Magical Story
 
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Dreac
Whuuu. Je me demande parfois comment tu fais -_____- .

Mais tout ceci n'est point fortuit car gorgé d'informations.
Paine
Je suis navrée de la gêne occasionnée par les réfléxions de mon elfe et de la longueur de ce post, mais la flemme de tout virer XD

Paine a écrit :

Ce premier livre lui avait fait forte impression. Les aventures de Khaotil en Terres du Milieu lui avaient montré un homme qu’elle n’imaginait pas ainsi, qui s’était construit à partir de rien, étant donné qu’il ne savait même plus qui il était. Son nom même, Khaotil, contraction de Kallo Ithil, venait de ses actes. Quoi qu’il en soit, Caleen était assez troublée. Khaotil, cet homme profondément bon et d’un altruisme sans borne, bien que parfois trop naïf et confiant, avait-il tellement changé pour que sa fille le déteste à ce point ? Une telle personne ne pouvait s’attirer la haine au sens de l’elfe…

Si le but principal de sa lecture était de connaître le père de Loreleï et surtout trouver des informations sur sa fille, Caleen s’était tout de même particulièrement attardée sur les elfes de Terres du Milieu. Elle en avait déjà eu un aperçu en débutant le Silmarillon, et cela semblait-il en était la suite. L’elfe pu voir l’évolution des Eldar, et ne put s’empêcher de trouver d’énormes ressemblances avec son propre peuple, ce qui était assez normal appartenant à la même race, mais également fort troublant au vu de la distance qui les séparaient. Si lointains et pourtant si proches dans leur comportement… Les paroles d’Eldarion à son égard devenaient un peu plus claires, car cette fameuse aura dont il parlait était presque palpable même à travers les écrits du rôdeur. Les prouesses de Legolas à l’arc la firent quelque peu rêver alors que son regard s’attardait sur son arme élémentale. Elle était bien loin de ce niveau, et de toutes les façons ne serait jamais une guerrière…

Un autre fait marquant était le choix de Khaotil comme champion de la Lumière. Dans l’imaginaire collectif de beaucoup de mondes, la Lumière était quelque chose de positif, toujours associée au bien et opposée aux Ténèbres. Cependant, dans le monde des élémentaux, comme elle l’avait appris dans ses précédentes lectures, il fallait fortement nuancer… La Lumière devait avoir eu une raison pour choisir le père de Loreleï, une raison précise et qu’étrangement, Caleen soupçonnait n’être pas si avouable que ça…
En parlant d’élémentaux, si Khaotil ne savait pas encore ce que c’était à cette époque, il portait bel et bien une arme élémentale. Ash, son épée, devait être un élémental de Foudre, sans l’ombre d’un doute. Et il semblait avoir un sacré caractère lui aussi, se dit-elle en levant à nouveau ses yeux fatigués vers une Naïke boudeuse.
Enfin, l’elfe aux cheveux verts arrivait à la fin du livre, qui s’il l’avait éclairée sur certains points, lui faisait aussi se poser pas mal de questions, et qui de surcroît de se terminait par une découverte stupéfiante : un vaisseau en Arda, un monde sans technologie. Et apparemment, même s’il ne ressemblait pas vraiment à celui sur lequel elle se trouvait actuellement, était le Luastria. Et juste au moment de cette trouvaille ô combien importante s’ouvrait une gate qui absorba le rôdeur : le récit s’achevait ainsi, sur ce qui marquait le début de la véritable aventure de Khaotil dans cet univers quasi-infini du Prismandalé.

Lentement, Caleen referma me livre de cuir rouge, puis ce furent ses yeux qui se fermèrent un instant, comme pour rassembler ses idées, et aussi pour les reposer quelque peu. Ca ne faisait véritablement que commencer, et l’espace d’une seconde, elle pensa à sauter tout cela et passer directement au passage qui l’intéressait, mais abandonna rapidement l’idée. Elle était fatiguée, cependant maintenant qu’elle avait commencé, elle ne pouvait concevoir de ne pas aller jusqu’au bout dans les règles. Après tout, elle ne pouvait savoir ce qui était important ou pas dans ce récit… ce n’était définitivement pas de la curiosité, mais une certaine soif d’apprendre.
Se levant, l’elfe ramassa l’ouvrage couleur sang et repartit dans le rayon bondé où elle l’avait trouvé. Le reposant soigneusement, elle empoigna les suivants. Naïke avait raison, il y en avait encore trois, de couleurs différentes, ainsi que d’épaisseurs variées. Le troisième volume était particulièrement imposant par rapport aux autres d’ailleurs.
Caleen retourna s’asseoir, posant les ouvrages devant elle. Réprimant un bâillement, elle ouvrit le second livre et débuta sa lecture de cette écriture à présent si familière.

Cet ouvrage marquait donc le début des voyages du rôdeur dans le Prismandalé, à la découverte de cet univers qui lui était jusque là inconnu. Passée la surprise, l’incompréhension, tous ces sentiments comme toute normaux en de telles circonstances, Khaotil avait pris sur lui et, au gré de ses voyages imprévus (les gates ayant la fâcheuse tendance de s’ouvrir spontanément et au mauvais moment) s’était instruit de tout de qu’il pouvait et dans tous les domaines, tel une éponge à la capacité d’absorption infinie. C’était parfois long et fastidieux, mais le père de Loreleï n’était pas du genre à abandonner, poussé par cette soif d’apprendre, et peut-être aussi de comprendre. C’est ainsi que se déroula une bonne partie de sa vie pendant laquelle il visita de nombreux monde, fit la connaissance de nombreuses personnes, certaines qu’il ne reverrait plus jamais, et d’autres qui allaient compter plus que tout… Car c’est bien dans ce livre-ci qu’était écrite sa rencontre avec la femme de sa vie, Aya Brea. Si les autres parties étaient survolées, celle-ci donnait beaucoup plus de détails, ce qui n’était guère surprenant, et Caleen en rougit quelque peu. Là oui, ça rentrait dans l’indiscrétion la plus totale… devait-elle éviter ce passage par respect pour Aya ? Elle décida que non. Et puis fatiguée comme elle l’était, elle oublierait certainement la plupart des choses qu’elle venait de lire… Ainsi rassurée de bien piètre façon, elle poursuivit.
Cette fameuse rencontre entre Khaotil et Aya étonna quelque peu l’elfe, car au début, ils n’avaient pas l’air de s’apprécier, et elle suivit avec intérêt l’évolution de cette relation, qui allait s’achever de bien heureuse façon… mais pas dans cet ouvrage, car les amants se retrouvèrent séparés de façon brutale. Et après quelques péripéties et la redécouverte du Luastria cette fois-ci dans les détails, le second livre s’achève.
_______________________________________________________
Fermer le livre, ouvrir le suivant. C'est presque machinalement que Caleen effectua cette opération, les yeux fermés. Elle accorda ainsi un instant de répis à ses pupilles fatiguées, répuit très court car si elle se laissait aller, l'elfe était certaine de s'endormir. Au vu de l'épaisseur de ce troisième livre, Caleen laissa échapper un soupir. C'était encore long... et un peu embarrassant des fois, mais elle ne voulait pas arrêter là.

Contrairement aux autres livres, celui-ci semblait beaucoup plus précis, les actions de Khaotil mieux décrites, sur un temps plus court. Ca n'en rendait la lecture que plus intéressante et réveilla un peu l'elfe qui n'attendait que de voir les retrouvailles de Khaotil et Aya. Et ce fut long, très long pour le rôdeur de retrouver sa bien-aimée, n'ayant pas la capacité de contrôler l'ouverture des gates et leur destination. Il eut bientôt l'occasion d'y remédier, lorsqu'il rencontra sur Done Firor, un élémental de Lumière ayant la forme d'un cheval ailé. Entre eux se tissèrent des liens d'amitié, et Firor promit à Khaotil de lui enseigner le contrôle des gates. Malheureusement, l'élémental fu tué peu de temps après, dans une ville nommée Alexandrire, laissant en héritage à son ami une haine féroce de son assassin : le dragon Bahamut. Caleen passa une main sur son visage. Elle avait déjà vu le nom de Bahamut, mais où? Et puis ce jeune voleur, Djidane, lui faisait étrangement penser à Mitoko... Tout cela n'étaient que détails, elle les rangea donc dans un coin de son esprit épuisé, ne sachant si elle réussirait à s'en souvenir plus tard, et retourna à sa lecture en étouffant un bâillement.

Par le plus grand des hasard la gate suivante amena enfin Khaotil là où se trouvait l'objet de ses pensées, Aya Brea. Il put enfin goûter à un repos bien mérité. Seulement, ce n'était pas du goût de la Lumière, qui perdait son influence sur le rôdeur à cause de cette femme et décida de lui retirer la capacité à utiliser l'Arkrim, l'armure de Lumière symbolisant sa qualité de septième gardien et de champion. C'est à cette occasionque Kahotil se rendit enfin compte que la solitude qui l'avait accablé durant ces centaines d'années était le fait de la Lumière, qui l'influençant à Travers l'Arkrim, le poussait à ne faire qu'apprendre et très peu se lier aux autres. La réaction du rôdeur fut bien entendu la colère (ainsi que chez Caleen) et le désir d'en finir une bonne fois pour toute avec cette Lumière manipulatrice qui lui avait volé sa vie. Il décida donc de quitter Aya, en danger par sa simple présence à ses côtés, laissant tout de même à sa bien-aimée un garde du corps d'un genre particulier : Thador, un élémental de Feu (N'était-ce pas l'arme que Caleen avait vu dans les mains de la mère de Loreleï lors de l'attaque du Luastria par les heartless? )
Khaotil repartit dons, atterrissant sur le monde d'Althéa, où les gardiens de la Lumière le poursuivirent et le laissèrent pour mort, dépouillé de l'Arkrim. Le rôdeur fut sauvé par un personnage qui fit sourire légèrement l'elfe : Henri, un archer quelque peu... loufoque. D'ailleurs, il ne falait pas s'y fier, Henri se révélait être un véritable génie avec son arc, ses prouesses émerveillèrent littéralement Caleen, tant parfois cela était improbable. Khaotil rejoignit le mouvement auquel appartenait Henri, la GDC, Guilde de Défense Civile, découvrant ainsi pour la première fois les San-Destin, ces personnes dont le monde d'origine avait été avalé par le Néant. Althéa était en réalité un monde sur lequels ils étaient envoyés et... "parqués." C'était quelque chose que Caleen trouva révoltant, mais c'était toujours mieux que s'ils étaient morts...
Le rôdeur finit par retrouver la trace de l'Arkrim et en poursuivant son détenteur, un griffon noir nommé Lunasea, il se retrouva sur un autre monde.

La rougeur des joues de Caleen renseignait aisément sur la prochaine rencontre abordée par la prose de Khaotil : Hyr Wigoo, l’actuel leader des Sans-Destin. Si les joues de l’elfe s’étaient colorées, ce n’était pas seulement à cause de ce petit quelque chose qui s’apparentait à de la gêne qu’elle éprouvait à sa simple évocation (ce qui était aisément compréhensible) mais signe de son émotion face aux circonstances de cette rencontre. Khaotil était arrivé juste à temps pour empêcher Hyr de se suicider… Et la raison de cette volonté de mort donna des frissons et un profond dégout à l’elfe, qui avait relu plusieurs fois ce passage pour être certaine de ne pas se tromper. Hyr Wigoo, le paladin fils d’une déesse, était… contaminé par le Néant, dans le sens où il avait survécu à son contact direct, alors qu’il est censé annihiler toute forme de vie. Caleen rejeta violement la tête en arrière, n’en croyant toujours pas ses yeux. La première réaction de l’elfe était ce rejet et une sorte de colère, vu qu’elle n’avait jamais été au courant d’une telle chose, ni les Sans-Destin à sa connaissance, alors que c’était quand même un fait capital. Un mensonge par omission, mais un mensonge tout de même. Leur dirigeant avait un lien avec leur ennemi ! L’espace d’un instant, l’elfe se sentit infiniment blessée, meurtrie au plus profond d’elle-même, sans savoir pourquoi… car enfin, de ce qu’elle avait vu d’Hyr, il n’était pas du tout ce qu’elle s’attendait à voir de la part d’un suppôt du Néant… C’était sans doute ridicule d’associer forcément le mot Néant à « mal », cette vision était bien trop manichéiste, naïve… Caleen secoua la tête. Il fallait qu’elle oublie ses principes qui semblaient maintenant totalement éculés… et de toute façon, au fond d’elle, elle sentait qu’elle pouvait faire confiance au paladin. La suite de l’histoire lui prouverait certainement.
Et ce fut le cas, le journal de Khaotil exposait très clairement ce qu’il était advenu d’Hyr, et de ce qu’il avait vécu, la solitude, le dégoût de lui-même, les souffrances endurées à cause de cela. Tout ce qu’il avait récolté d’une vie passée au service des autres, de cet altruisme, c’était cette malédiction. Une malédiction que Khaotil et Hyr avaient essayé de combattre ensemble, de diverses façons, qui ne furent pas sans douleur pour le paladin, arrachant un sourire de compassion à l’elfe rassérénée. Car cela aboutit à la création des régulateurs élémentaux qui, s’ils ne supprimaient pas les ardeurs du Néant, permettait au moins de les apaiser. La vision de Caleen a propos de l’actuel leader des Sans-Destin s’en trouva changée. Jusqu’ici, elle l’avait rencontré peu de fois, ce qui est difficile pour se faire une opinion, et qui plus est dans des circonstances toujours… particulières (quel euphémisme) mais il y avait quelque chose, une sorte de barrière, probablement induite par sa position à la tête des Sans-Destin, qui faisait d’Hyr un personnage inatteignable. Après avoir lu ceci, Caleen en avait appris sur lui beaucoup plus qu’elle ne l’aurait jamais crû, sur son caractère, sa vie, et l’elfe se sentait bizarre. Bien sûr elle n’arrêtait pas de se répéter que c’était fort indiscret d’avoir lu tout cela, mais c’était à présent le cadet de ses soucis. Hyr lui paraissait à présent beaucoup moins inaccessible et même presque… proche. L’elfe soupira longuement, prenant appui sur les coudes pour poser son menton sur ses deux mains, les yeux dans le vague.

Après ce petit interlude, Caleen se replongea dans sa lecture pour essayer de ne plus penser à lui, lecture qui se révélait de toujours aussi intéressante, même si ce n’était toujours pas ce qu’elle cherchait. Ainsi, Khaotil continua ses recherches sur les régulateurs élémentaux, et découvrit la cathédrale, le siège des élémentaux, que lui avait indiqué Ash. C’est à cette occasion que le rôdeur se rendit compte de l’ampleur de la haine que ces élémentaux vouaient aux Sans-Destin, accusés d’être la cause de la progression du Néant, voire même ses alliés. Et c’est là qu’il décida de réunir les Sans-Destin en une “nation” pour les protéger à la fois des élémentaux et du Néant.
De retour sur Althéa, Khaotil assiste impuissant au changement de Rhiu Nokko, la femme d’Henri, influencée par Lunasea, et la disparition totale du monde, détruit par une créature qui fit tressaillir Caleen : un Mange-Monde, immense chose informe constituée de Néant. Sans doute ce qui avait dévoré son propre monde… Enfin, Khaotil avait réussi à évacuer Althéa, regroupant les survivants sur le Luastria. Seulement la contenant du vaisseau pourtant conséquent n’étant pas infinie, la solution était de trouver un monde qui serait le refuge des Sans-Destin. Au cours de la recherche, le rôdeur rencontra un homme appelé Filodero accompagné d’un jeune garçon nommé Layme. Caleen était certaine d’avoir déjà entendu le nom de Filodero une fois au moins sur le Luastria, quant au nom du leader de la Ligue qu’elle avait rencontré sur Done, n’était-ce pas Layme ?
C’est le dit Filodero qui découvrit le monde qui allait devenir la nouvelle terre d’accueil des Sans-Destin : Adora, et ils s’y installèrent donc, mais Khaotil n’en avait pas fini avec ses voyages, il lui restait une mission à accomplir : en finir avec la tâche que lui avait confié la Lumière, bien que pourchassé par cette dernière, afin de pouvoir enfin retourner auprès d’Aya. Mela’p, l’élémental de Ténèbres proposa à Khaotil de demander la protection de sa maîtresse, Eclipse, une des stryges des Ténèbres, l’antithèse de la Lumière, ce qu’accepta le rôdeur. Il retourna donc à la Cathédrale, déguisé, et quelle ne fut pas sa surprise d’y retrouver Thador, qui lui apprit que Sor’Engel, un des dragons d’or gardien de la Lumière avait été envoyé pour tuer Aya. Cette nouvelle anéanti le rôdeur, qui déclencha une belle pagaille à la Cathédrale (et Caleen pu enfin savoir comment Sertis avait été condensée, à savoir contre son gré) et dès lors, le rôdeur à qui il ne restait plus rien, tout espoir en l’avenir envolé, jura de toutes ses forces de vouer cette vie à lutter contre le Néant.
Ainsi s’achevait la troisième livre, sur une note de désespoir…

Rei
Bibliothèque? o_0... Moi j'y vais tout de suite! =D! (Mais sinon tu n'as qu'à les citer quand mêmes pour les autres ^^)
Paine
Si vous voulez le résumé, je l'ai je l'ai même étudier dans le RP XD Je vous cite mes posts de la bilbiothèque ou vous n'avez pas la flemme d'aller chercher?
Rei
Bah tant qu'on a l'histoire en tête tu sais, tout baigne! ^^
Khaotil
En effet, il faut que je m'y remette sérieusement
(c'est marrant, parce que j'écris le résumé sans même avoir fini le récit en lui-même XD )
Rei
Watata! C'est pas la fin ça... o_0... la suite la suite!
Dreac
Je peux meme te dire que je ne suis pas le seul à attendre .
Khaotil
J'y pensais hier justement, il faut que je m'y remette ^^'
Dreac
Oui désolé, je voulais dire Zahikel ^^' . OKi, vais con,tinuer a lire merci =) .
 
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