Magical Story
 
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Arsenika
(( Marchi Riri ^^ ))


Les jours de printemps passent toujours trop vite... sauf pour les élèves de Ste Satanesca. Comme des condamnés aux travaux forcés, ils entraient à contrecoeur dans les salles de classe pour suivre d 'interminables heures de leçons, jugés pour l 'heure sans importance. Tous les regards se rivaient vers le ciel bleu, moucheté de quelques nuages blancs cotonneux.
ous, sauf un. Bien sûr, les secrets les plus intimes sont toujours ceux qui se répandent le plus vite, et personne n 'ignorait pourquoi le regard bleu de Sarah, pareil au ciel, était rivé sur Virgile chaque fois qu 'il apparaissait dans son champ de vision. La jeune fille, au lieu d 'être envahie par la joie des arbres en fleurs, était rongée par le chagrin et le remords. Pourquoi avait-elle parlé, au lieu de nourir sa passion, aussi douloureuse soit-elle à porter ?
Elle-même n 'avait pas la réponse à ses questions. Violhaine en revanche semblait avoir trouvé...

----------

" Tu irais jusqu 'où, pour lui... ".

Sarah était assise sur un banc du collège, non loin du parc. Elle leva son regard blessé de Virgile et Anaëlle, pour le river sur Violhaine, qui s 'était avancée sans bruit vers elle. Très étonnée, la jeune fille la dévisagea.

" Jusqu 'où ? ".

Pourtant, son regard, toujours, se tournait vers l 'objet de ses désirs. Et machinalement, comme possédée par un instinct nouveau, elle murmura :

" Jusqu 'au bout ".

Elle avait eu ce qu 'elle voulait. Et posant une main sur l "épaule de Sarah, elle endossa une dernière fois son rôle d 'empoisonneuse de vie, et l 'emporta avec elle sans rien ajouter.
Pendant qu 'elle apprenait à la fille la plus naïve du lycée à devenir une peste en puissance, les deux amants discutaient sur l 'herbe verte. Anaëlle avait une rose à la main, une rose parfaite : fraîche, délicate, odorante. Une beauté fânée dans quelques jours, en même temps que se flétrira celle de la vampire Sarah...
Talentyre
Toujours aussi bien!^^
Mitoko triball
Ah, alors ça c'est une bonne nouvelle.
*Contente, s'en va relire le début de la fic de sa maman et de son papa*
Arsenika
Quand je dis bientôt la fin, c 'est pas au prochain post t 'inquiètes pas
Et tu pourras te consoler avec la fic de Shira et moi
Mitoko triball
La fin??? Comment ça la fin??? O_o
Suis pas d'accord moi! >__<
Ca devient super intéressant là! >__<
Arsenika
Niiiiiiiiiiiiion
"devient toute rouge"
Et c'est bientôt la fin aussi ^^
Shiranui
C'est beau
Arsenika
Merci Lovie ^_^"
Lovie
excellent!!!! ^^
Arsenika
" Virgile ! Je veux te parler ".

C 'était une matinée de janvier, il neigeait à gros flocons, et le brouillard faisait tomber un rideau de magie sur la ville en cette fin de fêtes. Les élèves avaient repris le chemin des écoles, et comme tous les matins, Virgile et Violhaine traversaient le couloir où Sarah avait cours. La jeune fille se tenait dans l 'embrasure de la porte, il était encore tôt et les cours n 'avaient pas commencé.
Emmitoufflée dans un beau pull en laine rouge, avec sa petite jupe rose et ses collants rayés, ses cheveux dorés nattés, elle faisait encore plus jeune.
Sarah avait prononcé cette phrase d 'une voix si tremblante, si timide, que Virgile en sortit de son imaginaire. Elle avait mis tout son coeur et son courage dans cette simple affirmation à cinq mots. Ses genoux en tremblait, son coeur semblait vouloir sortir de sa poitrine et hurler son amour, avant de mourir dans un dernier battement de douleur.
Pris de court face à elle, le jeune homme la regarda avec un certain étonnement, avant de lui accorder ce qu 'elle souhaitait avant qu 'elle n 'éclate en sanglos :

" J 'arrive ".

Il souffla à Violhaine d 'aller en cours sans se soucier de lui, et il s 'approcha de Sarah, dont le coeur fondait encoe plus à chacun de ses pas.

" Je, euh, je... ".

Ses yeux s 'humidifièrent : elle avait tout préparé le soir précédant, elle avait répété, s 'était imaginée face à lui. Et maintenant, elle n' arrivait pas à lui sortir le moindre mot ?
Non, il ne fallait pas qu 'il parte avec cette impression...
De son côté, Virgile sembla compatir : il avait très bien deviné, mais refusait de prononcer ces mots, tout simplement pour ne pas lui donner l 'illusion d 'un quelconque espoir. Il l 'entraîna juste un peu à l 'écart, pour qu 'elle se sente mieux.
Sarah finit par reprendre le dessus : elle savait qu 'il était trop tard pou se défiler, et elle était trop désireuse de sembler plus mûre qu 'elle ne l 'était.

" Je voulais te dire, euh... Ca fait quelques mois qu 'on se connait, et... ".

Le souffle sembla lui manquer. Après une grande inspiration, elle finit par succomber :

" Je t 'aime. Est-ce que... tu voudrais... ".
- s 'il te plait, arrête...

Virgile la coupa net, il était plus que réveillé, et il ne comptait pas la laisser se faire du mal à elle-même. Il en avait assez enendu. Avec une gêne visible, il essaya d 'expliquer cette brutale interruption, d 'autant plus que Sarah le regardait avec un air efarée, les larmes toujours au bord de ses grands yeux bleus.

" Tu es comme une petite soeur pour moi. Je suis... enfin, j 'ai cinq ans de plus que toi... ".
- Et alors ? Pourquoi tu la préfères elle ? Elle passe son temps à te suivre sans rien dire, sans te porter de l 'attention, alors que moi je ferais tout pour que tu me regardes ! C 'est pas... juste...

La haine de Sarah envers Violhaine remonta en surface, mais elle ne dura pas longtemps. La jeune fille éclata en sanglots, submergée par la honte et la douleur. Sa poitrine se gonflait de larmes, cela lui faisait si mal...
Vrigile la regardait, visiblement très étonné, il répondit tout de suite :

" Mais Sarah... C 'est Anaëlle que j 'aime, pas Violhaine ".

Elle arrêta brusquement de pleurer, saisie par l 'information qu 'elle venait de recevoir, et qu 'elle ne pouvait pas admettre.

" Quoi ? Mais... mais qui est... ".
- je n 'ai pas à te le dire, surtout si c'est pour que tu la haïsses

Pétrifiée, la jeune fille ne réagissait plus : ses larmes coulaient sur ses joues rouges, sans tremblements, sans cris étouffés...
De plus en plus gêné, Virgile ne savait pas où se mettre, et surtout comment réagir, comment ne pas paraître trop familier ? Il finit par baisser la tête en murmurant :

" Je dois y aller. Désolé... ".

...avant de s 'éclipser. Il était très peu démonstratif, et détestait ce genre de situations. Il cachait sa sensibilité derrière une barrière imaginaire, il se sentait incapable de gérer les émotions des autres.
Sarah resta plantée dans le couloir, sous le regard curieux de ses camarades. Elle partit en courant, et pleura dans les toillettes des filles jusqu 'à l 'heure du déjeuner. Virgile s 'installa sur sa chaise avec cinq minutes de retard, en étant tout de même inquiet pour Sarah, qu 'il appréciait malgré l 'amour pathétique qu 'elle lui portait...
 
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