| Dernières réponses | |  Régal commença à s'avancer lentement vers le sceptre, l'air décontracté, les mains dans les poches, un petit sourire partagé entre le soulagement, l'excitation et surtout, la moquerie.
* Les Humains par ci, les Humains par là... Pauvre Dryëlle... Elle n'est vraiment pas forte en ce qui concerne d'évaluer la valeur d'un objet rare, je ne sais d'ailleurs même pas si elle sait faire la différence entre des vêtements et un drap... Ce petit sceptre ridicule où "elle est allé le cherché au péril de sa vie, se faufilant à travers des rayons qui la couperaient en rondelles"... *
Puis il se rendit enfin compte du potentiel danger qu'était d'affronter les gardiens d'un objet de cette dite importance, surtout qu'il serait certainement en infériorité numérique, et même en combat singulier, il ne valait vraiment pas grand chose. Il bidouilla donc un peu son sneak pour y faire apparaitre une gate et prit le sceptre en main, avec la même facilité que celle de soulever un bateau, un peu moins gros quand même.
Puis lui vint alors la curiosité de voir ce à quoi ressemblerait ces fameux gardiens, car après tout, il avait de quoi obtenir la victoire, et autant s'assurer de la fiabilité de cet artefact tout de suite. Mais après un rapide coup d'oeil à la gate, il essaya de se mettre à la place d'un dit gardien et de s'imaginer ce qu'il se passerait s'il voyait une chose aussi étrange. Alors il décida simplement de sauter pied joins dedans, tenant dans ses bras qui paraissaient plutôt petit face au sceptre ce qui lui permettrait de terminer la mission, avec au grand minimum des courbatures pour l'avoir porté autant.
[Salle des gates, en espérant ne pas avoir trancher net le scénario un peu trop tôt] |
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En fait de source de lumière, ce sont de simples torches accrochées à des anneaux métalliques suspendus aux murs de pierre. Toute la pièce semble aussi ancienne et archaïque que la porte qui y menait, comme si elle n’avait pas changé depuis sa construction, des il y a des siècles. Cependant, face à la porte qu’il vient d’ouvrir, il ya une autre porte, qui elle paraît plus moderne, avec des verrous de métal sans aucune tâche de rouille.
Au beau milieu de cette pièce, comme s’il avait toujours été là, trône un immense sceptre d’or, surmonté d’une figure ailée stylisée, dont on peut ressentir l’énergie bienfaitrice émaner tout autour de lui. Pour preuve, il n’y a guère de rats comme dans le couloir que le Sans-Destin vient de traverser. Seul le plus grand silence règne ici-bas. Silence qui ne tarde pas à être perturbé par des pas précipités de l’autre côté de la porte cadenassée, le bruit de la porte rouillée tirée par Régal ayant probablement alerté le gardien des lieux. |
| | Régal rangea son Sneak, cette nouvelle source de lumière suffisant à sa vue, puis, après avoir bien souflé, il entreprit de l'ouvrir.
L'idée qu'il n'était peut être pas passé par la bonne trappe lui traversa l'esprit, mais il chassa très vite cette agaçante pensée de sa tête, et tira la porte. Il attendit alors que ses yeux commencent à s'habituer à cette source de lumière un peu plus vive. |
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En effet, la lumière se faisait voir dans les interstices, découpant les pourtours de cette porte en fer, rouillée par le temps, signe que personne ne devait avoir emprunté ce chemin depuis au moins une dizaine d'années. Le chemin aurait dû être beaucoup plus long, or il avait duré assez peu, peut-être fallait-il y voir là une influence de la magie de l'artefact en question, à moins que ce ne soit de l'endroit, le Sanctuaire... |
| | Une fois la trappe remise à sa place, Régal ne manqua pas de remarquer ces petits couinements. Il éclaira alors le couloir avec son Sneak, obsevant avec un peu de dégout les petites silhouettes qui se distinguaient, leurs queues nettement plus que le reste de leur corps poilu.
"Bon, commença-t-il, l'obscurité et la solitude n'ôtant pas plus que ça son envie de parler. Quand faut y aller..."
Il commença alors à marcher, évitant consciencieusement les quelques rats qui n'avaient pas pris le temps de fuir en présence du Sans-Destin.
A un moment, il regarda derrière lui, et remarqua qu'il ne voyait pas le mur "de départ". Ceci prouva ainsi qu'il avançait, et assez bien, puisqu'il ne s'était pas écoulé trop de temps selon lui, invérifiable puisqu'il n'avait pas compté le nombre de pas qu'il avait fait.
Si il n'avait pas déjà été confronté à ce genre de situations dans sa vie, il serait déjà probablement assoiffé et nerveux par cet étouffement que produisait forcément un chemin où on n'en voyait pas encore le bout.
Mais la soif s'installa quand même et sa patience commençait peu à peu à faiblir.
* Le Sanctuaire un peu plus loin qu'Athènes... Si Athènes est bien cette immense ville, je sens que je suis pas prêt d'y être, même si je l'espère vraiment beaucoup... *
La marche continua pendant ce qui semblait être une décennie, et Régal qui était devenu un peu somnolent fut 'réveillé' en sursaut par un rat qui poussait un cri de plainte lorsque le Sans-Destin marcha sur sa queue.
"Oh ça va hein...moi aussi ça me..."
Puis il sentit la lumière du Sneak s'arrêter au loin devant quelque chose qui ressemblait bien à l'extrêmité de ce long et remplis de rats couloir.
Ragaillardi, il se sentit très soudainement en forme et s'élança vers ce bout de couloir, qui devait bien ressembler à une porte. |
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Le guide n'a pas fait attention à la disparition de Régal, pas plus que les autres touristes, trop absorbés par les exclamations de contentement qu'ils se croient obligés de formuler, pour certain, et les cliquetis des appareils photos dont les flashs illuminent la salle dévastée. Le Sans-Destin n'a pas attiré l'attention des touristes, en se faufilant dans le souterrain, mais peut-être bien celle des rats, qui se mettent à couiner en voyant cet intrus prendre place dans leur domicile si longtmeps inviolé.
L'ouverture débouche sur un couloir plongé dans un noir d'encre, dont on ne voit pas le fond, mais les écho des piaillements des rongeurs indique qu'il doit être très long... |
| | ((Bouhouhou pourquoi Dryëlle n'est plus là @________@))
Agacé de ne toujours rien trouver, Régal releva les yeux et s'apprêta à rejoindre le groupe, quand son regard croisa alors des bouts de cet édifice au sol, qu'il n'avait pas vu avant, ou auxquels il n'avait pas prêté attention jusque là.
Même si il y en avait éparpillé un peu partout, il y en avait une plus forte concentration un peu plus loin de sa position.
Regardant autour de lui afin de s'assurer qu'il ne serait pas vu, il se dirigea ensuite vers cette concentration, étant quasiment certain qu'il allait enfreindre la charte qu'il avait inconsciemment signé en achetant un ticket.
Afin d'aller vite et faire bien, il posa ses mains sur une des pierres et se tira vers le haut et bascula en avant pour faire comme s'il traversait une barrière en la sautant. Le problème était que c'était peut-être trop 'athlétique' pour lui et sentant qu'il allait perdre l'équilibre, il ressentit un haut-le-coeur. Finalement il atterit à peu près comme il fallait, mais l'émotion ne lui avait pas permis de se servir de ses yeux pour voir où les gravats qu'il avait bousculé en atterrissant étaient allés. Car il avait la très nette impression que ces gravats avaient terminé leur course dans une sorte cavité...
Tout à fait conscient que le temps lui était compté, il s'accroupit en vitesse et commença à frapper doucement du poing différent endroit du sol autour de lui afin de voir ce qui sonnait creux.
* Toc toc... toc toc... toc toc... touc touc... touc touc?! *
Un peu moins impatient que précédemment, il plaça un doigt là où ça sonnait creux et le ramena vers lui, le doigt toujours plaqué au sol. Si c'était une trappe, alors il sentirait une fente à un moment donné.
Environ trois secondes s'écoulèrent jusqu'à ce que son index commençait à tombait dans un trou trop étroit pour lui. Régal poussa un soupir, partagé entre le soulagement et l'excitation. Il déblaya les contours de la trappe, jusqu'à ce qu'il trouve une prise afin de l'ouvrir. Posant sa main dessus, il regarda une dernière fois derrière son épaule.
* Désolé de partir, mais je crois avoir accès à une chose qui vaut certainement plus que le prix du billet... *
Il tira alors la trappe vers le haut, sentant que quelque chose bloquait le passage. Après quelques sueurs froides, il parvint enfin à aller dedans : son pied gauche était dessus... |
| | ((Je te mâche tout le travail là, allez un peu de nerf et essaye de trouver une solution tout seul!  ))
Le sol de pierre de l'endroit est inégal et lézardé, usé à la fois par le temps et les passages inimterrompus de touristes, il est donc assez difficile de trouver l'emplacement d'une trappe, d'autant plus que quelques blocs tombés du plafond encombrent aussi l'endroit, cachant certaines portions du sol. Comme le guide l'a dit, il a eu beau chercher, il n'a jamais trouvé l'emplacement de cette entrée secrète pour le Sanctuaire. Peut-être n'y en avait-il pas, ou peut-être tout simplement ne pouvait-il chercher de partout... |
| | | Comme tout bon touriste, Régal fit mine de marcher un peu n'importe comment, du moment qu'il regardait le décor, et arrivé au niveau de l'emplacement de la statue disparue, il baissa la tête et regarda les contours, cherchant un quelconque indice, ou même les traces d'une sorte de trappe. |
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Alors que la visite se poursuit, sous le débit ininterrompu du guide, et les exclamations ravies de certains touristes, et les soupirs des autres, le petit groupe quitte l'édifice principal, laissant tout le loisir à Mickael s'il le veut d'explorer un peu plus en détail ce lieu, en particulier l'endroit précis où se tenait la statue chryséléphantine d'Athéna Parthenos, dont, ainsi que l'a dit le guide, la copie romaine (l'Athéna Varvakeion, de mauvaise qualité bien sûr) a montré qu'elle tenait à la fois l'égide, le bouclier des dieux, dans sa main gauche et la Victoire dans sa main droite.
Edité le 23-08-2007 à 01:52:09 par Paine
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