Magical Story
 
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Vangie
Il pleut et le temps s’arrête. Une minute, une heure, une journée, coupées, découpées, recoupées, fragmentées, morcelées, collées, recollées, rassemblées, accouplées. Ralenti, accéléré.

Assis sur le toit de l’opéra, le nihiliste regarde couler l’eau que dégorge les gargouilles, que dégorge le temps qui a défaut d’être plus démoniaque que lui se veut éternel. Lire et délire. Le vieux comte a couché ses dernières volontés sur le papier jauni qu’il presse contre sa poitrine, et ce ne sont pas celles d’un homme prêt à se voir disparaître.

Beauté morbide à dérober, le bâtiment se pare des couleurs de son fantôme, qui fera le prochain Grand Soir son apparition annuelle. Gala funèbre augure d’une fin inattendue, du moins il l’espère. Le Grand Soir, le Grand Acteur met le masque et s’en verra dépossédé par le démon, tombée de rideau sur le dernier acte. Attendre, attendre son heure. Agir, agir vite et bien. La fin se doit dantesque, et elle justifie les moyens.

Vangelius entendait déjà la musique souffler dans son esprit son charme dissonant. Mais le temps appelle, et ramène à son hallucinée continuité.

D’un saut il avale la hauteur de l’édifice et fait corps avec l’ombre. Ce soir, la ville s’apaise avant la tourmente, reflet de ses propres états d’âmes. Trop à attendre, autant tuer.

Tic, un mort.
Tac, un autre.

Moins à attendre.

Marcher, marcher, marcher, avaler le pavé. Traverse commençait à l’ennuyer, partir était une idée caressant son envie avec insistance. D’autres que lui le retenaient ici, et il commençait à sentir le poids de leurs chaînes. Encore attendre…

Ruelles, ruelles, ruelles, impasses.

Sur le pavé détrempé courrait son reflet. Il finit par perdre pied, s’asseyant son un porche humide pour tenter de s’y retrouver. Le Vice le pousse dans ses limites.

Les pierres finirent par se mettre à lui murmurer la direction, le poussant vers le cœur de la ville. La façade de l’opéra n’était plus qu’un souvenir quand les lumières du premier quartier le rattrapèrent.
Vangie
-Je sens que cela va m'être utile...

De sa main griffue il se saisit de l'objet avec délicatesse avant de le ranger dans un pan de veste, au côté d'un Mokona étonnament silencieux depuis peu. Il était temps de laisser Arget vaquer à ses occupations, ou plutôt il était temps pour Vangelius de repartir vaquer à ses propres occupations.

-Sur ce, je me dois de vous quitter. Au plaisir !

D'une démarche plus ou moins assurée, le nihiliste se mit à parcourir ces rues qu'il essayait de reconnaître un peu comme son "chez lui"...
Paine


"Oh pardonnez-moi, la force de l'habitude..."

L'elfe leva une main gantée de noir vers son masque, qu'il repoussa négligement sur le côté, laissant apparaître son fin visage, où trônaient deux yeux chocolat encadrés par sa chevelure verte foncée.



"Je suis Arget, chargé par Maître Eklesius d'aider les nihilistes en difficulté. On peut dire qu'en venant vous chercher, je n'ai fait que mon "travail"..."

Il marqua une pause, le temps de remettre en place son masque couleur ivoire, dont l'oeil présent au milieu du front sembla bouger lorsqu'il repris sa place. Mais avant qu'il ne revienne occulter le visage de l'elfe, on aurait pu voir sur ce dernier comme une sorte de grimace, la même que lorsqu'il avait prononcé le mot "maître". Ensuite, il sortit des replis de sa toge un objet aux reflets argentés, qu'il tendit au démon.

"Cet artefact n'a qu'une seule utilisation : où que vous soyez dans le Prismandalé, il vous ramènera ici, sur Traverse, puisque tel semble votre lieu de résidence."
Vangie
La proposition de ce « frère d’arme », si elle ne se voulait sûrement pas désintéressée, n’en demeurait pas moins alléchante. Il est vrai que l’exploration du Prismandalé à ses vertus, mais le démon commençait à en avoir assez de voir ses allers compulsifs ne pas donner suite à un retour prévisible. Aussi c’est un avec un plaisir non-dissimulé qu’il accepta sans rechigner…

-Mieux vaut tard que jamais mais merci quand même…

Cela ne réglait pas pour autant la question qu’il continuait à se poser : que faire désormais ? Parmi toutes les options qui s’offraient à lui (soit-dit en passant pas énormément) la plus sage consistait à s’établir de nouveau dans Traverse un petit moment, histoire de négligemment profiter des travaux de reconstruction (probable) de la ville pour que ses petites manigances personnelles passent inaperçues dans le chaos ambiant. Autant commencer par voir si le vieux Fryhenw n’avait pas finit par crever, ce qui aurait malheureusement pour conséquence immédiate la mise à la rue de ce cher Vangelius. Chacun ses priorités.

-Puis-je un jour espérer un nom à mettre sur votre… visage ?
Paine


"Vous voilà rendu. Attendez-vous à trouver Traverse quelque peu... en ruines. Ce monde vient de subir une attaque de notre part, attaque qui s'est terminée il y a peu et n'a pas été un franc succès pour tout dire. Il est cependant possible qu'il reste des Sans-Destin de haut niveau, je vous invite donc à la prudence. Par contre, étant donné que vous ne possédez pas l'artefact permettant de revenir à un point fixé, peut-être en voudriez-vous un?"
Vangie
La Gate déversa Vangelius, Mokona et Arget devant l'Opéra de Traverse, encore épargné par l'agitation qui régnait dans les rues de la ville.

Enfin de retour ! Si il avait un poil moins de bon sens et de raffinement, le démon se serait agenouillé pour embrasser le sol. Pour l'instant c'est avec un stoicisme ausuel il était particulièrement habitué qu'il observait cet endroit qu'il était presque heureux de reconnaître.

Mais que faire maintenant ?
Vangie
Deux heures plus tard, les deux jeunes gens sortirent de l'opéra, de nouveau affairés à discuter... Visiblement le spectacle leur avait plu à tous deux, et il était alors temps pour eux de se quitter.

-Je ne regrettes pas de vous avoir invité, Vangelius. C'est rare que je disposes d'une compagnie aussi plaisante.
-C'est plutôt à moi de vous remercier...
-Allons laissez tomber cela... Si vous voulez me faire plaisir alors venez un jour me voir au manoir de mon père, je penses que vous n'aurez pas de mal à trouver.
-Ne vous en faites pas... j'ais l'intime conviction que nous nous reverrons très bientôt.
-Je l'espères, monsieur, je l'espères.

Après un brin de conversation supplémentaire, les deux jeunes gens se quittèrent et le démon reprit son errance. Il était déjà bien tard, et le nihiliste savait parfaitement ce qu'il avait à faire... du travail l'attendait.
Vangie
Après quelques heures de marche supplémentaires, le nihiliste se rendit à l'opéra de Traverse, qu'il n'eut pas vraiment à chercher...

Dès l'heure du repas passée, le batîment brillait de mille feux dans la nuit, ce qui évidemment le rendait assez peu discret. Tenant d'une main sa malette et de l'autre sa canne, le démon s'avnca parmi la foule d'humains en robe bouffante, poudrés et perruqués qui ne manquaient pas de remarquer son passage, et atteignit l'une des caisses. L'homme qui tenait le guichet l'interpella avec fermeté.

-Ouais ?
-... quel est le programme de ce soir ?
-Si sa seigneurerie n'est pas au courant, ce soir vous pourrez voir une représentation de "Faust", écrit par un certain Goethe...

Vangelius ne connaissait l'auteur que depuis un temps très court, mais la perspective d'assister à une telle répresentation lui plut. Il sortit le peu d'argent qui lui restait et le tendit au guichetier. Aussitôt celui-ci fut secoué d'un semblant de fou rire...

-Vous plaisantez j'espères ?
-Pourquoi ?
-Mendiant... vous pouvez toujours réver pour avoir une place pour 300 crédits. Retournez chez vous ça vaudra mieux...

L'individu fort peu courtois au goût du démon faillit recevoir un coup de lame du néant dans la tête si une main ne s'était pas posée sur l'épaule du jeune homme aux cheveux blancs. Il se retourna et vit une jeune fille, habillée à la mode aristocratique et fort séduisante, lui sourire avant de s'avancer vers la caisse.

-Guichetier, je vais payer pour cet homme...
-Bien comtesse...

En effet, la jeune femme paya pour Vangelius remercia immédiatement.

-...Merci.
-Oh mais de rien, venez avec moi, j'ais une loge réservée au balcon.

Tous deux se dirigèrent lentement vers la-dite loge et s'installèrent. Le petit espace, remplit par deux sièges en velours rouge, donnait une vue imprenable sur la scène. Ils s'assirent puis commencèrent à discuter ensemble en attendant que le spectacle commence.

-C'est très gentil à vous de m'avoir invité...
-Puisque je vous dis que ça me fait plaisir.
-Pourquoi ?
-J'en ais assez de voir toujours les mêmes vieilles têtes dégarnis ici, une compagnie de mon âge et de surcroît ayant un certain penchant pour l'originalité est une vraie bouffée d'oxygène.
-Je comprends...
-Au fait quel est votre nom, monsieur ?
-Mon nom ?.. Vangelius... Vangelius Vorkemsyr.
-Original même de nom ^^... pour ma part on m'appelle comtesse Kyera Draconis, fille du comte Fryhenw Draconis. Mais je détestes ça... appelez-moi Kyera.
-Bien...
-Vous êtes nouveau à Traverse ? Je ne crois pas que nous vous ayons déjà vu ici auparavant.
-Je viens d'arriver. Je cherches... du "travail". Vous avez dit "nous" ?
-Oui...

La jeune femme se mit à sourire tristement.

-Normalement je viens avec mon père... mais il se fait vieux, de plus une étrange maladie l'accable. Et comme cela ne suffisait pas, une nuit où nous étions ici des voleurs se sont introduits chez nous et ont pillé notre demeure. L'inquiétude et la rancoeur ont désormais clouées mon père au lit...

*Intéressant...*

Le démon relia tout de suite cette histoire avec celle des deux voleurs lui ayant rendu visite deux nuits auparavant. Les vols d'envergure dans les quartiers bourgeois de la ville ne devaient pas être monnaie courante, ainsi les probabilités de coincidences entres l'aveu de l'elfe et le récit de Kyera devaient être assez importantes.

-Vous m'en voyez désolé...
-Merci de votre sollicitude ^^' j'espères juste qu'on retrouvera un jour les ordures qui ont fait ça.
-*J'ais bien une idée de qui va les retrouver...* Si je peux, j'essayerais d'en savoir plus, pour vous remercier de votre générosité.
-Vous feriez ça ? Ce serait fort aimable de votre part !
-C'est tout naturel...Kyera.

C'est à ce moment-là que la représentation commenca, mais l'esprit de Vangelius s'en détacha bien vite pour se concentrer sur l'idée que la jeune comtesse venait de lui donner.
Shiranui
Celiel se contenta de sourire en prenant Meileen par la main :

"Je ne dirai pas que j'ai adoré, mais je n'ai pas détesté non plus."

Les deux amoureux attendirent d'être sortis de l'opéra, puis se firent rapatrier au Luastria par l'intermédiaire du sneak.

[ -> salle des gates - accès direct à Neadora]
Arsenika
La voix de son bien-aimé la tira enfin de sa léthargie, elle sortit de son immobilité et passa une main sur ses joues, un peu gênée.

" Oui... ça va très bien même ^^ Merci ".

Pour confirmer ses dires, elle l 'embrassa tendrement, avant de poursuivre :

" Bon j 'ai perdu, tu n 'as pas dormi ! On va sur Neadora ? ".

Meileen se leva avec dynamisme.
 
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