Magical Story
 
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Shushu
Merci beaucoup Mimi, la suite ej suis en train de l'écrire, donc la semaine prochaine ou p'tre avant qui sais ^_-
Mitoko triball
Ton texte sait toujours aussi bien nous tenir en haleine en effet. ^^
Vivement la suite. XD
Shushu
Merciii beaucoup ^^
Lovie
waw, grandiose
Shushu
Chapitre 8 : Danse Macabre


La fête battait son plein. Mon discours avait conquis les cœurs, et pour une fois je m'amusais. On dansait rirait, festoyer. Tout le monde parlait à tout le monde sans se préoccuper des rangs. Dire que toute la gaieté et sérénité qu'on pouvait voir dans cette salle de bal aux couleurs éclatantes, allaient bientôt disparaître dans un tourbillon sanglant et sombre.

Mais pour l'instant je venais de finir une danse avec Lelio qui avait enfin réussi à comprendre comment ne pas me marcher sur les pieds. De son côté ma mère était partie se coucher, bien trop fatiguée par tout ce qui venait de s produire dans la journée et je la comprenais que trop bien. Elle avait bien mérité son droit de sommeil.

Allant vers le banquet prendre une coupe de champagne, virevoltant dans ma robe de cérémonie je croisais Romaric et nous dirigeâmes ensemble vers la piste. Nous allions alors danser une valse que je n'aimais pas d'ailleurs. Je n'ai jamais aimé dansé, mais le fait de danser avec Lelio ou Ambor était un plaisir auquel je ne pouvais me refuser à eux de même que pour Romaric. Il semblait avoir était si distant durant le début de la soirée, que j'étais bien heureuse du fait qu'il m'invite.

Le pire fut sûrement quand les invités s'écrièrent la Teriza, une danse des plus compliqué qu'on apprenait dans la haute noblesse. Soupirant je regardais mon frère de lait pour lui faire signe de refuser, mais non il eut un grand sourire et fit signe aux musiciens de se préparer à jouer. Il me revaudrait ça.

Nous nous plaçâmes tous deux sur la piste de danse dégagée pour la Teriza et nous nous saluâmes selon la règle. Romaric me tendit la main que je pris fermement, pivotant sur la plante des pieds pour prendre la bonne position de départ. Romaric eut un sourire qui semblait m'assurer que tout irait bien. Cette danse serait peut être un plaisir qui sais.

Sur le côté, le violoniste leva son violon et l'appuyant contre son épaule se mit à jouer et les quinze autres musiciens l'accompagnèrent. L'introduction musicale se termina et la danse elle-même commença. Des pas sur le côté, un salut parfait, aucune esbroufe, mais des mouvements bien exécutés purs et sobres. Dans un tourbillon soudain de la musique, je suivais sans mal l'air m'arrêtant au bon moment avec une précision étonnante.

La voix de ma sœur s'éleva au dessus des instrument tandis que les mains tendues, claquant des talons je me rapprochais de mon cousin. Nous savions danser cette danse, alors toutes craintes, espoirs, soucis et autre sentiment qui encombraient mon esprit se volatilisèrent tandis que nous nous laissions aller au rythme de la musique, tournoyant, virevoltant dans un rythme effréné au son de la voix pure et cristalline de ma sœur.

Nous tournions, reculions, tombions dans les bras l'un de l'autre et nous éloignions encore comme dans le mouvement inconstant et indécis du vent. Nous étions comme possédés. Romaric ne pensait plus à me guider ni à l'enchaînement des pas, aucun de nous deux ne menait l'autre. Nous volions ensemble, de la seule manière possible, au rythme de la musique, virevoltant dans les bras l'un de l'autre avec une merveilleuse légèreté s'effleurant à peine quand nous nous rejoignions puis de nouveau nous nous éloignions, pour bondir retomber sur un pied et de nouveau un retour vers une étreinte qui n'aurait pas lieu.

Je dansais comme si après cette danse ma vie allait se finir, sans savoir que ça serait vrai à quelques détails près. Comme si rien ni personne n'existait en dehors de Romaric, de cette musique, de cette piste de danse tournoyante. Je sentais ses bras puissants autour de moi tandis que je me laissais tomber en arrière sachant très qu'il me retiendrait, je sentais le cœur de mon partenaire de danse battre, tandis que je e redressais pressant ma poitrine contre la sienne. Dans cette état de grâce, je savais qu'il n'y avait ni règles ni limites, que son corps pouvait tout faire, car ce qu'il faisait était beau, juste et nécessaire. Ainsi souriante, rayonnante, ravissante, j'arrivai vers le point culminant de la danse.

Les instruments resurgirent tandis que la voix de ma sœur se tut pour annoncer la fin de la danse, la phase finale venait de commencer. Sans en avoir réellement conscience nous nous glissèrent dans de nouvelles figures et quand la musique s'emballa, nous nous éloignâmes et rapprochâmes à toute allure dans une quasi étreinte, de plus en près, nos bras de plus en plus hauts, et à l'appel aigu et long des pipeaux, nous nous fîmes face tournoyants une dernière fois avant de tomber des les bras l'un de l'autre tandis que le violoniste relâcha la pression de l'archer sur les cordes.

Des applaudissements fusèrent de partout tandis que je me séparais de Romaric un sourire aux lèvres. Il m'emmena un peu plus loin pour m'offrirent une coupe de champagne tandis que je m'asseyais un instant pour souffler.

- Tu as très bien dansé Aliandra...
- Hum ? Mais que je ne te reprenne pas à me faire ce coup-là. Tu aurais pu refuser non ? Heureusement qu'on s'en ai sortis, sinon je ne donnais pas cher de nous...Je suis contente que tu viennes me revoir ainsi. Je sais que tu devrais du côté de ta sœur mais bon...
- Ah ça ? Ne t'en fais pas. Elle règle ses affaires, toute seule. Elle est assez grande pour ça. De même que toi. J'ai été abasourdi par ton discours de cette après-midi. Je dois dire que pas mal de personne ont été subjuguées par tes paroles. Je suis sûre que tu auras le soutien de ton peuple.
- Je te remercie... Lelio !! M'écriais-je coupant involontairement Romaric. Tu veux bien t'occuper d'aller coucher Susie ? Il est bien trop tard pour qu'une enfant de son âge veille encore à cette heure tardive.

Le jeune homme s'était approché de moi et avait salué Romaric avec défiance. Je savais très bien qu'il n'oublierait pas les rumeurs dit sur son compte. Pourtant il ne broncha pas et me fit un baisemain avant de s'exécuter. Me retournant vers Romaric je lui fis un sourire d'excuse.

- Je suis désolée...
- Pas grave, tu dois t'occuper de ta sœur c'est normal et compréhensible. Je voudrais te parler en privé c'est possible ?
Oh bien sûr, répondis-je un peu inquiète pas le ton grave et sérieux qu'il venait de prendre.

Nous nous levâmes avant de nous diriger vers la salle arrière, qui était déserte. Les cadeaux offert par les nobles, et les gens du peuple était entassé là en attendant d'être triés. Je verrais tout ça demain. Pour le moment mon attention était à Romaric. Il ferma soigneusement la porte derrière nous avant de me regarder fixement.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Tu m'as l'air soucieux. Ce n'est pas grave au moins ?
- J'ai l'impression de te retrouver enfin. Ces derniers temps tu me paraissais distante, changée. Tu devais juste être stressée... Mais ne t'inquiète pas ce n'est pas grave, enfin pas dans un sens. Tout dépendra de la réponse que tu me feras.

Je l'observais avec un regard intrigué. De quoi voulait-il me parler ? Je ne comprenais pas vraiment ce qu'il voulait me dire, et je le pressais à m'en dire plus curieuse.

- Votre Altesse, Milady Alia Ellia Lewella Escanor, moi Romaric Corwin Brandom Corey je vous demande votre main. Mon cœur brûle d'amour pour vous depuis toujours et je ne saurais me résoudre à attendre plus longtemps.

Sa déclaration me fit comme un coup de couteau dans le dos et me glaça le sang. Mon cousin que j'aimais tant sur qui je m'étais tant reposé...Je ne pouvais répondre à ses sentiments. Mes yeux se voilèrent tandis que je baissais la tête tenant toujours ses mains que j'avais prise tandis qu'il s'était agenouillé pour me demander en mariage.

- Je suis désolé Romaric...Je ne suis pas amoureuse de toi. Tu es comme un frère, il en sera toujours ainsi. Et même si tu veux ajouter la condition de mariage politique, tu sais très bien ce que j'en pense. Je suis navrée, franchement.

Il serra fortement mes mains, m'attirant à lui brusquement. Puis il m'embrassa tandis que je me débattais. D'un coup de genoux bien placé je m'éloignais de lui.

- Pourquoi me fais-tu ça Alia !! Me cria-t-il me tenant toujours les mains, mais me les serrant à en faire blanchir mes phalanges. Je t'aime !! Tu comprend je t'aime, et je n'accepterais jamais que tu sois dans le lit d'un autre. Epouse-moi. Je te sauverais de la déchéance !!
- Lâche-moi tu me fais mal !! Lâche moi je te dis...

Mais rien à faire il ne m'écoutais pas. D'un geste rageux je psalmodiais une incantation qui l'envoya contre la porte. Je l'observais d'un regard tellement triste qu'il ne put que me laisser passer quand je demandais à partir.

- Je suis désolé Romaric. Mon cœur est pris. Murmurais-je en quittant la salle blessée au cœur par le comportement de mon cousin. Je n'avais pas vu les éclairs dans ses yeux, ni sa rage quand il tapa le sol avec le poing. Non tout ça m'échappa tandis que je retournais dans la salle.

La fête arrivait bientôt à son terme. Mais pour l'instant je cherchais juste la présence rassurante de mon amant. Je le trouvais sur la terrasse accoudée en train d'observer les étoiles, et je l'enserrais de mes bras, le tenant dans son dos.

- Alia ?!
- Ne dis rien pour l'instant. Ne regardes pas mon visage...Bientôt j'irais mieux...Ma voix ne sera plus tremblante et je pourrais te regarder en face sans pleurer, alors s'il te plait laisse-moi rester ainsi quelques instants...

Avais-je honte ? De quoi je n'en savais rien. Je n'osais pas regarder Ambor en face. Peut être que quand Romaric m'avait embrassé mon esprit l'avait repoussé de toutes ses forces mais mon cœur ? Qu'en était-il de mon cœur qui semblait se briser peu à peu...

Fermant mon esprit à toutes ses pensées incohérentes et chaotiques, je suis restée assez longtemps ainsi. Puis j'ai souhaité la bonne nuit à tous les invités restant avant de me retirer dans ma chambre pour m'endormir sans prendre le temps de me changer...Un sommeil qui aurait dû être long mais qui fût bien trop court...



Un cri dans la nuit. Un cri auquel on ne prend pas garde. Un cri qui sonne la fin de la vie que vous avez toujours connue. Dehors les feux d'alarme s'allument mais il est trop tard. Lorsque vous vous réveillé couvert de sueur froide, vous pensez c'est un rêve. Mais vous comprenez soudainement que le cauchemar qui vient d'animer votre nuit est vrai, et là c'est pire.

C'est ce qui s'est produit la nuit qui suivit la fête de mon couronnement. Je ne fus reine qu'un jour quelle ironie...Et oui, alors que je dormais à poing fermé par dessus les couvertures, repliée contre moi-même dans ma robe de cérémonie, des cris brisèrent le silence et les feux d'alarmes éclairèrent bien les alentours de la grande ville de Merendio. Je m'éveillais en sursaut intriguée, inquiète. Que se passait-il donc. Sortant hors de la chambre, j'attrapais un garde au passage pour lui poser la question.

- Ey ! Qu'est-ce qui se passe ?
- Majesté ! Nous sommes attaqués par les créatures de l'ombre, allait vous mettre à l'abri avec les autres. Fuyez le palais, je vous en prie !!

Je le lâchais avant de pénétrer dans la chambre qui faisait face à la mienne. Susie pleurait effrayée. La prenant dans mes bras, je repris ma course folle dans le château en direction des étages supérieurs où se trouvait la chambre de ma mère. Dérapant sur le parquet glissant avec mes petites chaussures je maudis ma tenue, et arrivait après bien des dérapages tenant toujours ma sœur contre moi. La scène qui se trouvait devant moi, me glaça jusqu'au sang. L'étage avait était ravagé. Des bouts de bois, du sang, le corps des gardes, les tapisseries labourées, rien n'avait été épargné.

Maman...

Cette pensée résonna encore et encore dans ma tête tandis que je me précipitais dans sa chambre. Un cri déchirant s'échappa de mes lèvres, tandis que je cachais la monstruosité qui avait eu lieu ici à Susie en lui bandant les yeux avec mon mouchoir. La posant au sol je lui demandais de ne pas bouger. Je m'approchais d'un pas mal assuré vers le lit d'où pendaient des morceaux de rideaux en lambeau. Ils étaient dans le même état que le couloir et la chambre. Ma mère était livide dans son lit, morte depuis peu le sang continuant de tombait goutte à goutte sur le sol. Le visage défigurée par le cri qu’elle avait du pousser en se faisant arracher le cœur. Car l’organe gisait à côté.

Prise de nausées, je m’éloignais en courant vers la sortie, pour vomir plus loin. Une main se pausa sur mon épaule, et je relevais la tête sur mes gardes. C’était Lujon. Je me jetais dans ses bras, où enfin les larmes que je retenais purent enfin sortir. Je vis au loin Lucius prendre ma sœur dans ses bras pour la bercer, tandis que Lujon me portait presque, et m’emmenait dans les étages inférieur, me rassurant d’une voix douce. Il m’emmenait à ma chambre, où Cassie, Ambor et Lelio nous attendait. Barricadant la porte avec mon armoire, il me laissa au bon soin d’Ambor tandis que Cassie prenait ma sœur dans ses bras.

- Qu’allons-nous faire maintenant ? demanda Lucius en observant les alentours par la fenêtre. Le château est cerné de créatures de l’ombre, pas moyen de sortir.
- Soulevez la tapisserie et prenez le passage. A la fourche, prenez à gauche, ça vous mènera vers la forêt des fées, de là vous pourrez prendre les routes jusqu’à Elhaz. N'emmenez pas Susie avec vous. Lelio tu la confira à la famille Salerina dans le village voisin de Merendio. Ils pourront s'en occuper.

Ma voix était froide, mais pas hésitante. Elle était cassé mais ne tremblait pas. Mon coeur était animé de vengeance, mon esprit errait toujours dans cette chambre, où l'image de ma mère livide, dans une mare de sang. Je m'étais levé, et je tirais d'un coup sec la tapisserie, laissant voir une porte. Ils me regardaient tous. Une question muette sur le lèvres. "Et toi ?" Moi je restais. Je ne pouvais pas faire autrement. Je n'avais pas le choix.

- Je reste. Il faut que j'accède aux sous-sols, alors partez. Pendant que vous restez, les créatures de l'ombre continue d'affluer.
- Mais...Tu ne peux pas rester. Tu dois vivre. C'est ton rôle...
- Mais mon devoir est de protéger ma ville, mon pays, et je ne fuirais pas Ambor !! Je ne peux pas fuir. Mettez-vous en sécurité pour moi, je vous en prie. Si vous vivez alors je sais que je pourrais vivre...Si vous vivez, je serais toujours vivante, que se soit à côté de vous...Ou dans vos cœurs...

Je murmurai les derniers mots avant de les voir partir en silence. Au moins ils respectaient ma décision. D'un geste je fis apparaître l'Exécutrice, et je pris l'armure des reines, avant de sortir hors de l'étage, et de prendre différents passages que je connaissais grâce à mes escapades lors de mon enfance. J'arrivais sans mal dans les sous-sols, après plusieurs combats contre des créatures de l'ombre qui purent goûter à l'Exécutrice. Une fois aux sous-sols, je parcourais pas mal de salle avant d'arriver à une assez éloignée, où des runes y étaient gravées sur le sols comme sur le mur.

Posant l'épée en plein milieu sur un socle de même que l'armure, je me reculais avant d'activer toutes les runes. Je savais très bien que la concentration de magie dans les sous-sols attirerait pas mal d'envahisseurs mais je n'avais guère le choix. Si je venais à mourir je refusais que quelqu'un touche à ces deux interfacts d'une grand puissance. Alors que je finissais de les sceller dans les tréfonds de la terre j'entendis du bruit au dessus de moi. Ne perdant pas de temps dans le coin, je pris un passage secret qui me menait hors des sous-sols. La traque allait commencer pour moi. Une traque longue et sans répit qui durerait toute la nuit.
Lovie
j'ai lu que la première moitié, je me réserve la seconde pour demain ^^ et bien.... j'adore toujours autant!!
Shushu
Chapitre 7 : Reine de Lumière


Un banquet ça se prépare, une fête aussi d'ailleurs, mais il faut peu de temps. C'est pourquoi le soir même du duel que je venais de remporter avec brio, toute la haute société se retrouva au palais pour fêter mon couronnement prochain. Merendio allait être animée de fête pendant plus d'une semaine jusqu'à mon couronnement. Je ne voulais pas être reine, mais je le faisais pour l'honneur de ma mère, de ma famille, pour ma sœur et pour Ambor, Cassie, Lujon et Lucius, des êtres qui m'avaient aidée. Je ne pouvais leur refuser ça.

En parlant de Lujon et Lucius, je les avais revu juste avant d'aller me changer, poster devant ma chambre. Laissant ma noblesse, et toutes les attitudes princières que j'aurais dû avoir, je n'avais pas pu m'empêcher de leur sauter dans les bras et de rester ainsi pendant quelques instants. Ils s'étaient arrangés grâce à Ambor pour faire partie de ma garde personnelle.

Je venais de venir de m'habiller quand Lelio et ma sœur débarquèrent. Il devenait inséparables ces deux là. Avec un sourire j'ébouriffais les cheveux du jeune garçon, avant de serrer mon petit cœur dans mes bras. Elle avait six ans. Et elle considérait le jeune homme âgé de treize ans pour son frère ce qui me touchait beaucoup. Il aurait fait un merveilleux grand frère pour cette enfant, tout comme Romaric l'avait été pour moi.

Je m'observais une dernière fois dans la glace tout en remettant ma tiare d'argent en place sur mes cheveux. Une robe rouge bordeaux des plus belles, avec des rubis, perles, et rubans. Une robe de princesse que toutes petites filles rêvaient d'avoir, mais moi je me sentais mal à l'aise dedans. J'aurais préféré une tenue plus courte, plus ample dans laquelle j'aurais pu faire tout ce que je voulais mais le protocole et ma mère exigeaient que je vienne en grand apparat ce que je faisait naturellement.

J'observais d'un œil critique le jeune Lelio avant de remettre les agrafes de sa cape et de rectifier certains endroits de sa tenue. J'avais profité de ma position pour le faire entré à mon service en temps qu'aide au près de ma sœur. Ainsi il obtenait le même rang qu'un précepteur royal.

Ma sœur était des plus charmantes. Dans une petite robe en soie blanches, avec de la dentelles et du tulle. Une vraie petite fée. Lelio lui prit la main tandis qu'on sortait de la pièce. Faisant un clin d'œil à mes deux amis qui nous guidèrent jusqu'à la salle des fêtes ou un précurseur annonça nos titres et rangs. Dans la salle le silence se fit tandis que j'avançais un sourire aux lèvres, saluant la plupart des personnes avant de saluer ma mère comme toujours d'une manière parfaite comme on me l'a apprise.

La fête battait son plein quand je vis enfin Ambor. Dans un coin, il était entouré de filles de haute bourgeoisie ce qui m'arracha un sourire, le voyant essayer de se débarrasser d'eux. Tandis que je marchais à travers la salle, parlant à mal de personnes, Cassie se joint à moi. Je la trouvais belle dans une robe d'un vert d'eau, pétillante de joie, sa robe faisant comme un nuage de gaz autour d'elle avec toute la mousseline qu'il y avait dessus.

- Votre majesté !! Je suis contente de vous revoir. Vous avez été époustouflante dans vos combats. Je suis vraiment heureuse d'avoir vu un si beau spectacle.
- Merci Dame Cassie. Que diriez-vous d'aller boire un verre sur la terrasse en attendant la venue des derniers invités ?

Cassie accepta ma proposition tandis que nous nous dirigions, verre à la main vers la terrasse, lieu où nous pourrions parler à notre aise sans être obligées de respecter les règles de courtoisie, et du protocole, de même que le langage dû à notre rang.

En passant près d'Ambor, nous le saluâmes avant de continuer notre chemin. Nous croisâmes alors Fransesca que je saluais avec un regard chaleureux. Je m'arrêtais un instant pour lui parler, tandis que Cassie partait en avant vers la terrasse.

- Lady Fransesca, je suis heureuse de vous voir de nouveau. Comment vous portez-vous ?
- Bien votre Altesse. Je suis moi de même heureuse de vous voir.
- Je m'excuse encore de la peur que j'ai pu vous causer, sans vous que serais-je devenue, que serais devenu mon peuple ? Merci, infiniment, je crois que je ne me lasserais pas de vous le dire. J'espère que nous deviendrons amies et que nous pourrons laisser mes titres de noblesse au placard. Appelez-moi Aliandra voulez-vous.
- Si vous le désirez...Aliandra.
- Bien !! Je vous laisse Cassie m'attend. En espérant vous revoir bientôt. Au fait j'ai vu vos cartes de Schiwer il y a peu...Elle m'ont beaucoup servi. Je crois qu'elles sont des plus précises...Vous avez un talent croyez-moi.

Après lui avoir serré les mains encore une fois, je quittais sa compagnie pour sortir sur la terrasse. Accoudé à la rambarde elle observait la ville. Je me plaçais à côté d'elle, le dos contre la balustrade, je soupirais en observant le ciel.

- Qu'as-tu donc Alia ?
- Je sais pas...Tout ce précipite...Il n'y a même pas un mois, je n'étais que l'héritière au trône rien d'autre, une princesse banale...Là c'est comme si j'étais déjà reine. Je dois me battre contre des choses que je ne comprends pas...Et je me dis que plus tard ça sera ma fille qui aura droit à ce destin. J'ai peur pour Susie, j'ai peur pour ma mère, mais pas pour moi...
- Tu mûris et tu deviens lucide voilà tout. Prend la vie du bon côté des choses, comme moi par exemple. Sinon tu deviendras aussi ronchon que mon frère...Au fait vous deux comment ça avance ?
- Cassie !! Répliquais-je en rougissant violemment, mais ça ne ce vit guère dans la nuit heureusement pour moi.
- Qui t'as demandé de te mêler de nos affaires hein petite sœur ? répondit une voix dans le noir. Quelqu'un venait de sortir de la salle.

J'aurais pu reconnaître cette voix entre mille. Ambor. D'un pas gracile, comme dans un ralenti je me détachais de la rambarde contre laquelle je m'étais appuyé, lâchant mon verre, pour me jeter dans ses bras. Oubliant tout. C'était juste lui et moi.

Un toussotement, nous fîmes reprendre conscience de l'endroit où nous étions. Nous cessâmes alors de nous embrasser. Me séparant de lui à regret je regardais Cassie qui avait un regard pétillant.

- Ne t'inquiète pas pour ta progéniture si tu en as une. Elle aura de quoi se défendre vu le caractère des parents. Dit-elle d'un ton amusé, en me faisant un clin d'œil. Nous éclatâmes de rire, avant de prendre la direction de salle sachant qu'une absence prolongée ne plairait pas aux invités. Alors que j'allais passer la porte-fenêtre, Lelio manqua de me renverser. Il était essoufflé se qui fit beaucoup rire Ambor qui remarqua habilement que ce garçon était bien peu galant.

- Je ne le suis guère, car j'ai peu de temps. Aliandra, les derniers invités viennent d'arriver, j'allais vous prévenir de rentrer.
- Merci Lelio, mais qui sont-ils ?
- Romaric et Deirdre Corey de Raidhaz.

Un voile sembla passer dans mes yeux se qui n'échappa pas à Cassie et Ambor. Ebouriffant à nouveau la crinière du garçon sous des grognements, je fis un sourire et je rentrais pour de bon dans la salle. Pile au moment ou Deirdre fit son entrée dans une robe époustouflante au bras de Romaric.

- Pimbêche murmurais-je entre mes dents ce qui fit rire Ambor. Je ne pouvais décidément pas la voir. Elle était en train de se pavaner d'une manière assez provocante, pourtant comme le protocole l'exigeait, elle ne pouvait venir me parler que quand je lui adressais la parole. Et j'allais jouer de ça pour la ridiculiser. Enfin façon de dire, je ne la haïssais pas vraiment, je ne l'aimais pas voilà tout.

Je m'approchais d'elle avant de prendre les mains de Romaric dans les miennes, heureuse de le revoir lui. Il me fit un sourire en retour. Puis je me tournais vers Deirdre avant de lui prendre à elle aussi ses mains sous le regard étonné de tous.

- Lady Deirdre, malgré ce que tu m'as dit au conseil je ne t'en veux pas, tu voulais juste défendre mon peuple, et je te remercie de l'avoir fait. Mais à l'avenir, ne sous-estime plus jamais une Escanor, et ne te mêle plus des affaires de la couronne.

Ma voix était calme, sec mais froide. Je venais de la ridiculiser ainsi et j'en étais fière. Elle me lança un regard de braise avant de s'incliner devant moi reconnaissant sa défaite pour l'instant. Elle avait peut être oser dire ce quel pensé au conseil étant en position de force, mais là c'était moi qui mener la danse, et pas question de la laisser gâcher la fête donner en mon honneur.

La fête dura jusque tard dans la nuit, ce qui ne m'empêcha de m'éclipser vers la fin dans ma chambre pour savourer pleinement mon amour avec mon amant Ambor. Je sentis plus que je ne le vis partir le matin pour regagner sa chambre, tandis que je me roulais en boule dans ce lit qui garderait encore quelques instants sa chaleur...Et je m'endormis...



J'ai eu l'impression de m'endormir pendant des jours, ce qui fut sûrement le cas pour mon esprit. Car durant la semaine qui suivit je n'eus que très peu le temps de voir Ambor, ou même Cassie, Lujon et Lucius. J'étais trop accaparée par les répétitions et les préparations pour mon couronnement. Je n'avais le temps en rien, et je ne pouvais m'en aller longtemps s'en qu'on me trouve un autre passage à vérifier. Pourtant je gardais l'œil sur ma sœur, qui semblait si innocente avec Lelio. Il venait souvent me voir avec Susie pour me détendre, mais pas assez à mon goût.

Le matin du couronnement je faisais les derniers essais de ma robe. Des servantes ne cessaient de refaire des retouches de dernières minutes et l'excitation qu'elles avaient commençait à me gagner. Debout sur une sorte de petit tabouret, je ne cessais de m'observer devant la glace tandis qu'on finissait les derniers points.

C'était une création remarquable. La couturière avait insisté pour que je sois nu en dessous. Non que ma robe, ne révèle la moindre partie de mon corps élancé : le fourreau en soie blanche parfaitement bien coupé collait à mon corps comme une seconde peau, et me couvrait du cou aux chevilles. Par dessus, on avait rajouté une robe en tulles qui flottait autour de moi comme un grand voile de soie aérienne, si fine qu'on aurait plus dit un ruban de brume plus qu'un vêtement. Mes cheveux avaient été lâchés tout autour de moi avec un long voile aussi brumeux que ma robe par dessus. Le tout avec une couleur ivoirienne argenté.

-Enveloppé de cette aura, votre corps souple, gainé de soie, se mouvra avec une séduction mystérieuse offrant aux yeux émerveillés une promesse enivrante de beauté. Me disaient-elles tous avec une admiration maladive au point que je ne cessais d'observer mon apparence dans le miroir tandis qu'on passait à mes pieds, de fines chaussures blanches qu'on nouait au dessus du fourreau qui descendait sur mes jambes. J'étais enfin prête.

Dans cette tente aménagée spécialement pour moi dans la forêt des fées, je n'étais gênée en rien et je pouvais sentir autour de moi l'aura magique qui régnait dans cette forêt. Une fois toute les dernières préparations finies, mon visage mis en valeur par des lotions et crèmes, le tout parfumée par une huile de rose, je sortis pour m'avancer vers la clairières à petit pas pour ne pas abîmer les voiles qui m'entouraient. Une trentaine de jeunes filles m'attendait toutes vêtues de blanc. Je me répétais mentalement le programme dans ma tête avant de m'avancer de m'avancer au centre de ce rassemblement. La cérémonie commençait.

Nous marchâmes dans un silence ensorceleur vers la sortie de la forêt sur un chemin de pétales de roses afin de ne pas souiller mes pieds par le sol. A ce moment les princesses héritière étaient considérées comme des déesses et elles ne pouvaient être souillées par le commun des mortels. Une fois sortis de la forêt j'entendis "le trisaglion angélique" une des plus belles cantiques qui nous soit permis d'entendre. Cet air était joué par des violons, harpes et flûtes ce qui le rendait encore plus beau. Oraison divine qui célèbre la très sainte trinité que forme les fées, les Escanor et Dieu. Nous avancions sur ce chemin de fleur et les portes de la ville nous apparurent bientôt après plus d'une heure de marche, tandis que tout au long du chemin des petites filles apprêtant au rang de prêtresse comme ma sœur nous jouaient cette mélodie.

Une fois mon entrée dans la ville accomplie, l'oraison se tait et là c'est les chants divins qui honorent ma beauté et ma gloire qui montent au plus des cieux d'une voix unis regroupant des milliers de gens, un chant venant de toutes ses gorges qui monte jusqu'à Dieu. Et moi avec ces jeunes femmes, nous gardons le silence, la tête baissé. Je ne devais dire aucun mot de l'aube jusqu'à mon couronnement. Nous avancions d'un pas gracile tandis que le silence se forme peu à peu. Nous montions alors le long escalier qui menait jusqu'au palais. Celui-ci d'où on pouvait voir notre emblème déployé sur la plus haute tour. Je levais enfin la tête. Digne je devais l'être, noble sûrement.

Lorsque je fis mon entrée dans le palais, la trentaine de jeune fille qui m'avait accompagnée s'arrêta à l'entrée pour faire une allée d'honneur rejoignant alors le reste des jeunes femmes. Je me dirigeais à présent seule vers la chapelle. C'était un bâtiment un peu à part du château. Une énorme coupole en argent surmonté la pièce, tandis que celle-ci avait tous ses murs faits en vitraux aux couleurs chatoyantes, qui se reflétaient dans mon voile à mon passage. De chaque côté de l'allée principale dans laquelle j'avançais, il y avait environ une centaines de banc pouvant recevoir plus de milles invités tellement la chapelle était grande.

Devant moi, je pouvais voir ma mère qui se tenait droite, belle, dans une longue et belle robe d'un rouge éclatant, deuxième couleur qui nous représentait avec l'argent. Tandis que je franchissais les derniers mètres, le chœur d'enfant qui se trouvait derrière elle, se mit alors à chanter d'une voix poignante qui me saisit au cœur. Lorsque je vis ma sœur s'avançait pour chanter le solo, je crus que mes yeux alors ce mettre à pleurer tellement sa voix fine et cristalline m'atteignit au plus profond de mon âme.

Le chœur se tût, je m'agenouillais devant ma mère. Le silence ce fit autour de nous, et devint encore plus imposant et majestueux qu'il pouvait l'être jusqu'à maintenant. Ma mère descendit près de moi et je pus apercevoir derrière Lelio tenant le diadème argenté du pouvoir.

- Aliandra Ellia Lewella, héritière actuelle de la lignée Escanor de part mon pouvoir de Reine, je vais vous donner le flambeau pour continuer à diriger le pays de Schiwer qui nous fus offert à nous les hommes par les fées. Serez-vous capable de le protéger de votre cupidité, de votre égoïsme, de l'éclairer de part votre lumière sainte, de protéger notre royaume avec vos pouvoirs, de sacrifier votre vie pour le bien de celui-ci et d'assurer la paix entre ses frontières ?
- Je m'engage à respecter toutes vos demandes en temps que Reine mais avant tout en temps qu'humaine et par dessus tout afin de respecter le nom des Escanor comme toutes mes aïeules.
- De par votre promesse vous allez devoir jurer par votre Sang que vous ne laisserez jamais notre royaume aux mains des créatures de l'ombre et si cela arrivait un jour, vous feriez tout pour le récupérer. Tendez votre main droite jeune Escanor.

Je fis ce qu'elle dit sans attendre ayant répéter ça pendant des jours. Ma mère fit apparaître l'Exécutrice. D'un geste rapide, elle entailla ma paume, et le sang coula sur la lame de l'épée qui se mit à briller fortement.

- De part votre Sang sur l'Exécutrice, Epée qui défendit toujours les plus faibles et les plus démunis, qui servis toujours avec honneur les reines et les protégea, vous venez de sceller votre avenir en temps que Reine.

J'observais ma blessure à ma main qui venait de se refermer, tandis que Lelio apportait le diadème sur un coussin d'argent. Ma mère le prit entre ses fines mains avant de se diriger vers moi qui toujours à genoux devant l'autel sacré de la chapelle, venais de baisser la tête.

- Je vous proclame sur l'heure Reine du Royaume de Schiwer en espérant que vous montreriez digne de votre rang, votre Altesse.

Elle posa le diadème sur le voile qui ornait mes cheveux d'un geste sûr enclin à une sérénité étonnante. Autour de nos de corps, une lumière éblouissante s'éleva tandis que de part son pouvoir, elle scellait la magie qui se trouvait en moi afin de ne pas m'amener à une mort certaine par un mauvais contrôle de celle-ci. Il ne s'ouvrirait qu'avec le temps et aux moments voulus. En faisant ce geste là, elle ôtait toute la magie de son corps pour la mettre dans le mien.

Le transfert de même que le scellage ne dura pas plus d'une minute mais ils eurent un effet étonnant. Les invités étonnés par cette démonstration de magie applaudirent tous et je pus alors entendre comme un bruit monstre se propager. Ma mère m'incita à me relever. Prenant ma sœur par la main, suivis par ma mère, nous nous dirigeâmes vers le balcon qui surplombait la ville. De là, je fis un geste qui fit taire la population dans ses applaudissements et acclamations.

- Moi Aliandra Ellia Lewella Escanor, nouvelle reine de Schiwer je jure par mon sang que jamais je ne faillirais à ma tache, et je ferais tout pour que notre royaume continue à prospérer et à vivre en paix. Je ne sais quels mots utiliser pour vous témoigner mon émotion, devant vos regards déterminés plein d'espoir, je ne peux m'empêcher de penser qu'avec vous, je ne pourrais régner qu'avec brio sur ce royaume. Comme sous le gouvernement de ma mère, donnons-nous la main. Aujourd'hui comme hier, une opportunité s'ouvrira à nous afin de former une groupe uni. Une union et des liens qui ne failliront pas devant l'adversité.

Je marquais une pause. Je voulais aussi leur dire ce que je pensais vraiment. Claquant mes mains contre la rambarde avant de me remettre à parler d'une voix un peu hésitante qui prendrait de l'assurance au fil de mes mots.

- Vous savez j'en ai vu des vertes et des pas mûres, pourtant j'accepte la situation dans laquelle je me trouve, et je suis passé par des épreuves que je n'imaginais pas. Bien sûr je ne vis pas votre calvaire, je ne prétendrais jamais cela. Je vous avouerais que je ne me sens pas encore capable de vous prendre sous mon aile et de vous protéger tous comme je viens de le jurer. Je suis complètement différente de la fondatrice des Escanor : Alia, à laquelle on m'associe souvent. Alors je vous en prie n'acclamez pas la Reine que je ne représente pas. Je ne pourrais agir qu'à ma façon, jamais je ne serais telle qu'on veux que je sois...Cependant si vous estimez que vous pouvez me faire confiance, me confier le gouvernement et consentir à me suivre à travers l'adversité...Je jure de ne jamais trahir cette confiance que vous me garantissez. Je serais fière d'être à vos côtés et de nous mener vers un avenir plein de promesses. Si vous ne voyez pas d'inconvénients, donnons-nous la main et battons-nous pour un avenir, où le peuple ne sera plus entravé par des chaînes et où nous pourrons tous vivre dans une paix éternelles.

Tête baissée, je ne regardais plus vraiment mon peuple. Oui j'étais hésitante. J'avais fais pas mal de bévues dans mon passé et j'allais sûrement en faire d'autre, mais à ce moment là, je leur avais dit tout ce que je pensais vraiment...

Soudainement après ce silence qui semblait alors avoir duré des heures, les acclamations montèrent comme une nuée et lorsque je relevais la tête, mon visage brillait d'une joie non dissimulables. Malgré tout ce que je leur faisais subir, il m'aimait pour ce que j'étais. Un sourire aux lèvres j'agitais la main dans leur direction avant de me tourner vers ma mère et les autres convives qui avait pu rentrer à l'intérieur de la chapelle. Je pris ma sœur dans mes bras avant d'ébouriffer encore et toujours les cheveux de Lelio qui pour une fois ne ronchonna pas. D'un pas gracile je me dirigeais vers la salle des fêtes, la soirée venant de commencer. Une fête qui tournerait au cauchemar...
Lovie
waw trop bien...

*compte sur sa main... alors heu.. deux trois jours ca nous emmène autour de jeudi ca.. lol*
Shushu
tu l'auras d'ici deux ou trois jours promis ^^
Lovie
j'ai hate de la suite .... Magnifique duel!!
 
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