Magical Story
 
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Nessa
Nul besoin de le relire, je sais qu'elle n'est pas ENCORE morte, mais c'est tout comme...Si elle décide de ne pas avoir envie de revoir ta tête ?

*Lâche quelques temps Zuto pour se pencher sur Mimi et prendre la tête de celle-ci doucement de façon à la relever un peu pour lui donner un peu d'eau fraiche*
Midian
Et qui va relire le poste avant de dire des bêtises...
Nessa
Et qui va enlever ce cadavre, maintenant, Midian ? Et qui vais-je pouvoir embêter à présent que tu as fait ça de cette pauvre Mimi ? Et qui va crier gare au HS ?

*Commence à bercer Zuto*
* :voix faible: Miaou*
zuto
*Est très bien là, dans les bras de Nessa*

*Ne bouge pas*

*Ronronne*
Midian
C'était ma conclusion.
Nessa
Tiens, ça me fait penser à quelque chose, cher Zuto...Mais j'essaie de me contrôler, moi, maintenant, hein ???

*Le rattrape in extremis et l'enlace*

Midian > Câlin à sens simple et unique cette fois, tu ne trouve pas ?
zuto
Je m'en fout je me casse d'ici c'est trop pourave quoi !

Hum

Enfin voilà quoi...

*Se casse de la Foire aux Calins*
Midian
Je te double hais.
zuto
*A essayé de lire le post de Midian et s'est arrêté aux premières lignes...*

Euh...

*Enlace Midian*

Tu veux pas te taire?
Midian
Mitoko a écrit :

Ce regard, ces mots… tout chez lui était si blessant… Et l’air qui venait à lui manquer encore et toujours plus… Son seul recourt quel pouvait-il être ?... Accepter la perspective de la mort ? Non, peut-être pas encore, elle n’avait pas décidé qu’il était temps d’arrêter de se battre. Mais, se laisser aller un peu, pourquoi pas ?
C’était amusant de voir comme on était dépendant de bien des choses en fait, à commencer par le simple fait de devoir respirer pour vivre. Mais c’était amusant aussi de voir qu’au seuil même de la mort notre faculté de raisonnement pouvait… curieusement dérailler. Oui c’était ça, sortir des rails, c’était bien l’impression qu’elle avait soudain, mais ce train là ne se contentait pas de prendre une autre route, il s’élevait… Et elle en était l’unique passagère. Autant profiter du paysage lors de cet ultime voyage dans ce cas. Un sourire béat se dessina alors sur les lèvres pâles de la jeune femme alors qu’elle continuait à laisser son esprit à vagabonder, comme pour oublier le manque d’air.
Tiens, c’est vrai qu’il était blessant d’ailleurs ce garçon, à tous les sens du terme. Mais, il devait bien y avoir une raison à cela. Sa mine se fit songeuse, expression qu’on aurait eu peine à imaginer voir se peindre sur un visage blanchissant, prêt à basculer de vie à trépas. N’avait-il connu que souffrance et déception pour en être arrivé à être celui qu’il était ? Et même s’il prenait tout simplement plaisir à jouer avec la souffrance des autres, il devait bien y avoir un point de départ à ce plaisir.
Ah, le voile sur ses yeux devenait plus épais, c’était mauvais signe ça… Et elle ne sentait plus la tenaille douloureuse de l’étau sur son cou, mais ça, bon signe ou non, elle n’en avait cure, c’était déjà un désagrément de moins. Et elle commençait à supporter le débit d’air si réduit qui lui était encore accordé. Hum, c’est peut-être qu’il était temps ? Tiens, qu’en dirait-il lui, son bourreau, si elle lui laissait entendre qu’elle était ‘‘prête’’ ? Bah, au point où elle en était, elle pouvait toujours essayer, elle n’avait presque plus rien à perdre, presque… plus qu’un pas et ce mot perdrait lui aussi tout son sens.
Cette fois, dans un sourire sincère, c’est d’une voix totalement neutre qu’elle s’adressa au garçon dans un murmure tout juste audible. Cette fois, pas de faux semblant. Elle n’avait pas encore joué la carte de la sincérité, alors, pourquoi ne pas l’essayer ?

‘‘Alors qu’attends-tu pour prendre ma vie ?... Toi le déchu… ange et démon à la fois… simplement homme… Pas moins misérable que moi hein ?... Une pourriture ?... M’ouais… si être misérable et une pourriture… c’est s’arroger le droit de faire souffrir les autres… j’espère ne pas trop être ni l’une ni l’autre… ^^ Et puis… le droit de vie et de mort sur une personne… n’est-il pas avéré que… dans tous les esprits… il n’appartient qu’à une entité qui nous dépasse ?... Dieu… la Mort… Que chacun lui donne le nom qu’il veut… Mais, tu voudrais me faire croire après ça… que tu ne vaux pas mieux qu’un autre ?... Toi qui te place… en tenant ma vie entre tes mains… sur le même pied d’estal que cette entité ?... Pourquoi aurais-tu le droit plus qu’un autre de me tuer ?... Aaaah oui, parce que c’est ton bon plaisir… Mais la créature est fatiguée finalement… Elle aimerait bien que l’inquisiteur… prenne son pied une fois pour toute… mais elle n’a pas envie de réfléchir sur le comment… Alors après tout… puisque tu sembles si bien me connaître… et savoir ce que je veux… Fais donc à ta guise… Moi je vais juste… chanter… Histoire de mettre un peu… d’ambiance…’’

Son filet de voix, pourtant si faible, parvint néanmoins à produire un résultat harmonieux, en un chant, cet ultime chant : le chant du cygne.
L’idée lui plaisait bien, c’était une belle fin, et assez digne en fin de compte. Elle ne perdrait donc pas cette fierté qui était sienne. Un nouveau sourire s’esquissa alors sur ses lèvres à présent bleuies.

‘‘I'm a new soul I came to this strange world hoping
I could learn a bit about how to give and take.
But since I came here I felt the joy and the fear
finding myself making every possible mistake

La la la la la la la la...

This is a happy end
cause' you don't understand
everything you have done
why's everything so wrong
This is a happy end
come and give me your hand
I'll take your far away.’’



*Clac!* Un Simple mais ferme “clac !” retentit dans l’air.
La force de l’agacement avait frappée. Un instant il avait cru voir son pouce déchirer sa carotide, ou ses doigts enserrer le frêle petit crâne fracassé contre le sol.
Il n’avait que pitié pour ce chant si ridicule et ressentait une Haine flamboyante et rude lui dévorer les entrailles face à un discours si grotesque !

Je sentais mon regard échapper à mon contrôle et vaciller dans toutes les directions… La colère montait et je tentais malgré tout de l’étouffer pour ne pas tuer cette pauvre folle dès maintenant. Je la plaquai instinctivement contre un mur et sentis mon poing se serrer juste à côté de son visage.

« Pourriture ! » lui cria-t-il tout en empoignant férocement une masse de cheveux au sommet de son crâne, la forçant douloureusement à lever la tête. « Prends-tu seulement conscience des terribles absurdités que tu viens de proférer ! L’atteinte dont elles sont porteuses ? Mais réfléchis, infâme créature ! Réfléchis ! »
Il la secoua violemment sur ce dernier mot. Puis le torrent de lave qui avait noyé ses yeux refroidit. La tranchante chaleur qui emplissait ses doigts fut comme ravaler en un battement de cœur. Il n’était plus qu’un être raide et froid.
« Ecoute moi bien, petite crédule, car tu vas bientôt te sentir balancer entre deux mondes et ma voix ne sera plus qu’un simple et unique flot de paroles qui s’écoulera dans ton âme comme la rivière tranquille ou le temps silencieux. »

L’étau se fit plus dur, plus contraignant. Plus violent et douloureux que jamais, il était avant tout sans espoir. Les flammes de ses yeux avaient été engloutis par un abyssal noir nacré et hypnotisant. Décalé, détaché, comme étranger, une erreur dans le décor. Une ombre.

« Vois à présent comme tu es empêtré dans ta folie et prisonnière de ta bêtise. Tu as échouée Mitoko. Tu as perdue, tout simplement perdue . Le voilà le fait que tu te refuses d’admettre. Si seulement tu pouvais te voir ! Cadavre ambulant… Tu n’es déjà plus qu’un souvenir entre mes mains, à moitié effacé. Mitoko, chuchotai-je mon visage collé au sien, tu n’es qu’une misérable poignée de sable… sur laquelle je souffle… petit.. à petit... »

Il lui souriait, c’était nerveux. Mes lèvres frôlaient les siennes, bercées par ce vide, l’absence de vie. Agaçant par cet air de « faux désolé ». Je désirais m’enfoncer toujours plus loin dans ses yeux. Sa voix était douce et absorbante.

« Dès lors où tu as cherché une échappatoire, petite folle, tu t’es condamnée à la mort. Oui Mitoko, tu vas mourir. Tu as trop cherché la clef sans t’apercevoir qu’elle était entre tes doigts, aussi sûrement que ta vie est entre les miens. Tu n’as fait que feindre sans cesse, fuir, te couvrir de masques ridicules espérant trouver dans l’un ce qui te délivrerait du mal, amen… Mitoko ! siffla-t-il pour ranimer le regard de la jeune fille qui s’éteignait au fur et à mesure de ses propos. Mais tu t’es vautrée dans bien de lamentables considérations. Tu m’as élevé au rang d’un Dieu, pauvre sotte. Encore faut-il que tu puisses prouver que les Dieu sont réellement meilleurs que l’Homme. Ta seule justification dans tout cela ? Ta mort ? Ta pauvre et pathétique mort me propulse à ce rang divin ! Car si je me sens supérieur en te retirant la vie c’est partir du principe que ta vie à une valeur. N’est-ce pas toi, dans le cas présent, qui disproportionne ton égo ? Je te l’ai dit, pour moi tu n’es rien, tu es misérable, et je ne suis qu’un autre misérable pour décider de t’ôter la vie. » Sa poigne devint encore plus rude.
« Seulement voilà, vous tous, sombre imbéciles, vous avez toujours trouvé plus doux et confortable de précipiter vos vies entre les mains d’un tout puissant. Lâches ! La peur vous contraignant, il a fallut noyer la banalité de vos vies dans un torrent de mystifications ! Vous avez assimilez le concept d’un dieu comme seul juge de votre âme, vous rendant si pur, si haut, refusant toute idée de mort. Vous vous gavez de principes aussi sucrés et édulcorés et vous en aveuglez mais… dors maintenant… »

Il la posa délicatement contre le sol. Il était trop tard, elle était désormais inconsciente. Plongée entre la vie et la mort, fermée à n’importe lequel de ses mots. Qu’importe, il ne souhaitait qu’une seule chose, qu’elle se repaitre de cet état autant que possible. Son souffle à disposition, elle retrouverait assez de vigueur pour éclore ses yeux dans pas trop longtemps.
Il finirait cette discussion une prochaine fois.

Je restai quelques minutes absent. Absorbé par ma main qui l’avait tant affligé, absorbé par cet incroyable échange, absorbé par ce corps frêle laissé pour compte. Je souris, repris indifféremment mon zippo et partis.


Edité le 29-02-2008 à 14:35:29 par Midian


 
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