créer. Désormais, il restera ici, et s'efforcera d'achever ce monde. Il se met ainsi à la tâche, qu'il sait longue et ardue, mais n'hésite pas le moins du monde. Les étoiles luisent, le parterre de fleurs pousse à nouveau.

Dans la Tour-Cité, l'encéphalogramme de Nicolas affiche un signal plat.

Dans l'Arche, les cierges s'éteignent les uns après les autres autour du corps immobile de Nil.

Dans un monde qui n'existe pas encore, une première aurore se lève.
Ikkaru
J'adore les histoires comme ça , le lecteur sait plus quoi penser XD
 
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