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|  La jeune ange soupira. Elle n'avait plus rien. Elle n'avait pas tellement le choix. Ces gestes l'avait conduit à cet instant depuis le début elle s'en douter mais l'infime espoir qu'elle abritait encore avait disparu avec ses pouvoirs.
Eriel avança vers la Gate et lança un vague "Adieu" avant de la passer et de disparaitre du saint royaume une fois pour toute
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"Ainsi soit-il..."
Tendant la paume de la main vers Eriel, Amrael prononça une formule incantatoire qui fit aussitôt s'extraire plusieurs sphères bleutées du corps de l'ange. Les sphères se réunirent en une seule, qui se mit à trembler violemment pendant quasiment toute une minute, au bout de laquelle elle finit par exploser. La poussière stellaire représentant les pouvoirs divins d'Eriel se dispersa aux quatre coins du Saint Royaume, inexorablement destinée au final, à s'évaporer à jamais...
Amrael tapa ensuite une ligne de commandes sur un clavier d'avant-bras, et un passage dimensionnel s'ouvrit face à Eris :
"Cette gate vous mènera à Faithartch. Franchissez-la quand vous serez prête..."
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| "Je ne suis pas déchue ?? C'est étonnant...en tous cas soyez tranquille je ne reviendrais pas pour l'instant..."
La jeune ange resta quelques secondes sans parler avant de dire d'une voix sereine
"Je suis prête pour ma sentence"
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"Votre franchise vous honore... Mais votre état d'esprit représente un grave danger pour la paix de notre pays. Vos pouvoirs vont donc être scellés, et vous serez exilée vers Faitharch, le monde refuge... Là, il vous sera donné le choix de rejoindre les Sans Destins, ou de partir mener une nouvelle vie dans un monde adapté à vos besoins... Avez-vous quelque chose à ajouter avant que la sentence ne soit appliquée ?"
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| "Et si je vous disiez que c'était le cas que diriez vous ? Que je suis coupable d'avoir osé essayer de renverser le saint royaume et alors je suis irrésponsable ou que j'étais pas dans mon état normal ?? Non je l'affirme haut et forme j'ai voulu prendre le pouvoir pour donner au saint royaume une image qui lui conviendrait le mieux"
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"Je n'ai jamais dirigé que les forces armées de l'Anima Mundi, (hj : mouvement armé qui a contribué à la destitution de Dieu) et suis déjà le représentant de notre pays parmi les sans destin. Vous n'êtes également pas sans savoir que dans le Saint Royaume, personne ne dirige personne... Seule compte la loi de respect de la dignité d'autrui. Alors n'est-ce pas dans une volonté hégémonique de prise de pouvoir que vous avez agi ?"
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| "je le sais...mais si il vienne ici c'est qu'il y a une raison...mais ne faut-il pas leur apprendre à nous respecter nous qui détenons le choix de leur âme à leur mort ? C'est ce que je pense mais je ne veux plus être diriger par Sire Zeruel...et encore moins par vous Sire Amrael qui disparaissez je ne sais où pour réapparaitre juste pour mon jugement n'est ce pas ironique de votre part ?"
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"Hm... Je commence à saisir votre mode de pensée... De par notre statut, devons-nous inspirer le respect aux humains, qui seraient des êtres inférieurs ayant pour unique but de nous vénérer et de craindre notre courroux. C'est une question que beaucoup se sont posées avant vous... Pourtant, vous n'êtes pas sans savoir que tous les humains dont les mondes sont rattachés au Saint Royaume sont jugés en ces mêmes lieux après leur mort..."
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| "N'interprettez pas les choses comme bon vous semble. Oui je regrette qu'il n'est plus peur du chatiment divin, du jugement dernier mais de là à dire que je regrette notre soumission à dieu non !! "
Eriel gardait la tête haute même si elle savait que ses motivations indignée la plupart des anges. Elle avait touours revendiqué ses idées
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Amrael resta de marbre face aux accusations d'Eriel. Il les avait déjà entendues si souvent de la part d'autres détracteurs nostalgiques de l'ancien régime :
"Ainsi le Saint Royaume dans son état actuel ne vous satisfait pas... Si j'ai bien suivi votre mode de pensée, vous regrettez l'époque où les humains craignaient le châtiment divin et redoutaient l'arrivée du jugement dernier... Iriez-vous jusqu'à regretter le temps où Dieu dirigeait nos vies, où la moindre notion de sentiment était hors-la-loi ?
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